
« C’est la première foi s que j’ai envie d’être à une première, souriait Roberto Ciurleo, à quelques heures de la représentation .Les premières parisiennes sont des moments difficiles. Nos métiers ont ce côté qui brille, où tout n’est pas forcément sincère. Ici, tout est différent, il y a une bienveillance propre à Lourdes.Quand nous avons joué nos premiers showcases, les gens sont venus nous dire qu’ils priaient pour que ça marche!» Lui-même catholique,il n’a d’ailleurs pas hésité, dans son mot d’introduction, à remercier sainte Thérèse,sainte Bernnadette et la Vierge Marie, tout en rappelant qu’il s’agissait d’un spectacle grand public.« Bernadette disait : « Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire »,s’amuse Serge Denoncourt. Eh bien nous, nous sommes chargés de raconter son histoire, pas de la faire croire.»

