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Un logiciel VR aide à simuler les maladies oculaires

Plus de 100 millions de personnes dans le monde vivent avec une déficience visuelle chronique. Les causes les plus courantes sont le glaucome, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et les cataractes. Selon l’étude réalisée par le laboratoire de recherche Crabb Lab installé au sein de la « City University of London », cette technologie permettrait d’aider les responsables à mieux évaluer l’impact sur les personnes souffrant de déficience visuelle, mais aussi aider les architectes à concevoir des bâtiments plus accessibles pour les malades. Vingt-deux volontaires non atteints de glaucome ont participé à cette étude. Les participants portaient un visiocasque HMD tout en effectuant diverses tâches en réalité virtuelle ou augmentée. Dans la réalité virtuelle, les participants ont été placés dans une situation de simulation d’une maison “encombrée”. En bougeant leurs yeux et leur tête, ils ont pu regarder autour d’eux afin de trouver un téléphone portable caché quelque part dans la maison. Dans la tâche de réalité augmentée, les participants ont navigué dans un labyrinthe virtuel de taille humaine, qu’ils ont visualisé à travers des caméras à l’avant du casque HMD. Les capteurs du casque HMD ont suivi la position des yeux de chaque participant, permettant au logiciel de générer une zone de vision floue, appelée “scotome”, qui obstruait la même partie de leur champ visuel, où qu’ils regardaient. Le scotome a été créé à partir de données médicales provenant d’un véritable patient atteint de glaucome, et a limité la vision soit dans la partie supérieure du champ visuel du participant, soit dans la partie inférieure. Dans les essais “témoins”, le scotome était absent. Un logiciel libre et gratuit Le logiciel que les chercheurs ont créé pour simuler la déficience visuelle (OpenVisSim) a été partagé en ligne pour que les gens puissent l’utiliser et le développer librement. Il est compatible avec la plupart des visiocasques HMD et des smartphones disponibles dans le commerce, et prend en charge toute une série d’effets visuels, conçus pour simuler les différents symptômes associés à toute une série de maladies oculaires. Le logiciel OpenVisSim est disponible gratuitement en téléchargement en ligne. L’étude était publiée dans le journal en ligne, npj Digital Medicine. Peter Jones est auteur d’un blog “Behind the paper” créé pour accompagner la sortie de l’article.

Source : Un logiciel VR aide à simuler les maladies oculaires

Besoin d’un tableau blanc ? – Korben

Et comme on est parti pour tout faire à distance pendant des mois, voici l’outil qu’il vous faut. Cela s’appelle Awwapp et ça permet d’avoir sous la main un tableau blanc sur lequel griffonner. Texte, crayon, gommes, couleurs, cadres, cercles…etc. et c’est totalement collaboratif. Vous pouvez même gérer les droits d’accès dessus. Et c’est gratuit en version démo, c’est à dire sans sauvegarde et avec un effacement au bout de 2h d’inactivité. Donc ça suffira en dépannage. Allez, au boulot !

Source : Besoin d’un tableau blanc ? – Korben

Brève | Le coronavirus pourrait survivre plusieurs heures dans l’air et trois jours sur des surfaces

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Éléonore Solé

Rédactrice scientifique

Pourtant, d’après une étude pré-publiée dans medRxiv, la propagation exponentielle du virus ne serait pas due à une longue durée de survie hors du corps humain. Cette étude, qui n’a pas encore été peer-reviewed — c’est-à-dire lue et approuvée par un ensemble de scientifiques pour pointer les faiblesses de l’étude et attester (ou non) de sa fiabilité — s’est penchée sur la stabilité du SARS-Cov-2 par rapport au SARS-CoV-1, à l’origine de l’épidémie de SRAS en 2003. Les chercheurs en ont conclu que le coronavirus peut survivre jusqu’à trois heures dans l’air, 4 heures sur une surface cuivrée, 24 heures sur du carton, et jusqu’à trois jours sur du plastique ou de l’acier inoxydable. Évidemment, cela favoriserait la transmission entre individus. Une quinte de toux et le pathogène se propagerait pendant plusieurs heures. Néanmoins, « nous ne disons en aucun cas qu’il y a une transmission du virus par l’air » a souligné Neeltje van Doremalen, auteur principal de l’étude.

Source : Brève | Le coronavirus pourrait survivre plusieurs heures dans l’air et trois jours sur des surfaces

VIDÉO – Coronavirus : le traitement à la chloroquine testé à Marseille serait efficace

Le professeur Didier Raoult, directeur de l'IHU à MarseilleLe professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU à Marseille © Maxppp – Valérie Vrel

Santé – Sciences Dossier : Coronavirus VIDÉO – Coronavirus : le traitement à la chloroquine testé à Marseille serait efficace

Lundi 16 mars 2020 à 22:17 – Mis à jour le mardi 17 mars 2020 à 7:13 – Par David Aussillou, France Bleu Provence, France Bleu Marseille, France

À l’Institut hospitalo-universitaire à Marseille, le Professeur Raoult annonce que les premiers essais de la chloroquine sont spectaculaires contre le coronavirus. Ce médicament est déjà utilisé contre le paludisme.

Le professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU à Marseille © Maxppp – Valérie Vrel Dans une vidéo de 18 minutes enregistrée devant ses étudiants à Marseille, le Pr Raoult ne cache pas sa satisfaction.

https://youtu.be/n4J8kydOvbc

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Concrètement, 24 patients atteints par le coronavirus ont accepté de prendre du Plaquenil, l’un des noms commerciaux de la chloroquine. Six jours plus tard, seulement 25 % sont encore porteurs du virus. Alors que 90 % de ceux qui n’ont pas reçu ce traitement sont toujours positifs. Devant la présentation de ces résultats, les étudiants applaudissent le professeur. « C’est spectaculaire, leur dit le directeur de l’IHU. La charge virale moyenne avec ce virus est normalement de 20 jours. Et tous les gens qui meurent à cause du corona ont encore le virus. Ne plus l’avoir, ça change le pronostic. » Un médicament peu onéreux Cet essai clinique a reçu l’accord des autorités sanitaires pour être pratiqué à l’IHU à Marseille, l’un des centres de référence pour le coronavirus.  L’avantage de ce médicament, si son efficacité se confirme, c’est qu’il est déjà connu pour lutter contre la paludisme. Et en plus, il est bon marché. Coronavirus Covid-19 Hôpitaux Médicaments Santé publique Université

Source : VIDÉO – Coronavirus : le traitement à la chloroquine testé à Marseille serait efficace

Continuité : Des maths avec Wims

WIMS est une plateforme en ligne d’exercices autocorrigés à données aléatoires. La base comprend de très nombreux exercices de différentes disciplines (principalement mathématiques mais pas seulement) et de différents niveaux. L’IREM de Picardie a créé des classes de mathématiques et récupéré des classes de collègues de mathématiques et physique permettant un accès autonomes aux élèves. On peut y accéder facilement en mode anonyme.

Source : Continuité : Des maths avec Wims

COVID-19 : recommandations pour les établissements scolaires | Ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse

 

Lettre de Jean-Michel Blanquer aux recteurs : consignes pour l’ensemble des services académiques

Protection des personnels, dispositif exceptionnel d’accueil des enfants des personnels de santé indispensables à la gestion de la crise sanitaire, continuité pédagogique :Jean-Michel Blanquer a adressé une lettre aux rectrices et recteurs après une visioconférence, dimanche 15 mars.

« Mesdames et messieurs les recteurs,

Hier soir, dans sa déclaration, le Premier ministre a indiqué combien la santé des Français est la priorité du gouvernement. Face à l’accélération de la diffusion du virus, Edouard Philippe a annoncé une série de mesures strictes pour les semaines qui viennent.

Selon ses propres mots, il s’agit de « limiter les déplacements, les réunions, les contacts. Cela doit évidemment s’appliquer dans les entreprises et les administrations qui doivent dès lundi engager une action massive d’organisation du télétravail pour permettre à tous de rester à domicile ».

Au ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, en tant qu’employeur, notre priorité est de garantir la sécurité et la santé des personnels. Les consignes sont donc claires :

  • les déplacements, les réunions, les contacts doivent être limités ;
  • le télétravail doit être prioritairement utilisé, partout où cela est possible et sous réserve bien entendu du maintien de la continuité des fonctions essentielles dans chaque service ;
  • pour les personnels les plus fragiles face au virus, le travail ne doit plus être exercé en présentiel conformément aux consignes qui vous ont déjà été diffusées. Si le télétravail n’est pas possible en raison de la nature des fonctions de l’agent, une autorisation exceptionnelle d’absence doit être accordée. La liste des personnes les plus exposées est disponible sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Ces consignes valent pour l’ensemble de vos services académiques. Elles s’appliquent aussi à l’ensemble des écoles et des établissements. Elles doivent s’articuler avec deux impératifs :

  • la continuité administrative et pédagogique ;
  • l’accueil exceptionnel des enfants des personnels soignants sans autre solution de garde.

Dans les écoles et les établissements, seuls les personnels absolument nécessaires seront présents et seules les réunions indispensables pourront avoir lieu. Les autres réunions doivent être reportées ou réalisées par audio ou visio-conférence. Il s’agit notamment des conseils de classe, des conseils d’administration, des conseils d’école ainsi que les réunions nécessaires à l’organisation de la continuité pédagogique. La continuité pédagogique est assurée uniquement à distance, via le bouquet d’outils numériques sécurisés (Cned, ENT, logiciels de vie scolaire) et sous format papier si les familles ne disposent pas d’un matériel informatique adéquat.

L’ensemble de ces consignes seront transmises dès aujourd’hui aux chefs d’établissement, aux inspecteurs de l’éducation nationale et aux directeurs d’école. Les organisations syndicales doivent recevoir les mêmes informations.

Lundi, les seuls personnels présents dans les établissements seront donc ceux dont la présence est indispensable notamment pour l’ouverture et la sécurité des locaux, l’information des familles et des élèves et pour l’accueil des enfants des personnels soignants ne disposant pas d’autres moyens de garde.

Ce service d’accueil, destiné exclusivement aux enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire, est un dispositif exceptionnel. Pour organiser cet accueil, seuls les personnels volontaires devront dans la mesure du possible être mobilisés. Les personnels fragiles face au virus ne peuvent pas participer à cet accueil. Cet accueil doit être réalisé dans le strict respect des gestes barrières et des recommandations sanitaires, à savoir :

  • le nettoyage approfondi des locaux préalablement à l’ouverture des écoles et des établissements, notamment ceux mobilisés comme lieux de vote ce dimanche et ceux qui étaient fermés dans les clusters ;
  • la présence de savon en quantité suffisante pour les enfants et de gel hydroalcoolique pour les personnels ;
  • l’accueil pour des groupes de 8 à 10 élèves maximum au sein d’une même salle.

Les consignes du Premier ministre nous conduisent également à revoir notre position sur les concours et les examens. Pour tenir compte des difficultés de transports et d’hébergement et dans le constant souci de ne pas léser les candidats, avec Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, nous avons décidé du report des examens nationaux et des concours pour ces trois prochaines semaines. Leur reprogrammation se fera dans les délais les plus courts possibles en fonction de l’évolution de la situation. Le calendrier de Parcoursup reste inchangé à ce stade.

Ils sont reportés jusqu’à nouvel ordre, y compris pour ceux qui devaient avoir lieu demain lundi.

Je vous remercie pour le travail que vous accomplissez au service des Français. Les cellules d’appels et d’écoute que vous mettez en place dans toutes vos académies sont importantes pour accompagner les familles. D’une manière générale, le lien entre l’École et les familles doit être maintenu par téléphone ou voie électronique.

Dans la situation que nous traversons, il est important de redoubler de solidarité et de bienveillance.

Il est essentiel d’adapter nos organisations, nos gestes professionnels et nos comportements en adoptant systématiquement les gestes barrières. Je sais que je peux compter sur votre engagement pour assurer la protection de nos personnels et la continuité pédagogique, garantie d’un retour serein à un fonctionnement plus ordinaire, dès l’issue de cette crise sanitaire.

Avec toute ma confiance.

Jean-Michel BLANQUER »

Les réponses à vos questions

Point de situation pour l’Éducation nationale, conséquences des mesures de fermeture, continuité pédagogiques, concours et examens, voyages scolaires etc. : consultez notre FAQ.

Information, recommandations et mesures sanitaires

Depuis janvier 2020, une épidémie de Coronavirus COVID-19 (ex 2019-nCoV) s’est propagée depuis la Chine. Retrouvez toutes les réponses officielles aux questions que vous vous posez sur ce qu’est le Coronavirus COVID-19 et les recommandations pour votre santé sur la plateforme : www.gouvernement.fr/info-coronavirus

Face au coronavirus, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :

  • Se laver très régulièrement les mains
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
  • Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter
  • Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
  • Eviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts

Le 14 mars 2020, le Premier ministre a décidé, à la suite du passage en stade 3 du plan de lutte contre l’épidémie et jusqu’à nouvel ordre, de fermer tous les lieux recevant du public qui ne sont pas indispensables à la vie du pays.

Un numéro vert répond en permanence à vos questions, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000

Attention, la plateforme téléphonique n’est pas habilitée à dispenser des conseils médicaux, si vous présentez des premiers signes d’infections respiratoires (fièvre ou sensation de fièvre, toux) restez chez vous et appelez votre médecin. Si les signes s’aggravent, appelez le 15 ou le 114 pour les personnes ayant des difficultés à parler ou entendre.

Point de situation pour l’Éducation nationale

Qui coordonne les mesures prises en France concernant le Coronavirus Covid-19 ?

Sous l’autorité du Premier ministre, le ministère des Solidarités et de la Santé, appuyé de la direction générale de la Santé, conduit et coordonne les opérations. Il s’appuie pour cela sur les différents ministères dont le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Toutes les informations sont centralisées sur le site gouvernemental. Les mesures mises en œuvre évoluent en fonction de l’évolution de la crise.

Annonce du 12 mars par le Président de la République

Le 12 mars 2020, le Président de la République a annoncé la fermeture des écoles, des collèges et des lycées aux élèves, par mesure de sécurité, à partir du lundi 16 mars et jusqu’à nouvel ordre. Cette décision est valable en métropole et dans les départements et régions d’outre-mer (Réunion, Mayotte, Guyane, Guadeloupe, Martinique). Les autres territoires ultramarins (Saint-Martin, Saint-Barth, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna) ne sont pas concernés par cette mesure, à ce stade.

Les locaux scolaires demeureront néanmoins ouverts afin qu’y soient organisées la continuité administrative et pédagogique, ainsi que l’accueil des enfants des personnels soignants. Seuls devront être présents, dans toute la mesure du possible sur la base du volontariat, les personnels dont la présence est strictement nécessaire à l’exercice de ces missions.

Afin d’assurer la montée en puissance du système de soins, le Gouvernement a décidé à titre exceptionnel que l’accueil des enfants des personnels soignants et médico-sociaux indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui ne disposeraient d’aucune autre solution de garde, pourra être assuré. Les personnels attachés aux cellules de crise des ARS peuvent également bénéficier de ce dispositif exceptionnel. Cet accueil sera organisé dès lundi 16 mars.

Les préfets et les directeurs des agences régionales de santé (ARS) ont la responsabilité conjointe de décider et mettre en œuvre les opérations dans leur périmètre géographique. Les recteurs appliquent ces décisions et prennent les mesures qui en découlent dans les écoles et établissements scolaires.

Pourquoi le Gouvernement a-t-il décidé de fermer les écoles, collèges et lycées ?

Le 12 mars 2020, le Président de la République a annoncé la fermeture des écoles et des collèges et des lycées, par mesure de sécurité, à partir du lundi 16 mars et jusqu’à nouvel ordre, sur le territoire national, en métropole et dans les départements et région d’outre-mer (Réunion, Mayotte, Guyane, Guadeloupe, Martinique). A ce stade, Saint-Martin, Saint-Barth et Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna ne sont pas concernés par cette mesure.

« Je voudrais rappeler un fait très important : le virus ne circule pas en France. Ce sont les hommes et les femmes qui le font circuler. Lorsque l’on est malade et que l’on est isolé à la maison ou à l’hôpital, personne ne rentre en contact avec vous. Il n’y a pas de passage du virus en inter-humain. Lorsqu’un enfant porteur ou un sujet asymptomatique reste à la maison, réduit drastiquement ses contacts, le nombre de passages du virus d’une personne à l’autre s’effondre ». Professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé, 14 mars 2020.

Cette mesure s’applique-t-elle aux écoles et établissements scolaires de tous les territoires d’outre-mer ?

Non. Le préfet ou le représentant de l’Etat sur le territoire concerné peut décider du maintien des activités pédagogiques ou de la fermeture des établissements en fonction de la situation épidémiologique et des capacités du système de soins, sur proposition de l’agence régionale de santé (ARS) et en lien avec les recteurs et les élus. Dès lors que la fermeture ait été décidée, une continuité pédagogique sera donc assurée auprès des élèves concernés.

Les départements et régions d’outre-mer (Réunion, Mayotte, Guyane, Guadeloupe, Martinique) sont concernés par cette mesure.

À ce stade, Saint-Martin, Saint-Barth et Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna ne sont pas concernés par cette mesure.

Comment est mis en place le service d’accueil pour les enfants des personnels soignants et médico-sociaux indispensables à la gestion de la crise sanitaire ?

Un service d’accueil de la petite section à la classe de 3ème est mis en place pour les enfants des personnels soignants et médico-sociaux indispensables à la gestion de la crise sanitaire, dès lundi 16 mars, dans leur lieu de scolarisation habituel.

La prise en charge des élèves se fera en petit groupe de 8 à 10 élèves, dans le respect des consignes sanitaires et des gestes barrières. Ces modalités pourront être adaptées par la suite par les recteurs, en lien avec les agences régionales de santé (ARS), de manière à favoriser la cohérence pédagogique des groupes d’élèves.

Cet accueil est organisé par les directeurs d’école ou les chefs d’établissement des enfants concernés, sur présentation par le parent de sa carte professionnelle de santé (CPS) ou de sa fiche de paie avec mention de l’établissement employeur.  S’agissant des personnels assurant la gestion de crise dans les ARS, il conviendra de présenter une attestation de l’ARS.
Les parents concernés par ce dispositif doivent également attester sur l’honneur qu’ils ne disposent d’aucune solution de garde.

