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Comment la France a inventé le complexe industriel de la censure — Civilization Works

L’enquête montre:

— Macron a tenté de communiquer personnellement avec le PDG de Twitter de l’époque, Jack Dorsey

— La France a cherché à obtenir une censure mondiale

— Les ONG affiliées à l’État français ont exigé un accès spécial au processus interne de modération des données et du contenu de Twitter

— Les autorités françaises ont tenté de contourner la loi en demandant la pré-censure du contenu des médias sociaux généré par les utilisateurs

Ce rapport est illustré par Twitter Files – France, une série de trois études de cas issues des communications internes de Twitter.

The Twitter Files – France révèle comment le gouvernement français, par l’intermédiaire d’acteurs supposément non gouvernementaux, gère un complexe de censure impliquant de nombreux éléments mobiles.

Au cœur de tout cela se trouve le recours aux ONG par les gouvernements pour exiger la censure, que ce soit en tant qu’organisations soi-disant indépendantes et de défense de l’intérêt public, ou en tant que vérificateurs de faits.

Aujourd’hui, l’administration Trump prive le complexe industriel de censure américain de financement et d’autorité gouvernementale, alors même que le complexe industriel de censure gagne en puissance en Europe, en particulier en France, ce qui, à bien des égards, a jeté les bases juridiques de la loi européenne sur les services numériques (DSA), le fondement du cadre de censure du bloc.

Source : Comment la France a inventé le complexe industriel de la censure — Civilization Works

 

 

Comment la France a inventé le complexe industriel de la censure

3 septembre 2025

Par Pascal Clérotte et Thomas Fazi

Résumé exécutif

L’UE et la France pourraient bientôt contraindre les plateformes de médias sociaux américaines, dont X d’Elon Musk, à censurer les utilisateurs américains. À la date de publication de ce rapport, le 3 septembre 2025, la demande de censure de l’UE fait partie des négociations commerciales en cours avec l’administration Trump. Déjà, l’année dernière, le principal censeur numérique de l’UE, l’homme politique français et ancien commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, avait menacé de prendre des mesures contre Elon Musk lorsqu’il avait animé une conversation sur X avec Donald Trump. Et beaucoup pensent que les sociétés de médias sociaux pourraient, pour des raisons politiques et économiques, être contraintes d’accepter la censure européenne.

Aujourd’hui, ce rapport révèle un effort apparemment coordonné du gouvernement Macron et des ONG affiliées à l’État pour forcer la plateforme de médias sociaux la plus influente au monde à censurer les personnes pour des propos légaux, à transmettre des données internes sensibles et à modifier Twitter “modération du contenu” dans le monde entier.

L’enquête montre: 

— Macron a tenté de communiquer personnellement avec le PDG de Twitter de l’époque, Jack Dorsey

— La France a cherché à obtenir une censure mondiale

— Les ONG affiliées à l’État français ont exigé un accès spécial au processus interne de modération des données et du contenu de Twitter

— Les autorités françaises ont tenté de contourner la loi en demandant la pré-censure du contenu des médias sociaux généré par les utilisateurs

Ce rapport est illustré par Twitter Files – France, une série de trois études de cas issues des communications internes de Twitter. The Twitter Files – France révèle comment le gouvernement français, par l’intermédiaire d’acteurs supposément non gouvernementaux, gère un complexe de censure impliquant de nombreux éléments mobiles. Au cœur de tout cela se trouve le recours aux ONG par les gouvernements pour exiger la censure, que ce soit en tant qu’organisations soi-disant indépendantes et de défense de l’intérêt public, ou en tant que vérificateurs de faits. 

Aujourd’hui, l’administration Trump prive le complexe industriel de censure américain de financement et d’autorité gouvernementale, alors même que le complexe industriel de censure gagne en puissance en Europe, en particulier en France, ce qui, à bien des égards, a jeté les bases juridiques de la loi européenne sur les services numériques (DSA), le fondement du cadre de censure du bloc.

