À Vendôme, la mosquée des Rottes s’ouvre aux curieux

 

Rencontre dans la salle de prière.

Rencontre dans la salle de prière. © (Photo NR, Edith Van Cutsem)

 

Autre surprise, le nombre d’enfants inscrits aux cours.

 

« Actuellement, 150 élèves garçons et filles âgées de 7 à 15 ans suivent l’enseignement assuré par deux imams salariés du gouvernement turc dont depuis peu une femme.

 

En plus, l’imam, qui n’a que le mercredi comme seul jour de congé dans la semaine, assure aussi l’enseignement auprès des adultes qui veulent approfondir leurs connaissances. »

 

Attaché aux affaires religieuses, salarié du gouvernement turc et responsable de soixante-dix imams d’une grande région reprenant le ressort du consulat, Ibrahim Isitan, présent pour l’occasion, a souligné le besoin à Paris d’une université pour la formation des imams, lieu qui sera financé par la communauté turque.

 

« L’État turc ne finance pas la construction des mosquées et des lieux de formation. Il ne fait que salarier ses imams. »

Il évoquait la loi séparatisme du 24 août 2021 qui vise notamment à préciser les statuts de l’Islam de France.

Ainsi, Atcive va prochainement se scinder pour différencier ce qui relève du statut associatif culturel dépendant de la loi de 1901 (fête, kermesse…) et ce qui est cultuel et religieux type loi de séparation de 1905.

Source : À Vendôme, la mosquée des Rottes s’ouvre aux curieux

 

 

 

À Vendôme, la mosquée des Rottes s’ouvre aux curieux

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Rencontre dans la salle de prière.
Rencontre dans la salle de prière. © (Photo NR, Edith Van Cutsem)

S’ouvrir sur l’extérieur pour mieux se connaître. C’est la démarche de la communauté turque qui, dimanche 21 mai 2023, proposait des rencontres.

Dimanche exceptionnel ce 21 mai 2023 pour la mosquée des Rottes qui, pour la deuxième fois de son histoire, a proposé d’ouvrir ses portes comme en 2016 à tout un chacun pour visiter ses locaux implantés rue de la Tuilerie. « Il est important de répondre aux questions des Vendômois qui passent régulièrement devant le bâtiment sans y avoir jamais pénétré », souligne Veysal Akdag, président de l’Association turque de culture islamique de Vendôme et de ses environs (Atcive), en présence de Laurent Brillard, maire. En février dernier, il a succédé à Adil Dundar qui, parti de Turquie à l’âge de 9 ans, était depuis 1990 le président de l’association qui compte actuellement 170 adhérents.

Des visiteurs étonnés par le nombre de pratiquants

Les visiteurs non musulmans de ces portes ouvertes (une cinquantaine au fil de la journée) se sont intéressés aux modalités de la pratique religieuse et étaient étonnés de l’importance de la communauté. Il a été rappelé que la mosquée, construite à partir de 1992 et ouverte en 1997 grâce aux dons de la collectivité turque, est fréquentée par 1.000 à 1.500 pratiquants venant de tout le Vendômois. « Ici, nous sommes neutres et ne devons pas parler politique mais uniquement le langage du rassemblement », soulignait le président.

La mosquée réunit un lieu de prière pour les cinq appels de la journée, des salles de cours et des lieux de détente que les Vendômois étaient invités à découvrir. Si les hommes prient au premier étage, les femmes se retrouvent au rez-de-chaussée dans une pièce qui sert aussi aux cours des enfants, la prière étant retransmise par haut-parleur. « C’est préférable de ne pas mélanger hommes et femmes pour maintenir la concentration qu’impose la prière. Le voile est aussi là pour ne pas tenter le regard de l’homme et pour garantir ma tranquillité et ma pudeur. C’est ma liberté de décider de ce que j’accepte de montrer aux autres », confie une jeune femme voilée, rencontrée sur place.

« Quelle différence avec cette mosquée et celle de la rue Rochambeau vers Naveil ? » interroge une visiteuse. « C’est en raison de différence d’interprétation des textes, de culture et de langue. Ici, nous accueillons des Turcs, des Maghrébins, des Africains, des reconvertis français », précisait Veysal Akdag.

À l’extérieur, ambiance kermesse autour des livres et dégustation de plats traditionnels turcs.
À l’extérieur, ambiance kermesse autour des livres et dégustation de plats traditionnels turcs. © (Photo NR, Edith Van Cutsem)

Près de 150 élèves

Autre surprise, le nombre d’enfants inscrits aux cours. « Actuellement, 150 élèves garçons et filles âgées de 7 à 15 ans suivent l’enseignement assuré par deux imams salariés du gouvernement turc dont depuis peu une femme. En plus, l’imam, qui n’a que le mercredi comme seul jour de congé dans la semaine, assure aussi l’enseignement auprès des adultes qui veulent approfondir leurs connaissances. »

Attaché aux affaires religieuses, salarié du gouvernement turc et responsable de soixante-dix imams d’une grande région reprenant le ressort du consulat, Ibrahim Isitan, présent pour l’occasion, a souligné le besoin à Paris d’une université pour la formation des imams, lieu qui sera financé par la communauté turque. « L’État turc ne finance pas la construction des mosquées et des lieux de formation. Il ne fait que salarier ses imams. »

Il évoquait la loi séparatisme du 24 août 2021 qui vise notamment à préciser les statuts de l’Islam de France. Ainsi, Atcive va prochainement se scinder pour différencier ce qui relève du statut associatif culturel dépendant de la loi de 1901 (fête, kermesse…) et ce qui est cultuel et religieux type loi de séparation de 1905.

Lors du récent tremblement de terre, les Vendômois se sont montrés solidaires de la communauté turque puisque 70.000 € ont été collectés pour les sinistrés. Comme tous les ans, la communauté turque s’associera aux animations du Printemps des Rottes du 31 mai au 3 juin 2023.

 

VAN CUTSEM

Edith VAN CUTSEM

Journaliste, rédaction de Vendôme

Ivan Illich et l’art de la lecture – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

La perspective mystique

 

Aux yeux de Hugues de Saint-Victor, l’acte de lecture implique finalement l’adoption d’une grande discipline, si elle doit être fructueuse.

La quête de la sagesse dont elle témoigne s’enracine dans une quête des symboles de l’ordre du monde que l’on peut reconnaître à travers les pages d’un livre.

Selon l’auteur, les yeux des humains ont en effet perdu la transparence et la puissance de rayonnement pour lesquelles ils avaient été créés, et le livre se présente comme un remède à cette situation : il est l’occasion d’un voyage, d’une évasion hors du monde, à la découverte de la vérité.

En d’autres termes, l’œil qui lit le texte est l’instrument par lequel l’individu perçoit le charme de la véritable beauté ; grâce à lui, il sort de l’ombre et s’approche de la lumière, son être s’embrase jusqu’à devenir étincelant.

Source : Ivan Illich et l’art de la lecture – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

Homo sapiens a-t-il colonisé trois fois l’Europe ? | L’Humanité

Longtemps imputés à Neandertal, les outils avancés pourraient-ils en fait être l’œuvre de Sapiens ? Une théorie qui viendrait relativiser les capacités cognitives de Neandertal.

 

Quand notre ancêtre Homo sapiens est-il arrivé en Europe occidentale ?

Une nouvelle fois, Ludovic Slimak et son équipe de l’université Paul-Sabatier de Toulouse lancent un pavé dans la mare.

Eux qui avaient déjà révélé la présence d’Homo sapiens 12 000 ans avant la date jusque-là établie annoncent aujourd’hui que celui-ci n’est pas venu une fois mais trois fois !

Autrement dit, la troisième vague de peuplement, il y a 42 000 ans, considérée jusqu’à présent comme la première, est en fait la dernière.

Elle a été précédée de deux vagues, l’une il y a 45 000 ans et l’autre il y a 54 000 ans.

Source : Homo sapiens a-t-il colonisé trois fois l’Europe ? | L’Humanité

LOI n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 (1) – Légifrance

RAPPORT DÉCRIVANT LES PRÉVISIONS DE RECETTES ET LES OBJECTIFS DE DÉPENSES, PAR BRANCHE, DES RÉGIMES OBLIGATOIRES DE BASE,

LES PRÉVISIONS DE RECETTES ET DE DÉPENSES DES ORGANISMES CONCOURANT AU FINANCEMENT DE CES RÉGIMES AINSI QUE L’OBJECTIF NATIONAL DE DÉPENSES D’ASSURANCE MALADIE POUR LES QUATRE ANNÉES À VENIR

La présente annexe décrit l’évolution des agrégats de dépenses, de recettes et de soldes de l’ensemble des régimes obligatoires de base de sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) pour la période 2023-2026.

Le solde des régimes obligatoires de base a connu en 2020, sous l’effet des dépenses de crise sanitaire et de la récession qui a suivi, une dégradation sans précédent et a atteint le niveau de -39,7 milliards d’euros. Il s’est redressé en 2021 à -24,3 milliards d’euros, sous l’effet de la reprise progressive de l’activité et de l’atténuation graduelle des contraintes sanitaires, et est prévu en 2022 à -18,9 milliards d’euros dans la loi n° 2022-1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023. La reprise de l’activité économique se poursuivrait en 2023, bien qu’en ralentissement après les forts rebonds enregistrés en 2021 et en 2022.

Les dépenses liées à la crise sanitaire diminueraient sensiblement cette année, tandis que le contexte de forte inflation conduirait à l’inverse à une hausse des prestations.

Au total, ces mouvements conduiraient à une nette diminution du déficit cette année, qui verrait également les premiers effets de la réforme des retraites portée par la présente loi de financement rectificative de la sécurité sociale (I).

Les comptes de la sécurité sociale demeureraient toutefois fortement dégradés à moyen terme, sous l’effet de recettes durablement affectées par la crise, d’une hausse des dépenses de la branche Maladie et de la situation des comptes de la branche Vieillesse, les effets de la réforme des retraites se matérialisant seulement progressivement au gré de l’élévation progressive de l’âge de départ à la retraite et l’équilibre global du système de retraite étant en partie assuré par les régimes complémentaires de retraite, hors du champ de la présente annexe.

Source : LOI n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 (1) – Légifrance

LOI n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 (1) – Légifrance

Est approuvé le rapport figurant en annexe à la présente loi modifiant, pour les quatre années à venir (2023 à 2026), les prévisions de recettes et les objectifs de dépenses, par branche, des régimes obligatoires de base de sécurité sociale, les prévisions de recettes et de dépenses des organismes concourant au financement de ces régimes ainsi que l’objectif national de dépenses d’assurance maladie.

DEUXIÈME PARTIE : DISPOSITIONS RELATIVES AUX DÉPENSES DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR L’EXERCICE 2023 (Articles 10 à 36)

Titre IER : RECULER L’ÂGE DE DÉPART EN TENANT COMPTE DES SITUATIONS D’USURE PROFESSIONNELLE ET DE LA PÉNIBILITÉ EFFECTIVE DES MÉTIERS

(Articles 10 à 17)

Article 10 I.

– Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

1° Le troisième alinéa du II de l’article L. 111-2-1 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Elle se fixe pour objectifs, à l’horizon 2050, la suppression de l’écart entre le montant des pensions perçues par les femmes et celui des pensions perçues par les hommes et, à l’horizon 2037, sa réduction de moitié par rapport à l’écart constaté en 2023. » ;

2° L’article L. 161-17-2 est ainsi modifié : a) Au premier alinéa, le mot : « soixante-deux » est remplacé par le mot : « soixante-quatre » et, à la fin, l’année : « 1955 » est remplacée par l’année : « 1968 » ; b) Au deuxième alinéa, l’année : « 1955 » est remplacée par l’année : « 1968 », la date : « 1er juillet 1951 » est remplacée par la date : « 1er septembre 1961 » et, après le mot : « décembre », la fin est ainsi rédigée : « 1967, de manière croissante, à raison de trois mois par génération. » ; c) Les 1° et 2° sont abrogés ;

3° L’article L. 161-17-3 est ainsi modifié : a) A la fin du 2°, la date : « 31 décembre 1963 » est remplacée par la date : « 31 août 1961 » ; b) Au 3°, la date : « 1er janvier 1964 » est remplacée par la date : « 1er septembre 1961 » et l’année : « 1966 » est remplacée par l’année : « 1962 » ; c) A la fin du 4°, les mots : « entre le 1er janvier 1967 et le 31 décembre 1969 » sont remplacés par les mots : « en 1963 » ; d) A la fin du 5°, les mots : « entre le 1er janvier 1970 et le 31 décembre 1972 » sont remplacés par les mots : « en 1964 » ; e) A la fin du 6°, l’année : « 1973 » est remplacée par l’année : « 1965 » ;

4° Au début de l’article L. 173-7, sont ajoutés les mots : « A l’exception des versements mentionnés au IV de l’article L. 351-14-1, » ;

5° Au 1° de l’article L. 351-8, les mots : « à l’article L. 161-17-2 augmenté de cinq » sont remplacés par les mots : « au premier alinéa de l’article L. 161-17-2 augmenté de trois » ;

Source : LOI n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 (1) – Légifrance

Retraites : le gouvernement rend le COR responsable de la mauvaise compréhension de la réforme

Les différentes hypothèses du COR ont « brouillé les pistes », selon Matignon

L’exécutif considère qu’une partie de ces hypothèses n’étaient pas réalistes et qu’elles ont biaisé le débat.

Mais quand on creuse, on comprend que le problème n’est pas tant le rapport lui-même que les sorties publiques du président du COR.

Le 19 janvier dernier, Pierre-Louis Bras s’était exprimé devant la commission des Finances de l’Assemblée.

Il avait indiqué que les dépenses des retraites « ne dérapent pas » et que « sur le long terme, elles diminuent dans trois hypothèses sur quatre ».

Une simple phrase au milieu de 30 minutes d’échanges, qui avait enflammé les réseaux sociaux. L’opposition y avait vu la confirmation que cette réforme était inutile.

Le gouvernement a eu beau répéter qu’il ne parlait que des dépenses, pas des recettes, la bataille de l’opinion était perdue.

Trois mois plus tard, la Macronie ne décolère pas. « Déraper, ce n’est pas un concept économique », s’agace le député Renaissance Marc Ferracci, lui-même membre du COR.

Source : Retraites : le gouvernement rend le COR responsable de la mauvaise compréhension de la réforme

Dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel sur les retraites, l’exécutif s’interroge sur les raisons de cette crise. Parmi ces raisons : le Conseil d’orientation des retraites (COR) est pointé du doigt.
Article rédigé par

Radio France
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Le président du COR Pierre-Louis Bras lors de la présentation du rapport annuel le 13 juin 2019 (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Les 345 pages du 9e rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), publié mi-septembre, étaient censées planter le décor. Le COR, instance indépendante bien que rattachée à Matignon, est composée d’administrations, de parlementaires et de partenaires sociaux. Ses méthodes, a posteriori, sont contestées. Au sommet de l’État, on regrette que ce rapport n’ait pas permis au plus grand nombre de se mettre d’accord sur un simple constat : une réforme des retraites était-elle nécessaire ou non ?

Le Conseil d’orientation des retraites a proposé plusieurs scénarios, mais en privé, la Première ministre déplore ce fonctionnement et ces différentes hypothèses. « Chacun obtient le scénario qu’il souhaite, ça a brouillé les pistes », regrette Elisabeth Borne.

Les différentes hypothèses du COR ont « brouillé les pistes », selon Matignon

L’exécutif considère qu’une partie de ces hypothèses n’étaient pas réalistes et qu’elles ont biaisé le débat. Mais quand on creuse, on comprend que le problème n’est pas tant le rapport lui-même que les sorties publiques du président du COR. Le 19 janvier dernier, Pierre-Louis Bras s’était exprimé devant la commission des Finances de l’Assemblée. Il avait indiqué que les dépenses des retraites « ne dérapent pas » et que « sur le long terme, elles diminuent dans trois hypothèses sur quatre ». Une simple phrase au milieu de 30 minutes d’échanges, qui avait enflammé les réseaux sociaux. L’opposition y avait vu la confirmation que cette réforme était inutile. Le gouvernement a eu beau répéter qu’il ne parlait que des dépenses, pas des recettes, la bataille de l’opinion était perdue.

Trois mois plus tard, la Macronie ne décolère pas. « Déraper, ce n’est pas un concept économique », s’agace le député Renaissance Marc Ferracci, lui-même membre du COR.

Vers une réforme du COR ?

À Matignon aussi, le regard est sévère. On juge que le COR n’est plus le lieu où on peut se mettre d’accord sur un diagnostic. La Première ministre semble réfléchir à une formule où les partenaires sociaux seraient en responsabilité, comme pour les retraites complémentaires. À terme, une refondation de ce Conseil d’orientation n’est donc pas à exclure. « Cela doit se faire à froid », tempère tout de même un macroniste.

Mais la charge de l’exécutif contre le COR ressemble tout de même bien à une diversion. À aucun moment la majorité n’a su convaincre que cette réforme était nécessaire. « On aurait dû commencer par expliquer les imperfections du système actuel », enrage un député. « Si ça n’a pas fonctionné, c’est de notre faute », reconnaît un conseiller à Bercy.

Comment bien se laver l’intérieur du nez | Slate.fr

la meilleure solution pour décongestionner son museau est de se laver le nez.

Simple. Basique. Économique.

Écologique.Double effet kiss coolLa plupart du temps, nous réservons cette pratique aux tout-petits.

Seul un Français sur deux déclare se laver l’intérieur du nez, ne serait-ce qu’occasionnellement.

Pourtant, comme l’indique le Dr Raphael Hadjedj, chirurgien ORL, se laver le nez a un double effet kiss cool franchement salvateur:

«Ce lavage du nez a un effet mécanique –laver le nez permet de se débarrasser des saletés qui l’encombrent– ainsi qu’un effet anti-inflammatoire, grâce à la solution saline utilisée. Cette dernière réduit l’œdème de la muqueuse nasale, c’est-à-dire qu’elle diminue la sensation de congestion.»

Ce double effet permet ainsi de soulager l’obstruction nasale –et les désagréments qu’elle entraîne– dans de nombreuses affections: rhinite virale aigue (rhume), rhinites et rhinosinusites chroniques, rhinite allergique, polypose nasosinusienne…

Source : Comment bien se laver l’intérieur du nez | Slate.fr

 

Santé

Comment bien se laver l’intérieur du nez

Agressé par les polluants, les allergènes et les virus, notre nez est mis à rude épreuve. Et si on lui offrait une petite douche bien méritée?

Seul un Français sur deux déclare se laver l'intérieur du nez, ne serait-ce qu'occasionnellement. | engin akyurt via Unsplash
Seul un Français sur deux déclare se laver l’intérieur du nez, ne serait-ce qu’occasionnellement. | engin akyurt via Unsplash

Quelles qu’en soient les causes, l’encombrement nasal est sans doute l’un des désagréments les plus courants et les plus partagés. Dans une enquête Ipsos de 2015, 96% des Français déclaraient souffrir au moins occasionnellement de rhumes ou rhinopharyngites, et ce au moins une fois par an pour 78%. En outre, selon la même enquête, la moitié des Français connaissent au moins occasionnellement des allergies.

Depuis, le Covid est passé par là, ainsi qu’une hausse constante des allergies respiratoires et de la pollution atmosphérique, qui affectent quotidiennement les muqueuses nasales. Autrement dit, nous avons régulièrement le nez bouché et congestionné et sommes nombreux à éprouver ses multiples conséquences: gêne, maux de tête, maux d’oreille, altération de l’odorat, fatigue, troubles du sommeil… parfois de manière chronique.

Pour y remédier au plus vite, nous avons tendance à nous jeter sur l’automédication et notamment sur les vasoconstricteurs qui, bien qu’en vente libre, exposent à des effets indésirables majeurs (AVC, troubles cardiovasculaires, hausse de la tension artérielle, etc.) et sont franchement proscrits. Attirés par les sirènes du «naturel», nous pouvons aussi être tentés par l’utilisation de produits à base d’huiles essentielles, qui pourront entraîner des réactions paradoxales et irriter les muqueuses au lieu d’améliorer la situation.

Alors si dans le cas du nez pris pour cause d’allergie, on pourra bien garder les antihistaminiques –avec l’avis du médecin si les symptômes se prolongent, bien sûr–, la meilleure solution pour décongestionner son museau est de se laver le nez. Simple. Basique. Économique. Écologique.

Double effet kiss cool

La plupart du temps, nous réservons cette pratique aux tout-petits. Seul un Français sur deux déclare se laver l’intérieur du nez, ne serait-ce qu’occasionnellement.

Pourtant, comme l’indique le Dr Raphael Hadjedj, chirurgien ORL, se laver le nez a un double effet kiss cool franchement salvateur: «Ce lavage du nez a un effet mécanique –laver le nez permet de se débarrasser des saletés qui l’encombrent– ainsi qu’un effet anti-inflammatoire, grâce à la solution saline utilisée. Cette dernière réduit l’œdème de la muqueuse nasale, c’est-à-dire qu’elle diminue la sensation de congestion.»

Ce double effet permet ainsi de soulager l’obstruction nasale –et les désagréments qu’elle entraîne– dans de nombreuses affections: rhinite virale aigue (rhume), rhinites et rhinosinusites chroniques, rhinite allergique, polypose nasosinusienne…

Si un lavage régulier ne prémunit pas d’une infection virale –«Le lavage de nez ne vous empêchera pas d’attraper le Covid», prévient Raphael Hadjedj–, il peut en revanche, lorsque l’infection est là, réduire la durée des symptômes et participer à prévenir une sur-infection (ce qui, en plus d’éviter d’être malade plus longtemps et plus fortement, n’est pas négligeable quand on sait le manque de médecins généralistes et les pénuries répétées d’antibiotiques couramment utilisés pour les affections respiratoires).

Il est également utile pour réduire les symptômes de l’allergie respiratoire saisonnière: «En rentrant d’une balade, se laver le nez et se rincer les cheveux permet de retirer une bonne partie des allergènes», conseille l’ORL. C’est aussi un incontournable si on a été exposé à des poussières, notamment poussières de bois, ou encore à des fumées et gaz –pensez-y en rentrant de manifestation.

Selon Raphael Hadjedj, «une seule vraie contre-indication au lavage de nez existe: c’est lorsque l’on utilise une pommade en traitement local dans les narines. Le risque est d’envoyer une partie de cette pommade dans les poumons et de provoquer une pneumopathie.»