Cet accueil est organisé à partir du lundi 16 mars.

Quelles sont les consignes à appliquer pour l’accueil dans les établissements scolaires ?

Il convient de faire respecter la distance préconisée entre les élèves (1 mètre) et de limiter les groupes à 10 élèves maximum simultanément dans un même lieu. Il est également nécessaire que les parents s’engagent à ne pas mettre leurs enfants à l’école en cas d’apparition de symptômes évoquant un Covid-19 chez l’élève ou dans la famille de l’élève.
Les gestes barrières seront expliqués dès lundi à tous les enfants accueillis. L’aération des pièces devra être effectuée régulièrement.

Quel est le rôle du médecin conseiller-technique ?

Une étroite collaboration entre les professionnels médicaux de l’éducation nationale et de l’agence régionale de santé (ARS) est indispensable. Elle concourt à la gestion de l’épidémie et prépare la sortie de crise. Ensemble, ils déclinent localement les consignes nationales.

Le médecin conseiller-technique apporte son conseil à l’autorité académique et applique les instructions en vigueur liées au Coronavirus Covid-19. Il contribue à l’information des personnels d’encadrement et de direction sur les mesures à prendre, et à l’analyse des situations et des risques, en s’appuyant sur le réseau des professionnels de santé et des agences régionales de santé. Il coordonne la diffusion de l’information sanitaire au sein de l’académie.

Il s’assure, en lien avec le médecin de prévention, du respect des orientations en matière d’hygiène, de sécurité et de santé au travail, ainsi que des mesures prises en matière de suivi médical et d’organisation du travail. Il veille à la cohérence des actions réalisées par ces différents acteurs et au renforcement de leur collaboration.

Les professionnels de santé relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sont-ils concernés par la distribution de masques opérée par le ministère des Solidarités et de la Santé ?

Á ce stade, seuls les professionnels de santé en contact avec des cas confirmés sont servis en masques chirurgicaux. En effet, les masques chirurgicaux ne doivent être attribués qu’aux personnels pour lesquels cela est scientifiquement justifié.

Conséquences des mesures de fermeture des établissements

Quelles sont les consignes pour les personnels de l’éducation nationale ?

Le Gouvernement a recommandé à l’ensemble des employeurs, publics comme privés, de privilégier le télétravail lorsqu’il est possible.

« J’ai décidé, en lien avec le Président de la république la fermeture à compter de ce soir minuit de tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays (…). S’agissant des services publics, ceux essentiels à la vie de nos concitoyens resteront ouverts. De plus, les opérateurs de transport publics vont progressivement réduire leur offre dans une logique de service minimum pour limiter l’ensemble des déplacements sur notre territoire et vers l’étranger (…). Vous l’avez compris, nous devons impérativement limiter les déplacements les réunions, les contacts. Cela doit évidemment s’appliquer dans les entreprises et les administrations qui doivent dès lundi et pour les prochaines semaines engager une action massive d’organisation du télétravail pour permettre à tous de rester à domicile ». Edouard Philippe, Premier ministre, 14 mars 2020.

Par ailleurs, le Gouvernement a décidé d’interdire tous les rassemblements de plus de 100 personnes dans des conditions ne permettant pas le strict respect des gestes barrières et une distance minimale d’un mètre entre les participants. Les réunions, séminaires, séquences de formation,etc, de plus de 100 personnes doivent donc être reportés jusqu’à nouvel ordre.

Concernant  les réunions pour l’organisation de la continuité pédagogique ou la tenue des conseils de classe, celles-ci devront se tenir à distance (en faisant usage de la visioconférence, la conférence téléphonique, la consultation dématérialisée ou l’utilisation des espaces numériques de travail et des outils de vie scolaire).

Seuls devront être présents, dans toute la mesure du possible et sur la base du volontariat, les personnels dont la présence est strictement nécessaire en vue d’assurer la mise en place de la continuité administrative et pédagogique, le lien avec les familles et les élèves, l’accueil des enfants des personnels de santé sans solution alternative de garde, ainsi que les personnels en charge de la salubrité et de la sécurité des établissements.

Les autres personnels ainsi que les personnels fragiles au regard de l’épidémie (liste disponible sur le site du gouvernement) doivent être invités à rester à leur domicile et donc à télé-travailler, dans la mesure du possible. Á défaut ils bénéficient d’une autorisation spéciale d’absence.

Quelle sont les mesures à prendre pour assurer la continuité d’activité suite à la décision de fermeture des écoles, collèges et lycées ?

Les directeurs d’école doivent pouvoir être joints, soit par messagerie électronique, soit par téléphone, au moins durant les horaires habituels d’ouverture de l’école, fixés par le règlement intérieur, par les enseignants et autres personnels de l’école, par les autorités académiques, les services municipaux et les parents afin de répondre rapidement à toutes les questions liées à l’organisation du travail des élèves. Les espaces numériques de travail (ENT) et les sites d’écoles doivent être actualisés en fonction de l’évolution de la situation, renvoyer vers le site ministériel dédié (FAQ) et donner les informations utiles aux personnels et aux usagers.

Les chefs d’établissements veilleront à assurer, d’une part les fonctions essentielles à la continuité administrative afin de veiller à la sécurité des personnes et de l’établissement, et d’autre part une permanence téléphonique au moins pendant les horaires d’ouverture de l’établissement, fixés par le règlement intérieur. Ils répondront par message électronique ou par téléphone aux questions des parents, aux questions des professeurs en renvoyant vers le site ministériel dédié. Ils doivent également veiller à l’actualisation des informations générales sur l’ENT et doivent régulièrement faire le point sur l’usage pédagogique de l’ENT de l’établissement afin de faciliter la continuité éducative.

Les conseils de classe seront-ils maintenus ?

Oui. Les conseils de classe ainsi que les instances de concertation, de décision essentielles à la vie de l’établissement, et les réunions nécessaires à la coordination pédagogique doivent être maintenues mais organisées à distance en ayant faisant usage de la visioconférence, la conférence téléphonique, la consultation dématérialisée ou l’utilisation des espaces numériques de travail et des outils de vie scolaire.

Quelles sont les modalités d’accompagnement prévues sur Parcoursup pour les lycéens de terminale dès lors que les établissements sont fermés ?

Les services académiques sont mobilisés dans cette période : ils suivent la situation des établissements et mettent en place un soutien spécifique auprès d’eux (organisation de permanences et mobilisation des psychologues de l’éducation nationale et/ou des CIO) pour veiller à ce que les élèves de terminale puissent être accompagnés, à distance, pour finaliser leurs dossiers.

Il a été demandé aux chefs d’établissement qu’ils renforcent leur accompagnement via les espaces numériques de travail (ENT), les messageries électroniques ou d’autres outils similaires pour assurer la continuité pédagogique et maintenir un contact régulier entre les élèves et leurs professeurs.

Par ailleurs, il est rappelé que les professeurs principaux peuvent suivre la situation de chacun de leurs élèves via l’outil d’aide au pilotage Parcoursup.

Plus précisément, pour les lycéens qui pourraient rencontrer des difficultés les conseillers du numéro vert  (ouvert de 10 à 16 heures du lundi au vendredi) et les services académiques via la rubrique contact (depuis le dossier candidat) sont mobilisés pour répondre à toutes les questions.

Comme chaque année, une attention particulière sera apportée aux candidats qui auraient rencontré des difficultés pour formuler leurs vœux avant la date limite : chaque situation individuelle sera prise en compte avec bienveillance, en lien avec les services académiques. Ces modalités d’accompagnement spécifique seront prolongées, en tant que de besoin, jusqu’au 2 avril, date limite pour la confirmation des vœux Parcoursup.

Les ressources pour l’accompagnement des élèves de terminale sont disponibles sur Eduscol.

Dans le cadre de la procédure Parcoursup, les dossiers des élèves de terminale dont les établissements sont fermés seront-ils bien renseignés par les chefs d’établissements et les professeurs avant d’être transmis aux formations supérieures ?

Oui. Les éléments du dossier candidat renseignés par les équipes pédagogiques sont totalement dématérialisés et doivent être saisis avant le 2 avril (23h59, heure de Paris) :

  • la fiche Avenir associée à chaque vœu est disponible depuis le 3 février est peut être remplie à distance
  • les bulletins scolaires des 1er et 2nd trimestres de terminale sont soit remontés automatiquement par les chefs d’établissement soit saisis par les élèves dans leur dossier.

Par ailleurs, les conseils de classe qui statuent sur les avis des équipes pédagogiques sont maintenus.

La mesure de fermeture des lycées concerne-t-elle les étudiants qui suivent des formations post bac en lycée (classes préparatoires aux grandes écoles, BTS, etc.) ?

Oui. Afin de garantir la continuité pédagogique, les établissements doivent veiller à offrir des modules d’enseignement pour permettre aux étudiants de suivre leurs formations à distance.

Les Greta sont-ils concernés par la mesure de fermeture ?

Oui, afin de respecter les consignes gouvernementales. Lorsque cela est possible, la formation peut toutefois être mise en œuvre à distance.

Les élèves en apprentissage en entreprise ou en service public peuvent-ils poursuivre leur formation ?

