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Maître François Gibault : « Filip me manque » – Public

F.D. :

Filip vous manque-t-il beaucoup ?

 

F.G. :

Oui. Je l’ai connu bien avant qu’il n’accède à la notoriété, en 1996

[avec son premier album Partir un jour, vendu à 2 smillions d’exemplaires, ndlr].

Beau et intelligent, il était à sa place partout, chez les duchesses comme chez les artistes.

Nous sommes allés ensemble à New York, en Russie et dans bien d’autres pays.

Il a dîné avec Claude Pompidou, le roi du Maroc, Johnny Hallyday, Carla Bruni, Alain Delon et Roger Hanin, dont il est devenu le partenaire dans Navarro.

Tout le monde a découvert qu’il avait de belles qualités de cœur et d’esprit, ainsi qu’une grande distinction.

Nous avons eu dix-sept années de complicité jusqu’à ce qu’il nous quitte le 16 septembre 2009, à 35 ans.

Source : Maître François Gibault : « Filip me manque » – Public

 

 

Maître François Gibault : « Filip me manque »

Maître François Gibault : « Filip me manque »

Par France Dimanche – Le 
Maître François Gibault : "Filip me manque"

Couverture complète surFrance Dimanche

Cinq ans après la mort de � Filip Nikolic�, l’avocat et pygmalion du leader des “2B3″ n’a toujours pas surmonté sa disparition.

Depuis toujours, François Gibault aime la danse et ses adeptes. Il les évoque dans Libera Me, ses mémoires (éditions Gallimard). Cet avocat, protecteur des arts et des lettres, nous a ouvert sa maison et son cœur.

France Dimanche (F.D.) : Merci de nous recevoir chez vous.

François Gibault (F.G.) : C’est ma maison natale ! Je suis né dans cet hôtel particulier que j’ai hérité de ma mère. Mais les origines de ma famille sont très modestes. Mon grand-père Auguste, qui était cordonnier, a réussi une ascension sociale formidable. Il est devenu président de la Chambre syndicale de la chaussure française, à force d’acheter des magasins. Je le vénère.

F.D. : Parlez-nous de votre passion pour la danse ?

F.G. : Elle m’est venue il y a plus de cinquante ans, en côtoyant l’immense danseuse Lucette Almanzor, âgée aujourd’hui de 102 ans. C’est la veuve de l’écrivain Louis-Ferdinand Céline. Si je publie aujourd’hui mes mémoires, c’est grâce à elle, qui m’a véritablement initié à la littérature. Je connais beaucoup de gymnastes et de danseuses que je lui présentais. Ainsi Filip Nikolic a dîné cent fois chez elle.

Filip Nikolic était apprécié de tous © Coll. personnelle

F.D. : Pour le grand public qui l’aimait et l’idolâtrait, la mort brutale de votre ami Filip Nikolic a été un choc terrible. Avez-vous été son pygmalion ?

F.G. : Il a fait tout ce qu’il a voulu, car il possédait tous les talents : danser, chanter, être acteur. Je n’ai jamais connu de garçon aussi charismatique et doué. Nous nous sommes rencontrés dans une salle de sport, il avait 18 ans, et moi presque 60. Lui, espoir de la gymnastique française, et moi, avocat déjà plus très jeune. J’ai hébergé ce gamin de la banlieue, fils d’immigrés serbes, d’un milieu très modeste. Il était intelligent et s’est tout de suite bien adapté à son changement de vie. Je lui ai offert un bagage culturel, mais lui m’a rendu ma jeunesse !

Maître Gibault a su métamorphoser ce bel athlète en un artiste accompli © Coll. personnelle

F.D. : Filip vous manque-t-il beaucoup ?

F.G. : Oui. Je l’ai connu bien avant qu’il n’accède à la notoriété, en 1996 [avec son premier album Partir un jour, vendu à 2 smillions d’exemplaires, ndlr]. Beau et intelligent, il était à sa place partout, chez les duchesses comme chez les artistes. Nous sommes allés ensemble à New York, en Russie et dans bien d’autres pays. Il a dîné avec Claude Pompidou, le roi du Maroc, Johnny Hallyday, Carla Bruni, Alain Delon et Roger Hanin, dont il est devenu le partenaire dans Navarro. Tout le monde a découvert qu’il avait de belles qualités de cœur et d’esprit, ainsi qu’une grande distinction. Nous avons eu dix-sept années de complicité jusqu’à ce qu’il nous quitte le 16 septembre 2009, à 35 ans.

F.D. : Selon vous, Filip aura-t-il été heureux ?

F.G. : Oui, il vivait depuis de longues années avec Valérie et avait une fille, Sasha, qui a maintenant une dizaine d’années. C’est une merveille d’enfant, intelligente et belle. Filip l’adorait, elle était sa raison de vivre. Et la petite Sasha le lui rendait bien : elle adorait son papa.

F.D. : Parlez-nous d’une autre artiste évoquée dans vos mémoires, Françoise Sagan ?