Le président Emmanuel Macron, lors de son discours avant la fête nationale française, le 14 juillet 2025, a souligné le besoin urgent de “sécurité cognitive.” Cette extension de l’État de sécurité nationale à l’esprit des citoyens est l’apogée d’une longue évolution du contrôle narratif coordonné par l’État. 

Le système public de radiodiffusion français est à ce jour le plus grand groupe médiatique du pays. Les médias grand public privés appartiennent à des oligarques milliardaires qui doivent une partie importante de leur richesse à l’État — par le biais de contrats gouvernementaux, de licences d’exploitation, de financements gouvernementaux ou de l’achat d’actifs gouvernementaux privatisés à des prix fortement réduits dans les années 1980 et 1990. La presse est subventionnée par l’État jusqu’à un tiers de ses revenus.

La liberté d’expression en France est étroitement gérée — tout comme la démocratie française. L’élite, qui est en grande majorité issue des cadres supérieurs de la fonction publique, détermine par la loi ou la réglementation l’éventail des opinions acceptables dans le débat national. De plus, certaines infractions à la liberté d’expression sont considérées comme des actes criminels, ce qui signifie qu’elles peuvent entraîner des amendes ou des peines d’emprisonnement. Lorsque les infractions pénales ne sont pas énumérées dans le code pénal mais dans d’autres lois — lorsque l’État ne peut pas engager de poursuites, ce qui est le cas de la liberté d’expression — des inculpations sont demandées par des ONG accréditées par l’État dans ce qui n’est rien de moins que des poursuites privatisées. 

Au cours des trente dernières années, les progrès technologiques ont presque anéanti toutes les barrières à l’entrée dans l’édition et la radiodiffusion. Par conséquent, l’État ne peut plus gérer la parole comme avant et s’efforce donc d’exercer le même contrôle sur les médias numériques grâce à une réglementation accrue. L’élection de Donald Trump en 2016 et les allégations d’ingérence russe —une manipulation orchestrée par des factions au sein de la communauté du renseignement américain— ont déclenché une frénésie législative en Europe. L’establishment politique a soudainement compris que les médias sociaux, qui avaient auparavant alimenté la chute des régimes autoritaires pendant le Printemps arabe, pouvaient tout aussi bien menacer leur propre disparition. Dans le même temps, les échecs du néolibéralisme, du mondialisme, du multiculturalisme,et l’Union européenne est devenue si flagrante que l’establishment considère de plus en plus un contrôle plus strict comme le seul moyen de préserver son pouvoir et ses privilèges face à la montée des mouvements populistes et souverainistes.

Jusqu’à présent, l’État français a développé le complexe industriel de censure le plus efficace d’Europe, tout en s’abstenant de perquisitions et d’arrestations directes des forces de l’ordre comme au Royaume-Uni ou en Allemagne, car la loi ne l’autorise pas pour les délits de parole. Cet objectif est atteint grâce à un subtil mélange de pressions sociales, administratives et judiciaires exercées sur les citoyens et les plateformes. Depuis 2018, une série de lois liberticides visant à réglementer la parole en ligne ont été adoptées sous couvert de protéger les enfants, les minorités et la société dans son ensemble contre “la haine” et les contenus illégaux. L’État français et l’Union européenne cherchent à construire un système panoptique de contrôle social en ligne, incluant la censure déléguée aux ONG et la fin de l’anonymat et de la vie privée,appliqué par une répression administrative et judiciaire accrue des citoyens et des plateformes numériques, intimidés pour qu’ils pré-regroupent automatiquement le contenu. L’État français envisage d’aller jusqu’à construire son propre algorithme comme référence pour détecter les biais de plateforme et imposer des corrections d’algorithmes en conséquence.

Ces actions s’accompagnent d’initiatives plus vastes au niveau de l’UE et de l’OTAN. Outre le DSA susmentionné, l’UE a introduit des cartes d’identité biométriques liées à l’introduction éventuelle de l’euro numérique de la Banque centrale européenne (BCE), ainsi qu’un référentiel de données sur la santé et autres. Son adoption au sein de la population est actuellement très faible au-delà de la fonction d’une carte d’identité. Il existe des plans pour le renforcer en rendant les services accessibles uniquement grâce à son utilisation. La volonté de la France d’interdire les réseaux sociaux pour les moins de 15 ans est un moyen de contraindre tous les citoyens à s’identifier grâce à cette méthode pour l’activité sur les réseaux sociaux. 

