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Laurent Obertone: « Le confinement rend visible la sécession » – Causeur

Laurent Obertone Photo: Hannah Assouline

On ne présente plus Laurent Obertone. Romancier et essayiste populaire, ses livres polémiques rencontrent un succès retentissant malgré une omerta de la majeure partie des médias. Avec la crise sanitaire actuelle, sa saga dystopique Guérilla trouve un écho dans le quotidien confiné des Français. Entre économie, forces de l’ordre et Etat « Big Brother », Nora Bussigny s’est entretenue avec l’auteur.

Dans votre saga romanesque, il fallait une Guérilla pour que notre société s’ébranle puis renaisse de ses cendres. Pensez-vous que ce virus pourrait être l’occasion pour la société occidentale de repenser sa façon de vivre ?

J’ai imaginé que l’incident menant à la chute du pays partait d’une confrontation entre policiers et trafiquants dans une cité « sensible ». En réalité, les éléments déclencheurs engendrant le chaos et révélant la profonde décohésion de notre société peuvent être multiples. Le virus en tant que tel, je ne le pense pas, mais une crise économique, c’est très plausible. Quant à la critique de notre façon de vivre, elle sera comme toujours confisquée par la bien-pensance abonnée aux médias.

Source : Laurent Obertone: « Le confinement rend visible la sécession » – Causeur

Des câbles du département d’État mis en garde contre les problèmes de sécurité au laboratoire de Wuhan étudiant les coronavirus des chauves-souris

Comme mon collègue David Ignatius l’a noté , l’histoire originale du gouvernement chinois – à savoir que le virus a émergé d’un marché de fruits de mer à Wuhan – est fragile. Les recherches d’experts chinois publiées dans le Lancet en janvier ont montré que le premier patient connu, identifié le 1er décembre, n’avait aucun lien avec le marché, ni plus du tiers des cas du premier grand groupe. De plus, le marché n’a pas vendu de chauves-souris.

 

 

Lors des interactions avec les scientifiques du laboratoire WIV, ils ont noté que le nouveau laboratoire manquait sérieusement de techniciens et d’enquêteurs correctement formés pour faire fonctionner en toute sécurité ce laboratoire à haut confinement», indique le câble du 19 janvier 2018, rédigé par deux responsables des sections environnement, science et santé de l’ambassade qui ont rencontré les scientifiques du WIV. (Le Département d’État a refusé de commenter ce sujet et d’autres détails de l’histoire.)

 

 

 

 

 

 

Source : Des câbles du département d’État mis en garde contre les problèmes de sécurité au laboratoire de Wuhan étudiant les coronavirus des chauves-souris

Voici Dune: un regard exclusif sur Timothée Chalamet, Zendaya, Oscar Isaac et bien plus | Vanity Fair

HEAT WAVE Timothe Chalamet et Rebecca Ferguson en Jordanie.  Filmer dans le paysage était vraiment surréaliste dit ...

HEAT WAVE
Timothée Chalamet et Rebecca Ferguson en Jordanie. Filmer dans le paysage était «vraiment surréaliste», explique Chalamet.

Timothée Chalamet se souvient de l’obscurité. C’était l’été 2019, et les acteurs et l’équipe de Dune s’étaient aventurés profondément dans les canyons de grès et de granit du sud de la Jordanie, partant au milieu de la nuit afin qu’ils puissent saisir l’aube à la caméra. La lumière répandue sur les gouffres a donné au paysage une sensation d’un autre monde. C’était pour cela qu’ils étaient venus. «C’était vraiment surréaliste», explique Chalamet. « Il y a ces paysages de Goliath, que vous pouvez imaginer exister sur les planètes de notre univers, mais pas sur Terre. »

Source : Voici Dune: un regard exclusif sur Timothée Chalamet, Zendaya, Oscar Isaac et bien plus | Vanity Fair

Un nouveau coronavirus associé à une maladie respiratoire humaine en Chine | La nature

Les enquêtes épidémiologiques menées par le Centre de Wuhan pour le contrôle et la prévention des maladies ont révélé que le patient travaillait dans un marché local de fruits de mer couvert.

En particulier, en plus du poisson et des crustacés, une variété d’animaux sauvages vivants – y compris des hérissons, des blaireaux, des serpents et des oiseaux (tourterelles) – étaient disponibles à la vente sur le marché avant le début de l ‘ épidémie, ainsi que des carcasses et de la viande d’animaux.

Aucune chauve-souris n’était disponible à la vente.

Bien que le patient ait pu avoir été en contact avec des animaux sauvages au marché, il n’a rappelé aucune exposition à des volailles vivantes.

Source : Un nouveau coronavirus associé à une maladie respiratoire humaine en Chine | La nature

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Caractéristiques cliniques des patients infectés par le nouveau coronavirus 2019 à Wuhan, en Chine – The Lancet

Miniature de la figure gr1

Figure 1 Date d’apparition de la maladie et répartition par âge des patients atteints d’une infection à 2019-nCoV confirmée en laboratoire

27 (66%) patients ont été directement exposés au marché des fruits de mer de Huanan ( figure 1 B). L’exposition au marché était similaire entre les patients bénéficiant de soins en USI (neuf [69%]) et ceux bénéficiant de soins hors USI (18 [64%]). La date d’apparition des symptômes du premier patient identifié était le 1er décembre 2019. Aucun des membres de sa famille n’a développé de fièvre ou de symptômes respiratoires. Aucun lien épidémiologique n’a été trouvé entre le premier patient et les cas ultérieurs. Le premier cas mortel, qui avait une exposition continue au marché, a été admis à l’hôpital en raison d’une histoire de 7 jours de fièvre, de toux et de dyspnée. 5 jours après le début de la maladie, sa femme, une femme de 53 ans qui n’avait pas d’antécédents connus d’exposition au marché, a également présenté une pneumonie et a été hospitalisée dans la salle d’isolement.

Source : Caractéristiques cliniques des patients infectés par le nouveau coronavirus 2019 à Wuhan, en Chine – The Lancet

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Masques: les preuves d’un mensonge d’Etat | Mediapart

En déplacement, mardi 31 mars, dans une usine de fabrication de masques chirurgicaux, le président de la République Emmanuel Macron a cité beaucoup de chiffres sur les approvisionnements en cours, afin de rassurer les Français qui s’inquiètent de la pénurie de ce matériel médical essentiel pour la protection des soignants.

Beaucoup de chiffres, sauf un : « 1200 ».

« 1200 », comme le nombre officiel de personnels de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le vaisseau amiral des hôpitaux publics français, qui ont été contaminés par le Covid-19 depuis le début de l’épidémie.

« 1200 », comme la preuve de la vulnérabilité des soignants, « au front chaque jour », comme le dit le chef de l’État, mais bien souvent sans protection adaptée contre le virus.

« 1200 », comme le résultat de l’impéritie du pouvoir politique face à une crise sanitaire d’une ampleur et d’une violence inédites.

Une infirmière tient la main d’un patient en réanimation atteint du Covid-19, dans un hôpital du sud de la France. © Frédéric Dides/AFP
Une infirmière tient la main d’un patient en réanimation atteint du Covid-19, dans un hôpital du sud de la France. © Frédéric Dides/AFP
Mediapart publie aujourd’hui les résultats d’une enquête de plusieurs semaines qui retrace les nombreux dysfonctionnements au sommet de l’État, depuis le mois de janvier jusqu’à ce jour. Un mensonge d’État qui a conduit la France à l’impensable : la pénurie de masques de protection pour ses soignants face au Covid-19 et pour sa population en général.

Basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, auxquels nous avons pu avoir accès, notre enquête démontre que :

Fin janvier et début février, le ministère de la santé, conscient de la faiblesse des stocks d’État, n’a décidé de commander qu’une très faible quantité de masques, malgré des alertes internes. Le matériel a de surcroît mis plusieurs semaines à arriver.

Après ce premier fiasco, l’État a créé, début mars, une cellule interministérielle dédiée à l’achat de masques. Mais là encore, le bilan s’est avéré catastrophique : lors des trois premières semaines de mars, la cellule n’a pu obtenir que 40 millions de masques, soit l’équivalent d’une semaine de consommation au rythme contraint actuel. La cellule a notamment raté plusieurs possibilités de livraisons rapides.

Le gouvernement a caché cette pénurie pendant près de deux mois et, en fonction des stocks, a adapté ses consignes sanitaires sur le port du masque. Fin février, le directeur général de la santé préconisait un masque pour toute personne en contact avec un porteur du Covid. Un mois plus tard, la porte-parole de l’exécutif déclarait que c’était inutile…

Des entreprises dans des secteurs « non essentiels » de l’économie ont continué à consommer des masques, pour des raisons économiques. Exemple : l’avionneur Airbus, qui semble avoir bénéficié d’un traitement de faveur. Dans le même temps, des personnels soignants continuent à travailler sans ces masques protecteurs, faute de stocks suffisants.

Le gouvernement tente désormais de renflouer les stocks, avec une stratégie à 180° : il faut préparer la sortie de confinement, « où on sait qu’il faudra massivement équiper » la population, ainsi que l’a admis la secrétaire d’État à l’économie, Agnès Pannier-Runacher, dans une réunion dont Mediapart a obtenu l’enregistrement.
Voici l’histoire d’une tragédie en sept actes.

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♦ ACTE I (fin janvier 2020). Mensonge sur une pénurie

« La grande erreur aux États-Unis et en Europe est, à mon avis, que la population ne porte pas de masque. » Dans le très sérieux magazine américain Science, un haut scientifique chinois a rappelé, le 27 mars, une évidence face au coronavirus, qui « se transmet par les gouttelettes respiratoires » : « Il faut porter un masque. »

« Le simple fait de parler peut transmettre le virus, a souligné George Gao, directeur général du Centre chinois de contrôle et de préventions des maladies, qui fut en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. De nombreux individus atteints sont asymptomatiques, ou ne présentent pas encore de symptômes : avec un masque, on peut empêcher les gouttelettes porteuses du virus de s’échapper et d’infecter les autres. »

Le problème : mi-janvier, au début de l’épidémie en Chine, les stocks de masques sont quasi inexistants en France.

Selon nos informations, on dénombre alors moins de 80 millions de masques dits « chirurgicaux » – plus 80 millions supplémentaires commandés avant l’épidémie, mais pas encore livrés – et zéro en stock de masques dits « FFP2 ». Les premiers sont des masques anti-projection de base, destinés à la population, avec une durée de vie limitée à quatre heures. Ils ne protègent pas ceux qui les portent, mais empêchent ces derniers de contaminer d’autres personnes par leurs postillons.

Les seconds – ainsi que leur version haut de gamme, les FFP3 – sont, eux, des masques de protection respiratoires à destination du personnel soignant. Seuls les FFP2 et FFP3 protègent leurs porteurs. En cas de pandémie, il faut pouvoir en distribuer, au minimum, à tous les personnels de santé les plus exposés : soignants hospitaliers, médecins de ville, pompiers, ambulanciers… Et pourtant, la France n’en a aucun en stock.

Ce choix n’est pas celui du gouvernement actuel mais de son prédécesseur. En 2013, la ministre de la santé, Marisol Touraine, avait en effet décidé de supprimer les stocks stratégiques de l’État et de transférer cette compétence aux employeurs, qu’ils soient privés ou publics, désormais chargés « de constituer des stocks de masques pour protéger [leur] personnel ».

Au lieu de jouer la transparence sur cette pénurie – qui n’est pas de son fait –, et d’expliquer que le peu de stock disponible sera réservé en priorité aux soignants, le gouvernement d’Édouard Philippe choisit de ne pas informer les Français. Et d’utiliser de faux arguments sanitaires pour masquer des stocks insuffisants. Il expliquera ainsi tour à tour que les masques sont inutiles pour la population générale, puis qu’ils ne sont pas efficaces car les Français ne savent pas les porter, pour désormais, sur le tard, tenter d’équiper « massivement » la population afin de sortir du confinement.

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♦ ACTE II (fin janvier – fin février). Une réaction lente et insuffisante

Nous sommes en janvier. Dans l’entourage du professeur Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, on s’inquiète déjà, selon les informations recoupées de Mediapart : les responsables politiques n’osent pas avouer à la population que les masques risquaient de manquer, et préfèrent dire dans un premier temps que les masques sont inutiles, jusqu’à ce que les commandes arrivent.

Le 24 janvier, quelques heures avant la confirmation de trois cas européens (et français) de coronavirus, la ministre de la santé Agnès Buzyn se veut rassurante à la sortie du Conseil des ministres : « Les risques de propagation du virus dans la population [française – ndlr] sont très faibles. »
Agnès Buzyn et Olivier Véran, lors de la passation de pouvoir au ministère de la santé, le 17 février 2020. © Geoffroy van der Hasselt/AFP
Agnès Buzyn et Olivier Véran, lors de la passation de pouvoir au ministère de la santé, le 17 février 2020. © Geoffroy van der Hasselt/AFP
Deux jours plus tard, tandis que l’agence européenne de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) requalifie à la hausse le risque d’importation en Union européenne, la ministre dissuade, sur RTL, de porter le masque chirurgical, qui n’est utile, dit-elle, que « quand on est malade ». Elle relativise : « Quand vous croisez quelqu’un dans la rue, le risque d’attraper le virus est faible. » Elle affirme aussi que « des dizaines de millions de masques [sont] en stock, en cas d’urgence », que « tout cela est parfaitement géré par les autorités ». « Et si un jour il fallait porter un masque, nous distribuerions le masque, il n’y a absolument aucune raison d’aller en acheter », ajoute-t-elle.

Les Français font tout l’inverse. Dès la mi-janvier, « beaucoup de gens se sont rués dans les pharmacies pour acheter des masques, dans les magasins de bricolage, en ligne, partout. Ça a beaucoup vidé les stocks », a indiqué, lors d’une réunion interne confidentielle, le directeur commercial pour la zone Ouest Méditerranée du fabricant américain 3M, l’un des leaders mondiaux des masques. D’autant plus que « beaucoup de masques qui étaient stockés en France sont partis en Chine ou ailleurs ». La pénurie dans le circuit commercial a été si violente que 3M « a arrêté dès la fin janvier de fournir les pharmacies » françaises et « priorisé vers les hôpitaux », poursuit le directeur commercial.