Lavage de nez, mode d’emploi

Vous voilà convaincus? Il faut maintenant s’équiper. D’abord, le récipient. Vous avez le choix entre une seringue (vide et sans aiguille), une petite poire de lavement, un dispositif vendu sous le nom de «Respimer» ou «Physiomer» ou encore, pour les puristes et/ou amateurs d’ayurveda, un pot neti. Car [attention: point «le saviez-vous?»] le lavage du nez, appelé «Jala neti», est un must-do dans la tradition médicale indienne, qui lui prête des vertus liées au chakra Ājñā (situé entre les yeux). Il est surtout bien utile pour effectuer des exercices de respiration sans blocage. Le dispositif «Rhino Horn» vendu en pharmacie est une déclinaison contemporaine du pot neti.

«Les dispositifs comme la poire ou le Respimer agissent avec une certaine pression et ont donc une action mécanique plus importante que le pot neti et le Rhino Horn, qui permettent des lavages par gravitation: il suffit de laisser l’eau couler», précise Raphael Hadjedj. À vous de choisir ce que vous préférez selon vos ressentis et selon vos symptômes, leur nature et intensité.

«Dans l’idéal, le liquide ressort par l’autre narine, mais ce n’est pas grave si vous n’y parvenez pas complètement.»

Dr Raphael Hadjedj, chirurgien ORL

Une fois équipé, il s’agit de confectionner la solution de lavage –car il n’est pas question d’utiliser de l’eau pure seule. «Il s’agit d’ajouter une cuillère à soupe de gros sel (et pas de sel fin iodé) à un litre d’eau. Il est possible d’ajouter une à deux cuillères à café de bicarbonate si la solution pique ou irrite», détaille le médecin. S’il existe des sachets prêts à l’emploi et même des sprays nasaux déjà conditionnés type Stérimar, le spécialiste explique que l’ajout de cuivre, de souffre ou encore de zinc n’a absolument aucun effet supplémentaire. Keep it simple, donc.

Et maintenant, c’est l’heure de la douche. Première étape: mouchez-vous doucement le nez. Puis, au-dessus du lavabo, penchez la tête du côté droit, insérez l’embout du dispositif dans la narine gauche et faites s’écouler la solution en visant l’arrière du crâne afin de bien remplir et nettoyer les fosses nasales. Si toute la solution s’écoule dans la gorge, c’est que votre tête n’est pas bien placée ou que l’orientation du jet n’est pas optimale. «Dans l’idéal, le liquide ressort par l’autre narine, mais ce n’est pas grave si vous n’y parvenez pas complètement», indique Raphael Hadjedj.

Renouvelez l’opération de l’autre côté et mouchez-vous à nouveau.

La méthode est la même si vous utilisez un spray nasal: dans ce cas, gardez le doigt appuyé sur le pulvérisateur afin d’obtenir un jet continu –un simple pschitt ne suffit pas pour un bon nettoyage. Il peut arriver qu’une pression trop forte provoque des maux d’oreille: afin de les prévenir, il s’agira de pencher la tête plus en avant la prochaine fois. Ces douleurs peuvent également survenir si le mouchage est trop intense.

À signaler également: les sécrétions jaunâtres ne sont pas nécessairement le signe d’une surinfection et ne doivent pas inquiéter ou pousser à consulter si elles surviennent sans fièvre.

Vous pouvez renouveler le lavage aussi souvent que nécessaire au cours de la journée. Reste à en faire une habitude dès lors que le nez est en souffrance.

 

 

 

J’ai obtenu le remboursement de mon vol avec ChatGPT, l’astuce

Après un premier message lui demandant de me rédiger une demande de remboursement, je lui ai demandé de peaufiner sa réponse en y ajoutant les références aux textes de loi, et cette demande de remboursement des dommages-intérêts.

En lisant sa réponse, j’avais tout.

D’une formulation très claire aux références aux textes du règlement européen mentionnant mes droits. L’article 19 de la Convention de Montréal, qui stipule que la compagnie est responsable en cas de préjudice subi par le passager en raison d’un retard de vol, fut lui aussi mentionné.

Source : J’ai obtenu le remboursement de mon vol avec ChatGPT, l’astuce

 

 

 

J’ai obtenu le remboursement de mon vol avec ChatGPT, l’astuce

L’outil vous permet d’envoyer une demande de remboursement rapide et professionnelle, en listant les textes de loi se référant à vos droits.

Hadrien Augusto

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remboursement avion chatgpt

© Unsplash / Jon Tyson / OpenAI

Londres, un matin de mars, à l’aéroport de Gatwick. Ici comme en France, les grèves sont particulièrement nombreuses et le secteur des transports est l’un des plus touchés. Je dois rentrer à Lisbonne et après un premier train annulé, me voilà à changer de gare pour enfin partir direction l’aéroport situé au sud de la métropole, à 45 kilomètres de là.

Ouf ! Mon avion avait finalement du retard, et je n’ai plus à me presser pour arriver à temps à la porte d’embarquement. Me voici d’ailleurs à attendre, des heures durant. Pour finalement entendre les haut-parleurs de l’aéroport annoncer le verdict : le vol TAP Portugal pour Lisbonne est tout bonnement et simplement annulé.

En guise d’alternative, une navette pour Heathrow, le principal aéroport de Londres, situé à une heure de là. Un autre vol m’y attend plus tard dans l’après-midi. La compagnie organise le transfert par bus, sans faute. Mais voilà déjà 4 heures de retard sur la balance, alors que nous devions décoller à 10h30. Je sais que déjà, malgré une très bonne organisation de TAP Air Portugal, il est l’heure pour moi de demander un remboursement.

Un remboursement plus rapidement et facilement

Les ennuis se sont poursuivis cette journée-là, alors que l’avion depuis Heathrow a lui aussi accusé du retard. 3 heures de plus, pour un total de 7 heures cumulées. À ce niveau-là, on ne compte plus seulement le remboursement, mais déjà l’envie de demander des dommages-intérêts pour les dépenses engendrées, et notre agenda foutu.

De retour à Lisbonne, me voilà à m’interroger sur les droits qui me sont donnés dans ce genre de situation, histoire d’appuyer mon argumentaire auprès du service client de la compagnie, de peur qu’ils ne profitent de mon ignorance sur le sujet. Pour gagner du temps, et alors que l’actualité tech ne parle que de ChatGPTje décide de tester l’assistant conversationnel boosté à l’IA sur cette question. Le résultat fut déconcertant.

J’avais souvenir d’avoir vu passer une vidéo particulièrement populaire sur le sujet. Postée par une autre voyageuse, elle était devenue virale en février dernier sur Instagram. Elle y expliquait alors comment ChatGPT l’avait aidé pour rédiger à sa place sa demande de remboursement de billet d’avion. Elle avait récolté pas moins de 3,7 millions de vues, et son remboursement.

Pour peaufiner son texte, cette dernière avait précisé à l’intelligence artificielle de lui proposer un message bien dosé, dans lequel on trouverait de la fermeté, un poil de passif-agressif, et de la courtoisie. Bien sûr, les compagnies ne fonctionnent pas sur la seule motivation de leurs clients à obtenir un remboursement, mais qui sait, à quel degré un message peut changer les choses ?

Comment ChatGPT m’a aidé

De mon côté, j’avais toujours en tête cette histoire de demander plus que le prix du billet. Avec 7 heures de retard et un véritable road-trip sur la périphérie londonienne, j’ai tout de même dû annuler mes plans à Lisbonne, payer mes repas et prendre un Uber pour rentrer tard dans la nuit de l’aéroport à mon domicile. C’est sur ce point que ChatGPT m’a particulièrement aidé.

Après un premier message lui demandant de me rédiger une demande de remboursement, je lui ai demandé de peaufiner sa réponse en y ajoutant les références aux textes de loi, et cette demande de remboursement des dommages-intérêts. En lisant sa réponse, j’avais tout. D’une formulation très claire aux références aux textes du règlement européen mentionnant mes droits. L’article 19 de la Convention de Montréal, qui stipule que la compagnie est responsable en cas de préjudice subi par le passager en raison d’un retard de vol, fut lui aussi mentionné.

chatgpt remboursement avion

© ChatGPT / Presse-citron

Verdict ?

TAP Air Portugal a mis du temps à me répondre. La faute certainement à une quantité colossale de demandes ces dernières semaines, à la suite de multiples retards et annulations de vol. Mais ils m’ont répondu, et m’ont bien remboursé. Le montant total fut calculé selon l’indemnité forfaitaire correspondant aux règles en vigueur en Europe (lire ci-dessous les différents montants de remboursement).

Cela veut dire que j’ai perçu un remboursement bien supérieur à celui du prix du billet d’avion initial, mais qui ne correspond qu’aux dommages-intérêts. Le prix du billet d’avion n’est pas remboursé, car la compagnie m’a proposé un vol alternatif depuis Heathrow, lui évitant de de voir me rembourser dans un délais de 7 jours et me laisser livré à moi-même pour rentrer à Lisbonne ce jour-là.

En vue de ma transparente connaissance de mes droits à l’heure yeux, ces derniers ne se sont pas fait attendre non plus pour me proposer l’option de recevoir l’indemnisation directement sur mon compte bancaire, plutôt que sous la forme de e-credit sur leur site.

De la même manière que ChatGPT peut être parfaitement utile pour vous aider à constituer votre CV (lire ici notre tutoriel), l’outil conversationnel sera aussi désormais votre véritable concierge et assistant juridique personnel. Comme quoi, la technologie peut aussi nous protéger, parfois.

Droit européen et montant forfaitaire des indemnisations

Terminons tout de même par un petit peu d’enseignement. L’utilisation de ChatGPT ne doit pas nous dispenser de retenir les différents textes et le fonctionnement global des remboursements.

Règlement européen : en cas de retard ou d’annulation de vol, le règlement européen vous protège au niveau de l’article 261/2004. Ce règlement s’applique à la fois à tous ceux qui décollent d’un pays de l’Union européenne et tous ceux qui atterrissent au sein d’un pays de l’Union européenne.

La compensation forfaitaire : au sein du règlement européen, les compagnies se doivent de verser une indemnisation à leurs voyageurs en cas de retard de plus de 3 heures ou d’annulation de vol. Les montants dépendent de la distance parcouru sur le vol. À moins de 1500 kilomètres, la compensation est de 250 euros. Entre 1500 et 3500 kilomètres ou pour tout vol intracommunautaire, l’indemnisation sera de 400 euros. Enfin, pour les vols au-delà de 3500 kilomètres, le versement passe à 600 euros si au moins 4 heures de retard, et 300 euros sinon.

Convention de Montréal : à l’échelle plus internationale, cette convention permet de bien faire le lien de vos retards, annulation de vol ou perte de bagage avec les responsabilités d’une compagnie aérienne. Il peut être intéressant d’aller y faire un tour pour vos voyages sur d’autres continent. Pour cela, rendez-vous sur le site de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

La réglementation de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) : pour les voyageurs en mobilité réduite et handicapés, la réglementation de l’AESA permet de se protéger en cas de non respect des compagnies à la prise en charge de ses voyageurs. Les texte stipulent de fournir une assistance pour qu’ils puissent voyager confortablement et en toute sécurité (accès aux équipements de mobilité, embarquement et débarquement simplifié).

Conventions internationales sur le transport aérien : en plus de la convention de Montréal, il existe le protocole de Montréal et la convention de Varsovie. En fonction des pays, les différents droits en vigueur diffèrent mais se reposent généralement sur ces textes-là, en vertu de la législation nationale. En plus des retards, annulations et pertes ou dommages des bagages, ces textes régissent aussi des blessures ou des décès des passagers.

Enfin, un conseil utile pour augmenter ses remboursements et indemnisation : choisir de voyager en emportant avec soi une carte de paiement d’une banque en ligne. À l’image de Fortuneo qui propose trois cartes avec des couvertures et des garanties d’assistance importantes, vous pourrez de cette façon augmenter vos montants d’indemnisation, prendre en charge vos proches ou vos rapatriements, tout comme accéder aux salons d’aéroports en cas de retard importants. Boursorama Banque, de la même manière, propose ce genre de couverture sur sa carte Ultim (gratuite) et Metal.

 

 

 

 

 

 

Clocher de la Trinité de Vendome 41100 extrait du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Clocher   Eugène Viollet-le-Duc Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle Édition BANCE — MOREL de 1854 à 1868

https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_raisonn%C3%A9_de_l%E2%80%99architecture_fran%C3%A7aise_du_XIe_au_XVIe_si%C3%A8cle/Clocher

 

Pendant la première moitié du xiie siècle, avant l’érection du vieux clocher de la cathédrale de Chartres, on construisit un immense clocher isolé, dépendant de l’église abbatiale de la Trinité de Vendôme. Au point de vue de la construction, et sous le rapport du style, ce clocher doit être examiné en détail ; il subit l’influence de deux styles, du style roman ancien né dans les provinces occidentales, et du style qui se développait sur les bords de l’Oise et de la Seine dès le commencement du xiie siècle.

La coupe du clocher de la Trinité de Vendôme (53) nous explique les dispositions de cette étrange construction, déjà très-parfaite, mais où l’on sent encore les tâtonnements d’artistes qui cherchent des moyens nouveaux et qui ne s’affranchissent pas entièrement des traditions antérieures. Sa base est une salle carrée, voûtée par une calotte en arcs de cloître, avec quatre trompillons aux angles donnant pour le plan de la voûte un octogone à quatre grands côtés et quatre petits. Sur cette voûte, dont la coupe est en tiers-point, s’élève, au centre, un pilier carré B cantonné de quatre colonnes engagées [voir le plan du premier étage (54)].

Quatre arcs doubleaux A, en tiers-point, sont cintrés du pilier B aux quatre piliers engagés C. Mais, pour porter en toute sécurité le pilier central B, deux arcs croisés, concentriques à la voûte, viennent reposer sur les murs de l’étage inférieur, et, afin d’éviter le relèvement de ces deux arcs croisés sous la charge du pilier, quatre arcs-boutants, sortes d’étrésillons indiqués sur notre coupe (fig. 53), aboutissent sous les bases des colonnes D des quatre piles engagées.

Il serait difficile de bien faire comprendre ce système de construction sans l’aide d’une figure ; aussi nous donnons (55), une vue perspective de cet étage à l’intérieur. En E sont les deux arcs croisés sur l’extrados de la voûte et portant le pilier central ; en F, les arcs-boutants aboutissant sous les bases des colonnes engagées H des piliers adossés aux murs. En G, des portions de mur étrésillonnant le système d’arcs. Les pans coupés J de la voûte inférieure en arcs de cloître ne sont pas inutiles ; ils tiennent lieu des pièces de charpente que l’on place aux angles des enrayures et que l’on désigne sous le nom de goussets ; ils empêchent le roulement de tout le système, relient et étrésillonnent les angles de la base en maçonnerie. Des moyens si puissants devaient avoir un motif. Ce motif était de porter, sur le pilier central, les quatre arcs doubleaux I et la retraite K, un énorme beffroi en charpente, auquel la partie supérieure du clocher servait d’enveloppe. Les constructeurs avaient compris, à mesure qu’ils donnaient plus d’élévation à leurs clochers, qu’il fallait, aux beffrois de charpente mis en mouvement par le branle des cloches, un point d’appui solide, près de la base du clocher, là où la construction épaisse et chargée n’avait rien à craindre des pressions inégales des beffrois. Or, les quatre arcs doubleaux et la retraite portaient l’enrayure basse de ce beffroi, et cette construction de pierre, bien appuyée, bien étrésillonnée, conservait cependant une certaine élasticité. À partir de cette base, l’enveloppe, la partie supérieure du clocher, n’ayant à subir aucun ébranlement, pouvait être légère ; et, en effet, le clocher de la Trinité de Vendôme, si on le compare aux clochers précédents dont nous avons donné des coupes, est très-léger relativement à sa hauteur, qui est considérable (environ 80m, 00 de la base au sommet de la flèche).

Jusqu’alors, dans les clochers romans, une simple retraite ou des trous dans les parements intérieurs, ou des corbeaux saillants, ou une voûte en calotte, recevaient l’enrayure basse des beffrois en charpente ; et peu à peu, par suite du mouvement de va-et-vient que prennent ces beffrois, les constructions se disloquaient, des lézardes se manifestaient au-dessus des ouvertures supérieures, les angles des tours fatiguaient et finissaient par se séparer des faces[25]. Si la charpente des cloches reposait à plat sur une voûte dont les reins étaient remplis, le peu d’élasticité d’une pareille assiette produisait des effets plus funestes encore que les retraites ou les corbeaux sur les parements intérieurs. Car ces voûtes, pressées tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, se disjoignaient d’abord, et produisaient bientôt des poussées inégales. Le système d’assiette de beffroi adopté dans la construction du clocher de la Trinité, par sa complication même et la pression contrariée des arcs inférieurs, à cause de ces deux étages d’arcs séparés par une pile, possède une élasticité égale à sa résistance, et divise tellement les pressions alternatives du beffroi en charpente qu’elle arrive à les neutraliser complétement. Cela est très-savant et fait voir comme, en quelques années, sous l’influence des écoles nouvelles, les lourdes constructions romanes s’étaient transformées. Le clocher de la Trinité de Vendôme est peut-être le premier qui soit élevé sur un programme arrêté. Ce n’est plus une tour de quasi défense sur laquelle on a élevé un beffroi, ce n’est plus un porche surmonté de salles et terminé au sommet par une loge ; c’est un véritable clocher, construit de la base au sommet pour placer des cloches, c’est une enveloppe de cloches, reposant sur l’assiette d’un beffroi. Tout en conservant la plupart des formes romanes, comme construction, il appartient à l’école nouvelle ; il remplace les résistances passives de la construction romane par les résistances élastiques, équilibrées, vivantes (qu’on nous passe le mot qui exprime notre pensée) de la construction française. Ce principe, découvert et mis en pratique une fois, eut des conséquences auxquelles les architectes ne posèrent de limites que celles données par la qualité des matériaux, et encore dépassèrent-ils parfois, grâce à leur désir d’appliquer le principe dans toute sa rigueur logique, ces limites matérielles.

Voyons maintenant le clocher de la Trinité en dehors (56). Bien que déjà les baies soient fermées par des archivoltes en tiers-point peu prononcé, son aspect est roman ; son étage supérieur octogonal sous la flèche nous rappelle les couronnements des clochers de Brantôme et de Saint-Léonard, avec leurs gâbles pleins sur les grandes baies principales, et les pinacles des clochers de l’Ouest. Les archivoltes de ces pinacles, ainsi que ceux de l’arcature sous la pyramide, sont plein-cintre. Mais la pyramide devient très-aiguë ; elle est renforcée de nerfs saillants sur ses angles et sur le milieu de ses faces ; elle n’est plus bâtie en moellons, conformément à la vieille tradition romane, mais en pierres bien appareillées, et ne porte, dans cette énorme hauteur, que 0,50 c. d’épaisseur à sa base et 0,30 c. à son sommet.

Nous donnons (57) le plan horizontal du clocher de la Trinité pris au niveau des pinacles. Ceux-ci, comme le démontre ce plan, sont portés sur des colonnettes alternativement simples et renforcées d’un petit pilier carré ; leur plan est circulaire. C’est encore là un dernier vestige des traditions du Périgord. On observera que l’escalier en pierre accolé à la tour ne monte que jusqu’au-dessus de la voûte de l’étage inférieur (fig. 53). Conformément aux habitudes romanes, on ne montait dans le beffroi en charpente que par des échelles de bois.

Du clocher de la Trinité de Vendôme, nous sommes amenés au vieux clocher de la cathédrale de Chartres, le plus grand et certainement le plus beau des monuments de ce genre que nous possédions en France. Admirablement construit en matériaux excellents et bien choisis, il a subi deux incendies terribles et a vu passer sept siècles sans que sa masse et les détails de sa construction aient subi d’altérations apparentes. Mais, avant de décrire ce dernier clocher, il est bon de faire connaître ses diverses origines.

Nous avons vu qu’à Vendôme l’influence des monuments de l’Ouest se faisait encore sentir. À Chartres, cette influence est moins sensible qu’à Vendôme ; mais, d’un autre côté, les styles normand et de l’Île de France prennent une plus grande place. Jusqu’au xiiie siècle, les clochers normands qui ne sont pas posés sur la croisée des églises montent de fond, ainsi que les clochers de l’Ouest. Ce sont des tours carrées renforcées de contreforts peu saillants, étroites comparativement à leur hauteur, percées de baies rares dans les substructions, décorées d’arcatures aveugles sous les beffrois, et présentant, au sommet, une suite d’étages d’égale hauteur, terminés par des pyramides carrées.

Les deux beaux clochers de l’église abbatiale de la Trinité à Caen, ceux de la cathédrale de Bayeux, conservent, malgré les adjonctions et modifications apportées par le xiiie siècle, le caractère bien franc du clocher normand pendant les xie et xiie siècles. Nous ne pensons pas que les clochers normands du commencement du xiie siècle possédassent des flèches très-élevées, et le clocher de l’église de Thaon que nous avons donné ci-dessus est là pour confirmer notre opinion, puisque sa construction n’est pas antérieure à la fin du xie siècle. Mais, vers le milieu de ce siècle, la Normandie devança les provinces françaises en érigeant, la première, des pyramides d’une excessive acuité sur les tours carrées des églises. Ce parti fut promptement adopté dans l’Île de France, le Maine et l’Anjou ; seulement, ces dernières provinces donnèrent de préférence à leurs flèches une base octogonale.

Nous ne croyons pas nécessaire de donner ici les clochers de l’église de la Trinité de Caen, qui sont entre les mains de tout le monde. Au point de vue architectonique, la composition de ces tours, jusqu’à la base des flèches, dont la construction ne date que du xiiie siècle, est assez médiocre. Leur division en étages d’égale hauteur n’est pas heureuse ; il y a là un défaut de proportion que l’on ne trouve que dans cette province et sur les bords du Rhin ; cependant, comme construction, les clochers normands sont remarquables ; bâtis presque toujours en petits matériaux parfaitement appareillés, ils ont conservé leur aplomb, malgré le peu de superficie de la base par rapport à la hauteur. Mais les Normands n’avaient pas cet instinct des proportions que possédaient à un haut degré les architectes de l’Île de France, du Beauvoisis et du Soissonnais. Toutefois, la hardiesse de leurs constructions, leur parfaite exécution, l’élévation des flèches, eurent évidemment une influence sur l’école française proprement dite, et cette influence se fait sentir dans le vieux clocher de la cathédrale de Chartres. Celui-ci, comme tous les clochers romans, monte de fond, c’est-à-dire qu’il porte sur quatre murs pleins. Originairement, il flanquait, ainsi que la tour voisine, qui ne fut achevée qu’au xve siècle, un porche, et précédait le collatéral sud de la nef ; il était ainsi détaché de l’église sur trois côtés[26].

