Karine Lacombe, qui critique des méthodes de Didier Raoult, est-elle en «conflit d’intérêt» avec les laboratoires concurrents ? – Libération

La professeure Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service à l'hôpital Saint-Antoine, le 18 mars.

La professeure Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine, le 18 mars. Photo Cyril Zannettacci. Vu

Sur Transparence santé, Gilead affiche 17 000 euros de versement à Karine Lacombe, au titre de conventions et de rémunérations entre février 2017 et fin 2019, et 8 000 euros en avantages depuis 2013. Abbvie, pour sa part, déclare avoir versé à la professeure 26 000 euros en conventions et rémunérations entre février 2016 et fin 2019, et 12 000 euros d’avantages depuis 2012. «Conseillère, consultante, membre du board» «Ce sont des activités que je mène en plus de mon travail et de mes cours, mais je n’ai pas de CDD chez eux, je n’ai pas d’actions chez eux, je suis indemnisée pour les heures fournies, répond Karine Lacombe à CheckNews. Je propose une expertise, je ne fais pas la promotion de ces laboratoires, qui ont besoin de nous, médecins, pour savoir comment nos patients prennent leurs traitements et ce qu’il faut améliorer.» La cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine fait remarquer qu’elle travaille notamment avec deux autres laboratoires qu’Abbvie et Gilead, qui produisent les médicaments nécessaires pour lutter contre ses spécialités : le VIH et les hépatites.

Source : Karine Lacombe, qui critique des méthodes de Didier Raoult, est-elle en «conflit d’intérêt» avec les laboratoires concurrents ? – Libération

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