La règle qui prévaut en matière de messagerie privée indique que cette dernière est couverte par le secret des correspondances, y compris sur le lieu de travail. La Cour de cassation a d’ailleurs rendu plusieurs avis sur le sujet, dont un en juin 2016, précisant que l’employeur n’avait pas de droit de regard sur la boite personnelle de ses salariés. En revanche, ce principe ne s’applique pas à la messagerie professionnelle, que l’employeur peut consulter librement sauf si certains mails ou dossiers sont estampillés comme « personnels ». La justice européenne a toutefois rendu une décision différente dans un cas roumain récent. Elle avait avait estimé « qu’il n’était pas abusif qu’un employeur souhaite vérifier » ce que racontait un employé lors de ses heures de travail. En appel, elle avait tout de même précisé que l’employeur aurait dû informer le principal intéressé de cette surveillance. Le jeune ingénieur roumain avait été licencié quand son employeur avait repéré qu’il utilisait un service de messagerie instantané pour dialoguer avec ses contacts professionnels et avec sa fiancée.
Source : Facebook, google…, le tchat perso au bureau, c’est risqué? – L’Express L’Entreprise