Voici (58) le plan du vieux clocher de la cathédrale de Chartres, au niveau du rez-de-chaussée. En A est une grande salle voûtée qui autrefois s’ouvrait sur le porche B, et qui aujourd’hui s’ouvre sur la première travée de la nef, le pignon de cette nef ayant, au commencement du xiiie siècle, été avancé de C en D. Suivant l’habitude des constructeurs romans (habitude fort sage), l’escalier particulier du clocher en E est en dehors des murs, et n’affaiblit pas les constructions. Cet étage inférieur est bâti en matériaux énormes provenant des carrières de Berchère, qui fournissent un calcaire d’une dureté et d’une solidité incomparables. La fig. 59 donne l’élévation de ce clocher[27], dont la hauteur est de 103m, 50 de la base au pied de la croix en fer qui couronne la flèche. C’est ici que l’on reconnaît la supériorité de cette construction sur celles élevées à la même époque en Normandie. La division des étages est habilement calculée en raison des dispositions intérieures et fait paraître la masse du monument plus grande et plus imposante encore. La salle basse est bien marquée par la fausse arcature et par le premier bandeau G. Au-dessus est une seconde salle, plus ouverte, de même hauteur, mais dont les parements extérieurs et les baies prennent plus de richesse ; un second bandeau indique l’arase de la seconde voûte. Puis vient le beffroi, dont la base repose sur cette voûte, au niveau H (voy. Beffroi). L’étage I est plus ouvert et plus orné que le second étage ; il sert de soubassement à la flèche à laquelle il tient : cette flèche ne commence pas brusquement, mais s’amorce sur un tambour à base octogone ; les triangles, restant libres entre l’étage carré et le tambour octogone, portent quatre pinacles qui forment autant de baies. Quatre lucarnes sont percées sur chacune des faces de l’octogone parallèles aux côtés du carré. Comme à la Trinité de Vendôme, quatre grands pignons surmontent ces lucarnes et sont eux-mêmes percés de baies, afin de permettre au son des cloches de s’échapper du beffroi. Mais ces gâbles empiètent adroitement sur les faces de la pyramide, de manière à lier les parties verticales avec les surfaces inclinées ; c’est un progrès. À la Trinité de Vendôme on voit que les étages supérieurs sont encore coupés par des lignes horizontales qui séparent l’ordonnance inférieure du beffroi de la pyramide, bien que ces deux parties, n’étant séparées par aucun plancher, ne fassent qu’un tout. À Chartres, l’architecte a parfaitement fait comprendre que le beffroi et la pyramide ne sont qu’un étage vide du bas en haut. Une flèche immense, décorée d’arêtiers sur les angles, de nerfs sur les faces et d’écailles, comme à Vendôme, termine le clocher.

Il n’est pas besoin de faire ressortir la beauté et la grandeur de cette composition dans laquelle l’architecte a fait preuve d’une rare sobriété, où tous les effets sont obtenus non par des ornements, mais par la juste et savante proportion des diverses parties. La transition si difficile à établir entre la base carrée et l’octogone de la flèche est ménagée et conduite avec une adresse qui n’a point été surpassée dans les monuments analogues. On pourrait peut-être reprocher aux contreforts d’angle de la tour carrée de finir trop brusquement sous le bandeau K ; mais, en exécution, ce défaut, apparent sur le dessin géométral, est complétement détruit à cause de la faible saillie de ces contreforts qui ne compte plus à cette hauteur, et par le jeu des ombres des lucarnes et pinacles qui s’harmonise de la façon la plus heureuse avec les saillies et les parties ajourées de la souche carrée. Les trompes qui portent la flèche ne prennent naissance qu’au-dessus des baies des quatre pinacles, et le plan (60), pris au niveau L, fait voir avec quelle adresse les constructeurs ont su faire pénétrer l’octogone dans le carré.

Les quatre pinacles d’angle, au lieu de n’être qu’un ornement comme dans les clochers romans, comme dans le clocher de la Trinité de Vendôme, sont de véritables contreforts, bien chargés, qui reportent le poids des quatre côtés de l’octogone, parallèles aux diagonales du carré, sur les quatre angles de la tour. Les quatre pignons couronnant les lucarnes ont aussi leur utilité et sont plus qu’une simple décoration ; ils chargent les quatre faces du tambour parallèles aux côtés du carré, afin de donner à ces faces de la souche octogonale une résistance puissante. Le dernier étage (fig. 60) est aussi léger que possible ; les pieds-droits sont minces, et le roulement de cet étage est parfaitement maintenu par les pinacles formant éperons ; cependant, le dans-œuvre de la souche de la flèche n’a pas moins de 10m,20 d’un parement à l’autre. L’exécution des détails du clocher vieux de Chartres répond à cet ensemble grandiose ; la construction est traitée avec un soin particulier, les assises sont parfaitement réglées, l’appareil très-savant ; les profils et la sculpture sont de la plus grande beauté ; sur aucun point on ne trouve l’architecte en faute, on ne peut constater de ces négligences si fréquentes dans les constructions élevées un demi-siècle plus tard. Tout est prévu, calculé, rien n’est livré au hasard ; les écoulements d’eau sont simplement disposés. Aussi le clocher vieux de Chartres, bien qu’il soit de cinquante ans plus ancien que le reste de la cathédrale, et qu’il ait subi l’épreuve de deux incendies, sera encore debout quand l’église tombera en ruine. Il dut être bâti de 1140 à 1170, et la beauté de sa construction contraste avec la négligence et la grossièreté de celle de l’église. L’école du xiie siècle en France, au point de vue de l’exécution, ne fut jamais dépassée et fut rarement égalée par celle du xiiie, malgré les progrès scientifiques qui se développèrent chez cette dernière ; mais nous expliquons les causes de ce fait au mot Cathédrale.

Quelque soin que nous ayons pris de distinguer les différents caractères des clochers qui couvrent le sol de la France actuelle jusqu’au xiie siècle, d’indiquer les écoles diverses, leurs croisements et les influences qu’elles exercent les unes sur les autres, nous devons avouer que notre travail est très-sommaire et qu’il nous a fallu laisser de côté des détails d’un intérêt réel. À nos yeux, toutefois, cette question a trop d’importance ; elle se rattache trop à l’esprit du moyen âge, aux efforts des constructeurs, pour que nous n’essayions pas de faciliter à nos lecteurs le classement de ces diverses écoles, leur marche et leurs progrès. L’érection des clochers ne suit pas rigoureusement, d’ailleurs, les styles propres à chaque division territoriale.

Jusqu’à la fin du xiie siècle, le clocher est encore un édifice à part, et les établissements monastiques, les cathédrales et les paroisses, faisaient souvent annexer à l’église un clocher dont le type primitif n’était pas en rapport intime avec le style local. Le clocher est, pendant cette période du moyen âge, plutôt un monument de vanité (que l’on veuille bien nous passer l’expression) qu’un monument d’utilité ; il n’est donc pas surprenant que l’on s’écartât quelquefois des traditions locales pour se donner la satisfaction d’élever un édifice capable de rivaliser avec ceux de telle ville ou de tel monastère, qui excitaient l’admiration des étrangers. Le classement des clochers par écoles et ramifications d’écoles coïncide, de province à province, avec les relations commerciales et politiques ; ce classement suit le mouvement naturel de ces relations ; au point de vue de l’histoire, il peut donc être utile. Aussi, avant d’aller plus avant, et afin de résumer pour nos lecteurs ce que nous avons dit sur ces monuments, nous donnons ci-contre (61) une carte de la France sur laquelle nous avons marqué les points centrals des différents types de clochers, et l’étendue de leurs ramifications, vers le milieu du xiie siècle, avant la grande révolution architectonique du règne de Philippe-Auguste ; révolution qui tendit à substituer une école unique à ces écoles d’origines diverses.

Nous avons dit que le Périgord possède, dès la fin du xe siècle et commencement du xie, deux types de clochers : celui de Saint-Front marqué en A sur notre plan, fig. 61, et celui de Brantôme marqué en BLe prototype A pousse au sud une ramification le long de la rivière d’Isle, s’étend sur les bords de la Dordogne inférieure et remonte la Garonne jusqu’à Toulouse ; un rameau pénètre jusqu’à Cahors. Vers le nord, l’influence du prototype A s’étend plus loin ; elle envahit l’Angoumois, la Saintonge, l’Aunis, le Poitou, descend la Vienne, se prolonge au nord, vers Loches, et remonte l’Indre jusqu’à Châteauroux (clocher de Déols). Ce rameau passe la Loire entre Tours et Orléans, et vient se perdre dans le Maine et l’Anjou. Le second type périgourdin B, dont le Brantôme est le plus ancien modèle existant, remonte la vallée de la Dordogne, traverse les montagnes au sud du Cantal, et vient expirer au Puy-en-Vélay. Une autre branche vigoureuse pousse vers le nord, passe à Limoges, se rencontre à Loches avec une des branches du type A, traverse la Loire à Saint-Benoît et arrive jusqu’à Vendôme et Chartres. L’Auvergne possède aussi son école ; à Clermont en H est son siège. Une de ses branches se dirige, en remontant l’Allier jusqu’au Puy, où elle se rencontre avec celle venue de B. Au sud, le prototype H jette un rameau directement sur la Garonne à Toulouse, à Agen, et, plus bas, jusqu’au Mas d’Agenais. Au nord, il éparpille ses rameaux en éventail à travers les plaines de la Limagne ; une branche s’étend même jusqu’à Nevers, une autre est arrêtée brusquement par les montagnes du Lyonnais. Ces trois types ABH occupent toute l’ancienne Aquitaine de Charlemagne et jettent quelques rameaux jusque dans la Neustrie. Le prototype carlovingien, dont nous avons placé le siège en C, à Aix-la-Chapelle, envahit la Meuse, la Moselle et le Rhin ; il pousse un rameau à travers les Ardennes jusque sur la Marne à Châlons, un autre jusqu’à Besançon, un autre en Flandre jusqu’à Tournay, en remontant la Sambre et descendant l’Escaut ; il occupe l’Austrasie. Le prototype bourguignon, que nous plaçons en D, à Autun, jette une branche à travers le Morvan, va chercher la vallée de l’Yonne et descend cette rivière jusqu’à Auxerre, où elle s’arrête. Une autre branche passe sous Château-Chinon le long des montagnes, traverse la Loire à la Charité, pousse quelques rameaux dans le Nivernais et se perd avant d’arriver à Bourges. Un troisième rameau vivace se jette sur Beaune, Dijon, arrive à Langres ; puis, traversant la montagne, descend la Marne jusqu’à Châlons. Un quatrième va chercher le Doubs et le remonte jusqu’à Besançon, vers l’est. Un cinquième enfin suit la vallée de la Saône et s’étend jusque vers Valence, en passant par Lyon et Vienne, se rencontre avec une des branches du prototype I, placé à Arles. L’école D occupe l’ancien royaume carlovingien de Bourgogne. Le type appartenant à l’Île de France, dont le centre est placé à Paris en E, jette des rameaux tout autour de lui : au nord-ouest jusqu’à Rouen ; au nord jusqu’à Saint-Omer et Tournay, Saint-Quentin, en remontant l’Oise ; à l’est jusqu’à Reims et Châlons ; au sud-est jusqu’à Troyes, en remontant la Seine, et jusqu’à Sens en remontant l’Yonne ; au sud jusqu’à Orléans, et à l’ouest jusqu’à Chartres. Enfin, le type normand, dont le centre est posé en G, à Caen, se ramifie sur les côtes, au nord-ouest jusqu’à Eu, à l’ouest jusqu’à Dol, et, remontant l’Orne, descend l’Eure jusqu’à Évreux. Un rameau passe le détroit et couvre l’Angleterre. Ces deux dernières écoles occupent la Neustrie. Sur notre carte, les divisions carlovingiennes sont indiquées par des lignes ponctuées. Pendant la première période carlovingienne, l’Aquitaine est, de toutes les provinces des Gaules, celle qui est la plus riche par son étendue, son territoire et le commerce qu’elle faisait avec la Bourgogne, le Nord et la Bretagne. C’est celle aussi qui fait pénétrer le plus loin l’influence de ses écoles d’architecture. La Neustrie, divisée par l’invasion normande, ne prend, jusqu’à la prédominance des suzerains français, qu’une influence limitée. Que l’on veuille bien examiner avec attention cette carte (fig. 61), on y trouvera l’occasion de faire de singulières observations. On voit, par exemple, qu’au xiie siècle, malgré les révolutions politiques survenues depuis la division des Gaules faite par Charlemagne à sa mort, les populations avaient conservé presque intact leur caractère d’Aquitains, de Bourguignons, de Neustriens et d’Austrasiens. Nos lecteurs penseront peut-être que nous prenons la question de bien haut, à propos de clochers ; et nous ne devons pas oublier que nous avons, plus d’une fois depuis le commencement de cet ouvrage, été accusés de supposer des arts nationaux, des écoles qui n’existeraient que dans notre imagination ; il faut donc que nous développions notre thème, en adressant nos remercîments sincères à ceux qui nous obligent à accumuler les renseignements et les preuves propres à éclairer la question importante du développement de l’art de l’architecture sur le territoire occidental du continent européen.

Le clocher, plus qu’aucun autre édifice, nous facilite ce travail ; car, plus qu’aucun autre édifice, il indique les goûts, les traditions des populations ; il est le signe visible de la grandeur de la cité, de sa richesse ; il est l’expression la plus sensible de la civilisation à la fois religieuse et civile de cette époque ; il prend de l’importance en raison du développement de l’esprit municipal ; il se soustrait, plus que tout autre monument, aux influences monastiques ; c’est, pour tout dire en un mot, au xiie siècle, le véritable monument national, dans un temps où chaque ville importante formait un noyau presque indépendant de la féodalité séculière ou cléricale. Le clocher peut être considéré comme le signe du développement industriel et commercial des cités. Les exemples que nous avons donnés jusqu’à présent sont autant de jalons que nous avons signalés, jalons qui sont posés sur les lignes tracées sur notre carte. Les preuves sont donc matérielles, palpables. Observons maintenant la direction de chacune de ces branches : elles suivent le cours des rivières, ce qui est naturel, ou des grandes voies commerciales qui existent encore aujourd’hui, voies qui ont singulièrement aidé au travail de centralisation du pouvoir monarchique. Prenons l’une de ces branches les plus étendues et qui ne tiennent pas compte du cours des rivières ; celle, par exemple, qui part de Périgueux, passe par Limoges, et vient aboutir à Chartres. Ne voyons-nous pas là la grande route centrale de Limoges à Paris, à peu de déviation près ? Et cette autre qui, du même centre, passe par Angoulême et le Poitou pour se jeter sur la Loire et le Maine, n’est-elle pas aussi une grande voie commerciale suivie de nos jours ? Notre carte ne tient-elle pas compte de cette barrière naturelle que la Loire a si longtemps établie entre le nord et le sud de la France ? Et cette ligne de la Bourgogne qui, de la Marne, de Châlons, descendant jusqu’aux limites du Lyonnais au sud, réunit Aix-la-Chapelle, le Rhin et la Moselle au Rhône par la Marne et la Saône, n’est-elle pas encore une voie suivie et tracée de notre temps ? On ne saurait prétendre que notre carte est tracée d’après certaines idées préconçues ; encore une fois, les monuments sont là ; et d’ailleurs ces idées ne nous ont été suggérées que par la vue des lignes réunissant les jalons épars que nous avons pu marquer. Dans les localités où deux ou trois branches partant de deux ou trois centres opposés viennent aboutir, nous pouvons constater l’influence et le mélange des arts sortis de ces centres. Ce fait est sensible à Chartres, à Châlons-sur-Marne, à Nevers, à Toulouse, à Valence, au Puy, à Auxerre, à Rouen. Nos figures l’ont démontré ou vont le démontrer. Le croisement des deux branches issues de Périgueux est sensible à Loches. Toutes ces branches indiquent des routes tracées et suivies par le commerce au xiie siècle ; et sans avoir la prétention de donner à ce travail une importance exagérée, nous pouvons croire qu’il pourra contribuer à détruire cette idée de confusion, d’intervention du hasard, dans la marche et le développement des arts sur ce coin de l’Europe ; peut-être jettera-t-il quelques clartés sur l’histoire, si compliquée, de ces temps reculés. Pour nous, ces centres, avec leurs branches qui tendent à se réunir sur certain point, indiquent les premiers pas des populations vers l’unité nationale au milieu du réseau féodal ; ces faits peuvent aider à retrouver les causes de la richesse de certaines cités dont nous avons peine à comprendre aujourd’hui l’importance. Quand le pouvoir monarchique s’établit, au xiiie siècle, sur des bases de plus en plus fermes, il trouva ouvertes ces communications entre des provinces diverses d’origine, de mœurs et de langage, et y fit rapidement pénétrer, avec de nouvelles institutions politiques, les arts du domaine royal. On s’explique ainsi comment l’architecture romane fut tout à coup, à cette époque, frappée d’impuissance ; comment ces provinces de l’ouest, de l’est et du midi, reçurent l’influence du domaine royal par les mêmes voies qui leur avaient servi pendant deux siècles à répandre au dehors les traditions de leurs arts propres.

Le clocher vieux de la cathédrale de Chartres résume les efforts, les goûts et les traditions des deux principales écoles du sol des Gaules, dont nous venons de tracer l’histoire et les influences plus ou moins étendues. Il possède, à la fois, la grandeur des conceptions des artistes de l’ouest et la puissance de leurs constructions, la hardiesse aventureuse des architectes normands, la sobriété, la finesse et l’instinct de l’harmonie des proportions qui étaient le partage des constructeurs du domaine royal, des vallées de la Seine, de l’Oise et de l’Aisne. Le nom de l’architecte qui sut fondre dans un seul édifice ces divers éléments ne nous est pas connu ; mais son œuvre impérissable, dont le principal mérite est l’unité, nous prouve que cette qualité dépend bien plus du génie de l’artiste que des éléments placés sous sa main ; que l’emploi d’éléments différents entre eux n’exclut pas l’originalité, quand ces matériaux sont recueillis par un esprit juste, une tête bien organisée et une main habile. Il est d’autres clochers en France qui ne le cèdent guère au clocher vieux de Chartres comme importance ; mais aucun ne réunit à un degré aussi élevé des proportions heureuses à l’interprétation exacte d’un programme, la sobriété à la richesse, l’application de traditions étrangères les unes aux autres à un seul édifice, sans efforts apparents. À voir ce clocher, rien ne paraît plus simple, plus facilement conçu et exécuté ; et cependant, si on analyse sa structure avec quelque soin, on aperçoit les habiles soudures entre des éléments divers, partout le raisonnement soumis à un goût sûr. Il serait fort intéressant, pour l’histoire de la transition de l’architecture romane à l’architecture française du xiiie siècle, de savoir d’où venait le maître des œuvres auquel la construction du vieux clocher de Chartres fut confiée, à quelle province il appartenait. Était-il né dans l’une de ces villes des bords de l’Oise et de l’Aisne, où les traditions gallo-romaines se conservèrent si longtemps ? ou bien était-il venu des bords de la Seine et de l’Eure, entre Paris et Rouen ? Nous pencherions vers cette dernière origine, car on retrouve, dans les détails du clocher de Chartres, dans les profils des arcs, dans la sculpture, la finesse et la grâce qui appartiennent à cette portion du territoire français. Dans les bassins de l’Oise et de l’Aisne, jusqu’à la fin du xiie siècle, les profils sont plus simples, se dépouillent moins des traditions gallo-romaines, la sculpture est barbare et pêche par le mépris de la forme. L’influence mérovingienne persiste très-tard dans ces dernières contrées, tandis que dans la partie de l’Île de France comprise entre Paris, Mantes et Dreux, il s’était formé là, dès le xie siècle, une école particulière, dont le goût s’épure de plus en plus jusque vers le milieu du xiie siècle, qui évite les exagérations et marche d’un pas assuré vers un art plein d’élégance et de finesse, délicat et contenu. Un architecte, sorti de cette école au milieu du xiie siècle, trouvant dans l’Orléanais les dernières traces des arts des provinces du sud-ouest et quelques éléments de ceux de la Normandie, apportait juste ce qu’il fallait pour bâtir le clocher vieux de Chartres en mêlant ses qualités propres aux influences romanes qui avaient pénétré cette province. Il est, en effet, curieux d’observer comme, à cette époque et plus tard encore, au commencement du xiiie siècle, les architectes de l’Île de France, bien qu’ils fussent en avance sur les écoles voisines, se pliaient aux traditions locales lorsqu’ils étaient appelés en dehors de leur centre. Ce ne fut guère qu’à la fin du xiiie siècle, alors que l’architecture eut admis de véritables formules, que cette souplesse des artistes disparaît totalement pour faire place à un art qui, ne tenant plus compte ni des traditions ni des habitudes locales, marche résolûment dans la voie unique qu’il s’est tracée. Pour nous, nous préférons la souplesse à ces formules invariables, à cette logique inexorable qui force l’art à se jeter dans les abus de ses propres principes pour ne pas tomber dans la monotonie ; aussi, nos lecteurs voudront-ils nous pardonner de nous étendre si longuement sur l’époque de transition, de recherche, de tâtonnements même, époque bien plus variée et fertile en enseignements que celle qui la suit.

Si, à Chartres, un architecte de l’Île-de-France a conçu et présidé à l’exécution du clocher vieux, à Rouen, il est très-probable qu’un de ses confrères a conçu et fait élever le clocher de la cathédrale connu sous le nom de tour Saint-Romain. Le clocher de Saint-Romain de la cathédrale de Rouen est contemporain du clocher vieux de Chartres (1140 à 1160). Le couronnement primitif de ce clocher n’existe plus, ou ne fut jamais élevé. Il devait se composer, probablement, d’une grande pyramide octogone, comme celle qui termine l’escalier du même clocher. Quoi qu’il en soit, la tour est entière et est certainement l’une des plus belles de cette partie de la France ; elle offre un mélange des deux styles de l’Île de France et de la Normandie, dans lequel le premier élément domine ; là aussi l’artiste français s’est soumis aux influences locales, mais il a évidemment apporté le goût de son école et son propre génie.