Grande discussion entre deux écrivains : Françoise Sagan et François Gibault © Coll. personnelle

F.G. : Françoise, je l’ai connue au lit, en 1962, à l’Hôpital américain, où elle venait d’accoucher de son fils. Elle était parmi une forêt de fleurs blanches, qu’elle avait reçues par camions entiers. C’est son mari d’alors, mon ami Bob Westhoff, qui me l’avait présentée. Ils ont divorcé après deux ans de mariage, mais ont continué à vivre longtemps ensemble. À ma question : « Pourquoi avoir divorcé, puisque Bob et vous vivez toujours ensemble ? », elle répondait : « Je trouve les hommes célibataires beaucoup plus séduisants que les hommes mariés. » J’ai connu sa maison d’Équemauville à 3 kilomètres de Honfleur, pleine de gens très amusants, venus dans de grosses voitures, qui venaient boire du champagne. Je lui ai présenté Filip Nikolic. On a partagé beaucoup de secrets, et aussi des chagrins. C’était une grande romancière, très intelligente et cultivée. Elle prêtait ou donnait généreusement de l’argent à ses copains, et elle a fait de mauvais placements. Quand elle n’a pas pu payer ses impôts, tous ses avoirs et ses droits d’auteur ont été saisis. Elle n’a plus eu un sou pendant une dizaine d’années, avec une dette fiscale augmentée par les intérêts et les pénalités. Aujourd’hui, c’est son fils, Denis Westhoff, qui gère très bien et relance l’œuvre littéraire de sa mère. Pour pouvoir accepter sa succession, il a su passer des accords avec le Trésor public, qu’il continue de rembourser avec les droits d’auteur. J’espère que des pièces de théâtre de Françoise seront à nouveau mises en scène. J’ai gardé plusieurs mots d’elle, dont celui-ci : « Cher François Gibault, je vous confirme que je vous recevrai volontiers dans mon caveau de Seuzac près de Bob Westhoff, mon ex-mari, et de moi-même, à l’heure de votre mort. Je vous embrasse. Françoise. »

F.D. : Le grand public connaît désormais Denis Westhoff, et vient de découvrir le fils caché de François Mitterrand. Vous avez aussi défendu un fils célèbre, resté dans l’ombre. Pouvez-vous nous en parler ?

F.G. : Dans l’exercice de mon métier, j’ai eu une clientèle assez exceptionnelle : des gens hors du commun, des dictateurs comme Kadhafi ou Bokassa. Dieu merci, j’ai eu la chance de plaider des affaires peu ordinaires. J’ai ainsi dû défendre Louis-Ferdinand Céline et un monsieur fort sympathique, Jean-Marie Loret, qui prétendait être le fils d’Adolph Hitler, et tout donne à penser qu’il disait vrai. Il était né durant la guerre de 1914-18, dans les Flandres, où stationnait à l’époque le régiment du caporal Hitler. Quand il a eu 20 ans, sa mère, Charlotte Lobjoie, lui a révélé l’identité de son père. En plus, mon client ressemblait physiquement au leader nazi. Je suis convaincu de sa bonne foi. Un faisceau d’autres éléments convergent en ce sens : d’une part, à l’école, on l’appelait « le Boche ». Et dans le grenier de la maison, on a retrouvé un portrait de Charlotte Lobjoie, manifestement l’œuvre d’Hitler. D’autre part, des prélèvements ADN sont en cours d’analyse.

F.D. : Comment ce fils putatif d’Adolph Hitler vivait-il cette filiation ?

F.G. : Plus Jean-Marie Loret progressait dans son enquête sur son père, plus il découvrait qu’il était probablement le fils de ce monstre. C’était très pénible. Il était tout autant en quête de vérité, qu’affolé à l’idée d’être le fils d’un tel criminel. Il pouvait, en plus, revendiquer une partie des droits d’auteur de Mein Kampf et des trésors cachés d’Hitler. Il était à la recherche d’une identité qui lui faisait horreur. Jean-Marie Loret est décédé en 1985, mais je suis encore en relation avec son fils, qui a hérité de cette « charge ».

Cédric Potiron

Mentionnés dans cet article

 

 

 

« Des manuscrits recherchés depuis soixante ans réapparaissaient » : François Gibault, l’héritier de Céline

« Des manuscrits recherchés depuis soixante ans réapparaissaient » : François Gibault, l’héritier de Céline

 

 

 

 

François Gibault est le maître d’œuvre de la publication du livre inédit de Céline, dont il est à la fois un éminent spécialiste et l’un des deux ayants droit. Cet avocat atypique et distant tient salon depuis quelques décennies avec ses amis écrivains que charment ses manières surannées.

Source : « Des manuscrits recherchés depuis soixante ans réapparaissaient » : François Gibault, l’héritier de Céline

 

 

« Des manuscrits recherchés depuis soixante ans réapparaissaient » : François Gibault, l’héritier de Céline

François Gibault est le maître d’œuvre de la publication du livre inédit de Céline, dont il est à la fois un éminent spécialiste et l’un des deux ayants droit. Cet avocat atypique et distant tient salon depuis quelques décennies avec ses amis écrivains que charment ses manières surannées.