Les propos d’Agnès Buzyn sont aussi en décalage complet avec la réalité vécue au même moment par la cellule de crise du ministère de la santé, qui planche sur un plan d’action pour les différents stades de l’épidémie. Composée de 25 personnes, issues du CORRUSS (le centre de veille du ministère) et de la sous-direction « veille et sécurité sanitaire », cette cellule s’alarme des maigres stocks de masques. « On a commencé à s’inquiéter et on s’est mis en ordre de bataille pour acheter massivement fin janvier », confie à Mediapart, sous le couvert de l’anonymat en raison de sa fonction, un membre de la cellule de crise.

Le 24 janvier, la Direction générale de la santé (DGS) saisit l’agence Santé publique France (SPF), sous la tutelle du ministère, pour faire un inventaire des stocks de matériel médical. Le 30 janvier, elle lui demande d’acquérir « dès que possible » 1,1 million de masques FFP2 seulement, selon un document obtenu par Mediapart :

La commande d’équipement de protection ordonnée par la Direction générale de la Santé (DGS) le 30 janvier 2020. © Document Mediapart
La commande d’équipement de protection ordonnée par la Direction générale de la Santé (DGS) le 30 janvier 2020. © Document Mediapart
S’agissant des masques chirurgicaux, la DGS ne préconise pas de nouvel approvisionnement autre que la commande de 80 millions de masques, déjà passée avant l’arrivée de l’épidémie et destinée à atteindre un stock national d’environ 160 millions. Cela semble alors suffisant aux yeux des autorités sanitaires.

Le 7 février, nouvelle demande de la DGS à SPF. Il s’agit cette fois d’acquérir 28,4 millions de FFP2, à travers « une procédure accélérée d’achat », en contactant seulement les trois gros producteurs français. Du côté des masques chirurgicaux, aucune commande supplémentaire n’est passée. Pire : la DGS ordonne de sortir des stocks 810 000 chirurgicaux ayant une date de péremption courte (31 mars, 31 août 2020), à destination de la Chine…

Deux semaines après la première saisine, les résultats sont catastrophiques. Au 12 février, sur les 28,4 millions de FFP2 demandés, SPF n’en a reçu que 500 000 et en a commandé 250 000 autres, pas encore livrés. Et sur les 160 millions de chirurgicaux espérés, 30 millions manquent encore, commandés mais toujours pas livrés.

L’inquiétude monte inévitablement au sein du ministère de la santé, qui s’alarme des difficultés d’approvisionnement, et de la lenteur de Santé publique France. Lors d’une réunion interne sur le sujet, le 11 février, il est acté qu’atteindre l’objectif de 28,4 millions de masques FFP2 est compromis. Ce qui n’empêche pas le nouveau ministre de la santé, Olivier Véran, de claironner, à plusieurs reprises, le 18 février, au micro de France Inter, que la « France est prête » face au « risque pandémique ».

Comment expliquer ce fiasco ? Le ministère fait valoir qu’il s’est heurté à un marché très concurrentiel – offre limitée, demande accrue à travers le monde, prix en hausse –, notamment face aux Asiatiques, qui possèdent déjà leurs canaux d’approvisionnement habituels.

Mais le gouvernement a objectivement commis plusieurs erreurs : des commandes en très faibles volumes, trop tardives, dispersées – chaque ministère commande de son côté, pesant moins dans les négociations – et, enfin, l’usage de procédures de marchés publics inadaptées à l’urgence. Y compris au niveau européen.

«Il n’y a pas de sujet de pénurie», insiste Jérôme Salomon le 26 février
Le 13 février, trois jours avant sa démission pour mener la campagne des municipales à Paris, Agnès Buzyn annonce lors d’un point presse sur le Covid-19 un grand « marché public européen » pour un approvisionnement massif de masques, plutôt que chaque pays s’équipe séparément. Un mois et demi plus tard, plus personne n’en parle.

La Commission européenne commence simplement à examiner les offres, pour une mise à disposition des équipements prévue deux semaines après la signature du contrat… « Nous faisons de notre mieux pour accélérer considérablement le processus administratif de la passation conjointe de marchés », a répondu, le 30 mars, le service de presse de la Commission, sans nous donner la moindre indication de date, volume ou répartition par pays de la commande.

« Peut-être qu’il y a eu des erreurs, concède à Mediapart un membre de la cellule de crise. Sans doute l’État n’a pas été assez réactif, et trop sage dans les demandes. Les procédures de marchés publics sont très bien par temps calme, mais totalement inadaptées par tempête où il faut prendre des décisions rapides, alors que la mise en concurrence est de trois mois… ».

Pour lui, le problème initial vient surtout « du choix de ne pas avoir de stocks stratégiques de masques ».

La ministre Agnès Buzyn sort d’une réunion sur le Covid-19, le 8 février, à Matignon. Au milieu, le DGS Jérôme Salomon. © Christophe ARCHAMBAULT / AFP
La ministre Agnès Buzyn sort d’une réunion sur le Covid-19, le 8 février, à Matignon. Au milieu, le DGS Jérôme Salomon. © Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Mi-janvier, « en l’état des connaissances scientifiques, et avec les contraintes budgétaires imposées, la prise de décision était compliquée », plaide-t-il, et « la personne qui aurait alors, dans l’état actuel des finances de la France, dit “on va dépenser des centaines de millions d’euros pour une crise hypothétique”, on lui aurait ri au nez. Dès le départ, on savait que ce serait une gestion de crise liée à la pénurie – de masques, de tests, de respirateurs, de lits de réanimation. À partir de là, vous pouvez anticiper, faire un tas de choses bien – et on en a fait – vous avez perdu la guerre d’entrée. »

Le gouvernement a aussi clairement sous-estimé la rapidité et la virulence de l’épidémie. « On était conscient dès le départ qu’une vague allait nous arriver, poursuit la même source, mais on ne pensait pas qu’elle serait de cette force-là, que le virus serait aussi violent, avec des patients qui peuvent se dégrader d’un seul coup et qu’il faut intuber d’urgence. »

Mi-février, le ministère sonne l’alerte auprès de Santé publique France, notamment à l’occasion d’une réunion technique destinée à la mise en place du schéma directeur de stockage et de distribution. Il faut passer à la vitesse supérieure, arrêter de passer par ses traditionnels marchés publics longs, prospecter partout, « en mode guerrier », leur dit-on.

L’agence ne semble pas prendre pleinement conscience de l’urgence de la situation. Sa léthargie est, plus largement, due à son fonctionnement : elle est née en 2016 de la fusion de trois instituts sanitaires et « armée comme un plan quinquennal au temps de l’Union soviétique », estiment certaines sources.

Censée être plus réactive et moins soumise aux contraintes administratives que le ministère, la machine SPF souffre en fait de la même lourdeur alors qu’elle doit mener des opérations urgentes. D’autant que, depuis la fusion, son volet « intervention », géré par l’ancien Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), a été négligé. Questionnée par Mediapart, la direction de SPF n’a pas souhaité répondre, nous renvoyant vers le ministère de la santé.

Dans la foulée de cette alerte, mi-février, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) – un organisme dépendant de Matignon chargé d’organiser la réponse de l’État aux crises les plus graves, qu’elles soient terroristes ou sanitaires – se réunit avec différents ministères. Il demande de s’appuyer sur les quatre industriels français producteurs de FFP2. Puis le cabinet du ministre de la santé convoque ces quatre industriels, et regroupe toutes les commandes d’État via un acheteur unique, SPF. L’objectif : peser davantage dans les négociations avec les fournisseurs.