Non, les centres de formation des apprentis (CFA) sont fermés à compter du lundi 16 mars. Les jeunes en formation doivent rejoindre leur entreprise si celle-ci est en activité. Leur rémunération est maintenue.

Quelles sont les dispositions particulières pour les élèves, collégiens et lycéens, et les étudiants (prépa, BTS, etc.), logés en internat ?

Les élèves internes doivent dans la mesure du possible retourner à leur domicile familial ou chez la personne contact de proximité (dont les coordonnées sont généralement transmises lors de l’inscription).
Les internats restent néanmoins ouverts exclusivement pour les élèves internes qui ne peuvent pas regagner leur domicile.

Dans le cas où un élève interne présente des symptômes évoquant le Coronavirus Covid-19, le responsable légal ou le contact de proximité doit être immédiatement informé. En tout état de cause, il convient d’isoler l’élève ou l’étudiant dans sa chambre ou une chambre dédiée. Á ce titre, il ne doit pas se rendre dans les zones de vie collective (restauration, pièce de vie, etc.). S’il ne dispose pas de sanitaire individuel (douche et toilettes), il convient de lui réserver des sanitaires. Les sorties de sa chambre doivent être limitées au strict nécessaire et l’élève ou l’étudiant concerné doit porter un masque chirurgical. Tout doit être mis en œuvre pour que l’élève ou l’étudiant puisse se restaurer dans sa chambre.

Continuité pédagogique, concours et formations

Comment mon enfant continue-t-il à apprendre alors que son école, son collège ou son lycée est fermé ?

Une continuité pédagogique est mise en place pour maintenir un contact régulier entre l’élève et ses professeurs. Á cette fin, le directeur d’école ou le chef d’établissement s’assure, notamment en prenant appui sur les réseaux existants (en particulier les espaces numériques de travail, messagerie électronique ou les outils similaires propres aux établissements privés), que l’élève a accès aux supports de cours et qu’il est en mesure de réaliser les devoirs ou exercices requis pour ses apprentissages.

Ce service de continuité pédagogique peut également s’appuyer sur une plateforme pédagogique gratuite du Cned : « Ma classe à la maison ». Ce service offre la possibilité de tenir des classes virtuelles, permettant ainsi de maintenir le lien humain entre l’élève, ses camarades et ses professeurs. Il sera accessible aux élèves concernés de la grande section à la terminale.

C’est le directeur d’école ou le chef d’établissement qui communiquera l’adresse et les modalités d’inscription pour se connecter à la plateforme « Ma classe à la maison ». Chaque élève bénéficiera de son propre compte.

Les professeurs accompagneront leurs élèves pendant toute la période de fermeture dans l’utilisation de ces ressources en leur adressant supports de cours et exercices via l’environnement numérique de travail (ENT) ou la messagerie électronique.

Comment accompagner mon enfant à la maison si je ne suis pas équipé d’outils numériques ?

Les familles concernées doivent se faire connaître auprès de leur directeur d’école ou chef d’établissement afin de bénéficier, lorsque cela est possible d’un prêt de matériel, le cas échéant en lien avec la collectivité de rattachement.
Par ailleurs, les écoles et établissements scolaires organiseront des permanences d’accueil sur site aux horaires d’ouverture au public afin de tenir à disposition des élèves qui ne disposent pas des outils numériques adaptés des ressources pédagogiques en format papier.

Les établissements d’enseignement privés peuvent-ils accéder au dispositif de continuité pédagogique « Ma classe à la maison » proposé par le Cned ?

S’agissant des établissements privés sous contrat : le service « Ma classe à la maison », assuré par le Cned, est ouvert gratuitement aux enfants scolarisés au sein des établissements privés sous contrat.

S’agissant des établissements privés hors contrat : le service « Ma classe à la maison » assuré par le Cned peut être une solution. Le Cned peut proposer une solution payante aux élèves scolarisés au sein des établissements privés hors contrat.

Comment continuer à éduquer aux gestes barrières dans le cadre de la continuité pédagogique ?

La mise en œuvre des gestes barrières (se laver les mains très régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir, utiliser des mouchoirs à usage unique, saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades) permet de ralentir l’épidémie sur le territoire national.

Les professeurs jouent un rôle essentiel dans l’éducation à ces gestes barrières, et l’assurent dans le cadre des temps de continuité pédagogique.

Les concours enseignants, et plus largement, les concours de recrutement sont-ils maintenus ?

Non. Les concours de recrutement de tous les personnels de l’éducation nationale sont reportés jusqu’à nouvel ordre.

Que va-t-il se passer pour les élèves qui devaient effectuer une période de formation en milieu professionnel (PFMP) dans un établissement ne pouvant plus les recevoir alors même que cette PFMP est nécessaire dans le cadre de leur certification ?

Les PFMP sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Pour les élèves en première année de CAP et en première ou deuxième année de baccalauréat professionnel, le report des semaines qui n’auront pas été effectuées sera envisagé soit à la fin de l’année scolaire présente (si la situation sanitaire le permet), soit l’année suivante.

Pour des élèves en 2ème année de CAP ou en terminale professionnelle (c’est-à-dire dans l’année d’obtention de leur diplôme) dont le report du stage (PFMP) n’est pas possible, à titre exceptionnel et dérogatoire, les PFMP sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Les modalités d’évaluations des élèves seront précisées dès que possible.

Voyages, sorties scolaires et déplacements individuels

Faut-il interrompre un voyage scolaire en cours ?

Les voyages scolaires en cours à l’étranger doivent faire l’objet d’un examen au cas par cas.

Il convient de procéder à l’examen particulier de chaque voyage en cours, en se référant aux consignes du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, notamment au regard de la situation épidémiologique de destination ainsi que celle des éventuelles zones de transit.

Il convient également de tenir compte des mesures restrictives éventuelles prises par les autorités locales restreignant le cas échéant l’activité sociale et l’accueil des voyages scolaires et/ou des ressortissants français.

Il convient d’interrompre sans délai les déplacements scolaires en cours sur le territoire national compte tenu des restrictions relatives aux déplacements.

Faut-il reporter préventivement les voyages scolaires ?

Tous les voyages scolaires tant sur le territoire national qu’à l’étranger doivent être reportés jusqu’à nouvel ordre.

Depuis le 29 février, le Gouvernement a décidé, à titre conservatoire, que les voyages scolaires à l’étranger et, dans les zones de circulation active du virus sur le territoire national, étaient suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Á compter du 16 mars, et compte tenu de la fermeture des écoles et établissements, tous les voyages scolaires programmés sur le territoire national sont reportés jusqu’à nouvel ordre.

Ces consignes ont valeur d’instruction hiérarchique pour les services académiques et les établissements jusqu’à nouvel ordre.

Qu’en est-il du remboursement des voyages scolaires annulés ?

Les familles seront remboursées des sommes avancées au titre des voyages annulés.

Quelles sont les consignes concernant les sorties scolaires sur le territoire national ?

Suite à la décision de fermeture des écoles et des établissements scolaires, les sorties scolaires sont annulées jusqu’à nouvel ordre.

Quelles sont les consignes pour les activités sportives et les compétitions organisées par l’UNSS ?

Il est décidé d’interrompre temporairement toutes les activités sportives, y compris les compétitions organisées par l’UNSS.

Faut-il suspendre la mobilité entrante (voyages scolaires, échanges de correspondants, assistants de langue, etc.), notamment dans le cadre du programme Erasmus+ Education Formation ?

Oui. Les mobilités « entrantes » doivent être reportées, sauf activité essentielle au maintien de la continuité pédagogique.

Faut-il reporter les mobilités d’élèves à l’étranger notamment dans le cadre du programme Erasmus + Education Formation ?

Oui, de la même manière que pour les voyages scolaires, les mobilités d’élèves à l’étranger (même en petits groupes et pour des durées limitées) doivent être reportées jusqu’à nouvel ordre.

Faut-il reporter les mobilités des élèves devant effectuer des stages professionnels à l’étranger, notamment dans le cadre du programme Erasmus + Education Formation ?

Oui. Les mobilités doivent être reportées.

Quelles sont les consignes pour les mobilités (Erasmus élèves) en cours à l’étranger ?

Il convient de procéder à l’examen particulier de chaque mobilité en cours, en se référant aux consignes du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, notamment au regard de la situation épidémiologique de destination ainsi que celle des éventuelles zones de transit. Les consignes relatives aux transports du ministère de la Transition écologique et solidaire, doivent faire l’objet d’une attention particulière.

Il convient également de tenir compte des mesures restrictives éventuelles prises par les autorités locales restreignant le cas échéant l’activité sociale et l’accueil des personnes résidant sur le territoire français.

Faut-il reporter les mobilités des personnels, notamment dans le cadre du programme Erasmus + Education Formation ?

Les  mobilités individuelles des personnels doivent être reportées jusqu’à nouvel ordre.

Faut-il maintenir les formations professionnelles, ainsi que les mobilités individuelles ou collectives des personnels à l’étranger ?

Les formations professionnelles ainsi que les mobilités individuelles ou collectives à caractère professionnel des personnels à l’étranger doivent être reportées jusqu’à nouvel ordre.