Marie-Dominique Lelièvre, Mis à jour le 
François Gibault en 2012.
François Gibault en 2012. © AFP

Devant la porte, une paire de baskets taille enfant, du 32 ou du 33, trop petites cependant pour l’enfant de 90 ans qui s’efface sur le seuil. François Gibault, l’heureux ayant droit du best-seller de Céline Guerre. Il ressemble à Tortue Géniale, le personnage de Dragon Ball, à Tintin, au chorégraphe Roland Petit, à un personnage de Roald Dahl, à Erich von Stroheim… Le fût droit et élancé comme un merisier, plus Gibault que jamais, il propose un café, disparaît sans bruit sur le parquet Versailles. Au loin, une machine expresso vrombit. Le salon est plongé dans la pénombre, les volets intérieurs clos, un dossier est ouvert sur le bureau. Arrive une délicate tasse de porcelaine 1830 peinte de roses minuscules et festonnées d’or, comme extraite d’un livre de la comtesse de Ségur. En même temps que le café, François Gibault délivre son personnage, ce qui lui évite de se livrer. « On vient le visiter, il joue son rôle par courtoisie, pour ne pas décevoir, dit l’avocat Francis Szpiner. Il n’est dupe de rien ni de personne. » La tasse se pose près de la tête de Louis XVI, enfin, son moulage.

L’hôtel de Saint-Simon, rue ­Monsieur, où sa famille réside depuis 1919, est son dispositif de séduction. François Gibault est né au deuxième étage en 1932, il habite maintenant au premier, et « espère y mourir ». Petit, il rêvait que ses parents l’oubliaient dans leur appartement démeublé.

Tel un Volodymyr Zelensky adepte du tee-shirt kaki, François Gibault ne sort jamais sans cravate en tricot. Son histoire est étroitement liée à celle du cinéma mitoyen La Pagode, construit par le directeur du Bon Marché pour son épouse, laquelle le plaqua pour Joseph Plassard, le grand-père de Gibault, propriétaire aussi de l’hôtel du 57, rue de Babylone, aujourd’hui siège du conseil régional d’Île-de-France, à deux pas de la rue Monsieur.

Lire aussi – Qui était Louis-Ferdinand Céline ?

Sa vie s’est déroulée dans ce microcosme d’un autre temps. Il y tient salon, recevant des camarades de jeu, ­Sébastien Le Fol, Nicolas d’Estienne d’Orves, Florian Zeller, Jérémie Assous, Frédéric Beigbeder, Gilles ­Martin-Chauffier, Anthony Palou, Arthur Dreyfus, que charment ses manières Ancien Régime et sa connaissance de Céline… « Il est réservé mais il peut tout entendre », dit Arthur Dreyfus.

François Gibault connaît tout le monde, mais qui le connaît vraiment ? Sa bonne éducation, une certaine raideur héritée d’une formation à l’école de cavalerie de Saumur, un humour pince-sans-rire tiennent à distance. Ses mœurs ascétiques – bain glacé chaque matin, yoga, un unique repas quotidien, ni alcool ni tabac – intimident. Mais sa faculté d’empathie lui gagne des affections fidèles. « J’aime la manière dont il mélange culture, raffinement et bohème, et son allégresse de jeune homme, souligne Frédéric Mitterrand. Je ne l’ai jamais entendu dire du mal de quiconque. » Souvent en désaccord politiquement, ils ne se querellent pas : « Il peut s’intéresser à des gens qui ne pensent pas comme lui, à condition de pouvoir échanger. » Gibault entend les arguments d’autrui. Un talent appris dans son métier ? « Un jour on défend la veuve, le lendemain l’assassin », dit-il. Une espèce rare, en tout cas.

Les manuscrits abandonnés

En 2020, François Gibault reçoit un appel de son confrère Emmanuel Pierrat, affirmant avoir retrouvé les manuscrits abandonnés à Paris par un Céline pressé de fuir l’épuration en juin 1944. Le dépositaire des manuscrits souhaite prendre contact avec les ayants droit de Céline. Gibault croit à une plaisanterie : « Impossible. Ton type est un mythomane. » Gibault est l’ami de Pierrat. Un ami dévoué : lorsque ce dernier s’est présenté au conseil de l’ordre des avocats, l’aîné a donné rue Monsieur un cocktail de soutien. Pierrat battu, il a prétendu avoir lui-même été éliminé la première fois, le poussant à se représenter. Pierrat a suivi son conseil avec succès.

