Le prince Hisahito devient adulte au cours d’une cérémonie pratiquée depuis le 9e siècle, en présence de l’empereur du Japon

Le prince Hisahito, futur empereur du Japon, a vécu le moment le plus solennel de sa vie, ce samedi 6 septembre 2025, jour de son anniversaire, en présence de son oncle, l’empereur Naruhito.

Avec un an de retard, il a célébré sa majorité au palais impérial de Tokyo, en pratiquant un rituel ancestral.

La cérémonie de Kakan-no-Gi remonte au 9e siècle. Le moment le plus important est la pose d’une coiffe traditionnelle sur la tête du jeune homme, vêtu d’un costume traditionnel qui comprend une traîne de six mètres.

Source : Le prince Hisahito devient adulte au cours d’une cérémonie pratiquée depuis le 9e siècle, en présence de l’empereur du Japon

 

Le prince Hisahito devient adulte au cours d’une cérémonie pratiquée depuis le 9e siècle, en présence de l’empereur du Japon

Le prince Hisahito, futur empereur du Japon, a vécu le moment le plus solennel de sa vie, ce samedi 6 septembre 2025, jour de son anniversaire, en présence de son oncle, l’empereur Naruhito. Avec un an de retard, il a célébré sa majorité au palais impérial de Tokyo, en pratiquant un rituel ancestral. La cérémonie de Kakan-no-Gi remonte au 9e siècle. Le moment le plus important est la pose d’une coiffe traditionnelle sur la tête du jeune homme, vêtu d’un costume traditionnel qui comprend une traîne de six mètres.

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La cérémonie de majorité du prince Hisahito

Aux petites heures du matin, un envoyé de l’empereur du Japon est arrivé à la résidence du couple héritier, présentant une boîte remise par le monarque à son neveu. Le prince Hisahito, unique fils du couple héritier, a récupéré cette précieuse boîte contenant le kanmuri, sa coiffe traditionnelle d’homme adulte. Ce 6 septembre 2025, le prince Hisahito d’Akishino fête son 19e anniversaire. Pour des raisons d’organisation et du programme scolaire du jeune homme, c’est cette année qu’est organisée sa grande cérémonie d’entrée à l’âge adulte. La cérémonie a été reportée d’un an.

Après avoir reçu une boîte à son domicile en matinée, le prince Hisahito rejoint le palais impérial en voiture, ce 6 septembre 2025 (Photo : David Mareuil/Pool Photo via AP/SIPA)

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Le prince Hisahito a deux grandes sœurs et il est donc le seul fils du prince héritier Fumihito d’Akishino et de la princesse héritière Kiko. Fumihito est le frère cadet de l’empereur Naruhito et il est son héritier, le monarque n’ayant qu’une fille unique qui ne peut pas lui succéder. Le prince Hisahito est considéré depuis sa naissance comme un futur monarque et comme étant le seul à pouvoir offrir une descendance à la dynastie Yamato, dont l’origine légendaire remonte jusqu’à la déesse Amaterasu, dont l’arrière-arrière-arrière-petit-fils, Jinmu, devint le premier empereur du Japon. Le premier empereur attesté historiquement est l’empereur Ojin, monté sur le trône en l’an 270. La monarchie nippone est donc la plus ancienne du monde.

Le prince Hisahito porte sa coiffe d’enfant
Le prince Hisahito attend le début de la cérémonie

De nombreux rituels pratiqués à la cour impériale restent inchangés au fil des siècles. L’un de ces rituels quasi immuables s’est déroulé ce samedi, à l’occasion de la majorité du prince Hisahito. Seul changement, l’âge du jeune adulte. En 2022, le Japon a rabaissé l’âge de la majorité de 20 à 18 ans. Hisahito est le premier prince de la famille à vivre ce rituel aussi jeune. La dernière fois que cette cérémonie avait eu lieu, c’est son père, Fumihito d’Akishino qui l’avait vécue pour sa propre majorité en 1985, il y a tout juste 40 ans. L’empereur Naruhito a eu droit à cette cérémonie en 1980.

Le prince rejoint son siège près de la boîte contenant le kanmuri
La boîte contenant le kanmuri du prince Hisahito

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Le prince Hisahito porte le kanmuri, la coiffe traditionnelle, et se présente à l’empereur Naurhito en tant qu’adulte

Le jeune prince a quitté le domicile familial et a rejoint le palais impérial en voiture, tenant sa précieuse boîte dans les mains. Il fut ensuite installé sur une chaise, et les membres de la famille impériale ont fait leur entrée par ordre protocolaire inversé. Après les princesses du Japon, sont entrés les parents du jeune homme puis l’empereur Naruhito accompagné de l’impératrice Masako. Le prince Hisahito portait un costume ancestral pour vivre le moment la cérémonie de Kakan-no-Gi.

Le prince Hisahito prêt à être couronné de son kanmuri
Présentation du kanmuri

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La cérémonie de Kakan-no-Gi consiste à échanger de coiffe et à se présenter devant l’empereur dans son nouveau costume d’adulte. La cérémonie débute avec le prince dans un costume ancestral clair, attribué aux enfants. Ce costume comprend une longue traîne de six mètres. Il porte sur la tête une petite coiffe noire en tissu de soie très fin et presque translucide, fabriquée selon une technique de tissage très ancienne. La boîte en bois laqué incrustée d’éléments en nacre contenant la coiffe d’adulte a été fabriquée pendant la période Edo. Elle est généralement conservée dans une salle du palais impérial de Kyoto.

Le couvre-chef est posé sur la tête du prince Hisahito
Par ce geste, le prince Hisahito est reconnu comme un adulte de la famille impériale, dorénavant investi d’un devoir de représentation
L’empereur Naruhito et l’impératrice Masako assistent à la cérémonie de passage à l’âge adulte de leur neveu

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Suivant un cérémonial sobre et inchangé au fil des siècles, un chambellan apporte la boîte, l’ouvre et dépose la coiffe d’adulte sur la tête du jeune prince. La coiffe, appelée kanmuri, a fait son apparition à la cour impériale vers le 8e siècle. Elle fut portée par les hommes de la cour, les aristocrates et les princes de la famille impériale. Au fil des siècles, le port de la coiffe a disparu mais elle est restée un élément symbolique important et elle est portée lors de certaines cérémonies impériales. La coiffe est caractérisée par la longue queue en soie fine qui retombe à l’arrière de la tête.

Le kanmuri est attaché avec un cordon blanc
Le prince Hisahito avec le kanmuri attaché
Les fiers parents observent leur fils devenir un adulte

Le passage à l’âge adulte est célébré par la famille impériale depuis plus d’un millénaire. En l’an 714, le futur empereur Shomu aurait eu droit à une première cérémonie de ce type. À l’époque, les rituels pratiqués étaient influencés par ceux provenant de Chine. Les gestes et les symboles ont été adaptés au fil du temps, respectant la culture japonaise en évolution. Selon Mainichi, le rituel qui perdure encore aujourd’hui aurait été établi sous le règne de l’empereur Seiwa, au début de la période Heian. L’empereur Seiwa a régné de 858 à 876.

Le prince Hisahito s’avance vers l’empereur et l’impératrice
Le jeune adulte s’incline devant le chef de l’État. Le prince héritier Fumihito d’Akishino et la princesse héritière Kiko sont assis à côté. Les princesses observent depuis le fond de la salle

Après avoir posé la coiffe sur la tête du prince Hisahito, le chambellan de la cour a noué un cordon blanc autour du kanmuri et en a coupé les extrémités avec des ciseaux spécifiquement dédiés à cette tâche. Le nouvel adulte s’est ensuite levé et a traversé la grande salle vide, suivi par un majordome pour lui soulever sa longue traîne. Le prince Hisahito s’est avancé lentement vers son oncle et sa tante, s’est incliné devant eux, puis il a prononcé quelques mots.

Le jeune adulte s’incline devant l’empereur Naruhito avant de prononcer son premier discours
L’empereur du Japon écoute le discours prononcé par son neveu
Le prince Hisahito se dirige ensuite vers ses parents
La princesse Aiko, fille unique de l’empereur et cousine du prince Hisahito, à côté de la princesse Kako, deuxième fille du couple héritier et sœur du prince Hisahito, lors de la cérémonie

Le prince Hisahito s’est ensuite incliné devant ses parents et a également prononcé quelques mots de remerciement. Après avoir prononcé son premier discours d’adulte, il a fait demi-tour et a rejoint sa chaise. Il a ensuite observé l’empereur et l’impératrice quitter la pièce avec les autres membres de la famille impériale.

La princesse héritière Kiko se lève pour écouter le discours de son fils
Le prince Hisahito rejoint son siège
Le prince Hisahito d’Akishino observe pendant que la salle se vide après la cérémonie

Départ du prince Hisahito en carrosse dans son sokutai noir

Le prince Hisahito a ensuite revêtu la tenue traditionnelle d’adulte, de couleur noire, et a quitté le palais à bord d’un carrosse, permettant à la population de saluer le jeune adulte. D’autres cérémonies sont prévues plus tard dans la journée, dont une rencontre avec l’empereur Naruhito, qui lui remettra les insignes de l’ordre du Chrysanthème. Lundi, il visitera le sanctuaire shinto d’Ise Jingu, ainsi que le mausolée de l’empereur Jinmu. Mardi, il se rendra au mausolée de son arrière-grand-père l’empereur Hirohito, à Hachioji.

Le prince Hisahito quitte le palais dans son sokutai d’adulte (Photo : Yoshikazu Tsuno/Pool Photo via AP/SIPA)
Après la cérémonie, le prince Hisahito quitte le palais dans son sokutai noir d’adulte avec le kanmuri sur la tête (Photo : David Mareuil/Pool Photo via AP/SIPA)
Le prince Hisahito, dorénavant considéré comme un adulte, quitte le palais impérial de Tokyo à bord d’un carrosse (Photo : POOL/ZUMA/SIPA)

Une enveloppe de 2,578 millions de yens a été demandée au gouvernement pour la fabrication de la couronne du prince Hisahito, ce qui équivaut à environ 16 100 euros. Le kanmuri est traduit par « couronne » dans les textes internationaux, y compris sur la version anglaise du site officiel de la Maison impériale. Pour restreindre les coûts, le prince s’est contenté de reporter le costume porté par son père, lors de sa propre cérémonie de majorité en 1985. Le costume complet traditionnel est appelé sokutai.

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Nicolas Fontaine

Rédacteur en chef

Nicolas Fontaine a été concepteur-rédacteur et auteur pour de nombreuses marques et médias belges et français. Spécialiste de l’actualité des familles royales, Nicolas a fondé le site Histoires royales dont il est le rédacteur en chef. nicolas@histoiresroyales.fr

 

 

Quels États américains extraient le plus de charbon ?

Les 8 États qui exploitent le plus de charbon en Amérique Le charbon est une source d’énergie très polluante — et toujours très populaire partout aux États-Unis. Voyez quels États en produisent le plus Par Ben Kesslen Publié Il y a 35 minutes

Source : Quels États américains extraient le plus de charbon ?

 

Les 8 États qui exploitent le plus de charbon en Amérique

Le charbon est une source d’énergie très polluante — et toujours très populaire partout aux États-Unis. Voyez quels États en produisent le plus

Le charbon ne domine peut-être plus le mix énergétique américain comme il le faisait autrefois, mais il reste un élément majeur du système énergétique du pays. En 2023, les combustibles fossiles — charbon inclus — représentaient 60,0 % de toute la production d’électricité américaine, selon les États-Unis. Administration de l’information sur l’énergie (EIE). Même si le gaz naturel a dépassé le charbon en tant que principale source et que les énergies renouvelables connaissent une croissance constante, le charbon fournit toujours de l’électricité à de nombreuses régions du pays.

Mais ce pouvoir s’accompagne d’une histoire longue et compliquée. Les usines alimentées au charbon, les chemins de fer et les centrales électriques ont façonné l’économie moderne. Dans le même temps, il s’agit du combustible fossile le plus gourmand en carbone, contribuant aux émissions de gaz à effet de serre, à la pollution de l’air et aux préoccupations environnementales liées aux pratiques minières. Et sa production continue se traduit par des émissions — et des températures — mondiales augmenter. Alors que les énergies renouvelables ont dépassé les combustibles fossiles dans le mix électrique américain en mars 2025, un groupe de réflexion a découvert que installations d’IA à forte consommation d’énergie stimulent la demande de nouvelles centrales au charbon et au gaz.

Malgré une baisse de la consommation globale, un petit nombre d’États représentent encore la grande majorité de la production américaine de charbon. Ces États exploitent des millions de tonnes courtes chaque année, approvisionnant à la fois les centrales électriques nationales et les acheteurs internationaux.

À l’aide des données de l’EIA, nous avons compilé une liste des huit États qui extraient le plus de charbon en 2024. Continuez à lire pour voir lequel figure sur la liste.

 

Les microplastiques sont liés aux maladies cardiaques–Voici comment réduire votre risque | The Epoch Times

Pour soutenir le métabolisme :

 

Restez hydraté.

Mangez beaucoup de fruits et légumes riches en fibres.

Ajoutez des aliments riches en probiotiques comme les patates douces, les champignons des bois, les kiwis et les graines de lin pour favoriser la détoxification.

De plus, il est également important de maintenir des habitudes quotidiennes saines.

Dormir suffisamment, rester physiquement actif et manger des repas équilibrés peuvent aider à réduire votre risque d’exposition aux microplastiques au fil du temps.

Source : Les microplastiques sont liés aux maladies cardiaques–Voici comment réduire votre risque | The Epoch Times

 

Les microplastiques sont liés aux maladies cardiaques–Voici comment réduire votre risque

La MTC soutient la fonction de la rate et du foie pour stimuler la détoxification et le métabolisme, contribuant ainsi à réduire les risques pour la santé des microplastiques.
Les microplastiques sont liés aux maladies cardiaques–Voici comment réduire votre risqueIllustration de The Epoch Times, Shutterstock
Par    Ellen Wan
Ellen Wan
Mis à jour:

Petit mais dangereux, les microplastiques se sont infiltrés dans notre corps, faisant silencieusement des ravages sur notre santé. Des recherches émergentes révèlent leur lien alarmant avec un système immunitaire affaibli, un risque accru de maladie cardiaque et même une mort prématurée.

La médecine traditionnelle chinoise (MTC) offre une solution ancestrale, visant à rétablir l’équilibre du corps et à aider à se protéger contre ces polluants répandus.

Les microplastiques peuvent rester dans le corps

Les microplastiques pénètrent dans le corps humain par contact avec la nourriture, l’air et la peau. Une étude publié Dans les Archives de toxicologie, en juin, des nanoparticules de polystyrène, de polyéthylène téréphtalate et de polyacrylonitrile ont été identifiées dans des échantillons d’autopsie. Ces résultats montrent que les microplastiques peuvent traverser des barrières biologiques et s’accumuler dans des tissus spécifiques. Les niveaux les plus élevés ont été observés dans la thyroïde, les reins et les tissus cérébraux.

Lo Yueh-Hsia, professeur associé au Département des sciences de la vie de l’Université centrale nationale de Taiwan, a déclaré que des microplastiques avaient été détectés dans le sang humain. Cela suggère que tous les microplastiques ne sont pas excrétés par les selles ou l’urine. Certains peuvent rester dans le corps et la manière dont ils sont décomposés et éliminés n’est pas encore claire.

Comment les microplastiques affectent les hormones et l’immunité

Plus de 10 000 produits chimiques sont utilisé dans la production de plastique, y compris les plastifiants, les retardateurs de flamme, les colorants et les stabilisateurs ultraviolets —dont beaucoup sont des perturbateurs endocriniens avérés, tels que le bisphénol A. Ces substances peuvent interférer avec la fonction hormonale, nuire au système reproducteur et affaiblir le système immunitaire.

Études montrer que les microplastiques peuvent déclencher une inflammation. Lorsqu’ils s’accumulent dans les espaces autour des cellules, ils peuvent bloquer les voies de communication et empêcher les cellules immunitaires de réagir correctement.

Les microplastiques peuvent augmenter le risque de maladie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral

De plus en plus de preuves suggèrent un lien entre les microplastiques et une altération de la fonction cardiovasculaire. Une étude de 2024 publiée dans le Journal of the American College of Cardiology trouvé que les microplastiques et les nanoplastiques peuvent endommager les vaisseaux sanguins et favoriser la coagulation par plusieurs effets toxiques.

Docteur. Chia-Ming Chang, médecin traitant au département de génétique médicale et d’eugénisme de l’hôpital général des anciens combattants de Taipei, a déclaré à The Epoch Times que les microplastiques présents dans les vaisseaux sanguins peuvent attirer les cellules immunitaires, initiant des processus de réparation et déclenchant une inflammation chronique. Cela aggrave le risque d’athérosclérose —accumulation de graisse dans les artères— et de thrombose —formation de caillots sanguins—, augmentant ainsi le risque d’accident vasculaire cérébral et de décès.

Une étude dans le New England Journal of Medicine trouvé que, sur une période de suivi de 34 mois, les patients présentant des microplastiques détectés dans leurs plaques d’artère carotide présentaient un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral, de décès ou d’autres événements graves que ceux sans microplastiques détectables.

Comment la MTC peut contribuer à réduire les risques

La médecine conventionnelle se concentre actuellement sur la limitation de l’exposition, la consommation de suffisamment d’eau et la consommation de plus de fibres pour favoriser l’excrétion. Cependant, la MTC emprunte une voie différente — renforcer les défenses de l’organisme et les systèmes de détoxification pour rendre plus difficile l’installation des toxines en premier lieu.

Docteur. Jingduan Yang, PDG du Northern Medical Center de New York, a déclaré à The Epoch Times : “En MTC, nous considérons les microplastiques comme une toxine moderne. Lorsque l’énergie vitale du corps est déficiente, des substances étrangères peuvent envahir et se loger dans les tissus. La clé est de renforcer les fonctions métaboliques et de détoxification du corps pour s’attaquer au problème à la racine.”

1. Renforcer la Rate

En MTC, la rate n’est pas seulement un organe physique. Il fait partie d’un système responsable de la digestion et de la distribution des fluides dans tout le corps. Lorsque la rate est affaiblie —souvent en raison d’une mauvaise alimentation, du stress ou du manque de repos—, elle perd sa capacité à traiter efficacement les déchets et les liquides. Cela conduit à l’accumulation de “toxines retenues.”

Plus précisément, une rate faible obstrue le flux de “qi” ou d’énergie vitale, affaiblissant les défenses internes et les capacités de détoxification du corps.

Le renforcement de la rate peut aider le corps à mieux traiter les déchets et à éliminer les polluants modernes comme les microplastiques.

Recette : Tisane renforçant la rate

Cette tisane simple soutient la fonction de la rate et aide le corps à éliminer plus efficacement les toxines retenues.

Ingrédients:

5 grammes de racine de Chine

2 grammes d’écorce de mandarine vieillie

5 grammes de graines de Coix

500 millilitres d’eau chaude

Instructions:

  • Rincez soigneusement la racine de Chine et l’écorce de mandarine vieillie.
  • Mélangez-les avec les graines de Coix cuites dans un thermos ou une tasse isotherme.
  • Ajoutez de l’eau chaude et laissez infuser 5 minutes avant de boire.

 

 

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Illustration de The Epoch Times, Shutterstock
Massage des points d’acupuncture pour renforcer la rate
Stimuler les points d’acupuncture Leg Three Miles (“Zusanli”) et Three Yin Intersection (“Sanyinjiao”) peut aider à soutenir la rate et l’estomac.
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Illustration de The Epoch Times, Shutterstock
Étape trois milles : Situé à environ quatre largeurs de doigts sous la dépression externe du genou. Appuyez trois fois par jour pendant 5 minutes à chaque fois, avec un rythme d’appui pendant 5 secondes et de pause pendant 1 seconde.
Intersection des trois Yin : Situé sur la face interne de la partie inférieure de la jambe, à environ trois pouces (environ quatre largeurs de doigts) au-dessus de la pointe de la cheville interne, le long du bord arrière du tibia. Appliquez une pression continue pendant 10 secondes, puis relâchez. Répétez ce cycle 10 fois ou jusqu’à ce qu’une légère douleur soit ressentie.
Remarque : Les femmes enceintes doivent éviter d’appuyer sur ce point d’acupuncture.

2. Nourrir le foie

En médecine moderne comme en MTC, le foie joue un rôle central dans la détoxification. Il filtre le sang, traite les toxines et maintient la circulation fluide du qi et du sang dans tout le corps. Lorsque le foie est surchargé ou affaibli —que ce soit par un stress émotionnel, une mauvaise alimentation ou des toxines—, sa capacité à éliminer les déchets est réduite. Cela permet aux substances nocives telles que les microplastiques et leurs additifs chimiques de s’accumuler.

La MTC considère que le foie est étroitement interconnecté avec la rate et les reins, formant une triade qui régit la digestion, la détoxification et le métabolisme des fluides. Un foie lent peut perturber la capacité de la rate à éliminer les toxines du corps. Au fil du temps, cela peut entraîner une inflammation chronique et un stress oxydatif.

Les herbes telles que la racine de pissenlit, qui ont des propriétés calorifuges et détoxifiantes, sont traditionnellement utilisées pour soutenir la fonction hépatique et prévenir l’accumulation de toxines.

 

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Illustration de The Epoch Times, Shutterstock

3. Soutenir le métabolisme

Maintenir un métabolisme sain peut soutenir les voies naturelles de détoxification du corps, ce qui peut aider à éliminer les petits microplastiques par les selles, la miction et même la sueur—, bien que la recherche dans ce domaine soit encore en développement.