Dispositions applicables aux personnels de l’Éducation nationale

Quelles sont les recommandations pour personnels fragiles face au virus Coronavirus Covid-19 ?

Le médecin traitant ou le médecin de prévention, peut signifier la nécessité d’un éloignement du milieu professionnel habituel. Ces personnels doivent se signaler. Un travail à distance leur est alors proposé ou si cela n’est pas possible, une autorisation spéciale d’absence (ASA).

Une liste des personnes « à risque » est disponible sur le site du gouvernement. Cette liste est susceptible d’évoluer.

Y-a-t-il des consignes particulières concernant les femmes enceintes dans l’éducation nationale ?

Au même titre que les personnels particulièrement fragiles au regard du Coronavirus Covid-19, il convient d’appliquer les recommandations sanitaires en vigueur et de se rapprocher du médecin traitant ou du médecin de prévention ou du médecin de l’éducation nationale afin que soient définies les mesures de précaution à mettre en œuvre.

Les personnels relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et les responsables légaux qui doivent garder leurs enfants chez eux peuvent-ils bénéficier d’un dispositif particulier ?

Les personnels qui, du fait de la fermeture des crèches et établissements scolaires, n’ont pas de solution de garde de leurs enfants se voient proposer d’exercer leur fonction en télétravail.
Si le télétravail n’est pas possible compte tenu des fonctions exercées, ils bénéficient d’une autorisation spéciale d’absence (ASA) sans jour de carence. Cette autorisation est accordée à raison d’un responsable légal par fratrie sous réserve de justifier de l’absence de solution de garde. Cette autorisation sera accordée jusqu’à la réouverture de l’établissement.

S’agissant des responsables légaux qui n’ont pas la qualité de fonctionnaire ou d’agent public, il convient de se reporter au site du ministère du travail.

Que se passe-t-il pour les personnels de l’Éducation nationale qui ne peuvent pas se rendre sur leur lieu de travail ?

S’agissant des agents publics relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, les personnels enseignants (titulaires, contractuels ou assimilés) se verront proposer d’exercer leurs fonctions en recourant aux ENT ou dispositifs numériques équivalents ou tout autre moyen pour assurer la continuité pédagogique.

Les autres personnels se verront proposer d’exercer leurs fonctions par télétravail.

Dans l’hypothèse où aucune de ces modalités n’est possible, les personnels pourront bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence (ASA).
L’autorité hiérarchique délivre à l’agent dès que possible un justificatif de l’autorisation de travail à distance ou de l’autorisation d’absence.

Il est important d’indiquer aux personnels, quel que soit leur statut, qu’aucune journée de carence ne sera appliquée.

S’agissant des personnels ne relevant pas du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, une attestation de non accès à l’établissement leur sera délivrée. Il leur appartient d’en informer leur employeur qui leur appliquera alors les règles dont ils relèvent.

Ces recommandations s’appliquent aux établissements publics et privés sous contrat dans le respect de leur liberté d’organisation.

Quelle est la situation des personnels exerçant dans les établissements privés hors contrat ?

Il relève de la responsabilité des établissements privés hors contrat de veiller à la mise en œuvre des recommandations sanitaires qui s’appliquent à tous les salariés.

Quelles sont les consignes si une personne accueillie présente des symptômes dans l’école et l’établissement ?

Sous la responsabilité du directeur d’école ou chef d’établissement, en lien le cas échéant avec le médecin scolaire ou l’infirmière, la personne qui présente des symptômes de Coronavirus Covid-19 définis par le ministère des Solidarités et de la Santé doit être isolée.

S’agissant d’un élève, les parents sont appelés à venir le récupérer.
Les responsables rappellent alors la procédure à suivre à savoir éviter les contacts, appeler un médecin avant de se rendre à son cabinet ou appeler le numéro de permanence de soins de la région. Il est également possible de bénéficier d’une téléconsultation.

Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, il est fait appel au SAMU Centre 15.

Des personnels peuvent-ils se présenter avec un masque dans l’établissement ?

Il appartient aux seules autorités sanitaires de définir les indications relatives au port de masques chirurgicaux. S’agissant du Coronavirus Covid-19, le port de masques chirurgicaux est réservé aux professionnels de santé en contact avec des cas « avérés » et des cas « confirmés » de Coronavirus Covid-19 ainsi qu’aux personnes à qui elles prescrivent l’usage de ce masque (malades, etc.).
Il convient de rappeler ces règles aux personnels.

Les personnels peuvent-ils invoquer un droit de retrait ?

Dans la mesure où le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a adopté les mesures destinées à assurer la sécurité et préserver la santé de ses personnels en mettant en œuvre les prescriptions des autorités sanitaires, le droit de retrait ne devrait pas trouver à s’exercer.

En effet, eu égard aux conditions de transmission du virus (contact rapproché et prolongé avec des personnes contaminées) et dès lors que les employeurs respectent les recommandations édictées par le Gouvernement pour éviter les risques de transmission, les personnels ne peuvent invoquer un droit de retrait.

Les organisations syndicales sont-elles associées aux recommandations ?

Les organisations syndicales seront informées des dispositions arrêtées pour les personnels et de leurs modalités opérationnelles dans l’académie, à l’occasion de rencontres ad hoc ou dans le cadre du CHSCT académique, qui pourra être réuni sous réserve des mesures de précaution qui pourraient être décidées dans un proche avenir en ce qui concerne la tenue de réunions.

L’urgence dans laquelle certaines mesures doivent être prises justifiera que les CHSCT soient informés et non consultés sur celles-ci. Un dialogue régulier et approfondi avec les représentants du personnel (notamment le secrétaire du CHSCT), y compris en marge des réunions des instances, permettra à ceux-ci de comprendre les motivations de l’administration dans ce contexte.

Rappel des gestes barrières

Coronavirus - gestes barrière

Outils d’information

Continuité pédagogique

Afin de permettre la mise à dispositition immédiate de séances pédagogiques en ligne, les académies peuvent s’appuyer sur la plateforme dédiée du CNED : « Ma classe à la maison ».

En savoir plus sur la continuité pédagogique mise en place suite aux mesures de fermeture des écoles, collèges et lycées, à partir du lundi 16 mars 2020.

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Restez informés

Le site internet du gouvernement présente les mesures prises sur le territoire national pour faire face au Coronavirus, ainsi qu’une série de conseils et une foire aux questions sur l’épidémie.

À destination du grand public, un numéro vert (0 800 130 000) a été mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé, ouvert 24h/24, 7 jours/7.

Cette plateforme téléphonique n’est néanmoins pas habilitée à dispenser des conseils médicaux qui sont assurés par les  SAMU – Centres 15.

 

Dans les écoles et les établissements, seuls les personnels absolument nécessaires seront présents et seules les réunions indispensables pourront avoir lieu. Les autres réunions doivent être reportées ou réalisées par audio ou visio-conférence. Il s’agit notamment des conseils de classe, des conseils d’administration, des conseils d’école ainsi que les réunions nécessaires à l’organisation de la continuité pédagogique. La continuité pédagogique est assurée uniquement à distance, via le bouquet d’outils numériques sécurisés (Cned, ENT, logiciels de vie scolaire) et sous format papier si les familles ne disposent pas d’un matériel informatique adéquat.

L’ensemble de ces consignes seront transmises dès aujourd’hui aux chefs d’établissement, aux inspecteurs de l’éducation nationale et aux directeurs d’école. Les organisations syndicales doivent recevoir les mêmes informations.

Lundi, les seuls personnels présents dans les établissements seront donc ceux dont la présence est indispensable notamment pour l’ouverture et la sécurité des locaux, l’information des familles et des élèves et pour l’accueil des enfants des personnels soignants ne disposant pas d’autres moyens de garde.

Ce service d’accueil, destiné exclusivement aux enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire, est un dispositif exceptionnel. Pour organiser cet accueil, seuls les personnels volontaires devront dans la mesure du possible être mobilisés. Les personnels fragiles face au virus ne peuvent pas participer à cet accueil. Cet accueil doit être réalisé dans le strict respect des gestes barrières et des recommandations sanitaires, à savoir :

le nettoyage approfondi des locaux préalablement à l’ouverture des écoles et des établissements, notamment ceux mobilisés comme lieux de vote ce dimanche et ceux qui étaient fermés dans les clusters ;
la présence de savon en quantité suffisante pour les enfants et de gel hydroalcoolique pour les personnels ;
l’accueil pour des groupes de 8 à 10 élèves maximum au sein d’une même salle.