Colégataires universels de Lucette Almansor, l’épouse de l’écrivain, Gibault et Véronique Robert-Chovin, amie de Lucette, rencontrent le donateur au cabinet de Pierrat en juin 2021, le critique dramatique réputé de Libération Jean-Pierre Thibaudat, qui tient aujourd’hui un blog hébergé par Mediapart. Au terme d’une joute célinomaniesque, Gibault est convaincu par Thibaudat : les manuscrits de la rue Girardon, dernière adresse de l’écrivain, ont bel et bien ressurgi. « Quelqu’un » les aurait remis il y a une quinzaine d’années à Thibaudat à condition qu’il les conserve jusqu’à la mort de la veuve de Céline, afin que ce trésor littéraire ne puisse enrichir celle-ci. Qui ? « Secret des sources. » Fils de Gilberte Thibaudat dite Chaminou, résistante et compagne de cellule de Charlotte Delbo au fort de Romainville en 1942, le critique a tenu parole. À la mort de Lucette en novembre 2019, les manuscrits ressurgissent. En attendant, Thibaudat a trié et déchiffré les 5 324 feuillets collectés.

À l’issue du premier rendez-vous, François Gibault reçoit l’inventaire des manuscrits détenus. Mille pages de Mort à Crédit, 600 feuillets de Casse-Pipe, roman dont on ne connaissait que des bribes, le manuscrit de La Volonté du roi Krogold, une légende celte chère à Céline, et 250 feuillets d’un texte sans titre. « C’était très excitant, se souvient Gibault. Des manuscrits recherchés depuis soixante ans réapparaissaient. » Thibaudat souhaite les confier aux archives de l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (Imec), dont Pierrat est proche. Huit mois plus tard, faute d’avoir récupéré les manuscrits, les deux héritiers déposent plainte pour recel, sur le conseil de leur avocat Jérémie Assous – protégé et ami de François Gibault. Convoqué à l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels), le critique s’y rend avec deux valises, restituant les manuscrits à la police. La plainte sera classée sans suite.

 

La découverte a été une grande joie

À nos questions, Jean-Pierre ­Thibaudat a indiqué par e-mail qu’il répondrait dans un « petit livre » à paraître à l’automne, sans préciser l’éditeur. Son nom n’apparaît ni dans la préface ni dans la postface de Guerre. Quant à Gibault et Pierrat, ils sont brouillés. « Nous avons été très amis, j’espère que nous le redeviendrons », dit Pierrat.

François Gibault ne pipe mot. Indéchiffrable, il a l’art de ne pas dire ce qu’il pense. Un colonel de réserve réservé, en somme. Gibault quitte son fauteuil, montre un beau pastel de ­Sérusier, une encre de Maurice Denis au milieu d’innombrables œuvres de Dubuffet, dont il est aussi l’exécuteur testamentaire. C’est Lucette qui le lui avait présenté. Dans un coin, un moulage de la main de Françoise Sagan, autre protégée de Gibault, sur son lit de mort. Il cherche celle de Céline, se rappelle l’avoir prêtée à la galerie ­Gallimard, rue de l’Université, pour une exposition consacrée aux manuscrits retrouvés.

« Avant de déchiffrer les manuscrits, nous ignorions s’ils étaient publiables, précise-t-il. Il pouvait s’agir de travaux écartés par Céline parce qu’ils étaient mauvais. La découverte a été une grande joie. » À sa demande, Gallimard commence par publier 250 feuillets d’un premier jet, dépourvu de titre, dont il manquerait le premier volet, puisque la première séquence porte le chiffre 10 entouré d’un cercle. Les premiers mots du manuscrit : « Pas tout à fait. » Ils ne sont pas retranscrits dans la version Gallimard. Chronologiquement, ce projet se situerait entre le Voyage au bout de la nuit et Londres, inédit qui sera publié à l’automne chez Gallimard. Trois équipes travaillent en parallèle pour décrypter l’écriture, les abréviations et les repentirs de Céline. Après l’avoir baptisé du titre de Guerre, ­Gallimard publie les séquences incomplètes avec une préface de François Gibault. Un coup de maître : 117 000 exemplaires vendus en moins de deux mois*. En tête des ventes, Céline bat « sainte » Annie Ernaux.

Lazare sorti du tombeau à ciel ouvert des tranchées, Céline est la voix des morts innombrables, il dynamite la langue pour lui arracher l’indicible. « J’ai attrapé la guerre dans ma tête », écrit-il.

En remettant au premier plan le jeune Destouches dans son uniforme de cuirassier, François Gibault rend à Céline son rôle d’écrivain de la Grande Guerre, qu’occulte l’ignominie de ses pamphlets antisémites, publication à laquelle ni lui ni Antoine Gallimard n’entendent se soustraire. Ils devraient être publiés après les inédits, assortis d’un solide appareil critique. La littérature française a engendré un grand écrivain admirable et repoussant, ses héritiers comme son éditeur historique l’assument. « Un des meilleurs connaisseurs de l’infamie moderne, mais il n’a pas conservé la distance qui s’impose avec cette infamie », a résumé Ernst Jünger à propos de Céline, dans une lettre à Gibault.​

Croix de la valeur militaire

La guerre, François Gibault l’a faite, mais pas celle de Céline, la grande, « l’abattoir international en folie ». L’avocat dit avoir vécu les plus beaux moments de sa vie à Saumur, en 1958, comme élève-officier, et l’année suivante à la tête de 30 hommes, en Algérie. Ils le surnommaient en douce « Phare-code », à cause de ses tics oculaires sous un képi bleu ciel. Sa grande fierté : aucun de ses hommes n’a été tué, eux qui chaque jour risquaient leur vie du côté de Tébessa. Gibault est décoré de la croix de la Valeur militaire.

