La perspective mystique
Aux yeux de Hugues de Saint-Victor, l’acte de lecture implique finalement l’adoption d’une grande discipline, si elle doit être fructueuse.
La quête de la sagesse dont elle témoigne s’enracine dans une quête des symboles de l’ordre du monde que l’on peut reconnaître à travers les pages d’un livre.
Selon l’auteur, les yeux des humains ont en effet perdu la transparence et la puissance de rayonnement pour lesquelles ils avaient été créés, et le livre se présente comme un remède à cette situation : il est l’occasion d’un voyage, d’une évasion hors du monde, à la découverte de la vérité.
En d’autres termes, l’œil qui lit le texte est l’instrument par lequel l’individu perçoit le charme de la véritable beauté ; grâce à lui, il sort de l’ombre et s’approche de la lumière, son être s’embrase jusqu’à devenir étincelant.
Source : Ivan Illich et l’art de la lecture – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées