Une étude publiée en 2011 par le National Center for Biotechnology, montre qu’internet remplit le rôle de mémoire externe: avec Wikipédia, Google ou même YouTube, il suffit de quelques mots-clés pour retrouver une citation ou un extrait de film: plus besoin d’avoir recours à sa propre base de données mémorielle. «Si une personne sait qu’elle pourra avoir une nouvelle fois accès à une information dans le futur, elle aura tendance à ne pas la mémoriser», écrivent les auteurs de l’étude. Malgré tout, notre cerveau n’est pas adapté au surplus d’information: d’après les résultats d’une autre étude réalisée par le professeur Jared Horvath, les personnes qui pratiquent le binge watching de séries télévisées retiennent moins bien le contenu des épisodes que ceux qui en regardent un par semaine. Il en va de même pour le binge reading: en 2009, l’Américain moyen lisait environ 100.000 mots par jour, sans vraiment acquérir de connaissances: «On ne lit plus, on consomme», explique la journaliste Nikkitha Bakshani, auteure d’un article sur le sujet.
Source : Pourquoi on ne se souvient pas des livres qu’on a lus ni des films qu’on a vus | Slate.fr