Pour soutenir le métabolisme :

  • Restez hydraté.
  • Mangez beaucoup de fruits et légumes riches en fibres.
  • Ajoutez des aliments riches en probiotiques comme les patates douces, les champignons des bois, les kiwis et les graines de lin pour favoriser la détoxification.

De plus, il est également important de maintenir des habitudes quotidiennes saines. Dormir suffisamment, rester physiquement actif et manger des repas équilibrés peuvent aider à réduire votre risque d’exposition aux microplastiques au fil du temps.

 

https://www.theepochtimes.com/health/microplastics-are-linked-to-heart-disease-heres-how-to-lower-your-risk-5889327

 

Lourd! La première usine chinoise de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques a atterri à Nanshan, Shenzhen ! – Bose Quantum – pilote un nouveau moteur pour l’informatique quantique pratique

Source : Lourd! La première usine chinoise de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques a atterri à Nanshan, Shenzhen ! – Bose Quantum – pilote un nouveau moteur pour l’informatique quantique pratique

 

Il s’agit de la première échelle d’autoconstruction quantique de Bose en Chine

Une « usine spéciale de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques » devrait produire des dizaines d’ordinateurs quantiques optiques par an après son achèvement, ce qui peut constituer une capacité de production de masse d’ordinateurs quantiques optiques spéciaux.

Ce n’est pas seulement moi Pays « pratique » « Une étape importante dans le développement des ordinateurs quantiques domestiques » Cela signifie également que les ordinateurs quantiques optiques dédiés de mon pays ont atteint le premier niveau mondial en termes de capacités de production et de fabrication à grande échelle et sont contrôlables de manière indépendante “China Intelligent Manufacturing” comble le vide dans la production à grande échelle d’ordinateurs quantiques optiques dédiés dans le monde entier .

Source : Lourd! La première usine chinoise de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques a atterri à Nanshan, Shenzhen ! – Bose Quantum – pilote un nouveau moteur pour l’informatique quantique pratique

 

Lourd! La première usine chinoise de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques atterrit à Nanshan, Shenzhen !
Heure : 28/08/2025
Par marchéCatégorie : Activité événementielle

« Élaborer un meilleur plan pour le “15e plan quinquennal” »

Le district de Nanshan a pris une décision

Présentez à l’avance les industries futures telles que l’information quantique

 

Récemment, la principale entreprise nationale en informatique quantique

Beijing Bose Quantum Technology Co. Ltd

(ci-après dénommé “Bose Quantum”)

Auto-construit “usine dédiée de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques”

Débarqué officiellement dans le district de Nanshan, Shenzhen

 
Dans le même temps, Bose Quantum a été intégrée à Nanshan Smart City “Shenzhen Bose Intelligent Manufacturing Technology Co., Ltd.” et “Shenzhen Bose Quantum Technology Co., Ltd.” sont deux filiales respectivement responsables de la production à grande échelle d’ordinateurs quantiques optiques cohérents complets et de composants de base ainsi que des ventes et des services techniques d’ordinateurs quantiques optiques cohérents.
 

Il s’agit de la première échelle d’autoconstruction quantique de Bose en Chine Une « usine spéciale de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques » devrait produire des dizaines d’ordinateurs quantiques optiques par an après son achèvement, ce qui peut constituer une capacité de production de masse d’ordinateurs quantiques optiques spéciaux.

Ce n’est pas seulement moi Pays « pratique » « Une étape importante dans le développement des ordinateurs quantiques domestiques » Cela signifie également que les ordinateurs quantiques optiques dédiés de mon pays ont atteint le premier niveau mondial en termes de capacités de production et de fabrication à grande échelle et sont contrôlables de manière indépendante “China Intelligent Manufacturing” comble le vide dans la production à grande échelle d’ordinateurs quantiques optiques dédiés dans le monde entier .

Le quantique est la plus petite unité indivisible du monde physique, représentant la plus petite unité de base d’existence des quantités physiques. Le quantum peut être compris familièrement comme la plus petite unité monétaire (comme les cents et les angles), qui ne peut prendre que des multiples entiers.

Avec la fin de la loi traditionnelle de Moore, le L’IA et le big data ont mis en avant des exigences plus élevées en matière de puissance de calcul, et le développement du domaine de l’informatique quantique a ouvert la voie à d’énormes opportunités.

L’informatique quantique optique, comme son nom l’indique, est la technique permettant d’effectuer des calculs en utilisant les propriétés quantiques de la lumière, et c’est une technique d’informatique quantique courante.

Par rapport à d’autres itinéraires techniques, Les températures ultra-basses ne sont pas nécessaires pour l’informatique quantique optique , et présente les avantages d’un grand nombre de qubits, d’un fonctionnement stable à température ambiante et d’un temps de cohérence long. Il peut être conçu en peu de temps et constitue une forme émergente d’ordinateurs quantiques commerciaux.

Selon des statistiques incomplètes, actuellement mondiales, les entreprises finlandaises d’informatique quantique IQM, le fournisseur européen de services d’informatique quantique Quandela, la société américaine d’informatique quantique IonQ et la société française d’informatique quantique Pasqal ont successivement construit cinq usines de fabrication d’ordinateurs quantiques. Dans le même temps, le déploiement mondial des applications informatiques quantiques s’accélère. Seul un petit nombre d’entreprises d’informatique quantique dans mon pays se concentrent sur la construction de lignes de production d’appareils de base dans la chaîne industrielle, et il n’existe pas de déploiement complet de lignes de production de fabrication de machines à grande échelle.

Bose Quantum En tant qu’entreprise représentative de l’informatique quantique pratique en Chine, l’ordinateur quantique optique cohérent auto-développé est le seul ordinateur quantique optique dédié en Chine qui puisse être mis en pratique.

Le premier quantique de Bose construit localement “Usine spéciale de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques” a officiellement atterri dans le district de Nanshan, à Shenzhen, marquant que l’ordinateur quantique optique cohérent pratique de Bose quanta est officiellement entré dans la phase de production de masse technique depuis la phase de recherche et développement en laboratoire.

La planification et la construction principales de la première usine dédiée à la fabrication d’ordinateurs quantiques optiques de mon pays comprennent trois sections principales : le développement de modules, la production et la fabrication complètes de machines, ainsi que les systèmes de contrôle qualité et de test. La répartition spécifique ressemble à ceci :

  • Développement de modules : Développement technique de modules pour les préparateurs d’états quantiques, les systèmes de mesure et de contrôle quantiques à grande vitesse et la mémoire quantique à fibre optique.

  • Production et fabrication complètes de machines : Construire un atelier de production et d’assemblage d’équipements quantiques optiques de haut niveau avec une température et une humidité constantes, de faibles vibrations, un faible bruit, etc., et réaliser l’assemblage complet de machines et l’intégration d’ordinateurs quantiques optiques.

 

  • Système de contrôle et de test de qualité : Mettre en place un système complet de contrôle qualité pour garantir que l’équipement informatique quantique optique de sortie répond aux indicateurs techniques et aux normes de qualité prescrits ; et établir des tests professionnels solides Installations et équipes d’essai Loi , effectuer des tests de performances et de fiabilité des dispositifs informatiques quantiques optiques Sexualité Validation.

 

Nanshan Smart City, où se trouve l’usine de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques, est le plus grand projet de logements industriels innovants du district de Nanshan. Le positionnement industriel du parc repose principalement sur les trois principales industries que sont les technologies de l’information de nouvelle génération, l’intelligence artificielle, la biomédecine et la grande santé.

Le projet est situé à South Mountain “L’emplacement principal de l’axe central de l’innovation ”—— Liuxiandong New Industry Headquarters Base Six Neighbors, avec une superficie totale de construction de plus d’un million de mètres carrés, adjacent à Xili Lake International Science and Education City au nord et à Xili High-speed Railway New City au sud.

Cette usine dédiée à la fabrication d’ordinateurs quantiques optiques “S’installer dans” le district de Nanshan, à Shenzhen, est une étape clé pour que l’ordinateur quantique optique cohérent auto-développé de Bose Quantum passe de la “percée technologique” à la “livraison de produits” et à la “réalisation commerciale”.

Ensuite, le district de Nanshan s’associera à Bose Quantum, en s’appuyant sur les avantages industriels et d’innovation uniques de Shenzhen, en utilisant une usine de fabrication d’ordinateurs quantiques optiques dédiée comme pierre angulaire, portée par l’ouverture de la scène et l’innovation des applications, et en co-construisant dans le but d’intégration et d’autonomisation “ Informatique quantique+ ” L’écologie de l’innovation industrielle est créée dans des secteurs clés tels que la biomédecine, l’intelligence artificielle et la finance “ Informatique quantique+ ” Référence d’application.

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Numéro de contact : 010-53392661

 

 

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Ce rapport est illustré par Twitter Files – France, une série de trois études de cas issues des communications internes de Twitter.

The Twitter Files – France révèle comment le gouvernement français, par l’intermédiaire d’acteurs supposément non gouvernementaux, gère un complexe de censure impliquant de nombreux éléments mobiles.

Au cœur de tout cela se trouve le recours aux ONG par les gouvernements pour exiger la censure, que ce soit en tant qu’organisations soi-disant indépendantes et de défense de l’intérêt public, ou en tant que vérificateurs de faits.

Aujourd’hui, l’administration Trump prive le complexe industriel de censure américain de financement et d’autorité gouvernementale, alors même que le complexe industriel de censure gagne en puissance en Europe, en particulier en France, ce qui, à bien des égards, a jeté les bases juridiques de la loi européenne sur les services numériques (DSA), le fondement du cadre de censure du bloc.

Source : Comment la France a inventé le complexe industriel de la censure — Civilization Works

 

 

Comment la France a inventé le complexe industriel de la censure

3 septembre 2025

Par Pascal Clérotte et Thomas Fazi

Résumé exécutif

L’UE et la France pourraient bientôt contraindre les plateformes de médias sociaux américaines, dont X d’Elon Musk, à censurer les utilisateurs américains. À la date de publication de ce rapport, le 3 septembre 2025, la demande de censure de l’UE fait partie des négociations commerciales en cours avec l’administration Trump. Déjà, l’année dernière, le principal censeur numérique de l’UE, l’homme politique français et ancien commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, avait menacé de prendre des mesures contre Elon Musk lorsqu’il avait animé une conversation sur X avec Donald Trump. Et beaucoup pensent que les sociétés de médias sociaux pourraient, pour des raisons politiques et économiques, être contraintes d’accepter la censure européenne.

Aujourd’hui, ce rapport révèle un effort apparemment coordonné du gouvernement Macron et des ONG affiliées à l’État pour forcer la plateforme de médias sociaux la plus influente au monde à censurer les personnes pour des propos légaux, à transmettre des données internes sensibles et à modifier Twitter “modération du contenu” dans le monde entier.