Voici (62) l’élévation du clocher Saint-Romain du côté de l’est où se trouve l’escalier qui conduit à la base du beffroi. Le clocher Saint-Romain de la cathédrale de Rouen est isolé sur trois côtés et porte de fond, comme la plupart des clochers de façade antérieurs au xiiie siècle. Il se compose, à l’intérieur, comme celui de Chartres, de deux salles voûtées superposées et d’un étage de beffroi divisé en deux. Mais ici les dispositions mesquines, confuses, les divisions d’étages égaux en hauteur des clochers normands ont été adoptées par le maître de l’œuvre français ; en se soumettant à ces habitudes, il a cependant répandu dans son œuvre la grâce et la finesse, l’étude des détails, la sobriété des saillies, la parfaite harmonie des profils et de la sculpture avec l’ensemble, qui appartiennent à l’école d’où il sortait. Il a surtout habilement ménagé les pleins et les vides, donnant d’autant plus d’importance à ceux-ci et augmentant l’échelle des détails à mesure que la tour s’élevait au-dessus du sol. Ces détails sont d’une grande beauté ; la construction est exécutée en petits matériaux, avec le soin que les architectes du xiie siècle mettaient dans leurs bâtisses ; les profils sont peu saillants et produisent, malgré leur extrême finesse, beaucoup d’effet ; les contreforts sont habilement plantés et profilés. L’escalier qui, du côté de l’est, dérange la disposition des baies, est un chef-d’œuvre d’architecture. La construction du clocher Saint-Romain de Rouen, bien que très-légère en raison de la dimension extraordinaire de cet édifice, n’a subi d’autre altération que celle produite par l’incendie qui détruisit la cathédrale à la fin du xiie siècle. Au xiiie siècle, on pratiqua en A une arcade dans une des baies géminées du beffroi pour le passage des grosses cloches. Ce fait est curieux ; il indique, ou qu’avant cette époque les cloches étaient montées dans les tours pendant leur construction, ou qu’elles étaient de petite dimension, ainsi que nous l’avons dit plus haut.

Nous pourrions fournir encore de nombreux exemples de ces clochers de l’époque de transition bâtis dans le voisinage de l’Île-de-France ; mais il faut nous borner. Il nous reste à faire voir comment les architectes du xiiie siècle surent profiter des tentatives de leurs prédécesseurs, et appliquer les principes nés dans les provinces de l’Ouest, de l’Est et du Nord, au nouveau mode de construction inauguré, à la fin du xiie siècle, dans l’Île-de-France.

Un des rares clochers complets, du commencement du xiiie siècle, est celui qui flanque la façade de la cathédrale de Senlis, du côté méridional. Nous en donnons la vue perspective (63).

Bâti d’un seul jet, pendant les premières années du xiiie siècle, en matériaux d’excellente qualité, ce clocher nous montre déjà les tendances des architectes du xiiie siècle à chercher les effets surprenants. S’élevant sur une base carrée à peu près pleine, mais sous laquelle s’ouvre une charmante porte donnant sur le bas-côté sud de la cathédrale (voy. Porte), ce clocher latéral, contrairement aux habitudes des constructeurs antérieurs, n’est plus un monument isolé ; il participe intimement au plan de l’église ; son rez-de-chaussée sert de vestibule à l’un des collatéraux. Déjà les clochers latéraux de l’église abbatiale de Saint-Denis, élevés par l’abbé Suger, présentaient cette disposition, qui paraît avoir été adoptée dans l’Île-de-France dès le xiie siècle. Au-dessus du rez-de-chaussée est un étage voûté, éclairé, sur chaque face, par des baies jumelles ; puis, immédiatement au-dessus de cet étage, s’élève le beffroi sur plan octogone. Un escalier A, pris dans un angle renforcé, et non plus indépendant comme dans les exemples précédents, donne entrée dans l’étage du beffroi. De grands pinacles à jour posés sur les angles du carré servent de transition entre cette base carrée et l’étage octogonal. L’un de ces pinacles contient une tour ronde B qui renferme le sommet de l’escalier. Quatre longues baies, ouvertes dans toute la hauteur du beffroi sur les quatre faces parallèles au carré, laissent sortir le son des cloches. Trois autres baies plus petites s’ouvrent dans les autres faces, sous les pinacles, ainsi que l’indique la fig. 64. Cette figure nous fait voir la disposition des pyramides à jour qui couronnent ces pinacles ; leur axe ne correspond pas à l’axe des pinacles, mais ces pyramides s’appuient sur les faces de l’étage octogone vertical, comme pour leur servir de contre-forts.

 

 

https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_raisonn%C3%A9_de_l%E2%80%99architecture_fran%C3%A7aise_du_XIe_au_XVIe_si%C3%A8cle

 

 

 

 

 

clocher de l’église constitue aussi un édifice exceptionnel construit au xiie siècle. Abbaye de la Trinité de Vendôme — Wikipédia

En 1508, le maître d’œuvre, Jehan Texier dit Jehan de Beauce, réalise la façade de l’abbatiale de la Trinité.

Cet embrasement sculpté est un des chefs-d’œuvre de l’art gothique flamboyant.

 

Le clocher de l’église constitue aussi un édifice exceptionnel construit au xiie siècle. .

Source : Abbaye de la Trinité de Vendôme — Wikipédia

Réforme des retraites : le 49.3 est un « aveu d’échec », même pour des députés de la majorité

 

Christophe Marion à l'Assemblée nationale le 16 mars 2023.

Christophe Marion à l’Assemblée nationale le 16 mars 2023. • © France 3 Centre-Val de Loire

 

 

Une déclaration qui s’inscrit dans la continuité de celles émanant notamment de la gauche, le député EELV de Tours Charles Fournier qualifiant la manœuvre de « déni de démocratie« . Sauf que Christophe Marion, lui, est un député Renaissance, le parti présidentiel. Et au sein de son mouvement, il n’est même pas frondeur :

J’ai assumé ce texte, pour moi c’est un bon texte. Ce n’est pas une réforme populaire. Il méritait, ce texte, d’aller au vote à l’Assemblée nationale.

Christophe Marion, député Renaissance de Loir-et-Cher

Comme elle l’a expliqué devant l’Assemblée ce jeudi, Élisabeth Borne a préféré déclencher le 49.3 (qui prend le risque d’exposer son gouvernement à une motion de censure) que de passer par un vote des députés. Vote qui aurait été, au mieux pour le gouvernement, très serré selon les dernières estimations.

Mais pour Christophe Marion, c’est un texte qu’il fallait faire passer par la case vote, « même s’il était perdu, et en tirer les conséquences, soit retirer le texte, soit le retravailler pour obtenir une majorité« . Cette position, il assure la partager avec d’autres députés de son groupe, « tout aussi déçus » que lui.

 

Source : Réforme des retraites : le 49.3 est un « aveu d’échec », même pour des députés de la majorité

Pascal ForeauL utilisation du 49_3 c est changer la V République et l équilibre entre les pouvoirs. Un President de la République gouverne par son Premier ministre avec un parlement et des institutions ce n est pas le mandat d un dictateur decidé par le peuple pour répondre à une crise ou à une période de troubles.

Légende : sont grisés les régimes spéciaux déjà fermés ou dont la fermeture est envisagée par le PLFRSS pour 2023.Avis de la commission des finances sur le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 (n°760). (Mme Marina Ferrari)

RÉGIMES DE BASE DE SÉCURITÉ SOCIALE (HORS BRANCHES FAMILLE ET AUTONOMIE)

AVIS PRÉSENTÉ AU NOM DE LA COMMISSION DES FINANCES, DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU CONTRÔLE BUDGÉTAIRE SUR LE PROJET DE LOI de financement rectificative de la sécurité  sociale pour 2023 (n° 760), 

PAR Mme Marina FERRARI,   députée  l16b0771_rapport-avis

Légende : sont grisés les régimes spéciaux déjà fermés ou dont la fermeture est envisagée par le PLFRSS pour 2023.

Note n° 1 (direction de la sécurité sociale) : pour simplifier la lecture, les tableaux reposent sur la notion de branche, non de risque. Par conséquent, les prestations effectivement prises en charge peuvent varier entre les régimes identifiés comme disposant d’une même branche. Il en résulte aussi que le risque d’invalidité est conventionnellement inclus dans la branche maladie pour les personnes avant l’âge légal de départ à la retraite et dans la branche vieillesse après.

Certains régimes d’assurance vieillesse servent des pensions d’invalidité ou des rentes (pensions de réforme). Lorsque ce sont les seules prestations incluses dans les comptes de la branche, la case est notée du symbole ○. Lorsque le régime assure la couverture des risques correspondant à la branche, la case est notée du symbole ●. Lorsque les risques ne sont pas couverts par ce régime, la case est vide. Par exemple, les fonctionnaires civils de l’État sont assurés au régime général au titre de l’assurance maladie. Ils sont affiliés à un régime spécial pour les branches vieillesse et AT-MP.

Note n° 2 : manquent le régime de l’Office de radio-télévision française (ORTF), fermé en 1936, et celui CESE.

Légende : sont grisés les régimes spéciaux déjà fermés ou dont la fermeture est envisagée par le PLFRSS pour 2023.

Source : annexe 1 du PLFSS pour 2023.

Si cette ordonnance fondatrice proclame que « l’organisation de la sécurité sociale assure dès à présent le service des prestations prévues par les législations concernant […] l’allocation aux vieux travailleurs salariés » et que « des ordonnances ultérieures procéderont à l’harmonisation desdites législations et pourront étendre le champ d’application de l’organisation de la sécurité sociale à des catégories nouvelles de bénéficiaires » ([20]), la loi a précisé, via ce qui est aujourd’hui l’article L. 711-1 du code de la sécurité sociale, que « parmi celles jouissant déjà d’un régime spécial le 6 octobre 1945, demeurent provisoirement soumises à une organisation spéciale de sécurité sociale, les branches d’activités ou entreprises énumérées par un décret en Conseil d’État » ([21]).

● La rapporteure pour avis soutient les objectifs du Gouvernement en termes d’équité, d’universalité et de lisibilité du système de retraite : l’existence de certains des régimes spéciaux chargés de l’assurance vieillesse ne paraît plus pertinente, compte tenu à la fois du rapprochement considérable des conditions de travail des assurés qui en relèvent avec ceux relevant du régime général ou de ceux déjà alignés sur lui et du déséquilibre démographique qui les caractérise parfois, obligeant l’État à compenser leur déficit.

En matière de retraite, tel est le cas des régimes des industries électriques et gazières (CNIEG), lesquelles couvrent singulièrement le personnel des sociétés Électricité de France (EDF), Engie, Enedis et de leurs réseaux de transport (RTE, GRDF, etc.), de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), des clercs et employés de notaire (CRPCEN), de la Banque de France et des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Par exemple, les cotisations de la RATP représentaient 489 millions d’euros en 2021, tandis que la dotation de l’État atteignait 737 millions d’euros.

Dans ces cinq régimes spéciaux, l’âge légal de départ à la retraite est fréquemment plus bas que 62 ans (cf. infra) : la durée de versement de la pension y est donc plus longue.

À compter du 1er septembre 2023, les assurés recrutés dans les entreprises ou organismes concernés seront affiliés à la branche vieillesse du régime général, ce qui d’ailleurs fluidifiera le marché du travail et ouvrira aux intéressés le bénéfice du compte personnel de prévention (C2P) pour l’exposition à certains risques.

En revanche, si les salariés et agents recrutés avant cette date demeureront rattachés aux régimes en question, ils se verront appliquer le décalage de deux ans l’âge légal et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation. Cette extinction progressive des affiliations (clause dite du grand-père), qui a déjà été appliquée dans le passé (par exemple récemment pour le régime de la SNCF) évite des transitions complexes pour les assurés et l’administration.

EFFECTIFS ET CHARGES DES RÉGIMES SPÉCIAUX EN 2021

(en nombre, en milliards d’euros et en années)

IEG

CRPCEN

RATP

Banque de F.

CESE

Stock de cotisants

135 427

62 854

42 444

8 392

175

Flux de nouveaux affiliés

4 607

7 606

1 033

120

n. c.

Prestations vieillesse

5,2 Md€

0,8 Md€

1,2 Md€

0,5 Md €

Durée de versement

Femmes (moy. : 23,9 ans)

Hommes (moy. : 19,6 ans)

30,1 ans

26,5 ans

23,9 ans

20 ans

29,7 ans

26,9 ans

35 ans

25,9 ans

n. c.

Âge légal

55 à 62 ans

60 à 62 ans

52 à 62 ans

55 à 62 ans

62 ans

Note : pour la Banque de France et pour la durée de versement, les chiffres datent de 2020.

Source : annexe 2 du PLFRSS ; pour l’âge légal – documentation des régimes concernés.

 : Avis de la commission des finances sur le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 (n°760). (Mme Marina Ferrari)

Poème du jour, recueils de poèmes, biographie et oeuvres complètes des grands poètes

Le poème du jour …

 

J’ai l’esprit tout ennuyé

 

Pierre de RONSARD

 

J’ai l’esprit tout ennuyé

D’avoir trop étudié

Les Phénomènes d’Arate ;

Il est temps que je m’ébatte

Et que j’aille aux champs jouer.

Bons Dieux ! qui voudrait louer

Ceux qui, collés sus un livre,

N’ont jamais souci de vivre ?

Que nous sert l’étudier,

Sinon de nous ennuyer ?

Et soin dessus soin accroître

A nous, qui serons peut-être

Ou ce matin, ou ce soir

Victime de l’Orque noir ?

De l’Orque qui ne pardonne,

Tant il est fier, à personne.

Source : Poème du jour, recueils de poèmes, biographie et oeuvres complètes des grands poètes

Pierre de RONSARD (1524-1585)

Sa biographie

Portrait de Pierre de RONSARD

Pierre de Ronsard (né en septembre 1524 au manoir de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois et mort le 28 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine), est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle.

« Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, adepte de l’épicurisme, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, a touché aussi bien la poésie engagée et « officielle » dans le contexte des guerres de religions avec les Hymnes et les Discours (1555-1564), que l’épopée avec La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils des Les Odes (1550-1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Les Amours de Marie, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578).

Pierre est le fils cadet de Louis de Ronsard (chevalier qui accompagna les enfants de François Ier lors de leur captivité en Espagne en qualité de maître d’hôtel) et de Jeanne de Chauldrier. Il a étudié au Collège de Navarre à Paris en 1533. Il semblerait qu’il n’ait pas apprécié la vie rude de l’école médiévale.

Il est page auprès du dauphin, François, puis de son frère Charles, duc d’Orléans. Quand Madeleine de France épousa le roi Jacques V d’Écosse, en 1537, Ronsard fut attaché au service du roi et passa trois années en Grande-Bretagne. En 1539, il retourna en France et entra à l’Écurie royale. Il est dans la compagnie du duc d’Orléans.

Cette fonction lui offrit l’occasion de voyager : il fut envoyé en Flandre puis de nouveau en Écosse. Bientôt une fonction plus importante lui fut offerte et il devint le secrétaire de la suite de Lazare de Baïf, le père de son futur collègue de Pléiade et compagnon à cette occasion, Antoine de Baïf. Il a été attaché de la même manière à la suite du cardinal du Bellay-Langey et sa querelle mythique avec François Rabelais date de cette époque.

Cette carrière diplomatique prometteuse fut cependant subitement interrompue, une otite chronique qu’aucun médecin ne put guérir le laissa à moitié sourd. Pierre de Ronsard décida alors de se consacrer à l’étude.

Il choisit le Collège de Coqueret dont le principal était Jean Dorat, aussi professeur de grec et helléniste convaincu (qui fera partie de la Pléiade) qu’il connaissait puisqu’il avait été le tuteur de Baïf. Antoine de Baïf accompagna Ronsard ; Joachim du Bellay, le second des sept, les rejoignit bientôt. Muretus (Marc-Lavoine), passionné de latin, qui jouera un rôle important sur la création de la tragédie française, y était aussi étudiant à la même époque.

La période d’étude de Ronsard dura sept années et demie et le premier manifeste de ce nouveau mouvement littéraire prônant l’application des principes de la Pléiade a été écrit par Du Bellay. Défense et illustration de la langue française parut en 1549 : la Pléiade (ou Brigade, comme elle s’appelait à ses débuts) était alors lancée. Elle comprenait sept écrivains : Ronsard, Du Bellay, Baïf, Rémy Belleau, Pontus de Tyard, Jodelle et Jean Dorat. Un peu plus tard, Ronsard publia ses premières œuvres en 1550 dans ses quatre premiers recueils Odes.

En 1552, le cinquième livre des Odes fut publié en même temps que Les Amours de Cassandre. Ces recueils déclenchèrent une véritable polémique dans le monde littéraire. Une histoire illustre les rivalités et critiques qui existaient alors : on dit que Mellin de Saint-Gelais, chef de file de l’École marotique, lisait des poèmes de Ronsard de façon burlesque devant le roi afin de le dévaloriser. Cependant, Marguerite de France, la sœur du roi (plus tard duchesse de Savoie), prit à un moment le recueil des mains de Mellin et se mit à le lire, rendant aux poèmes toute leur splendeur : à la fin de la lecture, la salle était sous le charme et applaudit chaleureusement. Ronsard était accepté comme poète. Les deux poètes se réconcilièrent, comme l’indique le sonnet de M. de S. G. En faveur de P. de Ronsard.

Sa gloire fut subite et hors mesure. Sa popularité ne faillit jamais. En 1555-1556, il publia ses Hymnes. Il termina ses Amours en 1556 puis il donna une édition collective de ses œuvres, selon la légende à la demande de Marie Stuart, épouse du roi François II en 1560. En 1565, ce sont Élégies, mascarades et bergeries qui parurent en même temps que son intéressant Abrégé de l’art poétique français.

En 1563, poète engagé, il publie une Remontrance au peuple de France, puis une Réponse aux injures et calomnies de je ne sais quels prédicants et ministres de Genève, qui l’avaient attaqué pour sa défense du catholicisme.

L’Académie des Jeux floraux de Toulouse le récompense, en 1580, pour une pièce dans laquelle il chantait son aïeul Banul Mãrãcine, accouru des bords du Danube pour porter secours à « France, mère des arts, des armes et des lois. » Le peuple de Toulouse, estimant l’églantine, prix des Jeux floraux, trop modeste pour honorer « le poète français », lui envoya une Minerve d’argent massif de grand prix. Ronsard remercia le cardinal de Chastillon, archevêque de Toulouse, qui l’avait toujours admiré, en lui adressant l’« Hymme de l’Hercule chrestien ».

Le changement rapide de souverains n’altéra pas les traitements auxquels a droit Ronsard. Après Henri et François, c’est Charles IX qui tomba sous son charme. Il lui mit même des pièces à disposition dans le palais. Ce parrainage royal a eu quelques effets négatifs et l’œuvre demandée par Charles IX, La Franciade, n’égale pas le reste de l’œuvre de Ronsard, le choix fait par le roi (le décasyllabe plutôt que l’alexandrin) étant regrettable.

La mort de Charles IX ne sembla pas avoir changé les faveurs auxquelles il avait droit à la cour royale. Mais Ronsard, ses infirmités augmentant, choisit de passer ses dernières années loin de la cour, alternant ses séjours dans une maison lui appartenant à Vendôme, dans une abbaye à Croix-Val non loin de là ou encore à Paris où il était l’invité de Jean Galland, intellectuel du Collège de Boncourt. Il avait peut-être aussi une maison en propre au Faubourg Saint-Marcel. Il voyagea en Andalousie pendant trois mois, à Cordoue, où il trouva l’inspiration pour son poème Ode a l’Antiquité.

Ses dernières années furent marquées par la perte de nombreux de ses amis et son état de santé s’aggrava. Des souverains étrangers, dont la reine Élisabeth Ire d’Angleterre, lui envoyaient des présents. Malgré la maladie, ses créations littéraires restèrent toujours d’aussi bonne qualité et quelques-uns de ses derniers écrits sont parmi les meilleurs. Ronsard ne fit pas l’unanimité et on trouve des poèmes contre Ronsard dans la collection de manuscrits rassemblés par François Rasse des Nœux.

Ronsard meurt dans la nuit du 27 au 28 décembre 1585 au prieuré de Saint-Cosme, dont il était le prieur, et y est enseveli dans la crypte de l’église, aujourd’hui en ruine. Ronsard était également titulaire de Croix-Val en Vaudomois (paroisse de Ternay) et de Bellozane dans le diocèse de Rouen. Deux mois plus tard, il reçoit un hommage officiel au collège de Boncourt où ses funérailles solennelles sont célébrées à Paris le 25 février 1586, date anniversaire de la bataille de Pavie. Toute la cour s’y presse, à telle enseigne que plusieurs dignitaires devront renoncer à y assister, et l’oraison est prononcée par son ami Jacques Du Perron et un Requiem de Jacques Mauduit composé pour l’occasion est exécuté par l’orchestre particulier du roi.

Source : Wikipédia
Ce contenu est soumis à la licence CC-BY-SA.

Ses oeuvres

Recueil : ‘Amours diverses’
Recueil : ‘Derniers vers’
Recueil : ‘Le bocage’
Recueil : ‘Les Elégies’
Recueil : ‘Les meslanges’
Recueil : ‘Les Odes’
Recueil : ‘Odes retranchées’
Recueil : ‘Pièces attribuées’
Recueil : ‘Premier livre des Amours’
Recueil : ‘Second livre des Amours’
Recueil : ‘Sonnets à diverses personnes’
Recueil : ‘Sonnets pour Hélène’

 

Ce que Charles Maurras reprochait à Napoléon – Causeur

Ce que Charles Maurras reprochait à Napoléon

Portrait de l’écrivain et homme politique Charles Maurras (1868-1952), fondateur de la revue « L’Action française ». AFP PHOTO

 

 

Pour le plus grand malheur de la France, nous dit l’auteur, ces fruits ont souvent été des fruits pourris.

Continuateur et d’une certaine manière amplificateur des idéaux de la Révolution, il en a recouvert la France, semant partout le désordre social, l’anarchie dans les ordres et la perturbation dans les familles.

Le Code Civil, génial par certains aspects, est une catastrophe par d’autres: notamment en ce qu’il inscrit dans le marbre de la loi le principe même de l’éclatement de la famille (à la mort du patriarche, au lieu que son domaine soit transmis à son aîné de manière à en perpétuer l’existence, les lois Napoléon prévoient que tous ses enfants en héritent, ce qui provoquera le dispersement du domaine, sa mise en vente pour assurer le partage équitable ; de cette manière, les bastions familiaux ont éclaté, et avec eux la pérennité d’un certain ordre social hérité des siècles).

 

Sur le chapitre de la politique étrangère, Charles Maurras est formel: le bilan de Napoléon est une catastrophe qui a semé les graines des futures grandes guerres, 1870 et 1914.