En cette fin février, l’épidémie atteint l’Italie de manière inquiétante et l’exécutif commence à s’affoler. Le 25 février, une réunion interministérielle de crise est organisée autour du premier ministre Édouard Philippe. Selon la réponse du ministère de la santé à Mediapart, un « besoin » supplémentaire de 175 millions de masques FFP2 est identifié « sur la base d’une épidémie de 3 mois ». Toujours selon le ministère, Olivier Véran mandate le même jour Santé publique France afin que ces masques soient commandés.

Publiquement, le ministère de la santé se veut rassurant lors de ses points presse. « Pour ces masques à haut niveau de technicité [les FFP2 – ndlr] », « la commande publique a été passée », afin de « constituer un stock de plusieurs dizaines de millions », déclare Olivier Véran le 26 février, promettant, le lendemain, ne pas être « en réaction » mais « depuis des semaines dans l’anticipation ».

« Nous avons et nous garderons un temps d’avance », jure-t-il.

« Il n’y a pas de sujet de pénurie », insiste de son côté Jérôme Salomon, le DGS.

*

♦ ACTE III (fin février – début mars). Les failles de la cellule commando

Mais en coulisses, le gouvernement décide de changer de braquet. Santé publique France apparaît clairement sous-dimensionnée pour piloter les commandes, collectes et distributions de masques. Une stratégie agressive est mise en place. L’exécutif crée une cellule de crise interministérielle Covid-19, la CCIL (pour « cellule de coordination interministérielle de logistique »), qui est officiellement « activée » le 4 mars. Avec, en son sein, un service dédié aux achats de masques, chargé de faire remonter les stocks par tous les moyens possibles.

Cette « sous-cellule masques » rassemble notamment des agents du ministère de la santé et du SGDSN. Sa direction est confiée à Martial Mettendorff, l’ex-directeur général adjoint de Santé publique France, celui-là même qui avait reçu la demande d’accélérer du ministère à la mi-février… Il sera remplacé à la tête de cette « cellule masques » moins d’un mois plus tard, par un commissaire général des armées.

Le bilan de ce commando inter-ministériel est très maigre. Entre sa création et le 21 mars, soit un peu plus de trois semaines, la cellule n’a pu obtenir que 40 millions de masques tout compris (production française, réquisitions, dons et importations), selon le ministre de la santé. Soit seulement une semaine de consommation du stock stratégique au rythme actuel.

Sur le papier, l’exécutif a pourtant frappé fort. Le 3 mars, l’État a décidé, par décret du premier ministre, de réquisitionner à la fois tous les stocks de masques sur le territoire, et ceux qui sortent des usines.

Salariés de l’usine de masques Kolmi-Hopen de Saint-Barthélemy-d’Anjou, près d’Angers, l’un des quatre sites de production français. © Loïc Venance/AFP
Salariés de l’usine de masques Kolmi-Hopen de Saint-Barthélemy-d’Anjou, près d’Angers, l’un des quatre sites de production français. © Loïc Venance/AFP
Côté production, ce décret a réglé d’un seul coup les laborieuses négociations engagées en février avec les quatre fabricants dotés d’une usine en France. Ils sont désormais obligés de livrer exclusivement l’État et parviennent à doubler leur production, qui a atteint aujourd’hui 6 millions de masques par semaine. Soit une vingtaine de millions livrés au 21 mars.

La réquisition des stocks détenus par l’ensemble des institutions et des entreprises françaises a pour sa part connu des ratés. Le 25 mars, la fédération CGT des services publics alerte le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner : des « dizaines de milliers de masques attendent toujours que l’on vienne les chercher ». Pour faire face à la pénurie en Haute-Savoie, le coordinateur CGT des pompiers, Sébastien Delavoux, a en effet appelé des syndicalistes dans plusieurs entreprises publiques de l’énergie. « On a trouvé des dizaines de milliers de masques en passant quelques coups de fil. Dans plusieurs endroits, les masques ont été rassemblés mais personne n’est venu les prendre », raconte-t-il.

Le décret de réquisition a aussi eu des effets pervers. « On a navigué à vue », estime le membre de la cellule de crise déjà cité, pour qui « le remède a sans doute été pire que le mal ». Selon lui, « la réquisition n’a pas été préparée. Après le tweet d’Emmanuel Macron l’annonçant, il a fallu rapidement faire le décret ».

Un élément clé en particulier n’a pas été « anticipé » : le fait que la réquisition allait « assécher les circuits traditionnels d’approvisionnement pendant deux semaines, parce que les professionnels qui livraient notamment aux établissements de santé et aux pharmacies ont arrêté, ne sachant pas ce qu’ils avaient le droit de faire ou s’ils allaient être payés ». « On s’est retrouvé en difficulté, et cela a clairement retardé l’approvisionnement en masques, raconte-t-il. Les Allemands, eux, ont par exemple interdit les exportations, au lieu de réquisitionner. »

Le 20 mars, soit trois semaines après la réquisition, le gouvernement fait volte-face et autorise de nouveau les entités publiques et privées à importer librement des masques.

Mais le résultat le plus décevant vient des achats à l’étranger. Selon une estimation de Mediapart, que le ministère de la santé nous a confirmé, la « cellule masques » a réussi à importer moins de 20 millions d’unités entre début mars et le 21 mars. Le ministre de la santé a indiqué publiquement que ces « difficultés » venaient de la « course mondiale aux masques » provoquée par la pandémie, qui fait qu’« aucun pays au monde ne fait face à sa demande ».

Des erreurs ont cependant été commises, là encore. Selon nos informations, des propositions sérieuses ont, de fait, été ignorées. Comme celle de Julien, un expert en sourcing industriel en Chine, qui a souhaité rester anonyme (voir notre « Boîte noire »). Il a vécu dix ans sur place, connu plusieurs pandémies virales, et suit la crise de près par le truchement de ses amis confinés à Wuhan.

Choqué par la politique française qui déconseille le port du masque, il s’est adressé le 13 mars au directeur général de la santé, Jérôme Salomon. « Porter un masque n’est pas un acte folklorique. C’est ce qui a permis et permet de contrôler la propagation du virus en Asie, lui écrit Julien via la plateforme LinkedIn. Le port du masque est obligatoire dans beaucoup de pays asiatiques. […] Les résultats sont probants. […] En Europe, surtout en France, le discours vis-à-vis du port du masque est irrationnel. Les mentalités aussi. Changeons-les. »

© Document Mediapart
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« Il faut en priorité équiper les soignants, les stocks sont limités », lui répond le jour même le directeur général de la santé, confirmant en creux que la politique sanitaire française est en réalité dictée par la pénurie. Julien lui indique que la Chine a dopé ses cadences de production, qui atteignent 110 millions de masques par jour. « Pas si simple, je vous garantis que nous cherchons tous azimuts », lui répond Jérôme Salomon.

Julien propose alors du tac au tac d’aider l’État en mobilisant son réseau en Chine. Jérôme Salomon l’aiguille vers Antoine Tesnière, le conseiller Covid du ministre de la santé. Deux jours plus tard, le 15 mars, il envoie une proposition détaillée et indique avoir trouvé des usines capables de fournir 6 à 10 millions de masques chirurgicaux par semaine dont 1 million de masques FFP2, une denrée rare. Son courriel est transmis au chef de la « cellule masques », Martial Mettendorff, et à la patronne du SGDN, Claire Landais.

