Autrement dit, que chaque exportateur soit en mesure de prouver que plus de la moitié de la valeur de son produit a une source britannique ou européenne.
Pour l’automobile, par exemple, ce taux a été fixé à 55 %. Faute de l’atteindre, le véhicule sera taxé à 10 %.
« Or, l’industrie automobile britannique est très dépendante des fournisseurs étrangers, notamment asiatiques, pour les véhicules électriques, souligne Sébastien Jean. Si bien qu’une partie de sa production pourrait ne pas se qualifier à l’exemption de tarifs douaniers et donc voir ses coûts à l’export augmenter.
Cela interroge sur la capacité du Royaume-Uni à maintenir, dans la durée, son activité dans ce secteur. »
La question peut d’ailleurs être étendue à tous les secteurs qui dépendent largement d’importations venant de pays hors UE comme la métallurgie, la chimie, les équipements électriques et électroniques ou le textile.