L’enquête montre: 

— Macron a tenté de communiquer personnellement avec le PDG de Twitter de l’époque, Jack Dorsey

— La France a cherché à obtenir une censure mondiale

— Les ONG affiliées à l’État français ont exigé un accès spécial au processus interne de modération des données et du contenu de Twitter

— Les autorités françaises ont tenté de contourner la loi en demandant la pré-censure du contenu des médias sociaux généré par les utilisateurs

Ce rapport est illustré par Twitter Files – France, une série de trois études de cas issues des communications internes de Twitter. The Twitter Files – France révèle comment le gouvernement français, par l’intermédiaire d’acteurs supposément non gouvernementaux, gère un complexe de censure impliquant de nombreux éléments mobiles. Au cœur de tout cela se trouve le recours aux ONG par les gouvernements pour exiger la censure, que ce soit en tant qu’organisations soi-disant indépendantes et de défense de l’intérêt public, ou en tant que vérificateurs de faits. 

Aujourd’hui, l’administration Trump prive le complexe industriel de censure américain de financement et d’autorité gouvernementale, alors même que le complexe industriel de censure gagne en puissance en Europe, en particulier en France, ce qui, à bien des égards, a jeté les bases juridiques de la loi européenne sur les services numériques (DSA), le fondement du cadre de censure du bloc.

Le président Emmanuel Macron, lors de son discours avant la fête nationale française, le 14 juillet 2025, a souligné le besoin urgent de “sécurité cognitive.” Cette extension de l’État de sécurité nationale à l’esprit des citoyens est l’apogée d’une longue évolution du contrôle narratif coordonné par l’État. 

Le système public de radiodiffusion français est à ce jour le plus grand groupe médiatique du pays. Les médias grand public privés appartiennent à des oligarques milliardaires qui doivent une partie importante de leur richesse à l’État — par le biais de contrats gouvernementaux, de licences d’exploitation, de financements gouvernementaux ou de l’achat d’actifs gouvernementaux privatisés à des prix fortement réduits dans les années 1980 et 1990. La presse est subventionnée par l’État jusqu’à un tiers de ses revenus.

La liberté d’expression en France est étroitement gérée — tout comme la démocratie française. L’élite, qui est en grande majorité issue des cadres supérieurs de la fonction publique, détermine par la loi ou la réglementation l’éventail des opinions acceptables dans le débat national. De plus, certaines infractions à la liberté d’expression sont considérées comme des actes criminels, ce qui signifie qu’elles peuvent entraîner des amendes ou des peines d’emprisonnement. Lorsque les infractions pénales ne sont pas énumérées dans le code pénal mais dans d’autres lois — lorsque l’État ne peut pas engager de poursuites, ce qui est le cas de la liberté d’expression — des inculpations sont demandées par des ONG accréditées par l’État dans ce qui n’est rien de moins que des poursuites privatisées. 

Au cours des trente dernières années, les progrès technologiques ont presque anéanti toutes les barrières à l’entrée dans l’édition et la radiodiffusion. Par conséquent, l’État ne peut plus gérer la parole comme avant et s’efforce donc d’exercer le même contrôle sur les médias numériques grâce à une réglementation accrue. L’élection de Donald Trump en 2016 et les allégations d’ingérence russe —une manipulation orchestrée par des factions au sein de la communauté du renseignement américain— ont déclenché une frénésie législative en Europe. L’establishment politique a soudainement compris que les médias sociaux, qui avaient auparavant alimenté la chute des régimes autoritaires pendant le Printemps arabe, pouvaient tout aussi bien menacer leur propre disparition. Dans le même temps, les échecs du néolibéralisme, du mondialisme, du multiculturalisme,et l’Union européenne est devenue si flagrante que l’establishment considère de plus en plus un contrôle plus strict comme le seul moyen de préserver son pouvoir et ses privilèges face à la montée des mouvements populistes et souverainistes.

Jusqu’à présent, l’État français a développé le complexe industriel de censure le plus efficace d’Europe, tout en s’abstenant de perquisitions et d’arrestations directes des forces de l’ordre comme au Royaume-Uni ou en Allemagne, car la loi ne l’autorise pas pour les délits de parole. Cet objectif est atteint grâce à un subtil mélange de pressions sociales, administratives et judiciaires exercées sur les citoyens et les plateformes. Depuis 2018, une série de lois liberticides visant à réglementer la parole en ligne ont été adoptées sous couvert de protéger les enfants, les minorités et la société dans son ensemble contre “la haine” et les contenus illégaux. L’État français et l’Union européenne cherchent à construire un système panoptique de contrôle social en ligne, incluant la censure déléguée aux ONG et la fin de l’anonymat et de la vie privée,appliqué par une répression administrative et judiciaire accrue des citoyens et des plateformes numériques, intimidés pour qu’ils pré-regroupent automatiquement le contenu. L’État français envisage d’aller jusqu’à construire son propre algorithme comme référence pour détecter les biais de plateforme et imposer des corrections d’algorithmes en conséquence.

Ces actions s’accompagnent d’initiatives plus vastes au niveau de l’UE et de l’OTAN. Outre le DSA susmentionné, l’UE a introduit des cartes d’identité biométriques liées à l’introduction éventuelle de l’euro numérique de la Banque centrale européenne (BCE), ainsi qu’un référentiel de données sur la santé et autres. Son adoption au sein de la population est actuellement très faible au-delà de la fonction d’une carte d’identité. Il existe des plans pour le renforcer en rendant les services accessibles uniquement grâce à son utilisation. La volonté de la France d’interdire les réseaux sociaux pour les moins de 15 ans est un moyen de contraindre tous les citoyens à s’identifier grâce à cette méthode pour l’activité sur les réseaux sociaux. 

Parallèlement, le partenariat UE-OTAN repose sur une série de déclarations communes. Un aspect clé est la cybersécurité et la lutte contre la désinformation. Parmi les exemples, citons le Centre d’excellence coopératif de cyberdéfense de l’OTAN à Tallinn et le Centre d’excellence européen pour la lutte contre les menaces hybrides à Helsinki, qui travaillent main dans la main. 

La gestion de la pandémie de Covid a contourné presque toutes les libertés individuelles, mais s’est avérée être un échec lamentable à long terme. Les efforts continus visant à entraver la liberté d’expression en ligne pourraient finalement connaître le même sort, car la technologie évolue plus rapidement que la réglementation. Entre-temps, la liberté d’expression se réduit à l’ombre d’elle-même et se transforme de plus en plus en un privilège accordé à ceux qui ne s’écartent pas des récits officiels.

Pour lire le rapport complet, téléchargez le PDF ci-dessus.

Source : Comment la France a inventé le complexe industriel de la censure — Civilization Works

 

 

POLÉMIQUE. Face au tollé, la ville de Vendôme fait machine arrière sur son choix de reporter un hommage à deux « Justes parmi les Nations »

Dans une longue publication Facebook, l’ancien maire de Vendôme, Pascal Brindeau, s’est lui aussi indigné de la

« pauvreté intellectuelle de l’argumentaire »

pointant

« la dangerosité des sous-entendus évoquant le contexte international et les amalgames qui pourrait être fait par des communautés. ».

Il ajoute :

« En plus de réduire nos compatriotes musulmans à une communauté qui serait antisémite et donc rapporterait la cérémonie d’hommage à des Vendômois qui ont caché des juifs à l’affirmation d’une position dans le conflit entre Israël et le Hamas, c’est insulter la capacité des femmes et hommes qui vivent pleinement intégrés à notre ville à ne pas mélanger l’histoire et le présent. »

Source : POLÉMIQUE. Face au tollé, la ville de Vendôme fait machine arrière sur son choix de reporter un hommage à deux « Justes parmi les Nations »

 

POLÉMIQUE. Face au tollé, la ville de Vendôme fait machine arrière sur son choix de reporter un hommage à deux « Justes parmi les Nations »

Vendôme est au cœur d’une très vive controverse suite à la décision de la municipalité de reporter une cérémonie en hommage à deux Justes qui avaient sauvé trois enfants juifs pendant l’Occupation. Face à l’émoi suscité, la mairie a finalement décidé de maintenir l’évènement.

C’est une information révélée par Le Point samedi 12 avril 2025. Dans un article publié en ligne, le magazine dévoile que la municipalité de Vendôme a pris la décision de reporter après les élections municipales de mars 2026 une cérémonie prévue le 28 mai 2025 en l’honneur de Jean et Jeanne Philippeau, un couple originaire la ville et récemment reconnu « Justes parmi les Nations » à titre posthume.

Sous l’Occupation, ils avaient caché trois enfants juifs, Arlette Testyler-Reimann – aujourd’hui présidente de l’Union des déportés d’Auschwitz – sa sœur, Madeleine, et Simon Windland, les sauvant assurément de la déportation vers les camps de la mort.

Pour justifier sa décision, la mairie, dirigée par Laurent Brillard (UDI), a avancé plusieurs raisons parmi lesquelles, « la proximité des élections locales, qui risque de limiter la pleine mobilisation de la municipalité et de la population locale autour de cet événement majeur, et le contexte géopolitique actuel, marqué par le conflit opposant l’État d’Israël et le Hamas, qui suscite des sensibilités particulières au sein de nos différentes communautés« .

Un torrent de réactions

Cette décision, inédite pour une municipalité en France, a suscité une vive émotion et provoqué un torrent de réactions sur les réseaux sociaux et dans le monde politique. Côté local, le secrétaire fédéral du PS du Loir-et-Cher, Christophe Chapuis, s’est fendu d’une lettre ouverte à destination du maire dans laquelle il a dénoncé « une décision lâche » et « prise en petit comité ».

En cette période incertaine où les tensions nationales et internationales se multiplient, un élu de la République se doit de montrer l’exemple et de rappeler que notre société dans toute sa diversité partage une histoire commune et écrit un destin commun.

Extrait Communiqué du PS du Loir-et-Cher

Dans une longue publication Facebook, l’ancien maire de Vendôme, Pascal Brindeau, s’est lui aussi indigné de la « pauvreté intellectuelle de l’argumentaire » pointant « la dangerosité des sous-entendus évoquant le contexte international et les amalgames qui pourrait être fait par « des communautés.«  ».

Il ajoute : « En plus de réduire nos compatriotes musulmans à une communauté qui serait antisémite et donc rapporterait la cérémonie d’hommage à des Vendômois qui ont caché des juifs à l’affirmation d’une position dans le conflit entre Israël et le Hamas, c’est insulter la capacité des femmes et hommes qui vivent pleinement intégrés à notre ville à ne pas mélanger l’histoire et le présent. »

Mais la polémique a dépassé la sphère locale, en témoignent les réactions sur les réseaux sociaux de personnalités politiques nationales tels que l’avocat et ancien député d’extrême droite, Gilbert Collard, ou même la ministre en charge de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé.