Le 16 mars, Julien s’entretient au téléphone avec l’adjointe d’Antoine Tesnière. Selon lui, elle lui répond que la cellule n’a pas besoin d’aide car elle a son propre réseau en Chine. Dans des échanges de SMS que Mediapart a pu consulter, les fournisseurs chinois de Julien écrivent qu’ils n’ont pas été contactés par l’État français.

« J’ai été choqué, car je leur ai trouvé en trois jours des usines fiables, qui avaient des capacités, des certificats et des autorisations d’exporter, mais ils s’en fichaient, indique Julien. Le 16 mars, l’un des fournisseurs que j’avais contacté m’a dit avoir livré 70 millions de masques pour le Kazakhstan, en m’envoyant une vidéo de l’opération. »

Le ministère de la santé nous a répondu que l’offre de Julien a été rejetée car elle manquait de « fiabilité ».

Un membre de la cellule de crise reconnaît que l’examen des offres des importateurs a été mal géré, par manque de moyens humains et à cause de problèmes d’organisation qui ont ralenti le fonctionnement de la cellule pendant les deux premières semaines. « Ce flux de mails, on n’a pas été capables de le gérer, on a manqué d’organisation. Des gens n’ont pas eu de réponse, alors que c’était des offres sérieuses. »

Dès la mi-mars, le marché chinois est devenu une «jungle», le «far west»
L’offre d’un de ces importateurs, Jérôme* qui a fourni à Mediapart l’intégralité de ses correspondances avec la cellule, a en effet été jugée sérieuse. L’État lui a en effet demandé de faire une proposition détaillée pour une première commande d’un million de masques produits en Chine, selon des courriels obtenus par Mediapart. Mais Jérôme a attendu une semaine avant de recevoir une réponse, finalement négative pour cause de prix jugés trop élevés…

Certes, Jérôme a fait son offre au moment des méga-commandes annoncées par l’État, le 21 mars (voir plus bas). Mais ce délai d’examen interpelle au vu de l’urgence sanitaire et de la concurrence féroce sur l’approvisionnement. « La demande est telle qu’à chaque jour qui passait, la capacité disponible de mes fournisseurs baissait. L’un d’entre eux a pris une commande de 10 millions de pièces pour un autre pays », indique-t-il à Mediapart.

À sa décharge, la cellule devait à la fois aller vite et vérifier le sérieux des offres pour éviter les escrocs. « La difficulté, c’est qu’il y avait aussi un flot de propositions étrangères de sociétés qui n’existaient pas, des masques FFP2 proposés à des prix délirants par rapport aux prix habituels, etc. », raconte une source interne. « Les propositions frauduleuses ont pullulé », a confirmé le ministère de la santé à Mediapart.

Le cabinet d’Olivier Véran nous a répondu que la cellule interministérielle, composée de « professionnels » aguerris, « a reçu de nombreuses offres d’achat ou de don qui ont été examinées par ordre de priorité », et a « suivi l’ensemble des précautions nécessaires pour pouvoir s’approvisionner avec du matériel à la qualité reconnue, issu de sources fiables ». Le ministère ne souhaite pas commenter « l’ensemble des propositions d’offres » que nous lui avons soumises, car il n’y aurait pas de « preuve » que les entrepreneurs nous ayant dit être sérieux le soient vraiment.

Chargement d’une cargaison de masques dans une usine de la province du Jiangsu, en Chine. © Mediapart
Chargement d’une cargaison de masques dans une usine de la province du Jiangsu, en Chine. © Mediapart
Il semble également y avoir eu des problèmes de communication entre les services de l’État en régions et la cellule nationale. L’histoire la plus emblématique est celle l’entreprise Prolaser, révélée par le quotidien Ouest-France. Lors de la semaine du 16 mars, cette PME, spécialiste des cartouches d’encre recyclées, identifie des fournisseurs chinois capables de livrer rapidement 500 000 masques par jour, grâce à son réseau sur place. L’entreprise s’adresse aux services locaux de l’État, sans succès. Le ministère de la Santé nous a indiqué ne pas avoir eu connaissance de cette proposition.

Résultat : juste après la parution du décret du 20 mars autorisant de nouveau les institutions et les entreprises à s’approvisionner, les conseils départementaux de Vendée et du Maine-et-Loire en profitent pour passer des commandes pour 1,2 million de masques, pour leur compte et celui des communautés de communes de leur territoire. Ils seront notamment livrés aux Ehpad et aux personnels qui aident les personnes âgées à domicile.

Prolaser a indiqué à Mediapart avoir sécurisé 500 000 livraisons par jour, avec un premier avion qui a atterri ce lundi 30 mars. Le conseil départemental de Vendée confirme avoir reçu le même jour un premier lot de 30 000 masques, qui permettra de pallier la pénurie en attendant « les livraisons de l’État ».

Il existe enfin des stocks de masques qui n’ont pas le certificat européen CE, mais respectent des normes étrangères dont les caractéristiques sont très proches. Le 16 mars, Henri(1), patron d’une société d’importation d’objets publicitaires, repère un stock chinois de 500 000 masques chirurgicaux chinois à la norme non-européenne EFB95, destinée à l’origine au marché brésilien. Il a l’idée de les importer en France pour les proposer « à prix coûtant ». « Ces masques étaient conformes et de bonne qualité. Ma réflexion était qu’il vallait mieux avoir des masques, même sans marquage CE, que pas de masque du tout », raconte-t-il.

Henri contacte les douanes pour leur demander si une importation est possible. « Il leur fallait juste l’accord des services de santé, ce qui est compréhensible. Mais malgré plusieurs relances, nous n’avons pas eu de retour de leur part. Nous avons dû libérer le stock, qui est parti dans d’autres pays. »

Vu la pénurie, l’Espagne a décidé le 20 mars d’autoriser temporairement l’importation de ces masques aux normes étrangères. La France a choisi pour sa part de réquisitionner à partir du 13 mars les masques dépourvus de marquage CE stockés sur son territoire, mais a attendu le 27 mars pour autoriser les importations.

Le gouvernement semble donc avoir raté, au mois de mars, plusieurs opportunités de livraisons, dans un contexte de pénurie où les acheteurs publics comme privés se livrent une concurrence féroce auprès des fabricants chinois. « C’est la guerre entre les pays pour être servi, relate un acheteur d’un groupe français. Les ambassadeurs en Chine en sont quasiment à dormir sur les palettes pour sécuriser les lots. Et à ce jeu-là, la France s’est réveillée tard. »

Production de masques chirugicaux dans une usine de la province chinoise du Jiangsu. © AFP
Production de masques chirugicaux dans une usine de la province chinoise du Jiangsu. © AFP
Ce n’est pas Renaud Muselier qui dira le contraire. Ce mardi 31 mars, le président de la Région Sud (ex-Provence-Alpes-Côte d’Azur) a annoncé, sur la chaîne russe RT, qu’une partie d’une commande française de 4 millions de masques en provenance Chine a été tout simplement détournée vers les États-Unis à la dernière minute. « Sur le tarmac [de l’aéroport], en Chine, une commande française a été achetée par les Américains cash, et l’avion qui devait venir en France est parti directement aux États-Unis », a dénoncé le président de Région.

