
Le 23 mars, à Munich, dans un centre de dépistage Covid-19. Matthias Schrader/AP/SIPA
Pour fabriquer les tests nécessaires, les autorités allemandes vont pouvoir s’adosser sur un tissu industriel fort, détenant une maîtrise de la haute technologie.
À l’inverse de Paris qui, confronté à la misère de la désindustrialisation hexagonale, est contraint de gérer la pénurie en termes de tests comme de masques et autres équipements clés. Une entreprise berlinoise, TIB Molbiol, va être sollicitée pour produire à grande échelle des tests dès février. Et les hôpitaux allemands vont très vite passer commande de quelque 10 000 respirateurs auprès d’entreprises locales en prévision d’un éventuel afflux de patients dans leurs centres de soins intensifs.
Maintien d’une densité hospitalière relativement forte
À côté de cet atout industriel, le maintien d’une densité hospitalière relativement forte constitue l’autre secret du bon comportement allemand face à la pandémie. Et cela en dépit de l’austérité qui a conduit nombre de collectivités régionales à saper dans leurs dépenses de santé. L’Allemagne dispose, selon les chiffres de l’OCDE, de 6,02 lits de soins aigus pour 1 000 habitants contre 3,09 pour la France.
Source : Gestion de l’épidémie : y a-t-il un secret Allemand ? | L’Humanité