 

 

 

 

 

 

 

Source : COVID-19 : recommandations pour les établissements scolaires | Ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse

Arrêté du 15 mars 2020 complétant l’arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 | Legifrance

ANNEXE À L’ARTICLE 1ER DE L’ARRÊTÉ DU 14 MARS 2020 PORTANT DIVERSES MESURES RELATIVES À LA LUTTE CONTRE LA PROPAGATION DU VIRUS COVID-19

Les activités mentionnées au II de l’article 1er sont les suivantes :
Entretien et réparation de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles
Commerce d’équipements automobiles
Commerce et réparation de motocycles et cycles
Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles
Commerce de détail de produits surgelés
Commerce d’alimentation générale
Supérettes
Supermarchés
Magasins multi-commerces
Hypermarchés
Commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé
Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé
Commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé
Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé
Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé
Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé
Les distributions alimentaires assurées par des associations caritatives
Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé
Commerce de détail d’équipements de l’information et de la communication en magasin spécialisé
Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé
Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé
Commerce de détail de matériaux de construction, quincaillerie, peintures et verres en magasin spécialisé
Commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé
Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé
Commerce de détail d’articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé
Commerce de détail d’aliments et fournitures pour les animaux de compagnie
Commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés
Vente par automates et autres commerces de détail hors magasin, éventaires ou marchés n.c.a.
Hôtels et hébergement similaire
Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée lorsqu’il constitue pour les personnes qui y vivent un domicile régulier
Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs lorsqu’ils constituent pour les personnes qui y vivent un domicile régulier
Location et location-bail d’autres machines, équipements et biens
Location et location-bail de machines et équipements agricoles
Location et location-bail de machines et équipements pour la construction
Activités des agences de placement de main-d’œuvre
Activités des agences de travail temporaire
Réparation d’ordinateurs et de biens personnels et domestiques
Réparation d’ordinateurs et d’équipements de communication
Réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques
Réparation d’équipements de communication
Blanchisserie-teinturerie
Blanchisserie-teinturerie de gros
Blanchisserie-teinturerie de détail
Services funéraires
Activités financières et d’assurance

Fait le 15 mars 2020.

 

Source : Arrêté du 15 mars 2020 complétant l’arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 | Legifrance

Coronavirus: la Corée parvient à endiguer l’épidémie sans confinement – Causeur

Tests du coronavirus à Séoul, le 14 mars 2020 © Lee Young Ho/Sipa USA/SIPA Numéro de reportage: SIPAUSA30207497_000011

L’importance du maintien d’une bonne hygiène a également été soulignée.

Les Sud-Coréens sortent rarement de chez eux sans porter de masque facial, et de nombreux bâtiments affichent des panneaux indiquant

« Pas de masque, pas d’entrée ».

Les employés des restaurants et des commerces de détail portent des masques lorsqu’ils servent les clients. « Je n’aime pas porter un masque. Je n’ai pas pris la peine de porter un masque comme d’habitude lorsque j’ai éternué plusieurs fois dans le métro.

Puis d’autres banlieusards m’ont désapprouvé et se sont éloignés de moi.

À ce moment-là, j’ai décidé de suivre la tendance et de porter un masque », a déclaré Min Gyeong-wook, un employé de 35 ans.

Des tests quotidiens La Corée du Sud a également mis en place des mesures créatives, notamment une cinquantaine de stations de test au volant dans tout le pays, où il ne faut que 10 minutes pour effectuer l’ensemble de la procédure.

Les résultats des tests sont disponibles en quelques heures

Le coût des tests Covid-19 est prohibitif dans de nombreux pays, mais en Corée du Sud, tous les tests sont gratuits. Le pays est également capable de traiter jusqu’à 15 000 tests de diagnostic par jour, et le nombre total de tests a atteint près de 200 000.

Source : Coronavirus: la Corée parvient à endiguer l’épidémie sans confinement – Causeur

Arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 | Legifrance

Considérant le caractère pathogène et contagieux du virus covid-19 ; Considérant que le respect des règles de distance dans les rapports interpersonnels est l’une des mesures les plus efficaces pour limiter la propagation du virus ; qu’afin de favoriser leur observation, il y a lieu de fermer les lieux accueillant du public non indispensables à la vie de la Nation tels que les cinémas, bars ou discothèques ; qu’il en va de même des commerces à l’exception de ceux présentant un caractère indispensable comme les commerces alimentaires, pharmacies, banques, stations-services ou de distribution de la presse ; que compte tenu de leur contribution à la vie de la Nation, les services publics resteront ouverts y compris ceux assurant les services de transport ;

Source : Arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 | Legifrance

Coronavirus : la majorité des enseignants resteront chez eux en télétravail | Les Echos

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« Le but n’est pas de faire venir qui que ce soit pour le principe ». « Dans la quasi-totalité des cas, les professeurs qui seront présents demain le seront parce qu’ils le veulent bien, sur la base du volontariat. » Les conseils de classe peuvent se tenir à distance, a-t-il ajouté.

L’objectif est d’avoir « une permanence » dans les écoles et établissements pour assurer « un service minimum » pour les enfants des personnels soignants – qui devront être 10 par classe au plus – et piloter l’enseignement à distance.

C’est au chef d’établissement et au directeur d’école de dire « qui vient ou pas », mais « les choses vont se passer sur un mode consensuel », promet Jean-Michel Blanquer.

Par ailleurs, la plateforme du CNED ne peut supporter que 7 millions de connexions simultanées . Dans les écoles maternelles et primaires, certains enseignants réfléchissaient au dépôt de documents ou de jeux sur les blogs qui servent habituellement à la vie scolaire. Pour les 5 % d’élèves qui n’ont pas d’ordinateur, les collectivités locales pourront prêter des tablettes, ou les écoles leur remettre des documents papier, selon Jean-Michel Blanquer. Pour limiter le risque de « décrochage » de certains élèves, le ministre envisage par ailleurs de recourir à des associations pour « compenser ».

Les inscriptions au dispositif « Ma Classe à la maison » étaient encore limitées samedi, de l’ordre de 220.000 en 24 heures. Quant aux classes virtuelles, « il faudra du temps avant qu’elles ne se développent, car le dispositif est très novateur », estime Philippe Vincent , à la tête du principal syndicat de chefs d’établissement (SNPDEN).

Source : Coronavirus : la majorité des enseignants resteront chez eux en télétravail | Les Echos

Coronavirus : les réponses du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer à vos questions

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l\'Éducation nationale, était l\'invité de franceinfo dimanche 15 mars 2020.

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, était l’invité de franceinfo dimanche 15 mars 2020. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Les professeurs doivent-ils venir dans leur établissement ou faire du télétravail ? Dans chaque cas, c’est le chef d’établissement ou le directeur ou la directrice sont en situation de piloter qui vient et qui ne vient pas. Les choses vont se passer sur un mode consensuel, un professeur qui explique à son chef d’établissement qu’il a un problème de garde d’enfant, ceux qui sont malades, ceux qui sont à grande distance, ne viendront pas. Le chef d’établissement ne fera venir que le strict minimum, le but n’est pas de faire venir qui que ce soit, pour le principe de venir, certainement pas. Dans la quasi-totalité des cas, les professeurs qui seront présents lundi le seront parce qu’ils le veulent bien, sur la base du volontariat. Je fais confiance au professionnalisme des chefs d’établissement, pour faire ça de manière consensuelle localement, jamais de décision absurde, jamais ne faire venir quelqu’un pour le principe de le faire venir.

Source : Coronavirus : les réponses du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer à vos questions

Peste, choléra, grippe espagnole… Ces 10 grandes pandémies qui ont marqué l’Histoire

 

 

Peste, choléra, grippe espagnole… Ces 10 grandes pandémies qui ont marqué l’Histoire

  Lecture 11 min
Peste, chol&eacute;ra, grippe espagnole&hellip; Ces 10&nbsp;grandes pand&eacute;mies qui ont marqu&eacute; l&rsquo;Histoire
Un hôpital au Kansas durant l’épidémie de grippe espagnole, en 1918. L’histoire du fléau, surnommé la « mère de toutes les pandémies », agite actuellement les réseaux sociaux. © Crédit photo : Wikimedia/Otis Historical Archives Nat’l Museum of Health & Medicine
Par Cathy Lafon

HISTOIRE – Cela peut-il nous aider à relativiser la crise actuelle ? L’épidémie du Covid-19 est loin d’être une première dans l’Histoire. Tour d’horizon des grandes pandémies qui ont frappé l’humanité depuis l’Antiquité, provoquant la mort de millions d’individus.

Mesure radicale et sans précédent, face au coronavirus, l’Italie tout entière est placée en quarantaine. A compter de ce mardi, les déplacements seront strictement limités dans l’ensemble du pays. Tous les événements sportifs nationaux, dont le championnat de football, sont suspendus pour au moins trois semaines.

>>> Sur notre site : tous nos articles sur le coronavirus 

En France, on se prépare au stade 3 de l’épidémie, avec plus de 1.400 cas depuis le 24 janvier et au moins 30 décès (au mardi 10 mars). Les rassemblements de plus de 1.000 personnes sont désormais interdits, dans l’Oise et le Haut-Rhin, des crèches et des écoles sont fermées. D’épidémie, le Covid-19 pourrait passer au stade de pandémie : la menace est devenue « très réelle », avertit désormais l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’histoire de la grippe espagnole, surnommée la « mère de toutes les pandémies », qui a frappé durant les derniers mois de la Première Guerre mondiale, agite actuellement les réseaux sociaux. La comparaison avec le coronavirus qui s’étend dans le monde entier s’arrête là. Car ce fléau qui a touché en 1918–1919 entre un tiers et la moitié de la population mondiale, a tué entre 20, 50, voire 100 millions de personnes, selon les estimations. La plus meurtrière des pandémies mondiales de l’Histoire, n’est pas la première d’entre elles. Cette dernière qui remonte, quant à elle, à l’Antiquité, au Ve siècle. On plonge dans l’Histoire.