Parallèlement, le partenariat UE-OTAN repose sur une série de déclarations communes. Un aspect clé est la cybersécurité et la lutte contre la désinformation. Parmi les exemples, citons le Centre d’excellence coopératif de cyberdéfense de l’OTAN à Tallinn et le Centre d’excellence européen pour la lutte contre les menaces hybrides à Helsinki, qui travaillent main dans la main. 

La gestion de la pandémie de Covid a contourné presque toutes les libertés individuelles, mais s’est avérée être un échec lamentable à long terme. Les efforts continus visant à entraver la liberté d’expression en ligne pourraient finalement connaître le même sort, car la technologie évolue plus rapidement que la réglementation. Entre-temps, la liberté d’expression se réduit à l’ombre d’elle-même et se transforme de plus en plus en un privilège accordé à ceux qui ne s’écartent pas des récits officiels.

Pour lire le rapport complet, téléchargez le PDF ci-dessus.

Source : Comment la France a inventé le complexe industriel de la censure — Civilization Works

 

 

Prince Jean : l’héritier présomptif du trône de France se rebiffe ! – Gala

INTOX SUR « Le prince Jean d’Orléans. »  sur le site de GALA

pour un article écrit par Delphine Bernard-Bruls en collaboration avec 6Medias

un article intéressant sur les difficultés que rencontre le Comte de Paris pour que la Fondation Saint Louis respecte ses objectifs :

  • la conservation des sites patrimoniaux ;
  • la valorisation historique du château d’Amboise (organisation des visites libres ou commentées, des conférences et des manifestations artistiques) ;
  • la restauration de la chapelle royale de Dreux et l’organisation de visites commentées de l’édifice ;
  • la participation au rayonnement de l’histoire et de la culture française notamment au niveau international

en lien avec diverses institutions concernées (prêts d’œuvres lors d’expositions, éditions d’ouvrages à caractère historique).

POUR RAPPEL :

Henri d’Orléans, est mort à l’âge de 85 ans, il était le père du Prince « Jean de France » Henri d’Orléans, né Henri Philippe Pierre Marie né le  au manoir d’Anjou à Woluwe-Saint-Pierre (Belgique) et mort le  à Paris (8e arrondissement),

Son grand-père était Henri d’Orléans, né Henri Robert Ferdinand Marie le 5 juillet 1908 au Nouvion-en-Thiérache (Aisne) et mort le 19 juin 1999 à Cherisy (Eure-et-Loir),

L’article de Gala :

Comme le relatent nos confrères du Journal du Dimanche, le 16 mai, celui que l’on nomme également « Jean de France » est en litige pour avoir vécu gratuitement au domaine royal de Dreux (Eure-et-Loir) depuis près de longues années.

Et le créancier agacé n’est autre que… son grand-père(décédé en 1999), Henri d’Orléans.

Remise en contexte. Henri d’Orléans (le grand-père) est (était) président d’honneur de la fondation d’utilité publique Saint-Louis, qu’il a lui-même fondée en 1974 pour assurer « la conservation, la mise en valeur et l’entretien » des biens historiques des Orléans.

Le domaine royal de Dreux est donc concerné, au même titre que le château d’Amboise sur les bords de la Loire, celui de Bourbon-l’Archambault et la chapelle Notre-Dame-de-Compassion, à Paris.

« Des conditions d’habitation non conformes »Mais lorsque Jean d’Orléans décide de s’installer à Dreux, les administrateurs de la fondation voient cette arrivée d’un très mauvais œil. Le droit d’usage du lieu à titre gracieux avait en effet été accordé à la mère de l’héritier présomptif, Marie-Thérèse de Wurtemberg,(par le grand-père)  mais ne devait pas s’appliquer de fait à lui(! quelle base légale pour dire cela!).