La mairie revient sur sa décision

Face à l’ampleur prise par la controverse, la municipalité de Vendôme a, semble-t-il, décidé de retropédaler. Dans un communiqué adressé à la presse le 13 avril 2025, elle « réaffirme sans ambiguïté son engagement pour cette cérémonie » et déclare qu’une réunion se tiendra le 22 avril, en accord avec le délégué régional du Comité français de Yad Vashem et la Sous-préfecture, « pour définir les modalités de son organisation ».

La mairie de Vendôme tiendra une réunion le 22 avril 2025 afin de définir une nouvelle date pour l’hommage au couple de Justes vendômois. • © RIGOULET GILLES / HEMIS.FR

 

Une décision saluée par le Comité français Yad Vashem : « Nous remercions Monsieur le maire et l’ensemble des élus d’avoir finalement affirmé leur soutien à cette célébration après des échanges regrettables de la part des services communaux qui laissaient entendre une volonté contraire. Cette distinction qui honore des actes de bravoure exceptionnels et malheureusement trop rares à l’époque de la persécution des juifs, mérite plus que jamais dans le contexte tourmenté que nous vivons d’être célébrée. »

L’affaire hautement symbolique des Justes de Vendôme dans le Loir-et-Cher – Égalité et Réconciliation

C’est Le Point qui a levé ce lièvre israélo-français, mais notre traitement différera de celui du journal de BHL et Pinault. Pour les faits, honneur à l’intro de l’hebdo : Je suis déçue, malheureuse, hors de moi. Je ne suis pas née à Paris en 1933, je suis née à Vendôme en 1942, quand les Philippeau m’ont cachée chez eux, au 71 rue de la Mare, avec ma sœur… » Le 7 avril, Arlette Testyler-Reimann, présidente de l’Union des déportés d’Auschwitz, apprend que la cérémonie de remise de médailles des Justes parmi les nations en hommage à Jean et Jeanne Philippeau, savetiers à Vendôme, n’aura pas lieu dans cette ville. En mettant les formes – « c’est avec un profond regret » –, le directeur de cabinet de la ville, Jean-Philippe Boutaric, annonçait à Paul Sebaoun, le délégué régional du Comité français pour Yad Vashem (CFYV), organisme coorganisateur des cérémonies pour les Justes, « la décision prise collégialement par les élus de la ville de ne pas accueillir la cérémonie de remise de la médaille des Justes ». Une première en France.

Source : L’affaire hautement symbolique des Justes de Vendôme dans le Loir-et-Cher – Égalité et Réconciliation

 

 

 

L’affaire hautement symbolique des Justes de Vendôme dans le Loir-et-Cher

C’est Le Point qui a levé ce lièvre israélo-français, mais notre traitement différera de celui du journal de BHL et Pinault. Pour les faits, honneur à l’intro de l’hebdo :

Je suis déçue, malheureuse, hors de moi. Je ne suis pas née à Paris en 1933, je suis née à Vendôme en 1942, quand les Philippeau m’ont cachée chez eux, au 71 rue de la Mare, avec ma sœur… » Le 7 avril, Arlette Testyler-Reimann, présidente de l’Union des déportés d’Auschwitz, apprend que la cérémonie de remise de médailles des Justes parmi les nations en hommage à Jean et Jeanne Philippeau, savetiers à Vendôme, n’aura pas lieu dans cette ville.

En mettant les formes – « c’est avec un profond regret » –, le directeur de cabinet de la ville, Jean-Philippe Boutaric, annonçait à Paul Sebaoun, le délégué régional du Comité français pour Yad Vashem (CFYV), organisme coorganisateur des cérémonies pour les Justes, « la décision prise collégialement par les élus de la ville de ne pas accueillir la cérémonie de remise de la médaille des Justes ». Une première en France.

 

 

Petite surprise, on ignorait que les régions avaient un délégué du Comité français pour Yad Vashem, on pensait que le CRIF et ses extensions locales suffisaient à fédérer les plaignants communautaires de France et de Navarre. Les CRIF locaux ont en effet pour fonction, entre autres, de faire remonter au centre et à l’Intérieur les cas d’antisémitisme, et d’en alerter les gouvernements successifs en criant au loup, le tout grâce au fameux dîner du CRIF. Un lobbying totalement décomplexé en république, ce qui ne semble gêner personne dans la presse, surtout pas Le Point, magazine qui a pris fait et cause pour Israël dans le génocide en cours.

Passons à l’analyse du cas, sans entrer dans les détails, car tout figure dans l’article originel. L’affaire des Justes de Vendôme est exceptionnellement intéressante, car elle porte en elle l’explosion politico-communautaire à venir (ou en cours). On a tous compris que le maire (de droite) rechignait à organiser la cérémonie dans son bled parce que les municipales de 2026 approchent, et qu’il ne veut pas avoir contre lui les anti-génocidaires, qu’ils soient de droite ou de gauche, ou, bien sûr, issus d’autres communautés : la communauté turque de Vendôme, ou plus largement, la communauté musulmane, les quartiers.

 

 

Les exigences du lobby juif local pour mettre à l’honneur une seule personne créent un triple malaise – démocratique, démographique et moral – en période de génocide, et surtout, montrent que la pression d’une minorité contre la majorité a ses limites.

Électoralement parlant, c’est perdant. Le coup du drapeau israélien pendant la cérémonie des Justes est archi symbolique : c’est carrément un signal intrusif, presque une occupation à l’image de la cérémonie de hanoukka à l’Élysée fin 2024, la fameuse « entorse » à la loi de 1905, comme un bras tordu à la république.

 

 

Ce sont des Français qui ont sauvé des juifs pendant la guerre, pas Israël, surtout pas ce pays en guerre permanente contre les Palestiniens.

En extrapolant un peu, on pourrait ajouter dans la balance l’entente cordiale mais fragile entre Erdoğan et Netanyahou pour se partager la Syrie, avec un « gag » à l’arrivée, si la situation n’était pas si dramatique pour les pauvres Syriens, abreuvés de quinze ans de guerre fratricide : les Israéliens ont voulu détruire leur grand voisin laïc et nationaliste, sur le modèle de l’Irak en 2003, les voilà désormais face à la Turquie, pour le coup vraiment islamiste et dix fois plus puissante ! Le Grand Israël de Netanyahou se heurte à la Grande Turquie d’Erdoğan, qui vient d’accuser Israël de tenter « de dynamiter la révolution du 8 décembre en attisant les différences ethniques et religieuses en Syrie et en incitant les minorités du pays à s’opposer au gouvernement »… Le Monde écrit :

« Nous ne permettrons pas que la Syrie soit entraînée dans un nouveau tourbillon d’instabilité », a ajouté M. Erdoğan, affirmant que « le peuple syrien en a assez des souffrances, de l’oppression et de la guerre ». Globalement, le président turc a accusé Israël de « menacer directement la stabilité de la région […] avec ses attaques contre le Liban et la Syrie ».

Et les Turcs de s’installer tranquillement dans la base aérienne T4 (à Palmyre) récemment détruite par les Israéliens… Comme dirait Jonathan Lambert, « c’est gagné ».

 

 

Pour en revenir au niveau local, le cas Vendôme dépasse donc la simple querelle de clocher. Nous sommes en présence d’un point de tension national entre une communauté qui dicte sa loi à la république et à ses élus, ces derniers se retrouvant entre le chien et l’os, ou plutôt le chien et le loup : s’ils penchent trop côté lobby, c’est-à-dire Israël, ils se font écharper par la gauche, une partie de la droite et toute la communauté musulmane, qui pèse électoralement. S’ils penchent trop côté peuple, ils se font mordre par le lobby. C’est ce pouvoir visible qui choque les Français, a fortiori les patriotes.

On comprend, à l’aune de cette affaire, pourquoi beaucoup d’élus locaux ne tiennent plus le coup !

Vendôme, la carte postale

Quand honorer les Justes devient compliqué en France

 « Je suis déçue, malheureuse, hors de moi. Je ne suis pas née à Paris en 1933, je suis née à Vendôme en 1942, quand les Philippeau m’ont cachée chez eux, au 71 rue de la Mare, avec ma sœur…  »

Le 7 avril, Arlette Testyler-Reimann, présidente de l’Union des déportés d’Auschwitz, apprend que la cérémonie de remise de médailles des Justes parmi les nations en hommage à Jean et Jeanne Philippeau, savetiers à Vendôme, n’aura pas lieu dans cette ville.

Source : Quand honorer les Justes devient compliqué en France

Quand honorer les Justes devient compliqué en France

Une cérémonie de remise de médailles des Justes aurait dû se dérouler à la mairie de Vendôme. Mais, finalement, elle aura lieu, après de nombreuses discussions, à la sous-préfecture. Explications.

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« Je suis déçue, malheureuse, hors de moi. Je ne suis pas née à Paris en 1933, je suis née à Vendôme en 1942, quand les Philippeau m’ont cachée chez eux, au 71 rue de la Mare, avec ma sœur… » Le 7 avril, Arlette Testyler-Reimann, présidente de l’Union des déportés d’Auschwitz, apprend que la cérémonie de remise de médailles des Justes parmi les nations en hommage à Jean et Jeanne Philippeau, savetiers à Vendôme, n’aura pas lieu dans cette ville.

En mettant les formes – « c’est avec un profond regret » –, le directeur de cabinet de la ville, Jean-Philippe Boutaric, annonçait à Paul Sebaoun, le délégué régional du Comité français pour Yad Vashem (CFYV), organisme coorganisateur des cérémonies pour les Justes, « la décision prise collégialement par les élus de la ville de ne pas accueillir la cérémonie de remise de la médaille des Justes ». Une première en France.

Première étape : le report

Le 18 mars, Paul Sebaoun avait été reçu à la mairie de Vendôme par le maire UDI, Laurent Brillard, et son directeur de cabinet, Jean-Philippe Boutaric : « Il y avait eu un bon accueil, se souvient Paul Sebaoun. Nous étions tombés d’accord sur une date à confirmer, le 28 mai ; le maire n’avait pas d’objection à cette date-là. Nous avions évoqué deux salles municipales possibles, l’une d’une capacité d’une centaine de personnes, l’autre de 300. »

Le maire promet alors de revenir vers lui car il doit en référer à sa majorité. Le 23 mars, le délégué du CFYV reçoit un courriel de Jean-Philippe Boutaric qui lui apprend que le maire en a donc conféré avec les élus de son camp, une alliance LR-UDI-DVD, et qu’ils ont exprimé le souhait d’un report de la cérémonie après les élections municipales, soit après mars 2026. Deux raisons sont alors invoquées : « La proximité des élections locales, qui risque de limiter la pleine mobilisation de la municipalité et de la population locale autour de cet événement majeur… Le contexte géopolitique actuel, marqué par le conflit opposant l’État d’Israël et le Hamas, qui suscite des sensibilités particulières au sein de nos différentes communautés. »

Deuxième étape : la discussion

Après avoir pris l’avis de Patrick Klugman, le président du Comité français pour Yad Vashem, et de son vice-président, François Guggenheim, Paul Sebaoun adresse une réponse le 30 mars afin d’inciter la mairie de Vendôme à revenir sur sa décision. Son premier argument : « Pour Arlette Testyler-Reimann, âgée de 92 ans, le temps est compté et son témoignage, très valorisant pour Vendôme, précieux… ». « Cela aurait dû être un honneur pour Vendôme, confirme l’intéressée. Je voulais organiser une grande fête, remercier aussi cette ville. »

Deuxième argument d’évidence avancé par Paul Sebaoun. « Nous sommes loin des élections locales, qui se tiendront dans un an. Par ailleurs, une cérémonie qui met à l’honneur le Vendômois dans sa diversité ne peut être que fédératrice. » Face au raisonnement de la mairie qui souligne l’existence de différentes communautés, allusion sans doute à la communauté turque de la ville ou à des « Fuck Israël » tagués dans un quartier, le CFYV parle au contraire d’une occasion donnée de rassembler des juifs et des non-juifs, comme c’est le cas chaque année en France lors de ces cérémonies de remise de médailles.