Plusieurs entrepreneurs en contact avec l’État ont indiqué à Mediapart avoir prévenu la « cellule masques » que le retard pris dans les commandes se paierait cher. Car dès la mi-mars, le marché chinois est devenu une « jungle », le « far west », selon ces sources.

Les industriels chinois se sont rués sur le marché du masque, devenu le nouvel « or blanc », ouvrant des usines à tour de bras. Avec pour conséquence une baisse de la qualité et une difficulté croissante pour trouver des stocks fiables. Les Pays-Bas ont ainsi découvert qu’un lot de 1,3 million de masques chinois livrés le 21 mars était défectueux.

En France, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a expliqué, dans une note confidentielle, avoir reçu, le 26 mars, 700 000 masques « sans marquage CE ». Ces masques « sont conformes », insistent la Région Île-de-France, à l’origine de la commande, et l’ARS, qui l’a contrôlée.

Le ministère nous a indiqué avoir passé, dès le 11 mars, une commande 175 millions de masques, sans préciser si elle incluait les volumes achetés aux producteurs français.

Quel que soit le volume commandé à l’import, il a tardé à arriver : les trois premières semaines de mars, la cellule interministérielle n’a réussi à se faire livrer que moins de 20 millions de masques achetés à l’étranger.

Le ministère nous indique que sa « performance » doit être évaluée en tenant compte du « contexte inédit » auquel tous les pays acheteurs ont été confrontés, c’est-à-dire la difficulté à se fournir dans un contexte d’offre mondiale insuffisante et de concurrence exacerbée.

*

♦ ACTE IV (mars). La cellule de Bercy et le scandale Airbus

C’est le credo du gouvernement depuis le début de la crise : « La distribution des masques privilégie toujours les soignants et les personnes les plus fragiles », répétait, samedi 28 mars, le ministre Olivier Véran. C’est exact, mais « privilégier » ne signifie pas « réserver ». S’il a été fortement réduit, le gouvernement n’a jamais coupé l’approvisionnement des entreprises, au nom de sa politique consistant à préserver autant que possible l’activité économique (lire nos enquêtes ici, là, là et là).

Lorsque le gouvernement a réquisitionné, le 3 mars, par décret, tous les masques présents sur le territoire, il n’a pas ordonné la saisie de l’intégralité des stocks des entreprises. Selon Marianne, le ministère de la santé avait souhaité récupérer, une semaine plus tard, les masques de l’industrie agroalimentaire, qui en consomme plus de 1,5 million par semaine. Avant d’y renoncer sous la pression des industriels et du ministre de l’agriculture.

Après une période de flottement, le gouvernement a précisé les règles : les entreprises qui avaient l’obligation légale de fournir des masques à leurs salariés avant la crise, pour des raisons de sécurité au travail, peuvent continuer à le faire, a indiqué le 30 mars la secrétaire d’État à l’économie, Agnès Pannier-Runacher, lors d’un point presse téléphonique.

Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie, à l’Élysée le 6 janvier 2020. © Ludovic Marin/AFP
Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie, à l’Élysée le 6 janvier 2020. © Ludovic Marin/AFP
Le 20 mars, en libéralisant les importations – seules les commandes supérieures à 5 millions de masques doivent être déclarées et sont susceptibles d’être réquisitionnées –, les autorités ont aussi permis aux entreprises françaises de se fournir en masques, alimentant ainsi la concurrence sur un marché déjà sous forte tension.

Plus surprenant encore : Bercy a créé, au sein de sa Direction générale des entreprises (DGE), une cellule chargée d’aider les entreprises à importer des masques. Distincte de la cellule interministérielle chargée d’approvisionner l’État pour le personnel soignant, elle coordonne un réseau de 150 acheteurs privés disséminés dans les grands groupes français. La secrétaire d’État a précisé que la « cellule entreprises » se fournit auprès de fabricants chinois « de plus petite taille », les « volumes les plus importants » étant « fléchés » en priorité vers la cellule qui fournit l’État.

Dès lors que l’État a « verrouillé » ses approvisionnements en passant des commandes géantes annoncées le 21 mars (lire ci-dessous), Agnès Pannier-Runacher trouve « normal » que Bercy s’emploie à « aider les entreprises, puisqu’elles permettent de donner une résilience supplémentaire à la France ».

Interrogée lundi 30 mars par Mediapart lors de son point presse, elle s’est montrée plus embarrassée sur le nombre de masques consommés par les entreprises. « Moins de quelques millions par semaine », a-t-elle répondu. Questionné par la suite sur les volumes exacts, son cabinet a refusé de répondre.

La secrétaire d’État a assuré que le privé « ne vient pas en concurrence avec la santé », et qu’il serait « erroné d’opposer l’un à l’autre ». Elle affirme que l’État « déstocke » suffisamment de masques chaque semaine pour les hôpitaux, que l’unique « question » qui se poserait serait la « logistique » de leur distribution aux soignants.

Cette affirmation est fortement contestable, vu la pénurie qui sévit chez les soignants (lire plus bas). D’autant plus que la libéralisation d’achat des masques datant d’il y a seulement dix jours, la consommation de masques par les entreprises est amenée à augmenter. Et que ces masques sont loin d’être utilisés par les seuls secteurs essentiels ou exposés, comme l’alimentaire et les caissières de supermarché.

Le cas le plus emblématique est celui du géant Airbus.

Alors que la crise du Covid-19 a cloué au sol 80 % de la flotte aérienne mondiale, il n’y a aucune urgence à assembler des avions. Airbus a pourtant rouvert ses usines françaises le 21 mars, au prix d’une consommation de masques très importante, selon nos informations.

Et l’avionneur semble avoir bénéficié d’un passe-droit. Le 20 mars, le directeur commercial de la zone Ouest-Méditerranée du fabricant de masques 3M distribue à ses troupes un document confidentiel intitulé « communication covid » décrivant les secteurs à livrer en priorité. Il s’agit, explique-t-il lors d’une conférence téléphonique, des consignes données par le gouvernement.

Tout est à première vue logique. La « priorité 1 » concerne les commandes des établissements de santé, de l’industrie pharmaceutique et du « gouvernement ». Les secteurs essentiels (alimentaire, énergie) sont en « priorité 2 », tandis que toutes les autres entreprises sont en « priorité 3 », c’est-à-dire « non prioritaires ».

Toutes les autres, sauf Airbus, classé dans le document en « priorité 2 ». Pourquoi ? « C’est basé sur des priorités qui sont définies par le gouvernement. […] Ce n’est pas nous qui décidons de ces priorités », répond le directeur commercial de 3M, le fabricant de masques, lors d’une conférence téléphonique interne du 20 mars. « Je ne vais pas juger, on n’est pas là du tout pour juger, mais jusqu’à présent, ça faisait partie des priorités », ajoute-t-il. Selon un autre document confidentiel de 3M, Airbus n’a été retiré de la « priorité 2 » que le 25 mars, et reclassé de facto en « priorité 3 », au même titre que l’ensemble des entreprises aéronautiques (ci-dessous).