Dès 2011, Henri d’Orléans envoie un courrier très clair à son petit-fils (non son père) :

« Je te demande fermement de retirer les objets ou meubles que tu as déjà déposés illégalement », lui enjoint-il.

La réponse ne se fait pas attendre, mais elle n’est pas celle que le grand-père orléaniste (non son père) : attendait :

« Nous allons seulement faire vivre la maison pour Maman, François et Blanche [son frère et sa sœur, ndlr] puissent venir plus souvent ». Il précise que « le bon air va faire le plus grand bien à Gaston », son fils. Il décide donc de rester dans le domaine royal.

Source : Prince Jean : l’héritier présomptif du trône de France se rebiffe ! – Gala

Scandaleusement riche. PHILIPPE DE BOECK

Scandaleusement riche

PHILIPPE DE BOECK

Scandaleusement riche

De son vivant, Adolf Hitler a tout mis en oeuvre pour faire croire qu’il était de condition modeste et entièrement dévoué au service du peuple allemand. «Il vivait mieux que beaucoup d’autres, même quand il était étudiant», peut-on lire dans le livre La fortune d’Hitler de Cris Whetton.

En réalité, Adolf Hitler aurait accumulé une fortune colossale durant les dix dernières années de sa vie. Les spécialistes parlent de l’équivalent de 3,6 milliards d’euros. C’est du moins ce qu’il ressort du documentaire britannique The Hunt for Hitler’s Missing Millions (Channel 5) basé sur plusieurs ouvrages dont celui de Cris Whetton. «Contrairement à l’image qu’on donnait de lui dans la propagande officielle orchestrée par Goebbels, Hitler adorait l’argent», explique l’auteur dans le documentaire.

Preuve qu’Hitler n’est pas mort sans le sou, sa soeur Paula s’est battue jusqu’en 1960 pour toucher une partie de l’héritage caché sur des comptes en Suisse et aux Pays-Bas. Mais elle est décédée quatre mois après avoir reçu l’autorisation d’hériter. De combien et sous quelle forme? Mystère.

La fortune de l’homme fort du Troisième Reich repose tout d’abord sur des droits d’auteur. Et plus particulièrement ceux issus de la vente de Mein Kampf. Hitler et son éditeur ont réussi à en écouler des millions d’exemplaires, notamment en s’arrangeant pour que l’Etat allemand en offre à chaque couple qui se mariait.

Le dictateur a également touché des droits d’auteur sur son image grâce à son photographe personnel Heinrich Hoffmann. Sur chaque timbre imprimé à son effigie, par exemple, Adolf Hitler touchait des droits d’auteur.

Si le Land de Bavière possède les droits sur Mein Kampf depuis la mort du Führer (lire ci-contre), on ne sait pas où ont disparu les millions de reichmarks récoltés jusqu’au 30 avril 1945. Probablement sur des comptes suisses comme le précise son testament personnel retrouvé par hasard dans les épaulettes d’un officier nazi.

Hitler a par ailleurs acquis plusieurs biens immobiliers dont un immeuble à Linz (Autriche) et son sinistre nid d’aigle de Berchtesgaden transformé à grands frais avec l’argent des contribuables (lire ci-contre).

Grand amateur d’art, Hitler a également accumulé une impressionnante collection d’oeuvres d’art (10.000 tableaux) dont une grande partie a été retournée à ses anciens propriétaires.

Et comme s’il ne gagnait pas encore assez, Hitler ne payait pas d’impôts. Dans les archives du Land de Bavière, on peut librement consulter son dossier fiscal. Quand il est devenu Führer en 1933, Hitler devait déjà l’équivalent de 2,5 millions d’euros au fisc allemand.

D’après divers historiens ayant consulté les documents, Hitler ne payait jamais ses amendes et ne versait aucun impôt sur son salaire de chancelier. Un contrôleur qui lui avait intimé l’ordre de payer ses impôts a mystérieusement disparu.

PHILIPPE DE BOECK

© 2015 Rossel & Cie S.A. – LE SOIR Bruxelles, 2015