Dernier argument : « Dans un contexte national et international marqué par la résurgence inquiétante d’un antisémitisme totalement désinhibé – l’agression récente du rabbin d’Orléans nous le rappelle – le courage dont ont fait preuve les Justes, dans des circonstances bien plus périlleuses, et les valeurs universelles dont ils sont porteurs sont aussi une façon d’affirmer, en étant présents en première ligne, notre attachement aux principes fondateurs de notre République et aux valeurs universelles. »

Troisième étape : la fin de non-recevoir

Le 7 avril, il ne s’agit plus pour la mairie de surseoir, mais de délivrer une fin de non-recevoir. Contacté par Le Point le 8 avril, le directeur de cabinet met en avant les questions de sécurité. Le maire, lui, souligne d’abord les risques d’amalgame entre le conflit actuel entre le Hamas et Israël et la cérémonie de remise de médailles. Allusion à la présence d’un drapeau israélien qui voisine avec le drapeau français dans ces cérémonies, une tradition puisque la médaille des Justes est la plus haute récompense civile de l’État d’Israël. De plus, lors de chaque cérémonie, l’hymne israélien est joué, ainsi que la Marseillaise.

Quand nous avons évoqué auprès de lui la vingtaine de cérémonies qui ont lieu chaque année en France, dans des villes aux communautés bien plus diverses qu’à Vendôme, comme récemment à Lyon ou à Lille, pour célébrer ce que Jacques Chirac, dans son discours du Vél’ d’Hiv’, à propos des Justes, avait qualifié de « tradition de la France, d’une certaine idée de la France, du génie de la France », ce qu’il avait défini aussi comme « les valeurs humanistes, les valeurs de liberté, de justice, de tolérance, qui fondent l’identité française et nous obligent pour l’avenir », Laurent Brillard nous a répondu qu’il n’avait évidemment rien contre ces valeurs.

Puis il en est revenu à un problème de dates : « Nous n’avions rien promis, c’était trop court avant l’été, puis, durant l’été, il n’y a personne. Après l’été, en septembre, commence la période de réserve pour les élections municipales, ce n’est pas nous qui avons défini cette période de réserve. »

Quatrième étape : l’intervention de l’État

Dans un premier temps, Patrick Klugman, le président du CFYV, a réagi : « Les Justes sont honorés partout où ils ont œuvré et ils sont reconnus jusqu’au Panthéon. Pour le respect que nous devons à l’histoire et à la mémoire, j’espère que l’injuste précédent né à Vendôme ne sera plus jamais répété ailleurs. »

Arlette Testyler-Reimann, présidente de l’Union des déportés de France, ne s’est, elle, pas avouée vaincue. « On ne me fera pas reculer. Je ne suis pas du genre à faire des vagues, mais je ne baisserai pas la tête, je ne me coucherai pas. Cela fait quinze ans que je témoigne, je vais dans toute la France, qui est magnifique, mais je vois bien qu’en ce moment la frilosité est en train de monter, qu’on a peur d’honorer des Français qui ont aidé des juifs parce qu’ils étaient juifs. Pour la première fois en quinze ans, deux enseignants de la banlieue parisienne qui devaient m’accueillir m’ont avertie qu’ils étaient lâchés par leur hiérarchie. » Elle s’est donc adressée à qui de droit auprès du cabinet de François Bayrou, qui a incité la sous-préfecture du Loir-et-Cher, toujours à Vendôme, à prendre le relais de la ville.

À cette occasion, l’État a réaffirmé l’une des valeurs universelles que nous enseignent les Justes, le courage, ainsi que la nécessité en ces temps de regain antisémite de réaffirmer l’obligation morale due à ces Justes. La cérémonie devrait donc avoir lieu au mois de juin dans les salons de la sous-préfecture. La ville prendrait désormais en charge un vin d’honneur à l’issue de la cérémonie.

« La France que j’aime »

En ce 11 avril, Arlette Testyler-Reimann est soulagée. Mais elle a bien conscience qu’il faut désormais se battre pour organiser des cérémonies pour des Justes entrés collectivement au Panthéon en 2007. Que l’État doit rappeler aux éventuelles communes qui voudraient esquiver ces engagements de la nation qu’il ne faut pas céder aux peurs et aux pressions communautaristes. Telle est la leçon de Vendôme. « Les Philippeau, résume Arlette Testyler-Reimann, c’est une France qui n’avait rien, toute simple, mais qui nous a sauvées. Aujourd’hui, j’ai six arrière-petits-enfants, ils leur doivent la vie. Je voulais les remercier là où ils ont agi, à Vendôme. Les Justes, c’est la France que j’aime, que mon père aimait quand il a dit, après avoir reçu sa convocation au commissariat le 14 mai 1941, ce sont les dernières paroles que j’ai entendues de lui : “Mais qu’est-ce que je risque ? Je me suis battu pour la France de Voltaire, de Diderot, de Zola.” »

Tout est dans la dernière phrase : se battre pour la France de Voltaire, de Diderot et de Zola…

Diminution substantielle du PFAS avec traitement de résine échangeuse d’anions – Un essai clinique croisé – ScienceDirect

5. Conclusion

 

Nos résultats de ce premier essai clinique contrôlé randomisé indiquent que l’élimination du PASF peut être améliorée par l’administration d’une résine échangeuse d’anions pendant 12 semaines, éventuellement en empêchant la réabsorption dans la circulation entérohépatique.

La question de savoir si la réduction marquée du SPFO sérique s’accompagne d’une diminution des effets néfastes sur la santé associés à une exposition élevée au PAS doit être étudiée plus avant.

Nos résultats présentent un intérêt majeur pour la santé publique et peuvent offrir un traitement possible aux personnes très exposées.

Les femmes en âge de procréer sont particulièrement intéressantes afin de réduire l’exposition au PASF de la prochaine génération. Cependant, des études supplémentaires élucidant à la fois la durée et la dose du traitement sont nécessaires de toute urgence.

Source : Diminution substantielle du PFAS avec traitement de résine échangeuse d’anions – Un essai clinique croisé – ScienceDirect

 

Un traitement contre le cholestérol permet de réduire la quantité de « polluants éternels » (PFAS) dans le sang de 60 % en trois mois d’après un essai clinique réalisé au Danemark, a expliqué jeudi un responsable du projet. « L’effet du traitement se traduit par une baisse (du taux) dans le plasma de 63 %, ce qui correspond à environ une baisse de 3 % liée au temps qui passe et de 60 % grâce au traitement », a dit à l’AFP Morten Lindhardt, médecin à l’hôpital d’Holbaek, à l’ouest de Copenhague. Autrement dit, avec ce traitement — de la cholestyramine — le sang se débarrasse des polluants 20 fois plus vite que sans intervention, d’après l’étude publiée dans la revue scientifique Environment International.

Selon les chercheurs, c’est une piste prometteuse pour des personnes ayant été exposées à de fortes doses, car ces substances, qui ont tendance à s’accumuler dans l’organisme, peuvent être néfastes à la santé par exemple en diminuant la réponse immunitaire à la vaccination, en ayant un impact sur le cholestérol ou en étant liées à des cancers ou à l’obésité.

Un traitement contre le cholestérol permet de réduire la quantité de « polluants éternels » (PFAS) dans le sang de 60 % en trois mois. © Belish, Shutterstock

UN TRAITEMENT CONTRE LE CHOLESTÉROL PERMET DE RÉDUIRE LA QUANTITÉ DE « POLLUANTS ÉTERNELS » (PFAS) DANS LE SANG DE 60 % EN TROIS MOIS. © BELISH, SHUTTERSTOCK

Attention aux effets secondaires

« Si vous continuez à être exposé, je ne pense pas qu’il faut suivre ce traitement en permanence à cause des effets secondaires », qui peuvent se manifester sous la forme d’éruption cutanée ou de douleur abdominale, note le docteur Lindhart. Toutefois, le médicament permet d’éradiquer le « sentiment d’être empoisonné » que peuvent ressentir les personnes à fort taux de polluants, se félicite-t-il.

Au Danemark, 45 résidents, contaminés aux PFAS, ont reçu un traitement pendant 12 semaines dont l'effet est jugé « indiscutable ». © Artem Podrez, Pexels

AU DANEMARK, 45 RÉSIDENTS, CONTAMINÉS AUX PFAS, ONT REÇU UN TRAITEMENT PENDANT 12 SEMAINES DONT L’EFFET EST JUGÉ « INDISCUTABLE ». © ARTEM PODREZ, PEXELS

Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, sont une large famille de quelque 4 000 composés chimiques.

Au Danemark, des habitants de Korsør (centre) ont été contaminés à l’un d’entre eux, l’acide perfluoroctane sulfonique (PFOS) associé à un risque accru de cancer et interdit en Europe. Au sein de cette communauté, les taux mesurés de PFOS sont largement supérieurs à la normale (21 ng/mL) et c’est sur 45 résidents, avec un taux médian de 191 ng/mL, que l’essai clinique a été réalisé. Malgré la petite taille de la cohorte, l’effet du traitement, car il est très important, est indiscutable, assure M. Lindhardt.

Un effet « indiscutable » pour rompre la chaîne de transmission

Pas question cependant de traiter toutes les personnes confrontées à des taux faramineux. « Le risque d’effets secondaires est beaucoup trop important, si on traitait tout le monde, ça serait un désastre », prévient-il.

Il voit un « potentiel » pour les femmes en âge de procréer, pour leur permettre de ne pas transmettre ce haut niveau de PFAS à leur futur enfant. « Ça pourrait rompre la chaîne de transmission à la génération future », dit le médecin. La prudence reste de mise car si les effets du médicament sont documentés dans les taux sanguins, ils sont inconnus sur les maladies rénales ou les insuffisances immunitaires, note M. Lindhardt.