 

 

 © Document Mediapart

 

 

 

 

 

Source : Masques: les preuves d’un mensonge d’Etat | Mediapart

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Masques: les preuves d’un mensonge d’Etat | Mediapart

La commande d'équipement de protection ordonnée par la Direction générale de la Santé (DGS) le 30 janvier 2020. © Document Mediapart

« La grande erreur aux États-Unis et en Europe est, à mon avis, que la population ne porte pas de masque. » Dans le très sérieux magazine américain Science, un haut scientifique chinois a rappelé, le 27 mars, une évidence face au coronavirus, qui « se transmet par les gouttelettes respiratoires » : « Il faut porter un masque. » « Le simple fait de parler peut transmettre le virus, a souligné George Gao, directeur général du Centre chinois de contrôle et de préventions des maladies, qui fut en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. De nombreux individus atteints sont asymptomatiques, ou ne présentent pas encore de symptômes : avec un masque, on peut empêcher les gouttelettes porteuses du virus de s’échapper et d’infecter les autres. » Le problème : mi-janvier, au début de l’épidémie en Chine, les stocks de masques sont quasi inexistants en France.

Source : Masques: les preuves d’un mensonge d’Etat | Mediapart

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Covid-19: chronologie d’une débâcle française – Page 1 | Mediapart

Contrôle à Wuhan. © AFPContrôle à Wuhan. © AFP

En Chine, l’épidémie commence

17 novembre 2019. Premier cas détecté en Chine, à Wuhan, d’une personne infectée par un virus inconnu. Ce cas et les suivants seront cachés par les autorités locales et régionales, comme l’ont établi plusieurs enquêtes, dont celle du South China Morning Post fondée sur des fuites de documents officiels, et celle du New York Times.

Fin décembre 2019. 266 cas d’infection auraient été détectés par les médecins de Wuhan et de sa région, selon le South China Morning Post.

31 décembre 2019. La Chine se décide à informer l’OMS de cas de pneumonie graves et d’origine inconnue à Wuhan, ville de 11 millions d’habitants.

Premier à réagir, le gouvernement de Taïwan impose ce jour-là des contrôles sanitaires à bord des avions en provenance de Wuhan, sans doute informé de la réalité de l’épidémie en Chine par des membres de la très nombreuse diaspora. Taïwan interroge l’OMS sur la possible transmission d’humain à humain. L’OMS ne répondra que trois semaines plus tard, la Chine ayant tu des informations décisives durant plusieurs semaines.

7 janvier 2020. Le virus est séquencé, sa carte d’identité est établie. Il s’agit d’un coronavirus. Baptisé 2019-nCoV puis SARS-CoV-2, le coronavirus provoque la maladie Covid-19.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Covid-19: chronologie d’une débâcle française – Page 1 | Mediapart

Une simulation choquante montre un nuage étalé de COVID-19 dans un supermarché | Zero Hedge

https://youtu.be/WZSKoNGTR6Q

Des chercheurs de l’Université Aalto, de l’Institut météorologique finlandais, du Centre de recherche technique VTT de Finlande et de l’Université d’Helsinki ont publié une simulation terrifiante de la façon dont les particules de coronavirus se propagent à partir d’une seule toux dans l’air et se dispersent dans plusieurs allées d’un supermarché.  « Une personne infectée par le coronavirus peut tousser et s’éloigner, mais laisser ensuite des particules d’aérosol extrêmement petites portant le coronavirus. Ces particules pourraient ensuite se retrouver dans les voies respiratoires des autres personnes à proximité », a déclaré le professeur adjoint de l’Université Aalto, Ville Vuorinen.

Source : Une simulation choquante montre un nuage étalé de COVID-19 dans un supermarché | Zero Hedge

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Covid-19 : voilà pourquoi une séparation d’un mètre ne suffit pas

Cette simulation montre que les distances recommandées d’un mètre ne sont pas assez significatives pour être efficaces. © Ansys, YouTube

Des recommandations de distanciation sociale insuffisantes Pour arriver à cette conclusion, Ansys a simulé la propagation des gouttelettes responsables de la transmission du virus lors d’une interaction entre plusieurs individus et durant la pratique d’un sport. La modélisation démontre que les gouttelettes peuvent être expulsées jusqu’à 28 mètres par seconde lors d’une toux ou d’un éternuement. L’éloignement entre deux personnes statiques devrait donc être d’au moins de deux mètres, soit le double de la distance actuellement recommandée. Quant aux personnes pratiquant un sport et qui respirent par définition plus fort durant l’effort, des distances plus grandes entre chaque individu sont à respecter. Un coureur devrait respecter une distance de trois mètres minimum et les cyclistes de 10 mètres.

Source : Covid-19 : voilà pourquoi une séparation d’un mètre ne suffit pas

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It Is Time for the WHO’s Pro-China Chief to Resign

Le parti pris flagrant en faveur de la Chine montré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans sa réponse à la pandémie de coronavirus a soulevé un certain nombre de questions sérieuses quant à sa gestion de la crise. Sur la photo: le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, rend visite au président chinois Xi Jinping à Pékin le 28 janvier 2020 (photo de Naohiko Hatta / AFP via Getty Images)

En outre, une grande partie du blâme pour la performance désastreuse de l’OMS pendant l’épidémie est imputée au Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus , directeur général de l’OMS. Ancien ministre éthiopien de la Santé, il est devenu célèbre dans son pays d’origine lorsqu’il a siégé au bureau politique du Front de libération du peuple marxiste-léniniste du Tigré. Le Dr Tedros était auparavant un grand admirateur de l’ancien dictateur rhodésien Robert Mugabe, le nommant même ambassadeur de bonne volonté de l’OMS, décision qu’il a été forcé de révoquer à la suite d’un tollé international. Comme M. Mugabe, le Dr Tedros a entretenu de bonnes relations avec le parti communiste au pouvoir en Chine, et il a remporté l’élection à son poste actuel après avoir reçu le soutien de la Chine lors des élections de mai 2017. Sa relation de longue date avec Pékin pourrait aider à expliquer pourquoi l’OMS a été si accommodante envers la Chine même si la pandémie de coronavirus est originaire de Wuhan. Plutôt que de critiquer Pékin pour ses tentatives initiales de dissimuler l’épidémie, le Dr Tedros a plutôt félicité le président chinois Xi Jinping pour son « leadership très rare », et la Chine pour avoir fait preuve de « transparence » dans sa réponse au virus. De nombreux pays, y compris les États-Unis et la Grande-Bretagne, pensent que la réticence du Dr Tedros à affronter la Chine dans sa gestion de l’épidémie de coronavirus est la raison pour laquelle elle est devenue une pandémie, la plupart des pays occidentaux étant obligés d’introduire des mesures de verrouillage dans une tentative tardive de limiter la propagation du virus. Sans surprise, le Dr Tedros est confronté à de nombreux appels à la démission , notamment aux États-Unis, où les politiciens américains disent qu’il fait trop confiance aux rapports de Pékin sur l’étendue de la propagation de la maladie. Certes, si les enquêtes sur l’épidémie concluent que les conséquences mondiales dévastatrices auraient pu être évitées si le Dr Tedros avait agi différemment, le patron de l’OMS n’aura d’autre choix que de présenter sa démission.

Source : It Is Time for the WHO’s Pro-China Chief to Resign

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Coronavirus : à quelle température faut-il laver son linge ?

 Coronavirus : à quelle température faut-il laver son linge ?