À son retour, il est devenu avocat. On lui a collé une image sulfureuse, confondant ses clients et lui-même, alors que Gibault est d’abord un spécialiste du droit des assurances – il fut longtemps avocat du Lloyd’s. Son frère aîné, Jean-Claude, et son père étaient d’importants courtiers en assurances. Médiatiquement, son nom est associé à des procès politiques. Officier français ayant combattu en Algérie, il fut sollicité à la défense de membres de l’OAS par l’association des anciens élèves de Saint-Cyr et par Jean-Louis Tixier-Vignancour, avocat d’extrême droite. Au procès de Bastien-Thiry, auteur de l’attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, le jeune Gibault défend un légionnaire déserteur qui n’y a pas participé car il était malade ce jour-là, ce qu’il ne cesse de regretter devant les magistrats… Gibault défendra aussi Hocine Aït Ahmed, l’un des fondateurs du FLN.

Lire aussi – Louis-Ferdinand Céline : les secrets de son manuscrit inédit « Guerre » révélés par l’éditeur Yves Pagès

« Travail, travail, travail : voilà ce que m’a appris François, dit l’avocat Jérémie Assous de son mentor. Maîtriser son ­dossier, c’est 70 % du job. Il recevait les clients, lisait chaque pièce, rédigeait toutes les conclusions. » Son autre confrère Francis Szpiner, qu’il mit en difficulté lors de l’affaire de Broglie dont Gibault conseillait les enfants, le surnomme « Papa », à l’africaine, depuis qu’ensemble ils ont défendu l’« empereur » Bokassa. « Son sens de la sobriété est redoutable, assure Szpiner. Il recherche la force de la démonstration. Un style très moderne, rare dans sa génération. » Assous ne trouve qu’une faiblesse à son aîné : « Il est nul pour les honoraires. C’est pas un homme d’argent. » Ce qui, dans sa bouche réputée vorace, n’est pas un compliment.

« Après la mort de Céline en 1961, Lucette se laissait mourir, dit un proche. François l’a remise dans la vie en l’emmenant en voyage. » Ils se rencontrent un an après la mort de Céline, ­présentés par l’avocat André Damien, maire de Versailles pendant dix-huit ans. Après une chute d’âne, Gibault souffre du dos. Lucette, qui a apaisé de ses mains les céphalées de son époux, possède des dons de guérisseuse. Elle dénoue aussi les tensions en marchant sur la colonne vertébrale. Remis sur pied, Gibault devient son ami. Avec son compagnon Bob ­Westhoff, ex-mari de Françoise Sagan, il l’embarque au Japon, en Chine, en Inde, dans la Vallée des Rois, au Maroc… Ils partagent une même grâce enfantine, un sens du merveilleux et un goût presque masochiste pour l’ascèse, savourant ensemble les eaux glacées de Dieppe ou de Cabourg. Le dimanche soir, Bob et Gibault débarquent à Meudon avec des homards et ils pique-niquent. Rendre la vie agréable à Lucette, voilà à quoi s’emploient ses amis, comme l’écrit Marc-Édouard Nabe dans son beau livre Lucette. « Il la traitait en petite sœur, lui en petit frère », dit Jérémie Assous. Et c’est chouette pour elle, à une époque où certains confondent Lucette avec Lucifer. Et pour lui aussi, qui perd un à un les êtres qu’il aime, son jeune frère Jean-Noël, Bob Westhoff, son compagnon de trente ans, Filip Nikolic, l’ex-2Be3.

Une générosité discrète

Lorsqu’à 100 ans Mme Céline ne peut plus se rendre en société, son ami la lui livre à domicile. Françoise Hardy, Charles Aznavour, Dominique ­Rocheteau et Marie Lebey, Carla Bruni, Hugues Aufray, Fabrice Luchini, Pierre Assouline, des cargaisons d’avocats, des convois de journalistes grimpent la route des Gardes. Poulet-salade et tous à poil dans le sauna (en tout bien tout honneur, paraît-il).