Coupable de n’avoir pas coupé l’arbre prussien dans ses racines lorsqu’il en avait encore le pouvoir — ce qu’il fallait faire pour la sécurité future de la France, insiste Maurras —, il a par conséquent laissé se bâtir un empire hostile qui devait, plus tard, devenir assez gros pour nuire à la France.

Source : Ce que Charles Maurras reprochait à Napoléon – Causeur

EDITION Steinbeck en Pléiade : sortie d’usine

EDITION

https://www.livreshebdo.fr/article/steinbeck-en-pleiade-sortie-dusine

Steinbeck en Pléiade : sortie d’usine


LA COUVERTURE « HAVANE » DES ROMANS DE STEINBECK DANS LA COLLECTION LA PLEIADE EN PEAUX DE MOUTONS NÉO-ZÉLANDAIS – PHOTO STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Quatre romans de Steinbeck sortent ce jeudi dans la prestigieuse collection de Gallimard, dont le processus de fabrication n’a pas changé depuis 1931. De la papeterie à la reliure, visite des ateliers de la Pléiade.

Par Éric Dupuy,
avec Hugues Honoré (AFP) Créé le 02.03.2023 à 14h48 ,
Mis à jour le 02.03.2023 à 17h44

Plus de 60 ans après son prix Nobel, John Steinbeck fait son entrée à la Pléiade, la fameuse bibliothèque de Gallimard dont le catalogue forme un Panthéon des lettres. Le volume consacré à John Steinbeck réunira En un combat douteux (1936), Des souris et des hommes (1937), Les raisins de la colère (1939) et A l’Est d’Eden (1952). Comme tous les autres ouvrages de la Pléiade, sa fabrication a suivi un protocole méticuleux.

Trois usines de confection

Depuis la création de la collection en 1931, intégrée aux éditions Gallimard en 1933, la maquette n’a pas bougé. Format poche, papier bible opacifié, caractères Garamond, couverture cuir, dos doré à l’or fin, étui blanc : les ouvrages de la Pléiade sont immédiatement reconnaissables. C’est le résultat d’une « exigence » dans tout le parcours de fabrication, comme le souligne Pascal Lenoir, le directeur de production de Gallimard. « Le lecteur de la Pléiade, dit-il, s’attend à ce que son volume acheté en librairie soit parfait ».

Papier pleiade
La machine numéro 4 de l’usine « Papeterie du Léman » à Publier, lors du processus de fabrication du « papier bible », utilisé pour la production des livres de la collection Pléiade- Photo JEFF PACHOUD / AFP

La fabrication d’un volume est un processus industriel et artisanal de haute précision qui ne nécessite pas moins de trois usines : une fabrique de papier ultrafin, une imprimerie et un atelier de reliure et décoration.

Papier bible 36 chamois

La création physique de l’ouvrage commence donc à la Papeterie du Léman, près du lac du même nom, à Publier (Haute-Savoie).

Quand elle a commencé à travailler pour la Pléiade, cette papeterie appartenait au groupe Bolloré. Et même si son propriétaire l’a revendue en 2009 et s’est diversifié au point de devenir rival de Gallimard dans l’édition, son nom reste imprimé en fin de volume : le précieux papier est toujours signé Bolloré Thin Papers.

Il sort de la machine à papier n°4. « Elle fait à peu près 80 mètres de long, du début à la fin, sur trois étages, puisqu’il y a énormément d’étapes pour fabriquer une feuille de papier », explique Ivan Fourmond, le responsable de productionElle crache de grosses bobines, parfaitement lisses et uniformes. Cette machine travaille à la commande quelques fois par an seulement. Pour le volume de John Steinbeck, c’était début décembre: lui aussi bénéficie du papier bible 36 chamois. Soit un poids de 36 grammes par mètre carré, coloré d’une nuance de jaune proche du beige.

 

Fabrication pleïade
Machine impliquée dans le processus de production des livres de la collection Pléiade, à l’usine Babouot de Lagny-sur-Marne- Photo STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

L’alignement des blocs de texte est vérifié à l’oeil

Les bobines prennent ensuite la direction du site de Normandie Roto Impression, en périphérie d’Alençon, à 800 km de là. Le seul qui ait la confiance des éditions Gallimard.

Là, « le papier vierge rentre dans le groupe d’impression. On imprime recto-verso et en deux cahiers de 48 pages. C’est-à-dire qu’on imprime 96 pages en une rotation du groupe d’impression », détaille Christophe Pillon,directeur général du site. Le résultat est ensuite vérifié par l’œil humain. L’alignement des blocs de texte recto et verso doit être impeccable. Posés à plat, les cahiers partent alors pour la dernière étape, aux Ateliers Babouot, de Lagny-sur-Marne (77).

Pleiade fabrication
Un employé à l’usine Barbour de Langy-sur-Marne devant des livres de la collection Pléiade, des éditions Gallimard – Photo STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Ils vont commencer par y reposer dans un entrepôt de 3.700 m2, qui compte en réserve quelque 300 auteurs différents dont les œuvres sont prêtes à être reliées de nouveau. La Pléiade est en effet un cas quasi unique de réimpressions s’étalant sur des décennies.

Des couvertures décorées à l’or 23 carats

Installé près des bords de Marne depuis un demi-siècle, les Ateliers sont volontairement humides, une hygrométrie plutôt élevée permettant au papier bible de conserver plus de souplesse et de régularité. Les tâches qui se succèdent ensuite pour le transformer en livre demandent le même soin. « Nos machines doivent se plier à l’exigence de Gallimard » et « l’opérateur doit s’adapter aux machines de différentes époques », souligne Marie-Amandine Erika, technicienne de fabrication.

Défauts d’impression ou de pliure sont d’abord traqués. Puis les cahiers sont assemblés avec du fil de couture en coton, collés ensemble, dotés d’une page de garde, maintenus dans une « mousseline » et massicotés. Il faut ensuite leur adjoindre la fameuse couverture cartonnée habillée de cuir, des peaux de moutons de Nouvelle-Zélande tannées et teintes en France. A chaque siècle sa couleur : havane pour le XXe, donc pour Steinbeck. Les dos, soumis à une courbure élégante par une machine, sont décorés à l’or 23 carats, avec des fers qui appliquent les rayures horizontales caractéristiques de la collection. Pour 260.000 exemplaires par an, Gallimard consomme quelque 45 kg du précieux métal.

Contrôlé et recontrôlé à chaque étape, chaque volume est achevé, à la main, quand il reçoit sa jaquette plastique transparente en rhodoïd et son étui. Le travail des Ateliers aura duré trois semaines. Voilà Steinbeck en 1664 pages enfin prêt à rejoindre le diffuseur puis les rayons des libraires. Au début de l’introduction du volume, page IX, le lecteur découvrira ses mots de 1939 : « Je n’ai jamais voulu être un écrivain populaire ». Il est vrai qu’en Pléiade Steinbeck aura eu un traitement de luxe fort peu prolétarien.

Bibliothèque Pleiade
La Bibliothèque de la Pleiade représente plus de 650 ouvrages, sa valeur dépassant les 15 000€- Photo STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

 

La Pléiade, des classiques très rentables

Au premier semestre 2023, quatre auteurs font leur entrée dans ce catalogue de plus de 650 ouvrages : Colette en janvier, Steinbeck en mars puis Yves Bonnefoy, sept ans après sa mort, et enfin Louis-Ferdinand Céline avec une édition augmentée des inédits récemment publiés.

« Nous vendons 230 000 à 240 000 exemplaires par an », dont 7% à l’export, indiquait en 2021 à Livres Hebdo Jean-Charles Grunstein, directeur commercial de la maison. Cela représente 10% du chiffre d’affaires net de Gallimard, qui soigne l’image de marque de cette collection perçue comme un objet de luxe. « Plus la bibliothèque est visible, mieux elle se vend », assurait-il. L’éditeur distribue auprès des libraires des chaînettes pour permettre la consultation des exemplaires et organise des rencontres en librairies.

La meilleure vente du fonds de la Pléiade reste Antoine de Saint-Exupéry, suivi de ProustCamusVerlaine et Rimbaud. Du Théâtre espagnol du XVIIe siècle (4 400 exemplaires vendus) aux Misérables de Victor Hugo (plus de 130 000 exemplaires écoulés), la Bibliothèque, dont la valeur totale dépasse les 15 000€, se veut universelle.

Avec Isabel Contreras

 

Les scientifiques étudient une piste pour inverser la perte d’audition AUDITION MÉDECINE OREILLE INTERNE GÉNÉTIQUE ACTUALITÉ | L’analyse de séquençage d’ARN à cellule unique des transcriptomes de cellules de support cochléaires de souris avec récepteur ERBB2 activé indique une réponse spécifique à la cellule qui favorise l’activation du CD44

Les cellules ciliées de l’oreille nous permettent de détecter les ondes sonores, mais leur perte est irréversible. Une nouvelle étude montre une voie possible afin de les faire « repousser ».

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Régénérer les cellules ciliées cochléaires de l’oreille pour inverser la progression de la perte d’audition, est-ce vraiment possible ? C’est en tout cas la piste des chercheurs du Del Monte Institute for Neuroscience (États-Unis), après identification des mécanismes qui pourraient favoriser ce type de régénération chez les mammifères. Les résultats de l’étude sont publiés dans Frontiers in Cellular Neuroscience.

Un gène de croissance qui produit des cellules ciliées

De précédents travaux avaient montré que l’activation de la voie du gène de croissance ERBB2 déclenchait des événements cellulaires en cascade, aboutissant à la multiplication des cellules de soutien de la cochlée et à l’activation de cellules souches voisines qui deviennent de nouvelles cellules ciliées. « Lorsque nous avons vérifié ce processus chez des souris adultes, nous avons pu montrer que la présence du gène ERBB2 entraînait notamment l’expression de la protéine SPP1, laquelle est nécessaire à l’activation du récepteur CD44 [présent dans les cellules de soutien de la cochlée] et à la croissance de nouvelles cellules ciliées », a expliqué Dorota Piekna-Przybylska, docteure en sciences et coauteure de l’étude.

Chez les oiseaux et les poissons, les cellules ciliées perdues sont régénérées par la prolifération de cellules de soutien et la différenciation de nouvelles cellules ciliées, ce qui permet de restaurer l'audition ! © mzphoto11, Adobe Stock

CHEZ LES OISEAUX ET LES POISSONS, LES CELLULES CILIÉES PERDUES SONT RÉGÉNÉRÉES PAR LA PROLIFÉRATION DE CELLULES DE SOUTIEN ET LA DIFFÉRENCIATION DE NOUVELLES CELLULES CILIÉES, CE QUI PERMET DE RESTAURER L’AUDITION ! © MZPHOTO11, ADOBE STOCK

Une étude à approfondir

De base, la perte auditive est irréversible et progressive chez les mammifères, car les cellules ciliées ne peuvent pas se régénérer si elles sont endommagées ou perdues. Les personnes les plus touchées par ce type de dommage auditif sont celles exposées de façon répétée à des bruits forts, comme le personnel militaire, les ouvriers du bâtiment et les musiciens.

Les chercheurs prévoient maintenant d’approfondir l’étude de ce phénomène d’un point de vue mécanistique afin de déterminer s’il peut améliorer la fonction auditive après un dommage.

Source : Frontières | L’analyse de séquençage d’ARN à cellule unique des transcriptomes de cellules de support cochléaires de souris avec récepteur ERBB2 activé indique une réponse spécifique à la cellule qui favorise l’activation du CD44

L’analyse de séquençage d’ARN à cellule unique des transcriptomes de cellules de support cochléaires de souris avec récepteur ERBB2 activé indique une réponse spécifique à la cellule qui favorise l’activation du CD44

  • 1Département de neurosciences, Université de Rochester School of Medicine and Dentistry, Rochester, NY, États-Unis
  • 2Département de biologie, Université de Rochester, Rochester, NY, États-Unis
  • 3Genomic Research Center, University of Rochester School of Medicine and Dentistry, Rochester, NY, États-Unis

La perte auditive causée par la mort de cellules capillaires cochléaires ( HCs ) pourrait être restaurée par régénération à partir de cellules de soutien ( SCs ) via la dédifférenciation et la prolifération, comme observé chez les oiseaux. Dans un rapport précédent, l’activation d’ERBB2 dans un sous-ensemble de SC cochléaires a favorisé la régulation négative généralisée du SOX2 dans les cellules voisines, la prolifération et la différenciation des cellules de type HC. Ici, nous analysons les transcriptomes unicellulaires à partir de SC cochléaires de souris néonatales avec ERBB2 activé, dans le but d’identifier les effecteurs potentiels sécrétés. Induction ERBB2 in vivo généré une nouvelle population de cellules avec de novoexpression d’un réseau génétique. Appelés petites glycoprotéines n-liées à l’intégrine et à la liaison à l’intégrine ( SIBLING ), ces ligands et leurs régulateurs peuvent modifier la signalisation NOTCH et favoriser la survie, la prolifération et la différenciation des cellules dans d’autres systèmes. Nous avons validé l’expression d’ARNm des membres du réseau, puis étendu notre analyse aux étapes plus anciennes. La signalisation ERBB2 chez les jeunes SC adultes a également favorisé l’expression protéique des membres du réseau génétique. De plus, nous avons trouvé des agrégats cellulaires cochléaires proliférants dans l’organe de Corti. Nos résultats suggèrent que l’activation ectopique de la signalisation ERBB2 dans les SC cochléaires peut modifier le microenvironnement, favorisant la prolifération et les réarrangements cellulaires. Ensemble, ces résultats suggèrent un nouveau mécanisme pour induire une activité semblable à une cellule souche dans la cochlée de mammifère adulte.

1. Introduction

Les cellules ciliées auditives perdues ( HC ) chez les mammifères adultes ne peuvent pas être régénérées, entraînant une perte auditive permanente. À l’inverse, les HC perdus chez les oiseaux sont régénérés par la prolifération des cellules de soutien ( SCs ) et la nouvelle différenciation HC (Corwin et Cotanche, 1988Ryals and Rubel, 1988), conduisant à la restauration de l’audition (Ryals et al., 2013). Une capacité de régénération limitée dans l’organe de Corti est également observée chez les mammifères nouveau-nés et est associée à un pool de cellules progénitrices dans l’épithélium sensoriel cochléaire (Atkinson et al., 2015Zhang et al., 2020). Il s’agit notamment d’un sous-ensemble de SC à proximité des HC, tels que les cellules frontalières internes ( IBC ), les cellules du pilier interne ( IPC ), les cellules du déitre de troisième rangée ( DC ), et crête épithéliale supérieure latérale ( LGER ) (Chai et al., 2011Shi et al., 2012Kubota et al., 2021). Des études axées sur les voies de signalisation chez la souris qui entraînent la régénération de HC avant le début de l’audition suggèrent que HC peut se régénérer par division mitotique suivie d’une différenciation, via Activation du signal WNT (Chai et al., 2012Shi et al., 20122014). Alternativement, les HC peuvent se régénérer à partir des cellules progénitrices par voie directe trans-différenciation, en bloquant la signalisation NOTCH (Yamamoto et al., 2006Korrapati et al., 2013Mizutari et al., 2013Bramhall et al., 2014). À mesure que la maturation progresse, les cellules cochléaires se limitent des deux mécanismes de régénération (Brown and Groves, 2020). Ces résultats ont été interprétés comme signifiant que même une capacité de régénération limitée est perdue à cause de la cochlée de mammifères adultes. Notamment, les progéniteurs des cellules de type HC peuvent provenir de cellules proliférantes dans les cultures sphériques du tissu utriculaire humain adulte, mais pas de tissus cochléaires adultes (Senn et al., 2020). Néanmoins, ces résultats n’excluent pas la possibilité que des progéniteurs cochléaires de mammifères adultes au repos existent (Hoa et al., 2020), mais nécessitent un microenvironnement différent pour manifester leur potentiel.

La restauration auditive chez les oiseaux a lieu quel que soit l’âge. Les premières études ont montré que la signalisation par la phosphoinositide 3-kinase ( Pi3K ) et la famille des récepteurs du facteur de croissance épidermique ( EGFR ) sont nécessaires pour la prolifération de l’oreille interne SC chez les souris de poulet et de néonatale (Witte et al., 2001White et al., 2012). D’autres études sur la régénération aviaire ont impliqué l’activation du VEGF, qui signale également via PI3K (Matsunaga et al., 2020Wan et al., 2020). Dans la famille EGFR, il existe quatre récepteurs tyrosine kinases étroitement liés: ERBB1, ERBB2, ERBB3 et ERBB4. Ceux-ci forment des homo ou des hétérodimers les uns avec les autres lors de la liaison du ligand et induisant des voies moléculaires SC prolifération, migration et survie. Nous avons précédemment montré que la signalisation médiée par ERBB2, qui est le partenaire d’hétérodimérisation préféré des trois autres membres de la famille EGFR, stimule la prolifération des SC dans les cultures explantes et la formation surnuméraire de type HC in vivo dans la cochlée de souris néonatale (Zhang et al., 2018). Notamment, dans ces études, le traçage de la lignée a révélé que les cellules exprimant une forme mutante ( CA ) constitutive d’ERBB2 ont induit ces activités dans les cellules voisines, suggérant la présence d’une cascade de signal amplificateur qui recrute des tissus adjacents. Conformément à cette interprétation, la protéine SOX2 a été largement régulée à la baisse dans le virage apical abritant des cellules CA-ERBB2 clairsemées + (Zhang et al., 2018).

Identifier les voies de signalisation médiées par ERBB2 associées aux changements de SC qui peuvent faciliter la régénération de HC, nous avons effectué un séquençage d’ARN monocellulaire ( scRNA-seq ) sur des SC néonatals triés avec et sans CA-ERBB2. Nous avons effectué une analyse génétique spécifique au cluster pour identifier les gènes exprimés différentiellement ( DEGs ) dans différentes populations cellulaires. Nos objectifs étaient d’identifier des grappes de cellules CA-ERBB2 qui sont transcriptionnellement distinctes, attribuer des clusters et des DEG aux sous-types SC et identifier les voies de signalisation secondaires candidates qui pourraient agir en aval de la signalisation ERBB2 pour promouvoir les changements locaux. Nous avons en outre cherché à confirmer si certains médiateurs en aval étaient également exprimés dans la cochlée de jeunes souris adultes après dommages et activation CA-ERBB2, et si oui, où ils étaient localisés.

2. Matériaux et méthodes

2.1. Approbation éthique

Toutes les expériences utilisant des animaux ont été approuvées à l’avance par le Comité universitaire de recherche animale ( UCAR ) à l’Université de Rochester, numéro de protocole 2010-011, PI Patricia White, et par le Bureau d’examen des soins et utilisations des animaux ( ACURO ) du ministère de la Défense.

2.2. souris

Les souches de souris suivantes ont été utilisées. Fgfr3-iCre (Cox et al., 2012) était un cadeau aimable du Dr. Jian Zuo. TetON-CA-ErbB2 (Xie et al., 1999) et CBA / CaJ, ont été achetés aux Laboratoires Jackson. ROSA-floxed-rtTA / GFP (Belteki et al., 2005) était un cadeau aimable du Dr. Lin Gan. Les souris TetON-CA-ErbB2 hébergent un ErbB2 transgène codant pour une protéine CA ERBB2 ( CA-ERBB2 ), qui ne nécessite pas de liaison ligand ou d’hétérodimérisation avec d’autres partenaires ERBB pour la signalisation active. Les souris Fgfr3-iCre et TetON-CA-ERBB2 étaient des croisements pour générer des souris transgéniques hétérozygotes doubles qui ont ensuite été utilisées comme éleveurs. Dans une deuxième reproduction, des hétérozygotes doubles ont été croisés avec des souris homozygotes ROSA-floxed-rtTA / GFP.

2.3. Génotypage

Pour les expériences scRNA-seq et la validation des données par RT-qPCR, les chiots générés ont été génotypés à P0 pour identifier les souris triple transgéniques qui hébergent Fgfr3-iCreROSA-floxed-rtTA / Gfp, et TetON-CA-ErbB2 ( nommé ici CA-ERBB2 ). Les chiots n’étaient pas génotypés pour identifier le sexe. Les oligonucléotides utilisés dans le génotypage sont fournis dans Tableau supplémentaire 2. Littermates avec les deux Fgfr3-iCre et ROSA-floxed-rtTA / Gfp ont été utilisés comme contrôles.

2.4. Exposition au bruit

Pour la validation des données scRNA-seq chez les jeunes adultes exposés au bruit, les souris mâles et femelles ont été utilisées de manière égale. Des souris abritant le Fgfr3-iCre et CA-Erbb2 les transgènes ont été rétrocroisés à CBA / CaJ pendant au moins quatre générations, tandis que la ligne ROSA-rtTA-GFP est congénique sur C57BL6 / J. Ainsi, les souris expérimentales sont des souris hybrides CBA / C57, dont les caractéristiques de dommages sonores sont similaires à une réponse pure CBA / CaJ (Milon et al., 2018). Les souris de trois semaines ont été génotypées et sevrées. Des injections de tamoxifène ( 75 mg / kg ) ont été effectuées à P21, P22 et P23. À P28, leur audition a été testée par une réponse auditive du tronc cérébral ( ABR ) et des émissions acoustiques des produits de distorsion ( DPOAE ) (Zhang et al., 2021). Les souris ont ensuite été divisées en conditions d’exposition et de contrôle DOX. Les souris ont connu une exposition au bruit de 110 dB de 8 – 16 kHz de bruit de bande d’octave pendant 2 h, comme décrit précédemment (Zhang et al., 2021). Le lendemain ( 1 DPN ), des souris ont reçu des tests auditifs pour confirmer une perte auditive sévère induite par le bruit évidente par décalage de seuil pendant au moins 25 dB sur cinq fréquences ( 8, 12, 16, 24 et 32 kHz ). Deux jours plus tard ( 3 DPN ), le groupe DOX a reçu une injection de DOX ( 100 mg / kg ), suivie 30 min plus tard d’une injection de furosémide ( 400 mg / kg ) (Walters et Zuo, 2015). Le groupe témoin a reçu une injection saline, suivie de furosémide. Deux jours après ces injections ( 5 DPN ), les souris ont été euthanasiées et leurs cochlées fixées pendant la nuit dans du paraformaldéhyde frais à 4. Une deuxième cohorte de souris a été traitée de manière identique, sauf qu’elles ont également reçu 2 injections de 10 mg / kg 5-éthyl-2′-désoxyuridine ( EdU ) du kit d’imagerie Click-iT EdU Alexa Fluor 647 ( Invitrogène, Carlsbad, CA, USA ), le lendemain de l’injection de DOX ( 4 DPN ) espacés de 8 h. Ces souris ont été euthanasiées sur 7 DPN et leurs cochléaires ont été fixées pendant la nuit dans du paraformaldéhyde frais à 4.