 

 

 

 

 

Shogun (Disney+) : voici pourquoi on tient la meilleure série de 2024

https://youtu.be/zDHrR28wvUo

 

 

Nous sommes frappés par la beauté de ces paysages, de ces costumes et de la méticulosité avec laquellee l’ambiance de l’époque est montrée. On apprécie aussi ce travail impressionnant sur la lumière et une multitude de détails qui nous vont voyager dans le temps. REGARDER SUR DISNEY+ Le spectateur s’abandonne petit à petit et finit par y croire. Nous sommes ainsi transportés au milieu de ces hommes et femmes qui n’ont pas conscience de traverser une période qui va marquer durablement l’histoire de leur pays (le scénario mélange habilement fiction et réalité). Cette épopée dans le Japon médiéval est d’autant plus crédible que la réalisation est aux petits oignons. Sans être trop bavarde, la série pose rapidement les enjeux, et ce sans noyer le spectateur. Il suffit parfois d’un regard, ou d’une astuce du réalisateur pour faire passer certaines émotions ou hésitations des héros. Nous rêvions de voir à l’écran cette fresque épique (et violente) du temps des Samouraïs, FX l’a fait.

Source : Shogun (Disney+) : voici pourquoi on tient la meilleure série de 2024

Les Grecs inquiets de la détérioration de leurs plages et leur littoral

Ce texte « supprime la zone de retrait déjà peu satisfaisante de trente mètres à partir du rivage pour l’exploitation des zones côtières », ont déploré ces ONG.

« Malheureusement, en Grèce, les écosystèmes côtiers sont traités comme des terres propices au développement résidentiel et touristique », ont-elles regretté.

La suppression de la zone de trente mètres qui existait jusqu’ici « n’améliore pas le cadre pour l’élimination des constructions illégales le long du littoral », un phénomène récurrent en Grèce, un pays réputé pour ses plages, toujours selon elles.

Mais le gouvernement a répondu que « l’amélioration de la gestion des régions littorales » serait « bénéfique à l’économie nationale et à la protection de l’environnement ».

« Le manque total de critères pour la définition du littoral (…) ne garantit pas la protection de l’environnement », a commenté auprès de l’AFP Giorgos Hassiotis, juriste au sein de WWF.

Les constructions illégales sont un phénomène endémique en Grèce où l’industrie du bâtiment est l’un des moteurs de l’économie grecque.

extraits Afp 29 02 2024

Source : Les Grecs inquiets de la détérioration de leurs plages et leur littoral

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Le long de la digue du port vénitien, à Réthymnon, en Crète.
Le long de la digue du port vénitien, à Réthymnon, en Crète.

Avec le projet de loi sur la valorisation des zones côtières grecques présenté par le ministère de l’économie, le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime que « les plages sont traitées comme des chantiers de construction » et que « le gouvernement tente de supprimer le minimum de 30 mètres non constructible à partir du rivage » actuellement en vigueur.

Soumis à la consultation publique pendant deux semaines, le projet de loi a suscité la colère de huit organisations de défense de l’environnement, parmi lesquelles le WWF et Greenpeace, et a engendré 1 200 commentaires sur le site du ministère de l’économie. Les huit ONG rappellent que cette limite de 30 mètres est déjà l’une des plus permissives de l’Union européenne.

Le Protocole relatif à la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) de la Méditerranée, qui suit la signature de la convention de Barcelone par l’Union Européenne, interdit toute construction ou installation nouvelle à moins de 100 mètres du rivage en dehors des zones urbanisées. Mais, comme le note le WWF, la Grèce ne l’a pas ratifié. Le projet de loi revient aussi sur l’interdiction d’attribuer des concessions dans des « petites zones côtières » (moins de 5 mètres de longueur ou de largeur, ou moins de 150 mètres carrés de superficie), l’utilisation de ces petites plages pourra notamment être attribuée aux hôtels, précise l’ONG.

L’esclave occulté – La Vie des idées

Au livre VI (6.137), Hérodote raconte comment les Athéniens ont pour la première fois réduit des hommes en esclavage lorsque leurs filles furent violées par les Pélasges alors qu’elles allaient chercher de l’eau à la source ; cette tâche devenue dangereuse fut dès lors confiée à des populations réduites à cet effet en servitude. Or on apprend au livre VIII (8.44) que les Pélasges ne sont autres que les ancêtres des Athéniens. « C’est – dit P. Ismard – que les Pélasges sont des opérateurs d’altérité temporelle. Par leur intermédiaire, les Grecs pensent l’altérité de leur passé, la façon dont ils en proviennent et s’en sont arrachés » (p. 80).

 

 

Source : L’esclave occulté – La Vie des idées

 

 

Recension Philosophie

L’esclave occulté

À propos de : Paulin Ismard, Le Miroir d’Œdipe. Penser l’esclavage, Seuil


par René de Nicolay , le 31 janvier

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Peu d’auteurs dans l’Antiquité avaient un discours sur l’esclavage, mais beaucoup en parlaient tout de même, parfois entre les lignes ou par des voies détournées, afin de le critiquer ou de le justifier.

Dans la lignée de deux études précédentes (La Démocratie contre les experts, 2015 La Cité et ses esclaves, 2019), le nouvel ouvrage de Paulin Ismard, Le Miroir d’Œdipe. Penser l’esclavage, entreprend de cerner la place paradoxale des esclaves dans la cité antique, en particulier à Athènes.

Le paradoxe est le suivant : à Athènes, les esclaves sont partout et nulle part à la fois. L’archéologie et maints passages des sources littéraires nous prouvent que les esclaves étaient omniprésents dans l’ordre de la production athénienne, au moins depuis la fin de la période archaïque : les activités agricoles, artisanales, minières de la cité reposaient sur eux. Mais aucun ouvrage antique qui nous soit parvenu ne prend les esclaves pour thème.

Faut-il conclure, dès lors, que les esclaves étaient absents du discours Le Miroir d’Œdipe montre en quoi une telle conclusion serait hâtive. Un discours antique sur l’esclavage existe, dans les marges des grands genres (philosophie, théâtre, histoire). Les esclaves antiques justifieraient ainsi l’inversion du mot d’Héraclite (DK B34) : absents, ils sont présents. Absents parce qu’il ne peut exister pour eux de communauté avec les hommes libres, les esclaves sont présents dans la mesure où c’est leur relégation aux marges qui fait tenir la société antique. « L’impossibilité d’inscrire la présence [des esclaves] dans le monde commun était la forme même de leur présence en son sein » (p. 18). C’est à l’étude de cette présence marginale que se consacre l’ouvrage.

Une « anthropologie de l’implicite »

L’auteur part de l’analyse marxiste proposée jadis par Moses Finley : si les esclaves sont présents en tout point de l’infrastructure de la cité antique et radicalement absents de la superstructure, c’est que l’esclavage n’avait pas à être défendu en termes idéologiques. Il reposait en effet sur la domination violente, comme le montre l’expérience de pensée proposée par Socrate au livre IX de la République de Platon, où un maître transporté avec ses esclaves dans un désert et privé de l’usage de la force doit flatter ses esclaves pour survivre. À Athènes et en Grèce plus largement, la violence instituée rendait superflue l’articulation d’une justification chargée d’assurer le consentement des dominés.

La formule originale de Finley est toutefois prudente : dans la cité grecque de l’époque classique, écrit l’historien britannique dans Démocratie antique et démocratie moderne, « il y avait peu de place pour l’idéologie au sens marxiste ». Or la marge ainsi laissée (« peu ») légitime les tentatives d’identifier en Grèce classique des justifications idéologiques de l’esclavage, par exemple chez Aristote. Paulin Ismard n’évoque malheureusement pas le débat qui opposa à ce sujet Charles Kahn et Malcolm Schofield [1]. Alors que le second refusait de considérer la théorie aristotélicienne de l’esclavage comme idéologique, au motif qu’elle est formulée sur la base d’arguments rationnels, Charles Kahn répondait que la faiblesse des arguments d’Aristote invitait à les interpréter comme une idéologie.

Quoi qu’il en soit d’Aristote, la rareté des sources offrant une discussion pro et contra de l’esclavage semble donner raison à Finley. P. Ismard propose dès lors de faire un pas de plus que l’historien anglais. Prenant acte de ce que la pensée des intellectuels antiques au sujet de l’esclavage est mince, il s’intéresse à leur pensée de l’esclavage, qui « se déploie le plus souvent entre les lignes ou dans la marge des textes les mieux connus, dans leur impensé ou à leur insu » (p. 14).

Pour mettre en lumière ce fait, P. Ismard suit la direction indiquée par Nicole Loraux, qui critiquait « l’anthropologie de l’explicite » et sa prédilection pour l’étude des pratiques ritualisées par lesquelles la cité antique organise son image. Une telle approche cède aux sirènes de la belle forme projetée par la cité ; une « anthropologie de l’implicite » (la formule est de P. Ismard, p. 18) est attentive à ce sur quoi les textes ne placent pas leur focale.

Trois éléments de l’ouvrage apparaissent donc centraux et méritent qu’on s’y arrête. Il y a, d’abord, la présence de l’esclavage au cœur des valeurs fondatrices de la cité, dont nous Modernes avons hérité. Il y a, ensuite, l’approche adoptée par P. Ismard pour expliciter cet implicite, celle des « entrelectures ». Il y a, enfin, l’interprétation psychanalytique, contestable, que l’auteur propose pour rendre compte de cette relégation.

L’homme libre, l’autre de l’esclave

Le premier apport de l’ouvrage se dégage dès le premier chapitre, consacré à une discussion de la liberté chez Platon et Aristote. Chez ces philosophes, l’homme libre se définit comme le contraire de l’esclave : il fait ce que ne fait pas l’esclave (contempler chez Platon, contempler et participer à la vie de la cité chez Aristote) ; il ne fait pas ce que fait l’esclave (travailler). L’homme libre est même dépendant de l’esclave pour exercer les activités les plus pleinement libérales. Ainsi, chez Aristote, la contemplation comme la politique justifient-elles que le maître du domaine confie à un intendant esclave l’administration de ses biens. L’esclave est donc à la fois le contour de l’homme libre et sa condition de possibilité.

L’auteur ne s’attarde pas, toutefois, sur une différence majeure entre Platon et Aristote : chez le premier (en tout cas dans le Théétète) l’activité politique est servile, ce qu’elle n’est pas chez le second. Il n’évoque pas non plus une dimension fondamentale de la présence de l’esclavage à Athènes, le rejet de toute forme de subordination comme une marque de servitude, relevé par Platon comme Aristote dans leurs analyses de la démocratie (Rep. 8.563d7-e1 Pol. 5.9 et 6.2).