Non seulement Gibault devient l’avocat de Lucette comme de ­Françoise Sagan, mais il protège les écrivains avec une générosité discrète. La rue ­Monsieur devient le refuge d’oiseaux cultivés et fragiles, Bob, Bernard Frank par intermittence, Lucien ­Combelle, collaborationniste emprisonné à Fresnes avec Brasillach, auquel Pierre ­Assouline consacre un portrait remarquable. « François Gibault est une figure fraternelle en qui j’aurai toujours confiance ; il est droit, humain », dit Assouline, déplorant ses échecs à l’Académie française en 2001 et 2007. « François y avait toute sa place. Et il en aurait été comblé. »

 

Avec ses amis écrivains, il est si généreux qu’il lit leurs livres

La trilogie biographique consacrée par Gibault à Céline est une somme de référence : « Sans lui, bien des choses seraient inconnues », dit le critique Jérôme Dupuis. Antoine Gallimard lui réclame ses Mémoires, il lui rend des abécédaires, des dictionnaires allègres et doux-amers, Singe, Libera me, Carpe et lapin, publié en mai dans la « Blanche », comme si sa propre vie n’en méritait pas tant. « Ses livres, sujet-verbe-complément, ont quelque chose de brut et de taillé ; il a un don pour les aphorismes », dit Arthur Dreyfus, sensible à leur charme. « Gibault a vécu entouré de génies : son écriture est humble, note avec finesse l’écrivain Marie Lebey. Pour lui, écrire est presque impudique. » Lorsque Patrick Modiano l’a poursuivie à la suite du livre qu’elle lui a consacré, elle a eu la surprise de recevoir un appel de ­François Gibault, offrant de la défendre, et gracieusement. « Avec ses amis écrivains, il est si généreux qu’il lit leurs livres », remarque, malicieux, Arthur Dreyfus.

En bas, dans la cour, est garée sa voiturette. À force de conduire des grosses cylindrées à 220 km/h, il n’a plus de permis. Faute de savoir programmer le GPS, il se déplace avec des cartes Michelin.

« Voilà, vous savez tout de moi », dit-il au moment où on le quitte. Il sait parfaitement qu’une fois de plus il n’a rien livré… Un petit garçon rentre de l’école. Le fils de Gang Peng, le compagnon de ­François Gibault. Ses baskets l’attendent ­derrière la porte.

 

 

Biopic TF1 sur Filip Nikolic, son compagnon proteste ! – Le Parisien sans tabou

Biopic TF1, l'amant de Filip Nikolic proteste. 2Be3. Laurent Tuel. Anthony Dupray. Frank Delay. ¨Patrick Mahé. Editions du Rocher. Paris Match. François Gibault. Boys Bands

Filip Nikolic et Arnaud Courté son compagnon

Le père d’origine serbe de Filip Nikolic avait su apprécier Arnaud car il avait su redonner  goût à la vie à son fils qui était devenu presque clochard après le succès des 2Be3.

La relation des deux amis n’était pas que physique mais très intellectuelle avec des discussions passionnées comme on peut le voir sur la photo ci-dessus prise au début de leur rencontre.

Ils avaient de nombreux projets en commun, mais le chantage affectif qu’aurait exercé l’ex compagne, Valérie Bourdin, lui interdisant de voir leur petite fille, Sasha né en 2005, s’il continuait à vivre avec un homme, aurait eu raison de sa santé fragilisé par l’alcool et les antidépresseurs.

Filip est décédé le 16 septembre 2009 à 35 ans, c’est Arnaud qui a appelé les pompiers, lui qui a prévenu la famille, mais aussi l’ex compagne Valérie Bourdin qui s’est positionné  en veuve éplorée faisant passer Arnaud pour le co-locataire de Filip avec la complicité des agences de presse et des médias qui n’ont même pas eu l’intelligence d’aller rencontrer Arnaud (même s’il n’était que simple co-locataire) pour avoir des précisions sur les derniers jours de Filip Nikolic

Source : Biopic TF1 sur Filip Nikolic, son compagnon proteste ! – Le Parisien sans tabou

 

 

Biopic TF1, l'amant de Filip Nikolic proteste. 2Be3. Laurent Tuel. Anthony Dupray. Frank Delay. ¨Patrick Mahé. Editions du Rocher. Paris Match. François Gibault. Boys Bands
Filip Nikolic et Arnaud Courté son compagnon

Cela chauffe en boysbanderies. Le compagnon de Filip Nikolic, Arnaud Courté, est en colère et l’a fait savoir à la direction de TF1 en lui envoyant avec son avocat une lettre recommandée pour préciser que si le biopic en préparation sur le leader des 2Be3 est basé sur le livre de son ex compagne Valérie Bourdin, comme l’a annoncé le réalisateur Laurent Tuel, cela sera « encore une fois qu’un tissu de mensonges » dit-il. En effet, « Filip pour la vie »   paru aux Editions du Rocher trahit la vraie vie de Filip Nikolic qui avait choisi de vivre différemment que l’image véhiculée sur papier glacé, le livre de son ex compagne a été écrit avec la complicité de Patrick Mahé, directeur des Editions du Rocher, et ancien rédacteur en chef de « Paris Match » se fourvoyant dans une escroquerie intellectuelle.

