Les élections sénatoriales auront lieu à la rentrée, le dimanche 24 septembre prochain. Récapitulatif des informations clés pour comprendre les enjeux des seules élections de l’année 2023.Élections sénatoriales 2023 :
170 sièges à pourvoir
Le 24 septembre prochain, ce ne sont pas tous les sièges qui vont être renouvelés, mais seulement 170 des 348 sénateurs, comme l’explique Le Figaro.
Depuis 2011, les sénateurs sont, en effet, renouvelés par moitié tous les trois ans, en alternance entre deux séries, l’une de 170 et l’autre de 178 sièges.
La série 2 a été renouvelée d’uniquement 172 sièges en raison de la crise sanitaire lors des élections sénatoriales de septembre 2020, rappelle le Sénat.
Cette année, la série visée par les élections est donc celle de 170 sénateurs, qui ont été élus en 2017.
Ils arrivent donc en fin de mandat, les sénateurs étant élus pour un mandat de six ans, renouvelable.
Pour ce scrutin si particulier, les départements concernés sont tous les départements d’Île-de-France et ceux allant du numéro 37 (Indre-et-Loire) au 66 (Pyrénées-Orientales). Six territoires d’Outre-mer sont également concernés à l’instar de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie et enfin Saint-Pierre-et-Miquelon, comme le détaille le site du Sénat.
Élections sénatoriales 2023 : départements concernés, spécificités du scrutin… Voici ce qu’il faut savoir
- 1 – Élections sénatoriales 2023 : comment se déroulent-elles ?
- 2 – Élections sénatoriales 2023 : 170 sièges à pourvoir
- 3 – Élections sénatoriales 2023 : quels changements attendre de ce suffrage ?
Cette année pas d’élections nationales à l’horizon… A une exception près : les sénatoriales, pour lesquelles les électeurs ne sont pas appelés aux urnes. Les sénateurs sont élus par le suffrage universel indirect pour un mandat de 6 ans, renouvelés par moitié tous les 3 ans, en alternance entre deux séries : la série 1 (170 sièges) et la série 2 (178). La date exacte des élections est fixée par décret, et habituellement, elles ont lieu le troisième dimanche de septembre. Cette année, elles auront, en effet, lieu à ces dates habituelles, puisqu’elles prendront place le 24 septembre prochain. Vous êtes inconnus au mode de fonctionnement de ces élections ? Pas d’inquiétude, nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir.
Élections sénatoriales 2023 : comment se déroulent-elles ?
À la différence d’autres modes de scrutin, ne vous pressez pas dans votre mairie pour vous procurer votre nouvelle carte d’électeur. Effectivement, ce ne sont pas les citoyens qui votent à ces élections pour désigner les nouveaux représentants du Sénat. Pour être plus précis, dans chaque département, les sénateurs sont élus par un collège électoral de grands électeurs formés principalement d’élus de la circonscription, « comprenant des sénateurs, des députés, des conseillers régionaux élus dans le département, des conseillers départementaux et des délégués des conseils municipaux« , rappelle sur son site le ministère de l’Intérieur.
Le collège électoral est composé d’environ 160 000 personnes, dont 95 % sont des conseillers municipaux, précise le gouvernement. À noter que le nombre de sénateurs dans chaque circonscription varie en fonction de la population, tout comme le mode de scrutin varie en fonction du « nombre de sièges dévolus au département ». Ainsi, pour élire un ou deux sénateurs, l’élection se déroule au scrutin majoritaire à deux tours. Pour trois ou plus, c’est le scrutin proportionnel qui s’applique.
Élections sénatoriales 2023 : 170 sièges à pourvoir
Le 24 septembre prochain, ce ne sont pas tous les sièges qui vont être renouvelés, mais seulement 170 des 348 sénateurs, comme l’explique Le Figaro. Depuis 2011, les sénateurs sont, en effet, renouvelés par moitié tous les trois ans, en alternance entre deux séries, l’une de 170 et l’autre de 178 sièges. La série 2 a été renouvelée d’uniquement 172 sièges en raison de la crise sanitaire lors des élections sénatoriales de septembre 2020, rappelle le Sénat. Cette année, la série visée par les élections est donc celle de 170 sénateurs, qui ont été élus en 2017.Ils arrivent donc en fin de mandat, les sénateurs étant élus pour un mandat de six ans, renouvelable.
Vidéo du jour
Pour ce scrutin si particulier, les départements concernés sont tous les départements d’Île-de-France et ceux allant du numéro 37 (Indre-et-Loire) au 66 (Pyrénées-Orientales). Six territoires d’Outre-mer sont également concernés à l’instar de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie et enfin Saint-Pierre-et-Miquelon, comme le détaille le site du Sénat.
Élections sénatoriales 2023 : quels changements attendre de ce suffrage ?
Un taux de renouvellement en hausse ? Vivement critiqué pour sa faible capacité de régénération, le scrutin édition 2023 pourrait enfin faire exception à cette règle presque établie. Chaque élection sénatoriale voit une importante part de nouveaux sénateurs faire son entrée dans l’hémicycle du palais du Luxembourg. En 2020, le taux de renouvellement s’était ainsi élevé à 45 % (78 nouveaux élus sur 172 sièges à pourvoir). Cette année, un certain renouvellement semble également se profiler. D’après les chiffres de Public Sénat, sur 86 % des 170 sièges à pourvoir en septembre, au moins 39 électeurs ne se représentent pas.
Autre fait notable, dans un ordre plus politique, une alliance semble se faire jour à gauche dans de nombreuses circonscriptions. Le Parti Socialiste est, en effet, parvenu à un accord avec Europe Ecologie les Verts ainsi qu’avec le Parti Communiste Français. Le PS fera donc liste commune avec EELV dans 14 départements et avec le PCF dans 15 départements. À titre de comparaison, lors des élections de 2017, la gauche n’était parvenue à un accord que dans deux départements. Cependant, aucun accord n’a été conclu avec LFI, très peu représenté au niveau des communes, et qui pourrait donc se retrouver avec aucun siège au Sénat.
Les Républicains quant à eux, qui constituent le groupe majoritaire au Sénat, mettent en jeu 65 de leurs 145 sièges à la rentrée. Si Bruno Retailleau, président du groupe dans le 6ème arrondissement de Paris, « anticipe plutôt une stabilité », rien n’est encore joué. Dans les zones urbaines, le parti pourrait perdre plusieurs sièges, au profit d’Horizons, le groupe emmené par un ancien pensionnaire de la maison, Édouard Philippe.