Contacté hier, Bruno Cavat, proviseur, livre une autre histoire. « Cet élève qui se dit victime a bien sûr été entendu par le service social, le service santé, les conseillers principaux d’éducation de l’établissement qui sont prêts à veiller à sa sécurité dès son retour. Ce jeune homme ne doit pas renoncer à la scolarité qu’il a choisie… D’ailleurs, l’élève harceleur a été entendu et exclu temporairement. Il est également passé en commission éducative, étape avant le conseil de discipline et l’exclusion. Mais nous ne pouvons faire plus, notamment en organisant la confrontation de deux élèves et de leurs familles souhaitée par la maman, mais qui ne débouchera sur rien… »