2.5. Dissociation cellulaire et tri FACS

L’activité iCRE a été induite par des injections de tamoxifène ( 75 mg / kg ) au P0 / P1 pour étiqueter les SC avec GFP et rtTA. Des injections de doxycycline ( 100 mg / kg ) ont été effectuées à P2 pour entraîner l’expression CA-ERBB2 dans les SC GFP +. La cochlée des chiots P3 a été collectée et incubée avec 1 ml d’Accutase®solution ( Technologies cellulaires innovantes ) pendant 15 min à 37 ° C. Pour assurer une digestion reproductible, 2 – 4 cochlée ont été traités par tube. La solution Accutase a été retirée et la cochlée était des lavages doux dans du tampon HBSS libre de Ca2 +, Mg2 +. Les organes de chaque tube ont été dissociés par trituration pendant 2 – 3 min. Les cellules ont ensuite été filtrées avec une crépine cellulaire de 40 μm ( BD Biosciences ) et maintenues sur la glace jusqu’au tri. Pour l’exclusion des cellules mortes et des débris des échantillons pendant le tri, une suspension monocellulaire a été colorée avec du DAPI. Le tri a été effectué à 4 ° C dans un trieur de cellules FACSAria II ( BD Biosciences ) à l’aide d’une buse de 130 μm. La discrimination par dispersion a été utilisée pour éliminer les doublets et les échantillons ont été sélectionnés négativement avec le DAPI pour éliminer les cellules mortes et les débris. Pour scRNA-seq, des cellules GFP + simples ont été capturées dans une plaque à 96 puits avec 11.Tampon de lyse de 5 μl et inhibiteur de RNase sans le CDS IIA Oligo ( Takara Bio, Mountain View, CA, USA ), et stocké à − 80 ° C jusqu’à ce qu’il soit utilisé pour la construction de bibliothèques d’ADNc. En moyenne, six chiots par génotype ont été traités pour trier des cellules GFP + simples en une seule plaque à 96 puits. Pour la validation des données par RT-qPCR, les cellules GFP + ont été capturées dans un seul tube avec un tampon de lyse de 100 μl contenant de la protéinase K et de la DNase ( Biodrome ). Les cellules triées ont ensuite été incubées pendant 10 min. à température ambiante, suivie de 5 min. à 37 ° C, et 5 min. à 75 ° C. Les échantillons ont été stockés à − 80 ° C jusqu’à l’analyse RT-qPCR.Pour la validation des données par RT-qPCR, les cellules GFP + ont été capturées dans un seul tube avec un tampon de lyse de 100 μl contenant de la protéinase K et de la DNase ( Biodrome ). Les cellules triées ont ensuite été incubées pendant 10 min. à température ambiante, suivie de 5 min. à 37 ° C, et 5 min. à 75 ° C. Les échantillons ont été stockés à − 80 ° C jusqu’à l’analyse RT-qPCR.Pour la validation des données par RT-qPCR, les cellules GFP + ont été capturées dans un seul tube avec un tampon de lyse de 100 μl contenant de la protéinase K et de la DNase ( Biodrome ). Les cellules triées ont ensuite été incubées pendant 10 min. à température ambiante, suivie de 5 min. à 37 ° C, et 5 min. à 75 ° C. Les échantillons ont été stockés à − 80 ° C jusqu’à l’analyse RT-qPCR.

2.6. Construction de bibliothèques RNA-seq unicellulaires

Les bibliothèques RNA-seq monocellulaires ont été construites selon le protocole SMART-Seq Single PLUS ( Takara Bio, Mountain View, CA, USA ). Des plaques congelées ont été décongelées sur de la glace. Ensuite, l’ADNc a été généré avec l’ajout des réactifs 3 ′ SMART-Seq CDS Primer II A et SMARTScribe II RT. l’ADNc a été amplifié via20 cycles de PCR, purifiés et évalués pour la quantité et la qualité par le test d’ADNdQubit ( Thermo Fisher Scientific, Waltham, MA, USA ) et Fragment Analyzer ( Agilent, Santa Clara, CA, Analyse USA ), respectivement. Pour chaque puits, l’ADNc amplifié de 1 ng a été fragmenté et préparé pour la construction de la bibliothèque avec l’ajout d’adaptateurs de boucle de tige. L’amplification et l’indexation finales de la bibliothèque ont été effectuées sur 16 cycles d’amplification PCR. Après la purification des billes, les profils de bibliothèque individuels ont été évalués par Fragment Analyzer et quantifiés par le test dsDNA de Qubit. Les bibliothèques ont été diluées, regroupées en quantités équimolaires et séquencées sur une cellule de flux NovaSeq S1 ( Illumina, San Diego, CA, USA ) pour générer en moyenne 10 millions de lectures par cellule.

2.7. Prétraitement, regroupement et visualisation des données

Les lectures brutes générées à partir des plinthes Illumina ont été démultiplexées à l’aide de la version 2.19.1 de bcl2fastq. Le filtrage de qualité et la suppression de l’adaptateur sont effectués à l’aide de la version FastP 0.20.1 avec les paramètres suivants: “ – length_quality 13 – cut_front_tail_tail_1size Les lectures traitées / nettoyées ont ensuite été mappées au Mus musculusgénome de référence ( GRCm38 + Gencode-M25 Annotation ) en utilisant STAR_2.7.6a avec les paramètres suivants: “ — twopass Mode Basic – runMode aligneReads – outSAMtype BAM TriedByCoordinate — La quantification de la lecture au niveau du gène a été dérivée à l’aide du package subread-2.0.1 ( featureCounts ) avec un fichier d’annotation GTF ( Gencode M25 ) et les paramètres suivants: “ -s 2 -t exon -g gene_name. ” Les données générées par le séquençage ont été utilisées pour créer un objet Seurat à l’aide du package Seurat dans R ( v4.0.5 et v4.1.2 ). Les mesures de contrôle de la qualité ont été effectuées à l’aide des protocoles standard Seurat ( v4.0.4 et v4.1.0 ) et comprenaient l’identification de gènes uniques ( “ caractéristiques ” ) par cellule, le nombre total de molécules détectées ( “, et le pourcentage de contamination du génome mitochondrial.Les données ont été normalisées. Les clusters ont été identifiés avec la méthode Louvain, en utilisant PCA et UMAP pour réduire la dimensionnalité et tracer les cellules. Le clustering a été effectué en utilisant une réduction de dimensionnalité de 1:30 et deux résolutions distinctes, 0.2 et 0.6, dans la construction du graphique du plus proche voisin et la génération UMAP. En plus d’effectuer le filtrage et le regroupement des échantillons, Seurat a manipulé l’expression différentielle pour déterminer les gènes régulés à la hausse au sein des grappes et entre les groupes de condition. enrichR ( v3.0 ) a été utilisé pour effectuer un enrichissement de l’ensemble génétique sur les DEG (dans la construction du graphique du plus proche voisin et la génération UMAP. En plus d’effectuer le filtrage et le regroupement des échantillons, Seurat a manipulé l’expression différentielle pour déterminer les gènes régulés à la hausse au sein des grappes et entre les groupes de condition. enrichR ( v3.0 ) a été utilisé pour effectuer un enrichissement de l’ensemble génétique sur les DEG (dans la construction du graphique du plus proche voisin et la génération UMAP. En plus d’effectuer le filtrage et le regroupement des échantillons, Seurat a manipulé l’expression différentielle pour déterminer les gènes régulés à la hausse au sein des grappes et entre les groupes de condition. enrichR ( v3.0 ) a été utilisé pour effectuer un enrichissement de l’ensemble génétique sur les DEG (Xie et al., 2021). Un rapport final a été rendu à l’aide de RStudio et rmarkdown ( v2.10 ). L’identité des gènes a été analysée dans la ressource Gène Ontologie ( GO )1 (Xie et al., 2021). L’analyse du processus biologique GO a été réalisée pour les gènes exprimés identifiés dans chaque cluster. Puisqu’il y avait de nombreux gènes exprimés pour certains des clusters, nous avons limité le nombre de marqueurs provenant de clusters spécifiques basés sur le changement de log-fold. Le seuil de changement de log-fold pour le cluster S7 était de 4, pour le cluster S0 était de 4 et pour le cluster S5 était de 6. Le seuil de changement de log-fold pour les clusters restants est resté à 2. Les modules du réseau d’interaction protéique ont été visualisés à l’aide de l’analyse en ligne du réseau STRING2 (Szklarczyk et al., 2021).

2.8. Analyse RT-qPCR

Les lysats cellulaires préparés après le tri des cellules GFP + en tube unique ont été utilisés dans l’analyse RT-qPCR à l’aide de réactifs RT-qPCR en deux étapes SingleShot ( Biodrome-Rad ) conformément aux instructions de fabrication. Chaque réaction qPCR a été effectuée sur des cellules lysées correspondant à 10 cellules. Trois répétitions techniques ont été utilisées pour chaque gène analysé. Des puits avec des amorces mais sans échantillon d’ADNc ont été utilisés pour les témoins négatifs, tandis que les lysats cellulaires non traités avec la transcriptase inverse ont été utilisés comme contrôle de la contamination par l’ADN génomique. Les réactions qPCR ont été effectuées à l’aide du vélo thermique CFX Bio-Rad et le seuil de cycles ( Ct ) a été calculé avec le logiciel Bio-Rad CFX Manager. La méthode ΔΔCt a été utilisée pour calculer l’expression relative du gène. Eef1a1 et Tubb4a ont été précédemment testés et indiqués comme des gènes d’entretien ménager exprimant stables adéquats pour la normalisation (Park et al., 2016), et ont été utilisés ici comme gènes de référence pour calculer les différences d’expression des gènes entre les cellules Control et CA-ERBB2. Les valeurs Ct des répétitions techniques ont été moyennées et l’expression du gène dans l’échantillon CA-ERBB2 et l’échantillon de contrôle a été normalisée au niveau d’expression du gène de référence ( “ REF ” ) dans le même échantillon à déterminer ΔCt [ Ct ( gène )— Ct ( REF )]. Pour chaque gène, l’analyse de l’expression relative du gène a été effectuée à partir d’au moins trois échantillons biologiques ( trois triages FACS indépendants ). Le ΔCt pour chaque répétition biologique a été exponentiellement transformé en expression ΔCt ( 2– ΔCt) avant la moyenne et la détermination de l’écart type ( SD ). La moyenne a ensuite été normalisée à l’expression du gène dans l’échantillon de contrôle pour trouver l’expression ΔΔCt dans l’échantillon CA-ERBB2. Les oligonucléotides utilisés dans la RT-qPCR sont fournis dans Tableau supplémentaire 2.

2.9. Immunochimie

Les cochlées fixes ont été décalcifiées dans 100 mM EDTA dans une solution saline à 4 ° C pendant 3 jours. Pour le cryoséctionnement, les tissus ont été immergés dans 30% de saccharose dans du PBS pendant la nuit, incorporés dans des PTOM, congelés dans de l’azote liquide et cryoséctionnés à 20 microns. Les sections ont été montées sur du verre coulissant et maintenues à − 30 ° C jusqu’à utilisation. L’immunostat des sections cochléaires de cryostat a été effectué pour examiner l’expression de gènes sélectionnés. Les sections ont été perméabilisées et bloquées dans du PBS avec 0,5% de sérum d’âne Triton X-100 et 5% ( tampon TDB ) pendant 1 h à 4 ° C, suivi d’une incubation avec des anticorps primaires dans TDB à 4 ° C pendant la nuit. Les sections ont été rincées brièvement quatre fois dans du PBS, puis incubées avec des anticorps secondaires dans du TDB à 4 ° C pendant la nuit. Les sections ont été rincées brièvement 4 fois en PBS. Les anticorps primaires suivants ont été utilisés: anti-GFP de poulet ( 1: 100; Abcam; AB_300798 ),souris anti-PVALB ( 1: 1 000, EMD Millipore; MAB1572 ), chèvre anti-OPN ( SPP1; 1: 100; Systèmes de R&D; AF808 ), chèvre anti-TIMP1 ( 1: 09, lapin anti-CD44 ( 1: 100; Abcam; AB157107 ), lapin anti-pERBB2 ( 1: 200; Santa Cruz; sc-12352 ), chèvre anti-SOX2 ( 1: 500; Santa Cruz; sc-1, lapin anti-MYO7 ( 1: 1 000; Proteus; 25-6790 ), lapin anti-activé CASP3 ( 1: 500; Systèmes de R&D, AF835 ) et lapin anti-TAK1 ( 1: 500; Thermo Fisher Scientific; 28. Des anticorps secondaires ont été achetés auprès de Jackson Immunoresearch. EdU a été révélé à l’aide du kit Click-iT EdU Alexa Fluor 647 ( Invitrogen; C10340 ) en suivant les instructions du fabricant. L’imagerie a été réalisée à l’aide du microscope confocal Olympus FV1000.Systèmes D; AF980 ), lapin anti-CD44 ( 1: 100; Abcam; AB157107 ), lapin anti-pERBB2 ( 1: 200; Santa Cruz; sc-12352 ), chèvre anti-SOX2 ( 1: 5000; sc-17320 ), lapin anti-MYO7 ( 1: 1 000; Proteus; 25-6790 ), lapin anti-activé CASP3 ( 1: 500; R&D Systems, AF835 ) et lapin anti-TAG1: 5; Thermo Fisher Scientific; 28H25L68 ). Des anticorps secondaires ont été achetés auprès de Jackson Immunoresearch. EdU a été révélé à l’aide du kit Click-iT EdU Alexa Fluor 647 ( Invitrogen; C10340 ) en suivant les instructions du fabricant. L’imagerie a été réalisée à l’aide du microscope confocal Olympus FV1000.Systèmes D; AF980 ), lapin anti-CD44 ( 1: 100; Abcam; AB157107 ), lapin anti-pERBB2 ( 1: 200; Santa Cruz; sc-12352 ), chèvre anti-SOX2 ( 1: 5000; sc-17320 ), lapin anti-MYO7 ( 1: 1 000; Proteus; 25-6790 ), lapin anti-activé CASP3 ( 1: 500; R&D Systems, AF835 ) et lapin anti-TAG1: 5; Thermo Fisher Scientific; 28H25L68 ). Des anticorps secondaires ont été achetés auprès de Jackson Immunoresearch. EdU a été révélé à l’aide du kit Click-iT EdU Alexa Fluor 647 ( Invitrogen; C10340 ) en suivant les instructions du fabricant. L’imagerie a été réalisée à l’aide du microscope confocal Olympus FV1000.et lapin anti-TAK1 ( 1: 500; Thermo Fisher Scientific; 28H25L68 ). Des anticorps secondaires ont été achetés auprès de Jackson Immunoresearch. EdU a été révélé à l’aide du kit Click-iT EdU Alexa Fluor 647 ( Invitrogen; C10340 ) en suivant les instructions du fabricant. L’imagerie a été réalisée à l’aide du microscope confocal Olympus FV1000.et lapin anti-TAK1 ( 1: 500; Thermo Fisher Scientific; 28H25L68 ). Des anticorps secondaires ont été achetés auprès de Jackson Immunoresearch. EdU a été révélé à l’aide du kit Click-iT EdU Alexa Fluor 647 ( Invitrogen; C10340 ) en suivant les instructions du fabricant. L’imagerie a été réalisée à l’aide du microscope confocal Olympus FV1000.

3. Résultats

3.1. Conception expérimentale pour déterminer la transcription des SC cochléaires exprimant ERBB2

Pour effectuer une analyse scRNA-seq des SC exprimant ERBB2, nous avons utilisé le même modèle génétique de souris qui a révélé un effet indirect de l’activation d’ERBB2 sur l’expression SOX2 et la formation de cellules de type HC ectopique (Figure supplémentaire 1Zhang et al., 2018). Ces souris abritent un inductible muté ErbB2 codage transgène CA-ERBB2. Afin de limiter l’activation de CA-ERBB2 aux SC, nous avons utilisé une ADN Cre recombinase inductible sous le contrôle du promoteur du gène SC Fgfr3 (Figure supplémentaire 2Cox et al., 2012). Double souris hétérozygotes ( “ Tet-On ” CA-ErbB2Fgfr3-iCre) a ensuite été élevé sur une ligne homozygote abritant un facteur de transcription TA “ floxed ”, avec un IRES-GFP à utiliser comme marqueur de lignée ( “ROSA-rtTA-Gfp” ). Les chiots résultants avec CA-ErbB2 et Fgfr3-iCre ( désigné ici comme “ CA-ERBB2 ” ) ont été utilisés pour analyser le transcriptome des SC avec signalisation ERBB2 induite; tandis que les chiots hébergeant Fgfr3-iCre ont été utilisés comme “ Contrôle. ” L’activation d’iCRE a été effectuée par deux injections de tamoxifène à P0 et P1, ce qui a entraîné l’expression de GFP pour étiqueter les SC (Figure supplémentaire 1). L’expression CA-ERBB2 a été induite à P2 par injection de doxycycline. Les organes de Corti ont été disséqués des chiots P3 et les GFP vivants + SC ont été purifiés par tri cellulaire activé par fluorescence ( FACS ) en excluant les cellules qui avaient absorbé un colorant imperméable aux cellules (Figure supplémentaire 2). En moyenne, nous avons obtenu 55 ± 13 cellules GFP + par cochlée. Les bibliothèques d’ADNc d’ARN ont été préparées et séquencées à partir d’environ 300 GFP + cellules uniques par génotype collectées dans trois expériences FACS indépendantes avec 85% de cellules ayant moins de 20% d’expression de transcription mitochondriale (Figure supplémentaire 3).

3.2. De nouvelles populations de cellules cochléaires transcriptionnellement distinctes surviennent en réponse à la signalisation ERBB2

Les mesures de contrôle de la qualité ont révélé un nombre similaire de transcriptions et de dénombrements d’IMU pour les deux génotypes (Figure 1A). Un tracé UMAP préliminaire de toutes les cellules a révélé un mélange de CA-ERBB2 et de cellules de contrôle ainsi que des preuves de leur différenciation séparée (Figure 1A, à droite ). Un regroupement impartial ( résolution de regroupement de 0,2 ) a ensuite été utilisé pour regrouper toutes les cellules GFP + avant l’évaluation des changements de transcriptome associés à l’expression CA-ERBB2. Sur la base du modèle d’expression génique, les cellules GFP + purifiées FACS peuvent être regroupées en au moins 5 grappes (Figures 1BC). Deux grappes ont montré des différences significatives entre les échantillons de contrôle et CA-ERBB2 dans la distribution des cellules cochléaires: le cluster C4, composé principalement de cellules de contrôle, et le cluster C3 entièrement formé par des cellules CA-ERBB2. Des changements importants dans la distribution cellulaire ont également été observés au sein du cluster C2, où les cellules CA-ERBB2 se sont clairement séparées des cellules de contrôle. Il n’y avait aucune différence entre Control et CA-ERBB2 dans la distribution des cellules cochléaires dans les grappes C0 et C1. Ces résultats suggèrent une hétérogénéité dans les réponses des SC à l’activation intrinsèque d’ERBB2. Dans une minorité de cellules GFP +, l’activation ERBB2 a entraîné une réponse transcriptionnelle plus importante, qui différenciait les cellules activées de la population parentale.

Figure 1
www.frontiersin.orgFigure 1. Clustering impartial de Seurat des transcriptomes SC cochléaires à partir d’échantillons témoins et CA-ERBB2. ( A ) Tracés de violon montrant des distributions similaires observées pour les cellules des échantillons témoins et CA-ERBB2 dans le nombre de transcriptions détectées par cellule et dans les dénombrements UMI par cellule utilisés pour générer des bibliothèques de séquençage. À droite, tracé UMAP préliminaire montrant la distribution des cellules CA-ERBB2 et des cellules témoins. Les populations de cellules CA-ERBB2 qui se sont éloignées des cellules témoins sont représentées par une ligne pointillée. ( B ) Clustering initial non biaisé montrant les différences entre les cellules témoins et les cellules CA-ERBB2 dans le nombre de grappes et dans la distribution des cellules au sein des grappes. À droite, graphique à barres montrant la proportion de cellules témoins et CA-ERBB2 trouvées dans chaque cluster. ( C ) Un deuxième clustering impartial distingue les sous-populations des grappes C0, C1 et C2, générant dix grappes uniques ( S0 – S9 ) avec deux grappes formées par des cellules CA-ERBB2 uniquement ( S4 et S7 ) et deux grappes principalement composées de cellules de contrôle ( S2 et S5 ). À droite, graphique à barres montrant la proportion de cellules de contrôle et CA-ERBB2 trouvées dans chaque cluster. Des analyses statistiques ont été effectuées avec le package Seurat dans la version R 4.1.2.

Pour mieux comprendre la diversité transcriptionnelle du SC cochléaire avec signalisation ERBB2 induite, nous avons effectué une résolution de regroupement impartiale ( de 0,6 ) qui a abouti à la distinction des sous-populations au sein des grappes C0, C1 et C2. Dix clusters uniques ( S0 – S9 ) ont été générés avec deux clusters composés de cellules CA-ERBB2 uniquement (Figure 1C). En particulier, en plus du cluster S4 qui correspond à C3 dans le premier clustering impartial, les cellules CA-ERBB2 du cluster C2 ont été distinguées en cluster S7. La plupart des cellules restantes du cluster C2 étaient des cellules de contrôle ( ∼ 80% ) et ont été identifiées comme cluster S2. Un autre cluster représenté principalement par des cellules de contrôle ( ∼ 90% ) est S5, ce qui correspond à C4 lors du premier clustering impartial. Dans les grappes restantes, la distribution des cellules cochléaires Control et CA-ERBB2 était similaire.