Epidémie ou pandémie, quelle différence ?

Une épidémie (du grec « epi », qui signifie au-dessus, et « demos », peuple) est la propagation rapide d’une maladie infectieuse à un grand nombre de personnes, le plus souvent par contagion. Si elle reste contenue dans une zone bien définie du globe, on ne parle pas de pandémie. Concernant les maladies touchant des groupes d’animaux, le terme exact est épizootie.

>>> Sur notre site : Chronologie : les plus grandes épidémies depuis un siècle

Le mot pandémie (du grec « pan », qui signifie tous), lui, s’applique en cas de propagation à la population de tout un continent voire du monde entier. Seule l’OMS peut déclarer une pandémie. Jusqu’à présent, l’organisation estimait qu’il était encore trop tôt pour l’appliquer au Covid-19.

>>> Sur notre site : Coronavirus : Covid-19, cluster, pandémie… que veulent dire ces termes ?

La peste d’Athènes, au Ve siècle avant Jésus-Christ, marque le déclin de l’âge d’or athénien

La peste dans une cité antique, tableau de Michael Sweerts (vers 1652).
La peste dans une cité antique, tableau de Michael Sweerts (vers 1652).  © Crédit photo : Wikimedia Commons

La première pandémie répertoriée de l’Histoire

C’est vraisemblablement la première pandémie répertoriée de l’Histoire. Au Ve siècle avant Jésus-Christ, la civilisation grecque, avec Athènes en tête de proue, est florissante. Entre  430 et 426 ans avant notre ère, une vague de fièvre typhoïde frappe le berceau de la démocratie. Elle aurait emporté un tiers de la population de la cité, qui comptait environ 200.000 habitants.

Rapportée et décrite par Thucydide, la peste d’Athènes aurait touché notamment le grand Périclès. Venue du nord de l’Afrique, d’abord Ethiopie, puis Egypte et Libye, la maladie est apparue à Athènes au moment du siège de la ville par Sparte, lors de la guerre du Péloponnèse. Le fléau marque le début du déclin de l’âge d’or athénien.

La peste Antonine frappe l’Empire romain à la fin de l’an 165 ou au début de l’an 166

10 millions de morts

Il s’agit d’une des premières grandes épidémies bien documentée, et sûrement la première épidémie de variole en Occident. Pendant le règne de Marc Aurèle, l’Empire romain est en proie à une épidémie redoutable et prolongée, la « peste antonine » ou peste galénique. Elle commence à la fin de l’année 165 ou au début de 166, en Mésopotamie, pendant la campagne parthique de Vérus et gagne Rome en moins d’un an.

La pandémie durera au moins jusqu’à la mort de Marc-Aurèle en 180, et sans doute pendant la première partie du règne de Commode. D’après de récentes estimations, elle aurait considérablement réduit la population romaine, faisant près de 10 millions de morts entre 166 et 189.

La peste de Justinien affaiblit l’empire romain d’Orient, entre les VIe et VIIIe siècles

La peste de Justinien.
La peste de Justinien.  © Crédit photo : Wikimedia Commons

La pandémie atteint son paroxysme lors de la deuxième partie du VIe siècle.

La peste de Justinien, dite aussi « pestis inguinaria » ou « pestis glandularia » en latin, est la première pandémie connue de peste (les « pestes » précédentes restent incertaines quant à leur nature exacte). Entre les VIe et VIIIe siècle, l’Europe et l’Asie sont en proie à la peste bubonique. La grande puissance du moment est alors l’empire byzantin romain d’Orient avec à sa tête, l’empereur Justinien, l’une des principales figures de l’Antiquité tardive. La pandémie atteint son paroxysme lors de la deuxième partie du VIe siècle. Elle restera cependant présente encore deux cents ans, arrivant par vagues (on en comptera une petite vingtaine). Grégoire de Tours l’appelait la « Maladie des aines, les bubons ayant une propension à se développer sur cette partie de l’anatomie humaine.

Les estimations des victimes varient de 25 à 100 millions de morts.

Pour certains, cette épidémie est partie d’Egypte. Pour d’autres, elle serait venue d’Asie centrale et aurait été propagée via la Route de la Soie. Quelle que soit son origine exacte, elle a été véhiculée par les premiers échanges commerciaux. Les estimations des victimes varient de 25 à 100 millions de morts. Soit un tiers à la moitié de la population de l’époque. Avec 10.000 morts par jour, Constantinople aurait ainsi perdu, en un été, 40% de sa population. Au début du fléau, l’empire romain d’Orient jouissait d’une puissance militaire et économique considérable. Son impact l’affaiblira et l’empêchera de refonder un empire romain unifié.

L’Europe victime de la peste noire au Moyen-Âge,  de 1347 à 1353

La peste noire, «Le Triomphe de la Mort» par Pieter Brueghel l'Ancien, 1562.
La peste noire, « Le Triomphe de la Mort » par Pieter Brueghel l’Ancien, 1562.  © Crédit photo : Museo del Prado Wikimedia Commons

La grande peste aurait tué de 25 à 34 millions de personnes en Europe

« La grande peste » du Moyen-Age est restée, en Occident, profondément ancrée dans la mémoire collective. En quelques années, de 1347 à 1353, cette infection bubonique, une bactérie qui se transmet à l’homme via la puce, aurait tué de 25 à 34 millions de personnes dans une Europe en plein essor, démographique, agraire et économique (40 % de la population). Une fois de plus, les facteurs de propagation sont la guerre puis le commerce. Le foyer serait venu d’Inde ou de Chine. Arrivés sur les bords de la Mer Noire, les cavaliers Mongols auraient amené le bacille avec eux à travers les steppes asiatiques. A Caffa (Théodosie), en Crimée, ils attaquent les Génois, qui ont des comptoirs commerciaux. Constantinople, Messine, Gênes, Venise et en France, Marseille : en un an, les riches cités portuaires du tour du bassin méditerranéens, alors prospères, sont touchées les unes après les autres. C’est à cette époque que fut instaurée la mise en « quarantaine » .

>>> Sur notre site: La chronique de Jean-Claude Guillebaud : l’Europe se souvient toujours de la peste noire

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, la peste fera son grand retour et resurgira sur les hauts plateaux chinois. D’Asie, elle se répandra ensuite en Orient, principalement sur le pourtour de la mer Rouge. Les ports seront des cibles de choix, d’où des mises en quarantaine de villes, principalement portuaires, jusqu’au milieu du XXe siècle, comme Marseille en 1902… La dernière en Europe sera mise en place à Ajaccio, en Corse, en 1945.

>>> Coronavirus : d’où vient l’expression « mettre en quarantaine » ?

La fièvre jaune sévit à plusieurs reprises, au XVIIe, XVIIIe et début du XIXe siècle

La bataille de Saint-Domingue.
La bataille de Saint-Domingue.  © Crédit photo : Wikimedia Commons

Le terme « jaune » fait référence à la jaunisse présentée par certains patients.

La fièvre jaune, appelée aussi « vomito negro » (« vomi noir ») ou peste américaine, est une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés. Le terme « jaune » fait référence à la jaunisse présentée par certains patients. Contrairement à l’idée reçue, le mal serait né non pas en Asie (continent qu’il n’a jamais touché), mais dans les régions tropicales des Amériques où une grande épidémie touche le Yucatan au Mexique, en 1648. La fièvre jaune affectera en grand nombre les Européens, mettent un frein à une colonisation qui aurait pu être encore plus rapide.

Les Français ont été fortement confrontés à la fièvre jaune

D’autres vagues suivront à travers le temps. Ainsi à la fin du XVIIIe siècle, la maladie  tue 10% de la population de la ville Philadelphie. En 1821, un bateau parti de Cuba ravage Barcelone, faisant 20.000 morts.  Les Français durent souvent faire face à la fièvre jaune qu’ils appelèrent « typhus amaril » quand ils y furent confrontés en Guyane en 1763. Les quelques rescapés de l’épidémie se réfugièrent sur les îles du Diable, devenues pour l’occasion les îles du Salut. La fièvre jaune provoqua également un désastre dans le corps expéditionnaire français envoyé en 1802 à Saint-Domingue pour mater le soulèvement des autochtones conduits par Toussaint Louverture.

Selon l’OMS, la fièvre jaune frappe encore à l’heure actuelle, en Amérique du Sud (notamment le Venezuela) et en Afrique subsaharienne (Angola).

La deuxième pandémie de choléra sème la panique en France, en 1832

 Partout il répand la désolation et la mort

Vers 1826, le choléra-morbus fait son apparition en Inde, gagne Moscou et la Russie en 1830, y provoquant des émeutes, et de là la Pologne et la Finlande. Ce mal meurtrier et jusque-là inconnu, atteint Berlin en 1831, les îles Britanniques en février 1832 (provoquant également des émeutes) et la France en mars de la même année, semant la panique. À Paris, le premier cas de choléra est attesté le 26 mars 1832. En six mois, l’épidémie de choléra fera plus de 100.000 morts, au premier rang desquels Casimir Périer, le vigilant ministre de l’Intérieur qui avait  pris des dispositions de prévention dès la fin 1830.

La pandémie a inspiré à Jean Giono son roman « Un Hussard sur le toit » (1951) adapté en 1995 au cinéma par Jean-Paul Rappeneau.