Covid-19 : lavez votre linge à 60° D’après différentes études menées depuis 2003 sur les différents types de coronavirus, cette famille de virus résisterait à des températures assez élevées rapporte Libération. Le potentiel infectieux serait détruit « à partir d’une exposition à 56 degrés pendant vingt à trente minutes ou à 65 degrés pendant cinq à dix minutes ». « Laver les vêtements à 60 degrés pendant au moins dix minutes », est donc recommandé, indique Gilles Pialoux, du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon, à Paris. Il précise en revanche que pour l’instant, aucune donnée ne permet d’assurer qu’un lavage à 40 degrés, par exemple, serait suffisant.

Source : Coronavirus : à quelle température faut-il laver son linge ?

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Coronavirus : l’astuce pour savoir si vous vous êtes bien lavé les mains

Coronavirus : bien se laver les mains nécessite 10 étapes

Mais savonner ses mains sous l’eau clair ne suffit pas. Pour effectuer un nettoyage efficace de cette partie du corps, il faut en effet respecter certaines règles. Or, peut de gens les connaissent. Si bien que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a décidé de rappeler comment doit se dérouler ce geste de base. Elle a même publié une illustration de ses dix étapes.

Coronavirus : bien se laver les mains nécessite 10 étapes

 

Et si certaines peuvent sembler évidentes comme le fait de commencer par se mouiller abondamment les mains, d’appliquer une quantité de savon suffisante pour recouvrir toutes les surfaces des mains ou encore de se rincer les mains à l’eau, d’autres, au contraire, peuvent surprendre quelque peu. Ainsi, est-il notamment recommandé de frotter ses mains paume contre paume par mouvement de rotation ou encore de sécher ses mains avec mains avec une serviette à unique et d’utiliser cette dernière pour fermer le robinet. L’OMS ne s’est pas contenté de rappeler les dix étapes clés d’un lavage de mains efficace, elle a également donné une astuce pour être certain qu’il a duré suffisamment longtemps.

 

 

 

 

L’OMS a dévoilé une astuce simple pour s’assurer que le lavage de ses mains n’a pas été trop court, au risque de le rendre inefficace. « Vous laver les mains correctement prend aussi longtemps que de chanter ‘Joyeux anniversaire’ deux fois », écrit-elle sur son site. Pour ceux qui n’aiment pas pousser la chansonnette, sachez que cela équivaut à un temps de 40 à 60 secondes. Un lavage qu’il est nécessaire d’effectuer plusieurs fois par jour.

 

 

Source : Coronavirus : l’astuce pour savoir si vous vous êtes bien lavé les mains

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Tao Te King – Livre de la voie et de la vertu – Chapitre 25

Il est un être confus qui existait avant le ciel et la terre.
Ô qu’il est calme ! Ô qu’il est immatériel !
Il subsiste seul et ne change point.
Il circule partout et ne périclite point.
Il peut être regardé comme la mère de l’univers.
Moi, je ne sais pas son nom.
Pour lui donner un titre, je l’appelle Voie (Tao).
En m’efforçant de lui faire un nom, je l’appelle grand.
De grand, je l’appelle fugace.
De fugace, je l’appelle éloigné.
D’éloigné, je l’appelle (l’être) qui revient.
C’est pourquoi le Tao est grand, le ciel est grand, la terre est grande, le roi aussi est grand.
Dans le monde, il y a quatre grandes choses, et le roi en est une.
L’homme imite la terre ; la terre imite le ciel, le ciel imite le Tao ; le Tao imite sa n

Livre de la voie et de la vertu – Chapitre 25

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Stabilité du SRAS-CoV-2 dans différentes conditions environnementales – The Lancet Microbe

Aucun virus infectieux n’a pu être récupéré dans les papiers d’impression et les papiers tissu après une incubation de 3 heures, alors qu’aucun virus infectieux n’a pu être détecté dans le bois et les tissus traités au jour 2. En revanche, le SRAS-CoV-2 était plus stable sur les surfaces lisses. Aucun virus infectieux n’a pu être détecté sur les surfaces lisses traitées au jour 4 (verre et billets de banque) ou au jour 7 (acier inoxydable et plastique). Étonnamment, un niveau détectable de virus infectieux pourrait encore être présent sur la couche externe d’un masque chirurgical au jour 7 (∼0 · 1% de l’inoculum d’origine). Fait intéressant, une désintégration biphasique du SARS-CoV-2 infectieux a pu être trouvée dans des échantillons récupérés sur ces surfaces lisses (annexe pp 2–7 ). 39 échantillons non infectieux représentatifs testés positifs par RT-PCR3 (données non présentées), montrant que les virus non infectieux pouvaient encore être récupérés par les éluants.

 

https://www.scmp.com/news/china/science/article/3078511/coronavirus-can-remain-face-masks-week-study-finds

 

 

 

coronavirus
qui provoque Covid-19 peut adhérer à des surfaces en acier inoxydable et en plastique pendant jusqu’à quatre jours, et à la couche externe d’un masque facial pendant une semaine, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Hong Kong (HKU).

L’équipe a également constaté que les désinfectants ménagers courants, y compris l’eau de Javel, étaient efficaces pour «tuer» le virus.

Les résultats, publiés dans une lettre publiée jeudi dans la revue médicale The Lancet Microbe , s’ajoutent à un nombre croissant de recherches sur la stabilité de Sars-CoV-2 – comme le coronavirus est officiellement connu – et sur ce qui peut être fait pour empêcher sa transmission.

«Le Sars-CoV-2 peut être très stable dans un environnement favorable, mais il est également sensible aux méthodes de désinfection standard», ont déclaré les chercheurs, qui comprenaient, de l’école de santé publique de HKU, Leo Poon Lit-man, chef du public la division des sciences des laboratoires de santé et Malik Peiris, virologue en santé publique et clinique.

 

 

 

 

 

 

Source : Stabilité du SRAS-CoV-2 dans différentes conditions environnementales – The Lancet Microbe

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Peut-on faire confiance à l’OMS ? – Les moutons enragés

Le SAGE de l’OMS toujours en conflits d’intérêts Malgré les énormes scandales de conflits d’intérêts qui ont éclaté en 2009-2010 entre les grandes sociétés pharmaceutiques et l’OMS, l’OMS dirigée par Tedros n’a pas fait grand-chose pour éliminer la corruption et les conflits d’intérêts.

L’actuel Groupe Consultatif Scientifique d’Experts de l’OMS (SAGE) est truffé de membres qui reçoivent des fonds « financièrement importants » soit des grands fabricants de vaccins, soit de la Fondation Bill et Melinda Gates (BGMF) ou du Wellcome Trust.

Dans le dernier affichage par l’OMS des 15 membres scientifiques du SAGE, pas moins de 8 avaient déclaré un intérêt, de par la loi, pour des conflits d’intérêts potentiels. Dans presque tous les cas, le principal bailleur de fonds de ces 8 membres du SAGE était la Fondation Bill et Melinda Gates, Merck & Co. (MSD), Gavi, la Vaccine Alliance (un groupe de vaccins financé par Gates), le BMGF Global Health Scientific Advisory Committee, Pfizer, Novovax, GSK, Novartis, Gilead, et d’autres acteurs majeurs du secteur des vaccins pharmaceutiques. Voilà pour l’objectivité scientifique indépendante à l’OMS.

Source : Peut-on faire confiance à l’OMS ? – Les moutons enragés

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