3.3. Attribution de sous-types SC aux clusters

Pour évaluer quels SC ont contribué à quels clusters, nous avons gravé l’expression de gènes spécifiques aux sous-types SC, comme décrit pour scRNA-seq de P1 SC (Kolla et al., 2020Tableau supplémentaire 1 et Figure supplémentaire 4). À la naissance, Fgfr3-iCre peut être exprimé en cellules DC, internes et externes des piliers ( IPC, OPC ), cellules externes des cheveux ( OHC ) et cellules Hensen ( HeC ). Dans notre système, Fgfr3-iCre l’expression est plus clairsemée et l’expression dans HC, DC et HeC est biaisée vers la région apicale, où les cellules sont moins différenciées (Figure supplémentaire 2). Ici, nous avons utilisé l’analyse à 5 clusters, car nous anticipions un nombre similaire de types de cellules. Résultats en Figure 2 montrer que les marqueurs HC Ccer2Pvalb, et Insm1 sont regroupés dans un sous-ensemble de C2 (Figures 2BC). Le marqueur HeC Fst est exprimé en C1, alors que Nupr1 est présent en C1 et C2 (Figures 2BD). Les cinq marqueurs DC, Hes5Pdzk1ip1S100a1Prss23, et Lfng, ont été les plus fortement régulés en C2 (Figures 2BE). Les fabricants de PC étaient plus ambigus, mais étaient également les plus réglementés en C2 (Figures 2BF). C4, qui est composé principalement de cellules de contrôle, a exprimé tous les marqueurs examinés à un niveau modéré et n’a donc pas pu être identifié. C0 est un mélange de CA-ERBB2 et de cellules de contrôle, et il exprime une poignée de marqueurs spécifiques au sensoriel, qui étaient S100a1S100b, et Cryab. Son identité est également ambiguë. C3 est composé exclusivement de cellules CA-ERBB2 et exprime principalement des marqueurs OPC (Figures 2BF, note Smagp niveaux ). Cependant, il contient également des marqueurs d’identification pour LGER1 ( LGER groupe 1 ), tels que DcnDdostPdia6Rcn3, et Sdf2l1. Ceux-ci sont également enrichis en C1 et C2 (Figure 2G).

Figure 2
www.frontiersin.orgFigure 2. Parcelles UMAP et parcelles pour violon pour les transcriptions des gènes marqueurs identifiant les cellules cochléaires. ( A ) Section schématique du conduit cochléaire montrant la position des différents types de cellules. IHC, cellules ciliées internes; OHC, cellules ciliées externes; GER, crête épithéliale supérieure; GRV, cellules frontalières internes; IPH, cellules interphalangiennes; IPC, cellules piliers internes; OPC, cellules piliers externes; DC, Cellules de déitére; Cellules HeC, Hensen. ( B ) Tracé de cluster de Figure 1B, avec des désignations de type de cellule putative. ( C ) Trois marqueurs HC sont présentés: Ccer2Pvalb, et Insm1( D ) Deux marqueurs HeC sont affichés: Fst et Nupr1( E ) Les gènes marqueurs suivants ont été utilisés pour identifier les cellules de Deiter: Hes5Pdzk1ip1S100a1Prss23Lfng( F ) Cinq marqueurs pour IPC et OPC sont affichés: CryabEmid1NpyS100b, et Smagp( G ) Cellules GER latérales express DcnDdostPdia6Rcn3Sdf2l1. Les marqueurs les plus informatifs ont été choisis pour l’affichage. L’identité Cochlear SC associée au gène marqueur analysé est indiquée sur la tracé UMAP. Expression du gène marqueur HeC et OPC Fam159b, et le gène marqueur IHC Acbd7 n’ont pas été détectés.

3.4. Une minorité de SC CA-ERBB2 sont transcriptionnellement distinctes des SC de contrôle

L’induction de la signalisation ERBB2 dans les cellules CA-ERBB2 peut entraîner l’activation de gènes qui ne sont normalement pas exprimés dans les SC cochléaires. Par conséquent, pour identifier les DEG entre les échantillons de contrôle et CA-ERBB2, nous avons effectué une analyse statistique en utilisant à la fois le test de somme de Wilcoxon et le test de vraisemblance-ratio ( LR ). Dans le test de somme de base de Wilcoxon, les DEG sont identifiés parmi les gènes qui ont un certain niveau d’expression dans les conditions comparées. Le test LR a permis la détection de DEG avec une expression indétectable dans une condition (McDavid et al., 2013). Les gènes ont été cartographiés dans la ressource GO (Figure 3A). Les séquences qui n’ont pas pu être cartographiées dans un enregistrement protéique correspondant dans le système de classification PANTHER ont été désignées “ ID non cartographiés. ” Ils représentent principalement des ARN et des pseudogènes non codants.

Figure 3
www.frontiersin.orgFigure 3. Analyse des DEG dans les cellules CA-ERBB2 et des gènes exprimés en amont identifiés dans les grappes S4 et S7. ( A ) Représentation graphique des changements statistiquement significatifs dans l’expression des gènes entre les SC CA-ERBB2 et les SC témoins. Graphiques montrant le nombre de gènes régulés à la hausse et à la baisse dans les cellules CA-ERBB2 identifiés dans le test de somme de Wilcoxon ( top ) et dans le test de rapport de probabilité ( bas ). Dans chaque groupe, les transcriptions de codage protéique sont représentées en gris et l’ARN non codant ( ncRNA ) / pseudogènes est représenté en noir. Les nombres dans la barre indiquent le nombre de transcriptions avec des ID mappés ( codage des protéines ) et des ID non mappés ( ncRNA / pseudogenes ). À droite, les graphiques circulaires pour le test de somme de base de Wilcoxon ( top ) et le test de rapport de probabilité ( bas ) montrant le pourcentage de gènes exprimés différentiellement ( DEG ) trouvés dans jusqu’à 10% des cellules, 10 – 20% des cellules, 20 – 50% des cellules et plus de 50% des cellules. ( B ) Parcelles de volcan montrant la distribution des changements de pli d’expression génique sur le x-axe et p-valeurs pour DEG sur le y-axe identifié dans le test de somme de base de Wilcoxon ( gauche ) et test de rapport de probabilité ( droite ). Les gènes régulés de haut en bas avec des ID mappés dans le système de classification PANTHER sont indiqués dans la parcelle du volcan de test de la somme de Wilcoxon. Les gènes mis en évidence en jaune étaient uniques à ce test. Certains gènes d’intérêt sont indiqués dans la parcelle du volcan à rapport de probabilité. Une liste complète des gènes est fournie dans Tableaux supplémentaires 34( C ) Parcelles ponctuels montrant la distribution d’expression des 30 principaux gènes des grappes S4 et S7 parmi tous les grappes. Les points plus sombres ont un niveau d’expression plus élevé, tandis que les points plus grands indiquent que plus de cellules ont exprimé ce gène. Une liste complète des gènes exprimés est fournie dans Tableau supplémentaire 5( D ) Analyse d’enrichissement à terme de l’ontologie génétique ( GO ) pour les gènes exprimés des grappes S4 et S7. Les graphiques à barres montrent les 10 principaux termes GO enrichis de processus biologique pour S4 et S7, ainsi que les p-valeurs ( < 0,05 ). Un astérisque ( * ) à côté d’un p-la valeur indique que le terme a également un q-valeur ( < 0,05 ). Le y-axe représente le processus biologique et l’axe horizontal représente le nombre de gènes, qui sont répertoriés sur le côté gauche du graphique. La liste complète des termes est fournie dans Tableau supplémentaire 6.

Utilisation du test de somme de rang Wilcoxon ( adj p < 0,05, logFC > 2 ), 584 DEG ont été identifiés, avec 68 gènes régulés à la hausse et 516 gènes régulés à la baisse (Tableau supplémentaire 3). Environ la moitié des gènes de chaque groupe étaient des ID non cartographiés. Près de 90% des DEG ont été trouvés dans moins de 10% de la population CA-ERBB2. Utilisation du test LR ( adj p < 0,05, logFC > 2 ), 1 556 DEG ont été identifiés (Tableau supplémentaire 4). Au total, 1 049 gènes ont été régulés à la hausse et 507 gènes ont été régulés à la baisse, et environ la moitié d’entre eux étaient des gènes codant pour les protéines (Figure 3A). Environ 64% des DEG ont été trouvés dans moins de 10% de la population de CA-ERBB2. Des parcelles de volcan ont été utilisées pour montrer les DEG pour les deux analyses (Figure 3B). Notez comment l’analyse LR permet d’identifier des DEG très importants comme Wnt10a (Figure 3B à droite ).

Dans les deux analyses, Spp1 figurait parmi les gènes les plus exprimés ( 132 fois changeant ) dans environ 80% des cellules CA-ERBB2, par rapport à l’expression de Spp1 dans 55,4% des cellules de contrôle. Spp1 sera décrit plus en détail plus loin. Lama3 figurait parmi les gènes les plus régulés à la baisse dans les cellules CA-ERBB2 dans les deux tests. Il a été détecté dans 3,4% des cellules CA-ERBB2, contre 23,2% des cellules de contrôle. LAMA3 est une sous-unité de laminines, qui assurent la médiation de la fixation, de la migration et de l’organisation des cellules en interagissant avec les récepteurs de l’intégrine et d’autres composants de la matrice extracellulaire ( ECM ) (Belkin et Stepp, 2000Hamill et al., 2010). Dans le test LR, Kyphoscoliose peptidase (KyLe gène ) est le plus haut différentiellement exprimé ( 3530 fois ), mais seulement dans environ 7,3% des cellules CA-ERBB2, contre 21,5% des cellules témoins. La fonction proposée par KY est le maintien du cytosquelette et de la jonction neuromusculaire (Hedberg-Oldfors et al., 2016). Ces données suggèrent que certaines cellules CA-ERBB2 modifient l’environnement local, ce qui pourrait affecter le comportement des cellules voisines.

Pour mieux comprendre l’hétérogénéité transcriptionnelle des cellules CA-ERBB2 dans les grappes S4 et S7, nous avons identifié des gènes régulés vers le haut dans chaque grappe décrit dans Figure 1C, puis examiné les voies activées par rapport à la base de données des processus biologiques GO. Pour chacun des 10 clusters, nous avons analysé l’expression des gènes par rapport aux clusters restants. Utilisation des critères d’un ajusté p-valeur de < 0,05 et différence de niveaux d’expression supérieure à deux fois, nous avons trouvé 90 gènes exprimés dans le cluster S4 et 1102 gènes dans le cluster S7. L’expression de trente gènes supérieurs exprimés identifiés dans les grappes S4 et S7 par rapport à d’autres grappes est indiquée dans Figure 3C. Pour les grappes restantes, qui sont composées de cellules de contrôle et CA-ERBB2 ( à l’exception du cluster S5 ), nous avons constaté que S0 avait 1125 gènes exprimés, S1 – 810, S2 – 731, S3 – 359, S5 – 3722, S6 – 484, S8 – 426 et S9 – 144 (Tableau supplémentaire 5). Les 10 principaux gènes exprimés dans chaque cluster ont ensuite été utilisés pour générer des thermopuets (Figure supplémentaire 5).

L’analyse a révélé que parmi les gènes les plus exprimés dans le cluster S4, il y a les DEG identifiés dans le test de somme de Wilcoxon (Spp1CD63Tmsb4xFigure 3B et Tableau supplémentaire 3), et dans le test LR (Spp1Timp1Dmp1, Mmp9CD63Figure 3B et Tableau supplémentaire 4). Selon la carte thermique, S4 n’était lié à aucun autre cluster (Figure supplémentaire 5). En revanche, le cluster S7, composé uniquement de cellules CA-ERBB2, avait certains gènes régulés vers le haut en commun avec des gènes régulés vers le haut dans le cluster S2, qui était principalement des cellules de contrôle. Cela suggère que les cellules CA-ERBB2 du cluster S7 proviennent de la même population que les cellules de contrôle du cluster S2. Parmi les gènes de S7 les plus exprimés, il y a les DEG identifiés dans le test LR (Plet1osRufy4Plet1Cutal) (Figure 3B et Tableau supplémentaire 4).

En ce qui concerne les grappes composées à la fois de CA-ERBB2 et de cellules de contrôle, certaines relations transcriptionnelles étaient également évidentes (Figure supplémentaire 5). Par exemple, le cluster S6 présentait des similitudes avec le cluster S1, qui se trouve à proximité sur l’analyse UMAP. Aucun gène marqueur n’a été exprimé dans les grappes S0, S3 et S5. Étonnamment, dans le groupe S5 composé principalement de cellules de contrôle, un certain niveau de régulation ascendante a été observé pour la plupart des gènes exprimés identifiés dans d’autres groupes, à l’exception des gènes du cluster S8. Enfin, les grappes S8 et S9 sont représentées par un petit nombre de cellules avec des gènes exprimés en amont généralement introuvables dans d’autres grappes, ce qui indique qu’il s’agit de populations transcriptionnellement distinctes. Cette analyse souligne la diversité des réponses des CS à l’expression CA-ERBB2.

En résumé, CA-ERBB2 a entraîné les plus grands changements transcriptionnels dans une minorité de cellules, présumées être des DC et des PC. Les cellules répondant à CA-ERBB2 ont modifié l’expression de centaines de transcriptions distinctes. Nous nous sommes concentrés sur ces changements pour identifier les corrélats des effets indirects de l’expression CA-ERBB2 sur les cellules voisines.

3.5. Les cellules CA-ERBB2 expriment des gènes impliqués dans la modulation de la matrice extracellulaire

Une analyse d’enrichissement de l’ensemble génétique contre le processus biologique GO a été réalisée pour les gènes exprimés en amont des grappes S4 et S7 afin d’identifier les voies moléculaires répondant à l’activation ERBB2 (Figure 3D). Pour les autres clusters, les résultats avec les 10 principaux termes GO répertoriés avec q-valeur < 0,05 sont en Figure supplémentaire 6, et la liste complète des termes pour tous les clusters est fournie dans Tableau supplémentaire 6. Parmi les annotations les plus enrichies, toutes deux ajustées p-valeur et nombre de gènes impliqués, étaient des annotations de gènes liés à la modulation de l’ECM. Le cluster distinctif S4, formé entièrement par des cellules CA-ERBB2, a montré divers degrés d’activation des marqueurs impliqués dans l’organisation de la matrice extracellulaire ( GO: 0030198 ), et le démontage de la matrice extracellulaire ( GO: 0022617 ). Le cluster S4 avait également enrichi les gènes associés à la réponse cellulaire au stimulus cytokin ( GO: 0071345 ), voie de signalisation médiée par la cytokine ( GO: 0019221 ) et régulation de la voie de signalisation médiée par l’intégrine ( GO: 200101010101. Nous notons que les grappes S1 et S6 ont également été distinguées par des gènes exprimés impliqués dans l’organisation et le démontage de la matrice extracellulaire.

En ce qui concerne le cluster S7 distinctif des cellules CA-ERBB2, l’analyse du processus biologique GO n’a pas révélé de termes avec q-valeur < 0,05 (Figure 3D). Cependant, parmi les termes importants p-valeur ( < 0,05 ), sont des termes associés à des gènes Krt17 et Plet1 répertoriés comme DEG dans le test LR (Figure 3B et Tableau supplémentaire 4). Le développement de l’épiderme ( GO: 0008544 ) est associé à Krt17 et Col7a1 gènes. Ce terme est dans une relation parent-enfant avec le terme lié à la différenciation HC ( différenciation des cellules auditives de l’oreille interne, GO: 0042491 ). De plus, Plet1 est associé à la cicatrisation des plaies, à la propagation des cellules épidermiques ( GO: 0035313 et GO: 0044319 ), et à la régulation négative de l’adhérence à la matrice cellulaire ( GO: 0001953 ) (Tableau supplémentaire 6).

Dans les grappes S1, S2 et S6, les cellules CA-ERBB2 ont été mélangées avec des cellules de contrôle suggérant qu’elles ont un transcriptome similaire. Les termes GO identifiés pour ces groupes indiquent que les cellules cochléaires de souris P3 subissent toujours des changements liés au développement de l’organe de Corti (Figure supplémentaire 6). Par exemple, les cellules du groupe S1 ont été enrichies de gènes associés à la morphogenèse des organes sensoriels ( GO: 0090596 ), organisation de fibrilles de collagène ( GO: 0030199 ), régulation de la migration des cellules endothéliales ( GO: 001010594 : : 1010010101094 >, différenciation des cellules endodermiques ( GO: 0035987 ) et développement du système squelettique ( GO: 0001501 ). Dans le groupe S2, les cellules ont montré une régulation ascendante des gènes impliqués dans le développement des cellules épithéliales ( GO: 0002064 ), une régulation de la transcription impliquée dans l’engagement de devenir cellulaire ( GO: 0060850 ), et une voie de signalisation NOTCH ( GO:0007219 ). Dans le cluster S6, les gènes enrichis sont associés à la perception sensorielle du stimulus mécanique ( GO: 0050954 ), et à la perception sensorielle du son ( GO: 0007605 ).

Les cellules du cluster S8 ont été enrichies de termes associés à la division cellulaire. L’analyse des transcriptomes pour l’expression génique spécifique au cycle cellulaire a confirmé que les cellules du cluster S8 sont en phase S et G2 / M (Chiffres supplémentaires 67). L’analyse a également révélé que, alors que la plupart des cellules à travers les conditions étaient en phase G1, les grappes S4 et S0 ont également montré un enrichissement des cellules en phase S et G2 / M, indiquant certaines cellules préparées ou ayant subi une division cellulaire (Figure supplémentaire 7). Dans le cluster S8, les cellules CA-ERBB2 et les cellules de contrôle ont montré des marqueurs pour les phases S et G2 / M, cependant, dans le cluster S0, cette population était principalement représentée par les cellules CA-ERBB2.

Ensemble, ces résultats indiquent que les changements transcriptionnels induits par les cellules CA-ERBB2 incluent le de novo expression des cytokines et des gènes de la voie de signalisation. Beaucoup devraient moduler la matrice extracellulaire et affecter la différenciation, favorisant la prolifération dans une minorité de cellules.

3.6. Les gènes les plus régulés dans les cellules CA-ERBB2 devraient former un réseau protéique qui module la signalisation extracellulaire

Comme l’un des objectifs de cette étude était d’identifier les voies de signalisation secondaires candidates qui pourraient agir en aval de la signalisation ERBB2, nous nous sommes concentrés ensuite sur la nouvelle population de cellules CA-ERBB2 qui formaient un cluster S4 transcriptionnellement distinct. Gènes à haut régulation Spp1Timp1Mmp9, et Dmp1, se trouvent dans les annotations GO associées à la modulation de l’ECM et de la réponse à la cytokine (Figure 3D). À l’aide du logiciel STRING, nous avons analysé le réseau d’interaction protéine-protéine pour SPP1, TIMP1, MMP9 et DMP1. Les résultats sont visualisés dans Figures 4A – D, et les scores des interactions prévues sont résumés dans Tableau 1. L’analyse montre que les interactions entre SPP1, TIMP1, MMP9 et DMP1 ont des scores d’association dans la plage de confiance élevée et la plus élevée ( scores supérieurs à 0,7 et 0,9, respectivement ). L’augmentation du réseau de cinq protéines supplémentaires a révélé que le CD44 était une protéine étroitement associée (Figure 4B), avec le score de confiance le plus élevé ( supérieur à 0,9 ) calculé pour SPP1, TIMP1 et MMP9, indiquant des associations vrais probables. Cinq protéines supplémentaires ajoutées au réseau ont révélé deux protéines qui ont été trouvées comme étant différenciées entre CA-ERBB2 et les cellules de contrôle (Figure 4C). Ces protéines étaient CD63 et HPX, et les deux ont des scores d’association dans la plage de confiance la plus élevée ( au-dessus de 0,9 ) avec TIMP1; alors que HPX a également un score d’association dans la plage de confiance élevée ( supérieur à 0,7 ) avec MMP9.

Figure 4
www.frontiersin.orgFigure 4. Réseau d’interaction protéine-protéine STRING de quatre gènes régulés par le haut dans le cluster S4. ( A ) Connectivité du réseau d’interaction protéine-protéine entre SPP1, TIMP1, MMP9 et DMP1. Dans ( B, C ) les réseaux de protéines-protéines sont représentés avec un nombre croissant de gènes étroitement associés. Un bord a été dessiné avec des lignes colorées représentant un type de preuve utilisé pour prédire les associations. Une ligne violette indique des preuves expérimentales; une ligne vert clair indique des preuves d’extraction de texte; une ligne bleu clair indique des preuves de base de données; une ligne noire indique des preuves de co-expression; et une ligne violet clair indique l’homologie des protéines. Les interactions des scores sont résumées dans Tableau 1. Dans ( D ) Tracé UMAP avec cluster S4 marqué enrichi en cellules exprimant Spp1, Timp1, Mmp9 et Dmp1 en réponse à l’induction de la signalisation ERBB2. Dans ( E ) Parcelles UMAP et parcelles de violon divisées montrant l’expression régulée de Spp1Timp1Mmp9, et Dmp1 en CA-ERBB2 par rapport aux cellules de contrôle de différents groupes. ( F ) Validation RT-qPCR de l’analyse scRNA-seq effectuée sur les cellules GFP + triées FACS de P3 cochleae. Le niveau d’expression des gènes dans l’échantillon CA-ERBB2 est présenté comme une valeur ΔΔCt ( ± SD ) par rapport au contrôle ( CTRL ) normalisé par rapport à l’expression des deux gènes de référence Eef1a1 ( E ) et Tubb4a ( T ) (n = 3 ). Importance (*p < 0,05; **p < 0,01 ) a été déterminé par non apparié t-test ( UNE – TAILED ) analyse.

Tableau 1
www.frontiersin.orgTableau 1. Le score combiné des interactions entre les paires de protéines dans l’analyse de la base de données STRING.

SPP1 et DMP1 sont de petites glycoprotéines n-liées à liaison à l’intégrine ( SIBLING ), qui sont des ligands sécrétés pour les récepteurs CD44 et αvβ3 à l’intégrine. Ils favorisent la survie, la prolifération, la différenciation et la migration dans différents systèmes (Flores et al., 1992Ashkar et al., 2000Sodek et al., 2000Denhardt et al., 2001Jain et al., 2002Karadag et al., 2005Rangaswami et al., 2006Kazanecki et al., 2007Wu et al., 2011). TIMP1 inhibe MMP9, une métallopeptidase qui module les deux CD44 (Visse et Nagase, 2003Grunwald et al., 2019) et signalisation NOTCH (Garg et al., 2010). Le récepteur CD44 a un rôle dans la survie cellulaire et la prolifération dans le développement du cancer, mais une découverte récente met également en évidence son rôle important dans la régénération tissulaire et la cicatrisation des plaies (Denhardt et al., 2001Kyriakides et al., 2009Kim et al., 2012Michopoulou et al., 2020). Notamment, le CD44 est exprimé de manière endogène sur les OPC chez la souris à l’âge adulte (Hertzano et al., 2010).