Plus d’un million de victimes en Europe.

Arrivée au Québec avec des immigrants irlandais, toujours en 1832, la maladie tue 1.200 personnes à Montréal et 1.000 dans le reste de la province, puis s’étend en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Des passagers la font entrer aux États-Unis par Détroit et New York. La pandémie atteint l’Amérique du Sud en 1833 et perdure jusqu’en 1848, faisant 52.000 victimes en deux ans.

Actuellement, l’OMS estime « à près de 3 millions le nombre de cas et à plus de 95.000 le nombre de décès dus à cette maladie chaque année dans le monde ».

La grippe espagnole fait des ravages, à la fin de la Première Guerre mondiale, en 1918

Unité de grippe de l’hôpital Walter Reed pendant l’épidémie de grippe espagnole de 1918-1919, à Washington, D.C.
Unité de grippe de l’hôpital Walter Reed pendant l’épidémie de grippe espagnole de 1918–1919, à Washington, D.C.  © Crédit photo : Shutterstock

De 25 à 100 millions de morts

C’est l’une des recherches les plus fréquentes sur Wikipédia ces jours-ci. La pandémie de grippe espagnole, apparue à la fin de la Première guerre mondiale, peut-être dès 1916–1917, aura touché entre un quart et un tiers de la population mondiale. La maladie, responsable de 25 à 100 millions de morts, a marqué l’inconscient collectif au point d’incarner l’essence du fléau épidémique, au même titre que la peste. L’agent infectieux serait né d’une souche humaine et de gènes aviaires. Importée vraisemblablement de Boston par les soldats américains, elle sera surnommée  « grippe espagnole » parce que l’Espagne, non concernée par le secret militaire parce que non impliquée dans le conflit mondial, sera la première à la mentionner publiquement.

>>> Sur notre site : Les mystères de la « grippe espagnole »

165.000 morts en France

La pandémie la plus dévastatrice de l’histoire touchera quasiment tout le globe. Malgré un taux de mortalité de « seulement » 2 à 4 %, elle fera des dizaines de millions de morts, dont 165.000 en France. La plupart des victimes mouraient de surinfection bactérienne, qui se déclarait au bout de 4–5 jours et conduisait au décès une dizaine de jours après les premiers symptômes grippaux, en l’absence, à l’époque, d’antibiotiques.

Parmi les victimes célèbres de la terrible maladie, le président américain Woodrow Wilson, le poète français Guillaume Apollinaire et l’écrivain français Edmond Rostand, l’artiste autrichien Egon Scheile ou encore l’économiste et sociologue allemand Marx Weber. Et le grand-père de l’actuel président américain, Donald Trump.

La grippe asiatique : le H2N2 débarque en juin 1956

Traitement épidémique de la grippe asiatique dans un hôpital de Suède, photo prise en 1957.
Traitement épidémique de la grippe asiatique dans un hôpital de Suède, photo prise en 1957.  © Crédit photo : Wikimedia Commons

Le H2N2 tue environ 4 millions de personnes

Un nouveau virus grippal (H2N2) apparaît au Japon et se répand en Asie. Cette pandémie, qui a frappé en deux vagues virulentes, est à l’origine de la mort d’environ 4 millions de personnes. Le virus apparaît dans une province méridionale de la Chine, en février 1957. Il a fallu plusieurs mois avant qu’il n’atteigne l’Amérique (70.000 morts aux Etats-Unis) et l’Europe.

La grippe de Hong-Kong déferle autour du monde de 1968 à 1970

Le virus tue environ 1 million de personnes

La souche de la grippe asiatique a malheureusement évolué provoquant une nouvelle pandémie meurtrière : la grippe de Hong Kong. Le virus H3N2 se déclare à Hong-Kong. Il traverse d’abord l’Asie puis, fin 68, les Etats-Unis, et déferle sur l’Europe fin 69, tuant cette fois autour du monde environ million de personnes, selon le bilan de l’OMS.

 La première pandémie de l’ère moderne

Considérée comme la première pandémie de l’ère moderne, la maladie suscite une forte mobilisation internationale, coordonnée par l’OMS. Dès novembre 1968 des vaccins efficaces sont mis au point.

Apparu dans les années 1920–1950 en Afrique, le sida est devenu une pandémie depuis les années 80

>>> Retrouvez toutes nos archives sur le sida dans notre moteur de recherche en cliquant ICI 

Le 5 juin 1981, l’agence épidémiologique d’Atlanta, aux États-Unis, donne l’alerte. Cinq cas de pneumocystose, une maladie rarissime, ont été relevés à Los Angeles. On ne parle pas encore de sida (syndrome d’immunodéficience acquise) pour décrire cette infection inexpliquée, mais plutôt de « gay syndrome », car elle est initialement identifiée chez des homosexuels.

Le virus VIH1 responsable du sida est identifié le 20 mai 1983 par l’équipe de l’unité d’oncologie virale de l’Institut Pasteur, dirigée par le professeur Luc Montagnier. Il s’agit d’un rétrovirus présent partout dans le monde.

Plus de 36 millions de victimes

La pandémie du sida a débuté à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, entre les 1920 et 1950, suite à une combinaison de facteurs, dont l’urbanisation rapide, la construction des chemins de fer en République démocratique du Congo (alors le Congo belge) ainsi que des changements dans le commerce du sexe avant de se propager dans le monde en pleine mutation. Telles sont les conclusions des chercheurs qui ont reconstitué le cheminement de cette infection responsable de 36 millions de morts, dans une étude parue dans Science, en 2014.

>>> Sur notre site : Sida : découverte d’une seconde mutation génétique résistante au virus

Les virologues savaient déjà que ce rétrovirus a été transmis des singes à l’homme au moins à treize reprises, mais qu’une seule de ces transmissions est responsable de la pandémie humaine qui a entraîné près de 75 millions d’infections à ce jour, la plus grande partie en Afrique subsaharienne. Il reste encore sans traitement préventif et a fait plus de 36 millions de victimes. Soutenez Sud Ouest et le journalisme de proximité : abonnez-vous à partir de 1€ par mois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Peste, choléra, grippe espagnole… Ces 10 grandes pandémies qui ont marqué l’Histoire

» Olivier Berruyer : « Gestion du Coronavirus : la France est le pire élève de la Planète »

La moitié de ses 300 victimes en réanimation ont moins de 54 ans (LCI).

Voici la carte des malades testés positifs à jour au 14 mars.

Les chiffres ont doublé en 3 jours.

Comme on ne teste que les cas graves qui ont mis du temps pour devenir malade, il faut probablement multiplier ces chiffres par 30 à 50 voire 100 (Dr Caumes) pour avoir l’ordre de grandeur des porteurs du virus

Source : » Olivier Berruyer : « Gestion du Coronavirus : la France est le pire élève de la Planète »

 

 

 

 

 

 

Des outils pour donner des cours ou faire des réunions en ligne – Korben

Des outils pour donner des cours ou faire des réunions en ligne @ KORBEN  —

Youtube

Avec un système de chaine YouTube, une diffusion live et le logiciel OBS, il est possible directement de donner par exemple un cours, de lire les commentaires écrits en live et bien sûr de permettre une diffusion postérieure de la vidéo, le tout en « privée » si l’URL n’est pas diffusée.

JoinMe

JoinMe est très simple d’utilisation, tout se passe dans le navigateur et il permet de faire des appels en audio-vidéo à plusieurs et de partager son écran.

Webex

Même chose, c’est une référence dans le domaine. Webex propose dans sa version gratuite la possibilité de faire des réunions jusqu’à 100 personnes en vidéo, partage d’écran…etc

 

 

Source : Des outils pour donner des cours ou faire des réunions en ligne – Korben

» Coronavirus : Avec 98 % des services de réanimation déjà saturés, il faut s’attendre à une gifle sanitaire

A l’hôpital Henri Mondor de Créteil, le 6 mars 2020. (THOMAS SAMSON / AFP)

Or les généralistes sont perdus, ils ne sont pas prêts, et ils n’ont pas les masques, les lunettes, les tenues dont ils ont besoin pour soigner leurs patients en toute sécurité.

Alors oui, il faut mieux se préparer à une gifle sanitaire. Vous alertez sur un autre phénomène préoccupant, des formes sévères de coronavirus chez des patients relativement jeunes. Qu’en est-il exactement ?

Source : » Coronavirus : Avec 98 % des services de réanimation déjà saturés, il faut s’attendre à une gifle sanitaire

Brève | Covid-19 : il pourrait survivre plusieurs heures dans l’air et trois jours sur des surfaces

Le nouveau coronavirus pourrait survivre plusieurs heures dans l'air. © Shutter2U, Adobe Stock

4 heures sur une surface cuivrée,

24 heures sur du carton,

et jusqu’à trois jours sur du plastique ou de l’acier inoxydable.

Évidemment, cela favoriserait la transmission entre individus. Une quinte de toux et le pathogène se propagerait pendant plusieurs heures.

Néanmoins,

« nous ne disons en aucun cas qu’il y a une transmission du virus par l’air » a souligné Neeltje van Doremalen, auteur principal de l’étude.

Source : Brève | Covid-19 : il pourrait survivre plusieurs heures dans l’air et trois jours sur des surfaces