Pour rétablir la vérité, en tant que journaliste musical rock et pop au Parisien, ayant vécu de près le phénomène boys bands des années 90 et intimement lié à Filip ayant passé des soirées de « ouf » avec lui je ne manque de raconter sa love-story avec Arnaud dans une saga intitulée « BOYS BANDS SECRETS boysbanderies » disponible sur AmazonFilip qui était sincère aurait aimé que cela se sache mais certains continuent à mentir sur son dos et le trahissent sans vergogne.

SE PROCURER BOYS BANDS SECRETS

Filip Nikolic était donc bisexuel et  vivait avec Arnaud, un jeune homme d’affaires, pour lequel il était séparé de Valérie Bourdin et leur relation a commencé au début des années 2000. Tout son entourage savait la nature de leur relation tel Frank Delay avec qui Filip a fondé les 2Be3 mais aussi l’acteur Anthony Dupray qui jouait avec lui dans la série « Brigade Navarro » et venait souvent diner chez Filip et Arnaud rue du faubourg Saint-Honoré, même son avocat Francois Gibault  les a souvent hébergés quand ils n’avaient pas d’appartement.

Le père d’origine serbe de Filip Nikolic avait su apprécier Arnaud car il avait su redonner  goût à la vie à son fils qui était devenu presque clochard après le succès des 2Be3. La relation des deux amis n’était pas que physique mais très intellectuelle avec des discussions passionnées comme on peut le voir sur la photo ci-dessus prise au début de leur rencontre. Ils avaient de nombreux projets en commun, mais le chantage affectif qu’aurait exercé l’ex compagne, Valérie Bourdin, lui interdisant de voir leur petite fille, Sasha né en 2005, s’il continuait à vivre avec un homme, aurait eu raison de sa santé fragilisé par l’alcool et les antidépresseurs.

Filip est décédé le 16 septembre 2009 à 35 ans, c’est Arnaud qui a appelé les pompiers, lui qui a prévenu la famille, mais aussi l’ex compagne Valérie Bourdin qui s’est positionné  en veuve éplorée faisant passer Arnaud pour le co-locataire de Filip avec la complicité des agences de presse et des médias qui n’ont même pas eu l’intelligence d’aller rencontrer Arnaud (même s’il n’était que simple co-locataire) pour avoir des précisions sur les derniers jours de Filip Nikolic

 

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Arnaud a menti sur sur la mort de Filip Nikolic, à suivre chez Hanouna – Le Parisien sans tabou

Arnaud a menti sur sur la mort de Filip Nikolic, à suivre chez Hanouna17 Septembre 2025

Source : Arnaud a menti sur sur la mort de Filip Nikolic, à suivre chez Hanouna – Le Parisien sans tabou

 

 

 

 

 

Filip était un oiseau libre.

Invité ce jeudi de Cyril Hanouna, Arnaud Courté va-t-il continuer à mentir ? Il a donné deux versions différentes sur le décès de Filip Nikolic. En tout cas, c’était vraiment son compagnon comme je j’ai révélé en exclu  le 8 avril dernier pour la sortie de mon livre « Boys bands secrets » (enflammant les réseaux sociaux, Paris Match n’a fait que recopier avec la même photo). Il  n’y a donc aucun doute sur la réalité de leur relation et  il n’y a pas atteinte à la vie privée quand on est célèbre sinon tous les journaux people seraient devant les tribunaux à chaque article, en plus son ex compagne Valérie Bourdin a écrit un livre sur sa vie avec le boys band charismatique qu’elle a quitté officiellement début janvier 2009 et celui qui l’a remplacé devenant le compagnon en titre, Arnaud Courté, a le droit de raconter comment il a connu Filip, qu’elles étaient leurs relations, tous ceux qui contesteraient cela car il s’agit de deux hommes seront coupables d’homophobie ce qui est un délit.

Dans la première version, celle que j’ai reprise dans mon livre sorti le 15 mai chez Amazon, et que Arnaud m’a reprécisé, ils s’étaient couchés normalement et ce n’est que le lendemain qu’il a constaté le décès, ajoutant que Filip prenait trop de médicaments. A une autre journaliste des Echos, qui le 22 mai a sorti aussi un livre sur les boys bands, il a ajouté qu’ils avaient regardé « Desperate Housewives »  et toutes ces infos qui ont déjà été publiées se retrouvent comme par hasard dans un papier de Paris Match  qui ment donc effrontément lui aussi en affirmant que c’est une exclu.

Dans la seconde version, celle que m’a confiée un manager et attaché de presse très connu sur Paris et proche de la communauté gay et intime d’Arnaud, celui-ci l’a appelé le matin même pour lui annoncer la triste nouvelle expliquant alors que Filip  est rentré à six heures du matin, qu’il s’est endormi comme une masse et ne s’est jamais réveillé, ce qui contredit complétement ce qu’il a dit aux autorités, à la famille, à moi et aux autres médias. J’ai bien sûr demandé à ce manager s’il était catégorique et il me l’a confirmé par écrit lors d’un échange sur FB.