Analyse des parcelles UMAP et violon divisé pour Spp1, Timp1Mmp9, et Dmp1 indique que la montée en puissance de ces gènes est observée dans les cellules CA-ERBB2 pour la plupart des grappes, avec un enrichissement significatif dans le cluster S4 (Figure 4E). Les cellules de contrôle expriment des niveaux inférieurs de Spp1 et Timp1 gènes, en particulier dans les grappes S1, S5 et S6. Pour les gènes Mmp9 et Dmp1, presque aucune expression n’est détectée dans les cellules de contrôle, à l’exception des grappes S9 et S5. Pour valider l’analyse scRNA-seq, nous avons effectué une réaction en chaîne par polymérase quantitative de transcriptase inverse ( RT-qPCR ) sur des cellules GFP cochléaires triées FACS + collectées auprès de souris néonatales CA-ERBB2 et Control. Les résultats de l’analyse RT-qPCR sont présentés dans Figure 4F. Ils confirment que l’activation de la signalisation ERBB2 dans les cellules CA-ERBB2 a entraîné une expression significative régulée à la hausse des gènes Spp1, Timp1Mmp9, et Dmp1, ainsi que d’autres gènes identifiés comme exprimés dans les cellules CA-ERBB2 du cluster S4 (BglapBglap2PtgisCd63Il12aAnche) (Figure supplémentaire 8 et Figure 3C). Ces résultats confirment que le réseau de protéines SIBLING est en effet induit par l’expression CA-ERBB2 dans les SC au stade néonatal.

3.7. L’induction de la signalisation ERBB2 chez les souris adultes sourdes entraîne une régulation accrue Spp1 et Timp1, activation du récepteur CD44 et détection des agrégats cellulaires ectopiques dans le milieu scala cochléaire adulte

Déterminer si l’amas SIBLING pourrait être induit aux stades adultes, nous avons utilisé l’immunostatation sur des sections de cochlée de jeunes souris adultes après une combinaison de perte auditive induite par des dommages et d’induction de CA-ERBB2. Les jeunes souris mâles et femelles avec le génotype Control et CA-ERBB2 ont été exposées au bruit traumatique comme décrit dans les méthodes (Figure 5A). 3 jours après l’exposition au bruit ( 3 DPN ), les souris des deux génotypes ont été assignées au hasard à deux groupes et traitées avec une injection de doxycycline ( DOX ) pour initier l’expression CA-ERBB2; ou avec injection de solution saline à utiliser comme référence. Les souris ont été euthanasiées à 5 DPN, et leur cochlée a été disséquée et traitée pour immunostication avec des anticorps spécifiques au SPP1, au TIMP1 et au domaine intracellulaire du récepteur CD44.

Figure 5
www.frontiersin.orgFigure 5. SPP1 et TIMP1 ainsi que la signalisation CD44 sont régulés à la hausse dans les cellules cochléaires 2 jours après l’induction CA-ERBB2 chez les jeunes adultes exposés au bruit. ( A ) Chronologie de l’exposition au bruit ( NE ), activation GFP ( TAM ), activation CA-ERBB2 ( DOX ) et tests auditifs ( HT ) chez les jeunes souris adultes. Les souris ont été exposées à un bruit de bande d’octave de 110 dB pendant 2 h et 3 jours plus tard, injectées de doxycycline ( DOX ) pour induire l’expression CA-ERBB2. HT a été exécuté 1 DPN pour confirmer la perte auditive. L’immunostatation des sections de cochlée a révélé la détection du SPP1 ( B ) et TIMP1 ( C )avec récepteur CD44 activé chez les animaux CA-ERBB2. L’immunodétection pour les HC ( PVALB, rouge ), et les cellules compétentes pour exprimer CA-ERBB2 ( GFP, vert ), sont indiquées dans les panneaux 1 et 2. L’immunodétection du récepteur CD44 activé ( bleu ) est indiquée dans les panneaux 1 et 3. L’immunodétection de SPP1 et TIMP1 est indiquée dans les panneaux 1, 3 et 4 ( gris ).

Comme indiqué dans Figures 5BC, SPP1 et TIMP1 ont été exprimés en sections cochléaires d’animaux CA-ERBB2 traités par DOX. L’immunoréactivité fluorescente pour SPP1 correspondait aux cellules GFP +, y compris les cellules proches de l’OHC qui correspondent au DC et les cellules proches de l’IHC correspondant aux cellules phalangiennes et aux cellules frontalières. De même, le TIMP1 a été détecté dans les cellules GFP +, bien que dans les sections des animaux témoins, l’immunoréactivité pour le TIMP1 était également évidente dans les cellules correspondant aux cellules phalangiennes internes et aux cellules frontalières. La coloration du domaine intracellulaire CD44 a montré une régulation clairement ascendante de la signalisation CD44 dans les cellules GFP + des animaux CA-ERBB2 traités par DOX. L’immunoréactivité CD44 a également été observée dans les cellules interphalangiennes, DC et également dans les cellules correspondant aux cellules HeC ou Claudius. Fait intéressant,L’activation du CD44 dans les cellules correspondant aux cellules HeC ou Claudius était également évidente dans les sections des animaux témoins. Ceci est cohérent avec le rapport précédent décrivant l’expression de CD44 pour augmenter le nombre de souris postnatales par P7 dans les OPC, les cellules de Claudius et dans un petit nombre de cellules GER (Hertzano et al., 2010).

Des souris supplémentaires exposées au bruit traumatique, à l’EdU et à la doxycycline ont été euthanasiées à 7 DPN et analysées pour l’expression GFP et des marqueurs supplémentaires (Figure 6). Nous avons constaté ici que les cellules GFP + et GFP négatives étaient situées dans le milieu scala de CA-ERBB2 cochlea. La phosphorylation de l’ERBB2 a été observée dans des cellules dispersées et n’a pas cartographié avec précision l’expression de GFP comme observé à des moments antérieurs (Zhang et al., 2018). Les chiffres mitotiques étiquetés avec EdU étaient évidents dans ces agrégats (Figure 6B ’), tout comme les cellules dispersées étiquetées avec CASP3 activé (Figure 6C ’). Cellules dispersées dans les agrégats exprimés des marqueurs sensoriels, y compris MYO7 (Figure 6B ’) et le marqueur SC TAK1 (Figure 6D ’). Ils étaient largement absents de SOX2 (Figure 6A ’) et PVALB (Figure 6D ’expression ). Certains agrégats avaient des régions multicellulaires lisses et compactées qui se collaient brillamment pour la phalloïdine. Des agrégats ont été observés dans quatre cochléés sur cinq avec induction CA-ERBB2. Dans 4 cochléaires témoins, seuls de très petits groupes de cellules ont été observés flottant dans le conduit cochléaire, dont aucun n’a exprimé de GFP ou incorporé EdU (Figures 6EE ’, flèches ). Ces données sont cohérentes avec l’interprétation selon laquelle l’activation de la signalisation CA-ERBB2 chez les jeunes souris adultes après des dommages peut également induire l’expression de certains membres du réseau de protéines SIBLING. Ils suggèrent également que les SC tracés en lignée peuvent répondre à l’expression de CA-ERBB2 en sortant de l’épithélium.

Figure 6
www.frontiersin.orgFigure 6. Quatre jours après l’induction de CA-ERBB2, des agrégats de cellules sensorielles peuvent être trouvés dans le conduit cochléaire. Haut, chronologie de l’exposition au bruit ( NE ), activation GFP ( TAM ), activation CA-ERBB2 ( DOX ), injection EdU et tests auditifs ( HT ) chez les jeunes adultes souris. Les images de faible puissance de Brightfield sont utilisées pour montrer la position des agrégats cellulaires, tandis que l’immunostaining révèle des marqueurs spécifiques. ( A, A ’ ) GFP ( vert ) et pERBB2 ( magenta ) sont présents dans un agrégat attaché au limbe en spirale, qui a peu de SOX2 ( blanc ). ( B, B ’ ) Un agrégat de même localisation héberge des cellules GFP + ( vert ) et des cellules MYO7 + rares ( blanc ), avec des figures mitotiques EdU + ( magenta ) dans des cellules dépourvues de GFP. ( C, C ’ ) Un agrégat près de la strie vasculaire contient des cellules GFP + ( vert ), des cellules apoptotiques rares marquées d’un CASP3 anti-activé ( magenta ) et des cellules épithéliales compactées révélées par coloration à la phalloïdine ( blanc. ( D, D ’ ) Un autre agrégat près des cellules des ports stries vasculaires avec GFP ( vert ) et cellules voisines positives pour le marqueur cellulaire de soutien TAK1 ( magenta ), mais pas de PVALB + HCs. ( E, E ’ ) Une souris de contrôle dépourvue de transgène CA-ERBB2 ne héberge que de petits groupes de cellules ( flèche jaune ) sans expression GFP.

4. Discussion

Auparavant, nous avons constaté que les SC avec une expression génique activée ERBB2 chez leurs voisins in vivo et a favorisé la différenciation des cellules semblables aux cellules ciliées, suggérant que ERBB2 peut initier une cascade de signalisation importante pour la régénération HC (Zhang et al., 2018). Ici, l’analyse du transcriptome unicellulaire a révélé la formation d’une nouvelle population parmi un sous-ensemble de cellules avec signalisation ERBB2 activée, qui s’était considérablement différenciée des cellules de contrôle parentales. Peut-être dérivées d’OPC, ces cellules expriment également des gènes spécifiques à LGER. Ils comprennent la plupart des cellules exprimant Spp1, identifié dans nos études comme l’un des gènes les plus activés en réponse à la signalisation ERBB2. Surtout, dans cette nouvelle population, nous voyons l’expression des trois autres gènes à régulation ascendante, Mmp9Timp1, et Dmp1. Ensemble avec Spp1, ils sont associés à un réseau de signalisation impliquant des récepteurs CD44 et integrine αvβ3. L’analyse d’enrichissement GO a révélé que ces gènes modulent à la fois les réponses ECM et cytokine, y compris la signalisation Notch. Nous avons confirmé que les protéines SPP1, TIMP1 et CD44 sont également régulées à la hausse dans les SC cochléaires adultes après l’induction de CA-ERBB2. Par la suite, nous avons observé la formation d’agrégats flottants de cellules sensorielles cochléaires. Le sort et le potentiel de ces agrégats cellulaires ne sont pas connus.

SPP1 et DMP1 sont des glycoprotéines sécrétées qui agissent comme des ligands pour les récepteurs CD44 et αvβ3 d’intégrine. Ils sont membres de la petite famille de glycoprotéines n-liées au ligand de liaison à l’intégrine ( SIBLING ). SPP1 favorise la survie, la prolifération, la différenciation, l’adhésion et la migration de nombreux types de cellules (Flores et al., 1992Ashkar et al., 2000Sodek et al., 2000Denhardt et al., 2001Jain et al., 2002Karadag et al., 2005Rangaswami et al., 2006Kazanecki et al., 2007). Bien que la fonction DMP1 dans les blessures et la cicatrisation des plaies n’ait pas encore été déterminée, elle est significativement régulée à la hausse dans un certain nombre de tissus cancéreux (Chaplet et al., 2003Fisher et al., 2004). SPP1 peut fonctionner dans la différenciation neuronale des neurones auditifs pendant le développement de l’oreille interne (Kim et al., 2014). De plus, il est détecté dans le labyrinthe membraneux des cochléaires de mammifères adultes, en particulier dans l’utricule, où il est actuellement utilisé comme marqueur de type I HC (Lopez et al., 1995Sakagami, 2000McInturff et al., 2018Jan et al., 2021).

L’aspect le plus important de la régulation ascendante des SPP1, MMP9 et TIMP1 en réponse à la signalisation ERBB2, c’est qu’ils favorisent la cicatrisation et la régénération des plaies après une blessure dans d’autres systèmes (Denhardt et al., 2001Kyriakides et al., 2009Kim et al., 2012Michopoulou et al., 2020). SPP1 est bien connu pour arbitrer la régénération osseuse et musculaire (Uaesoontrachoon et al., 2008Zanotti et al., 2011Pagel et al., 2014Maeda et al., 2017Zhu et al., 2020), et il est également impliqué dans la promotion de la prolifération et de la régénération du système nerveux (Ellison et al., 1998Hedtjarn et al., 2004Liu et al., 2017). Dans des études récentes, Wang et al. a démontré que la liaison du SPP1 avec le CD44 et l’intégrine αvβ3 est importante dans la fonction des cellules de Schwann dans la régénération des nerfs, en favorisant la prolifération et la survie après une lésion nerveuse périphérique (Wang et al., 2020). Une autre étude de Powell et al. ( 2019 ) a montré que le SPP1 avec le MMP9 agit par le biais du récepteur CD44 pour arbitrer la synaptogenèse après l’insulte du système nerveux central ( CNS ).

TIMP1 est un inhibiteur de MMP9 et l’équilibre entre eux est un régulateur clé du réseau de signalisation dans le nerf blessé (Kim et al., 2012) et favorise le processus de guérison de la peau fœtale brûlée (Yu et al., 2017). La régulation ascendante de TIMP1 pourrait expliquer la régulation généralisée de SOX2 après la signalisation CA-ERBB2 in vivo (Zhang et al., 2018), car MMP9 est nécessaire pour la signalisation NOTCH (Zhao et al., 2016), et NOTCH est nécessaire et suffisant pour promouvoir l’expression SOX2 (Pan et al., 2013). Un rapport MMP9 / TIMP1 accru favorise la dégradation de l’ECM pour permettre la migration cellulaire, tandis qu’un rapport MMP9 / TIMP1 réduit stimule la reconstruction de l’ECM pendant le processus de guérison (Yu et al., 2017). TIMP1 peut également agir comme cytokine indépendamment de l’inhibition de MMP9 pour favoriser la survie et la prolifération des cellules (Ries, 2014). Dans les cellules souches et progénitrices hématopoïétiques, le TIMP1 favorise la migration, l’adhésion et la survie en se liant au complexe de récepteurs β1 à l’intégrine CD63 (Wilk et al., 2013). Notre analyse scRNA-seq a révélé le CD63 sous forme de DEG et sa régulation ascendante a été principalement enrichie en cluster S4 formé par des cellules CA-ERBB2 (Tableaux supplémentaires 34).

La régulation à la hausse des SPP1, MMP9, TIMP1 et DMP1 en réponse à l’activation ERBB2 suggère que sa signalisation en aval implique un récepteur CD44 et potentiellement également des récepteurs d’intégration. La relation entre ERBB2 et CD44 a été décrite précédemment pour maintenir les interactions neuronales – cellules de Schwann dans le développement des nerfs néonataux précoces du rat (Sherman et al., 2000). En particulier, le CD44 a considérablement amélioré la phosphorylation ERBB2 induite par la néureguline et l’hétérodimérisation ERBB2 – ERBB3. Le CD44 s’est également révélé interagir avec le récepteur ERBB2 (Bourguignon et al., 1997Sherman et al., 2000). L’importance du réseau des récepteurs CD44 dans la survie, la prolifération et la régénération des cellules décrites pour les cellules de Schwann et dans d’autres tissus suggère que certains des effets CA-ERBB2 impliquent la signalisation via le récepteur CD44.

Une flexibilité moindre de l’épithélium associé à la jonction cellule-cellule a été proposée comme l’un des mécanismes responsables de la diminution de la capacité de régénération de la cochlée de mammifère adulte (Burns et al., 2008). Nos résultats indiquent que la signalisation ERBB2 favorise la modulation de l’ECM qui permettrait une flexibilité accrue dans l’organe de Corti. La combinaison d’inhibiteurs de l’EGF et de la GSK3 a récemment été signalée comme appauvrissant la cajérine E dans des jonctions serrées de la cochlée de mammifères adultes (Kozlowski et al., 2020). En plus des gènes régulés à la hausse associés au démontage ECM dans le cluster S4, il existe également une régulation à la hausse Plet1 gène dans les cellules CA-ERBB2 du cluster S7, qui est associé à une régulation négative de l’adhérence à matrice cellulaire ( GO: 0001953 ). Plet1est répertorié en termes GO associés à la propagation des cellules et à la cicatrisation des plaies ( GO: 0035313, GO: 0044319 ). Ainsi, nous prédisons que sa régulation ascendante permettrait une augmentation des mouvements locaux de cellules.

L’importance de la modulation ECM médiée par ERBB2 pour la régénération des HC est également soutenue par des études récentes indiquant que les récepteurs ECM et d’intégrine sont induits dans le développement neurosensoriel précoce et la détermination du devenir cellulaire dans le fœtus humain oreille interne (Johnson Chacko et al., 2021). Nous spéculons que l’activation forcée des voies de signalisation à travers les récepteurs de la famille ERBB pourrait permettre des changements dans l’environnement de l’organe de Corti qui favorisent la prolifération des SC et permettent la régénération des HC. Des études antérieures ont montré peu ou pas d’activité des cellules souches chez la cochlée de mammifères adultes (Oshima et al., 2007Senn et al., 2020). Cela contraste avec la capacité robuste en forme de tige dans les cellules isolées de l’utricule adulte (Li et al., 2003Senn et al., 2020), qui est en corrélation avec un potentiel de régénération limité dans cet organe (Burns and Stone, 2017). Ces données peuvent être interprétées comme signifiant que les cellules souches cochléaires, résidant peut-être dans le RGO (Udagawa et al., 2021), sont perdus pendant la maturation. Il est également possible que leurs exigences de survie ou de maintien de l’identité diffèrent. Par exemple, ils peuvent nécessiter des cellules accessoires pour maintenir leur niche microenvironnementale. Alternativement, l’expression forcée de la signalisation CA-ERBB2 pourrait promouvoir de nouveaux comportements non visibles autrement dans les SC cochléaires.

En conclusion, nous rapportons que la signalisation forcée d’ERBB2 dans une minorité de SC cochléaires entraîne une nouvelle réponse de différenciation dans la cochlée de souris néonatale. Ces cellules induisent l’expression d’un groupe de gènes impliqués dans la signalisation, la cicatrisation des plaies et la migration. Nous confirmons qu’au moins deux de ces gènes, SPP1 et CD44, sont également régulés à la hausse dans les cellules cochléaires adultes après l’induction de CA-ERBB2. L’induction CA-ERBB2 est également en corrélation avec la génération d’agrégats cellulaires dans le conduit cochléaire. Ces agrégats contiennent, mais sans s’y limiter, des cellules CA-ERBB2 cartographiées par le devenir. Leur potentiel, leurs effets et leur sort restent à déterminer.

Déclaration de disponibilité des données

Les données présentées dans cette étude sont déposées dans le référentiel de données Gene Expression Omnibus, numéro d’accès: GSE202850 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/geo/query/acc.cgi?acc=GSE202850). Les données d’image disponibles à partir de: https://osf.io/r9cbq/.

Énoncé d’éthique

Cette étude sur les animaux a été examinée et approuvée par le Bureau d’examen des soins et de l’utilisation des animaux, Département de la défense, et le Comité universitaire de recherche sur les animaux, Université de Rochester.

Contributions d’auteur

DP-P: administration de projet, enquête, méthodologie, conservation des données, analyse formelle, visualisation, rédaction – ébauche et révision originales et édition. DN et CB: conservation des données, analyse formelle, logiciel, visualisation et révision et édition –. JZ: méthodologie, enquête, visualisation et rédaction – examen et édition. JA: conceptualisation, supervision, ressources et rédaction – examen et édition. PW: conceptualisation, acquisition de financement, ressources, supervision, analyse formelle et révision et édition de –. Tous les auteurs ont contribué à l’article et approuvé la version soumise.

Financement

Ce travail a été financé par les États-Unis. Mécanisme de recherche médicale de l’armée ( W81XWH2010515 ) ( numéro de subvention: RH190035 ), Institut national sur la surdité et les autres troubles de la communication ( numéros de subvention: R01 DC014261 et R01 DC018660 ) et le programme Schmitt sur les neurosciences intégratives.

Remerciements

Nous reconnaissons avec reconnaissance le Dr. Anne Luebke, qui possède le noyau de test auditif pour petits animaux de l’URMC; Dr. Jian Zuo pour la souche de souris Fgfr3-iCre; Dr. Lin Gan pour la souche de souris rtTA / GFP floxed ROSA; et Dr. Amy Kiernan pour des conseils sur l’interprétation expérimentale et pour la lecture critique du manuscrit.

Conflit d’intérêts

Les auteurs déclarent que la recherche a été menée en l’absence de toute relation commerciale ou financière qui pourrait être interprétée comme un conflit d’intérêts potentiel.

Note de l’éditeur

Toutes les affirmations exprimées dans cet article sont uniquement celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de leurs organisations affiliées, ni celles de l’éditeur, des rédacteurs en chef et des examinateurs. Tout produit qui peut être évalué dans cet article, ou allégation qui peut être faite par son fabricant, n’est pas garanti ou approuvé par l’éditeur.

Matériel supplémentaire

Le matériel supplémentaire de cet article peut être consulté en ligne sur: https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fncel.2022.1096872/full#supplementary-material

Notes de bas de page

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Mots-clés: régénération cochléaire, voie candidate, ERBB2, séquençage unicellulaire, SIBLING, CD44

Citation: Piekna-Przybylska D, Na D, Zhang J, Baker C, Ashton JM et White PM ( 2023 ) L’analyse de séquençage à ADN unicellulaire des transcriptomes de cellules cochléaires de souris avec récepteur ERBB2 activé indique une réponse spécifique à la cellule qui favorise l’activation du CD44. Devant. Cellule. Neurosci. 16: 1096872. doi: 10.3389 / fncel.2022.1096872

Reçu: 12 novembre 2022; Accepté: 12 décembre 2022;
Publié: 06 janvier 2023.

Édité par:

Chen Chen, Université de Stanford, États-Unis

Révisé par:

Ping-Chung Chen, St. Jude Children’s Research Hospital, États-Unis
Robert J. Morell, Institut national sur la surdité et les autres troubles de la communication ( NIH ), États-Unis

Copyright © 2023 Piekna-Przybylska, Na, Zhang, Baker, Ashton et White. Il s’agit d’un article en libre accès distribué selon les termes de la Licence d’attribution Creative Commons ( CC BY ). L’utilisation, la distribution ou la reproduction dans d’autres forums sont autorisées, à condition que l’auteur original ( s ) et le propriétaire des droits d’auteur ( s ) soient crédités et que la publication originale de cette revue soit citée, conformément à la pratique académique acceptée. Aucune utilisation, distribution ou reproduction n’est autorisée qui ne respecte pas ces termes.

*Correspondance: Patricia M. Blanc, www.frontiersin.org patricia_white@urmc.rochester.edu

Adresse actuelle: Jingyuan Zhang, Département d’oto-rhino-laryngologie, Boston Children’s Hospital, Boston, MA, États-Unis

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