Qui ment Arnaud ou le manager ? J’ai plutôt tendance à croire le manager car  il va  se mettre à dos Arnaud en plus celui-ci donne trop de détails et quand on ment on en rajoute pour faire plus vrai, raconter qu’ils ont regardé « Desparate Housewives » est tellement dérisoire alors que Filip est mort me fait douter de la véracité de ses dires. Il ment, c’est sûr. D’ailleurs, il sera intéressant de voir sa réaction en direct dans « Tout Beau Tout N9euf » sur W9  avec Hanouna s’il lui pose les bonnes questions.

Pourquoi alors Arnaud n’a-t-il pas donné cette version que Filip est rentré à six heures du matin Pour moi, c’est simple parce qu’il y a eu non-assistance à personne en danger, Arnaud ne dormait pas puisqu’il l’a entendu rentrer comme il l’a dit au manager et en tant que gérant des Bains-Douches où Filip avait table ouverte il sait très bien qu’on peut être entrainé dans une soirée à prendre des substances illicites. Moi, si mon compagnon rentre à six heures du mat d’abord je suis fais la gueule, mais je suis très inquiet.  Qu’a-t-il fait ? Où a-t-il trainé ?  A-t-il été agressé ? Et je ne le laisse pas dormir sans lui faire prendre une douche, par hygiène d’abord, puis je mets ses vêtements dans le lave-linge et m’assure qu’il va bien, je lui fais prendre un café. Je lui fous même des claques s’il  le faut, s’il ne se réveille pas, j’appelle des secours.

Et même si on oublie cette version et qu’on s’en tient à  la version pantouflard qui en plus ne colle pas avec la mentalité de Filip qui aimait sortir tous les soirs, il fallait que cela bouge; Arnaud raconte qu’il l’a entendu râler mais s’est rendormi. Alors là j’ai envie d’exploser ! Moi si j’entends mon mec râler dans la nuit anormalement, je ne me rendors pas, surtout s’il prend des antidépresseurs comme c’était le cas avec Filip Nikolic, je vais voir ce qu’iI a. De fait, dans cette version officielle, Arnaud a fait preuve  de légèreté, il a du se sentir coupable et c’est pour cela qu’il a accepté de passer pour son colocataire, complétement désemparé, sachant qu’il avait menti il a eu alors besoin de vider son sac, de soulager sa conscience en appelant le manager.

Personnellement, je trouve cette histoire de la mort de Filip beaucoup plus scandaleuse car pour moi dans les deux cas il y a non-assistance à personne en danger et c’est bien plus grave que la polémique à savoir si Filip Nikolic préférait sucer des bites ou faire du broute minou d’autant, et je n’ai pas eu besoin de lui demander s’il était gay, quand il ma donné la vraie signification de 2Be3 que je vous laisse deviner ou d’acheter mon livre pour mieux comprendre. Journaliste rock au Parisien, j’ai suivi de très prêt le phénomène boys band dont j’ai popularisé le nom, devenant proche de Filip passant des soirées de « ouf » avec lui mais aussi d’Andrew des G-Squad qui est devenu mon meilleur ami et qui a vécu une jolie histoire d’amour-amitié avec Filip comme je le raconte encore.

Evidemment, si on retient la deuxième  version celle où il est rentré à six heures du mat, on ne peut pas s’empêcher  de faire un rapprochement avec une autre affaire semblable, le décès de Stephan Gately, leader du boys band irlandais Boyzone ultra célèbre internationalement ce qui n’est pas le cas des 2Be3. Il est mort trois semaines après Filip Nikolic, le10 octobre 2009.

Avec son mari Andrew Coles dans sa propriété d’Anthrax sur l’ile de Majorque ils avaient ramené à la maison un troisième partenaire rencontré en boite pour baiser avec lui mais tout de suite après Stephan s’est endormi comme une masse, Andrew Coles ne s’est  aperçus qu’au réveil qu’il était mort. Le troisième partenaire s’est enfuit aussitôt. La police ne l’a jamais retrouvé. Stephan Gately avait fait son coming-out en 1999 Il avait eu encore plus de succès qu’avec Boyzone.

Franchement si Filip n’avait pas été englué dans le chantage avec sa fille que lui faisait son ex-compagne, il aurait fait lui aussi son coming out, en plus cela aurait relancé sa carrière, ses fans ne l’auraient pas boudé, bien au contraire.

Franchement Paris Match et  d’autres grands médias tel l’AFP ou le Parisien qui savaient qu’Arnaud s’était plaint auprès de TF1 contre le scénario du biopic comme je l’ai écrit et alors que cela faisait le buzz sur le net,  ils auraient pu faire une enquête et sortir l’info, TF1 n’aurait pas raconté des salades sur son biopic et donner une version plus réelle de la vie de Filip car toute cette polémique salit sa mémoire avec des relents d’homophobie sur les commentaires à faire vomir et je ne peux pas m’empêcher de penser à Filip qui, comme sur la photo publiée avec cet article et prise en intimité à Saint-Barth, était un oiseau libre à qui on a coupé les ailes de son vivant et même à titre posthume.

Tous, vous devriez avoir honte.!

 

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