Mais cette présence de l’esclavage au cœur de la définition de l’homme libre justifie, selon Paulin Ismard, une prise de recul vis-à-vis du « rapport que nous entretenons avec l’Antiquité classique » et des « rapports de domination dont nous héritons à travers elle, tant il est vrai que nous imaginons la cité classique spontanément, presque malgré nous, depuis la position des citoyens et des maîtres » (p. 163). Il y a, bien sûr, ce qu’on pourrait appeler le despoto-centrisme spontané avec lequel nous lisons les textes anciens. Mais il y a aussi, comme P. Ismard le montre dans son étude de la liberté athénienne, le risque d’être aveugle aux rapports qu’entretient le concept grec de liberté – dont nous sommes à maints égards les héritiers – avec l’esclavage. Chez Platon et Aristote, la liberté est tantôt définie comme ce dont l’esclave est privé, tantôt comme ce que permet le travail servile. Dans le discours démocratique athénien rapporté par les philosophes, par ailleurs, toute forme de sujétion est présentée comme une honteuse servitude. En appelant notre attention sur cette présence de l’esclavage au cœur de la liberté et de la démocratie athéniennes, l’essai de Paulin Ismard nous invite à nous prendre pour objets d’une « anthropologie de l’implicite ».

« Entrelectures » de l’esclavage

Si l’esclavage n’est présent dans le discours antique (et particulièrement athénien) qu’à la marge, P. Ismard choisit de le mettre en lumière grâce à l’éclairage d’autres textes où il occupe la même position liminaire. L’analogie fait alors œuvre de mise en valeur. P. Ismard s’engage donc dans des « entrelectures », fondées sur l’idée que « deux textes de fiction éloignés dans le temps ou l’espace ont le pouvoir de s’entrelire, c’est-à-dire de s’interpréter mutuellement, bien souvent à leur insu, et cela quel que soit l’ordre de succession qui est le leur » (p. 47).

P. Ismard utilise ainsi le roman Absalon, Absalon de W. Faulkner pour jeter une lumière neuve sur l’Œdipe-roi de Sophocle, dans le chapitre deux qui donne son titre à l’ouvrage entier. L’auteur montre que, chez Faulkner comme chez Sophocle, « les esclaves sont placés en position spéculaire. Ils rendent possible l’existence d’un monde qui est devenu illisible et incompréhensible à ceux qui l’habitent, et sont en quelque sorte les détenteurs de son énigme » (p. 50).

La pratique des entrelectures peut s’avérer cependant moins éclairante parfois, comme en témoigne le chapitre 4 consacré à la relation, par Diodore, de la révolte des esclaves de Sicile en 135 av. J.-C. Dans ses pages aussi fascinantes que stimulantes, P. Ismard dresse des analogies entre le mime que fait donner dans sa capitale d’Enna le roi Eunous, syrien et ex-esclave, afin de représenter la révolte des esclaves contre leurs maîtres, et le « théâtre documentaire » inventé au début des années 1920 par Erwin Piscator, dont le but était de « montrer la réalité des rapports sociaux » (p. 106). Mais l’auteur ne met pas pleinement en lumière les liens qu’il dresse entre les événements racontés par Diodore et l’œuvre de Piscator. Les premiers « instauraient (…) un temps de suspens » (p. 98) dans leur révolte, pour tenter d’en prendre conscience et de mieux la comprendre. Piscator, lui, visait « l’intervention active dans le cours des événements » (p. 106). La finalité paraît différente, sans parler de la différence de contexte : une élaboration de l’analogie aurait sans doute donné plus de clarté à cette entrelecture.
L’esclavage, un refoulé des sociétés antiques ?

Non seulement la cité est tenue, selon P. Ismard, par des êtres qu’elle exclut de son discours explicite ; elle organiserait même « consciemment » (p. 20) cette relégation. L’interprétation paraît cependant détachable de la thèse elle-même : il est possible d’affirmer, d’une part, que la cité antique tient par ses marges, mais ne parle que de son plein, sans soutenir, de l’autre, que son économie psychique exige cette relégation. Pourtant, P. Ismard insiste pour étayer cette interprétation psychologique dans plusieurs de ses chapitres, comme dans sa conclusion.

L’écart entre la thèse et son interprétation psychanalytique se lit dès le premier chapitre du livre. P. Ismard se
fonde sur la digression du Théétète de Platon, où Socrate revendique pour le philosophe le sort de Thalès, tombé dans un puits à force de contempler les étoiles, suscitant l’hilarité d’une esclave thrace plus au fait des réalités immédiates (174a). Pour Socrate, le philosophe ne peut que détourner son attention du monde social et politique, qui l’empêche de contempler. Il la détourne tant et si bien qu’il n’est même pas au fait de son ignorance : « tout cela, il ne sait même pas qu’il ne le sait pas » (173e).

P. Ismard en conclut que, « pour être pleinement philosophe, il ne suffit pas d’ignorer le fonctionnement de la vie civique ; il convient d’ignorer cette ignorance » (p. 28). Cette nécessité est, selon lui, celle de la Verleugnung (dénégation) freudienne « par laquelle le sujet se protège en désavouant ce qui le menace » (ibid.). La menace est ici celle de la politique elle-même : l’activité politique, comme toute forme de travail pour autrui, est à Athènes entachée du soupçon d’esclavage.

Cette interprétation est-elle appelée par le texte ? Cela n’est pas certain. Dans le débat entre M. Schofield et C. Kahn, c’était la faiblesse des arguments proposés par Aristote qui permettait de dire qu’ils exprimaient une idéologie ; c’est sur ce critère que ceux de Socrate doivent être évalués pour décider s’ils ne se comprennent bien que comme expression d’un impératif psychologique. Or l’argumentation de Socrate n’a pas besoin de cette réduction pour être comprise : si le but de l’existence est « l’assimilation au dieu autant qu’il est possible » (176a), alors le philosophe fait bien de se tenir éloigné du tribunal et de ses contraintes [2].

Les mêmes doutes sur l’interprétation psychanalytique proposée naissent à la lecture du troisième chapitre, consacré aux récits athéniens sur la naissance de l’esclavage et à la place qu’ils délimitent pour l’esclave. Pour les Athéniens, l’esclave n’est pas cet autre avec lequel on échange les biens ou qui permet l’exogamie : « l’esclavage est la négation de toute figure du lien. Son institution définit une altérité sans visage et sans nom » (p. 84). P. Ismard rapproche cette altérité de ce que produit la forclusion lacanienne [3], traduction interprétative de la Verwerfung freudienne : « l’existence de cet autre est refusée si radicalement qu’elle ne se traduit par aucune mise en récit » (p. 85).

La force de l’interprétation proposée par P. Ismard paraît reposer sur sa lecture de deux passages d’Hérodote, où le récit mentionne certes des esclaves, mais sans jamais en faire des personnages centraux, ni même actifs. Au livre VI (6.137), Hérodote raconte comment les Athéniens ont pour la première fois réduit des hommes en esclavage lorsque leurs filles furent violées par les Pélasges alors qu’elles allaient chercher de l’eau à la source ; cette tâche devenue dangereuse fut dès lors confiée à des populations réduites à cet effet en servitude. Or on apprend au livre VIII (8.44) que les Pélasges ne sont autres que les ancêtres des Athéniens. « C’est – dit P. Ismard – que les Pélasges sont des opérateurs d’altérité temporelle. Par leur intermédiaire, les Grecs pensent l’altérité de leur passé, la façon dont ils en proviennent et s’en sont arrachés » (p. 80).

Mais qu’est-ce qui, dans ces deux passages, justifie une interprétation en termes de « forclusion » ? Elle serait appelée si, par exemple, les Pélasges eux-mêmes avaient été asservis, les Athéniens ne pouvant alors admettre descendre d’esclaves. Néanmoins Hérodote est explicite : les premiers esclaves des Athéniens furent autres que les Pélasges. Rien ne paraît donc nécessiter, pour les Athéniens, un refoulement de l’origine de l’esclavage.

Une autre voie possible : Aristote

Les doutes que laissent les chapitres sur l’interprétation psychanalytique proposée reparaissent à la lecture de la conclusion. Pour l’auteur, la cité antique s’est construite en reléguant l’esclave dans le domaine de « l’insu ». Cette relégation a deux fonctions : d’abord, ôter à l’esclave son « pouvoir de subversion au regard des institutions traditionnelles de la communauté », pouvoir qui aurait été libéré par une thématisation explicite de l’esclavage (p. 160) ; par ailleurs, soulager la cité de « l’angoisse » qui serait née de « l’incorporation réciproque » et de l’indistinction entre maître et esclave (p. 161).

Ces deux fonctions, toutefois, pouvaient être remplies sans refoulement. La première pouvait l’être par l’idéologie ; et la seconde, par une définition de l’homme libre qui se passe d’une référence à l’esclave. Aristote montre la voie, qui propose à la fois une justification de l’esclavage (au livre 1 des Politiques) et une définition de la personne libre comme celle qui vit pour elle-même, et non pour autrui (Rhet. 1367a33, Met. 982b4-26).
La figure d’Aristote vient donc tempérer les trois conclusions de l’ouvrage. Il est possible de définir l’homme libre par lui-même, sans en faire avant tout un non-esclave. Certes, les conditions de possibilité d’une vie pleinement libre, faite de contemplation et d’activité politique, comprennent l’esclavage ; mais il s’agit ici d’une question de degrés, non de nature : l’esclave permet une vie plus libre ; il ne définit pas la vie libre.

En outre, la justification aristotélicienne de l’esclavage – idéologique ou non – montre que l’esclavage n’existait pas que dans les marges : elle prend même place dans un débat qui précède Aristote, comme il le reconnaît.
Ces deux remarques en amènent une troisième : Aristote montre que le refoulement de l’esclavage n’était pas nécessaire à la cité antique.

Aristote suffit-il à invalider les conclusions de l’ouvrage ? Certainement pas. Outre la richesse des lectures proposées, l’ouvrage vaut par ces thèses, qui entendent s’appliquer aux tendances que Paulin Ismard voit à l’œuvre dans la cité antique. Une exception ne saurait par elle seule mettre en cause l’existence d’une tendance. Reste qu’une confrontation plus directe avec l’option aristotélicienne aurait permis de mesurer plus précisément la portée des conclusions d’un ouvrage qui profitera à ses lecteurs, spécialistes ou non.

Paulin Ismard, Le Miroir d’Œdipe. Penser l’esclavage, Paris, Seuil, 2023, 224 p., 23 euros.

par René de Nicolay, le 31 janvier

 

 

 

 

 

 

Scandale Nestlé : quelles différences entre eau minérale et eau du robinet ? – L’Express

 

Selon une enquête publiée par le Monde et Radio France, au moins "un tiers des marques françaises d’eau de source et d’eau minérale" utilisent des traitements interdits par ma réglementation.

Selon une enquête publiée par le Monde et Radio France, au moins « un tiers des marques françaises d’eau de source et d’eau minérale » utilisent des traitements interdits par la réglementation.

dpa Picture-Alliance via AFP

D’après l’enquête du Monde et de Radio France, le ministère de l’Industrie, alerté par la répression des fraudes, a reçu dès 2021 les représentants de Nestlé Waters, qui ont reconnu leur recours à des traitements d’ultraviolets et de filtres au charbon actif sur certaines eaux minérales afin de maintenir « leur sécurité alimentaire ». Le gouvernement, qui aurait alors dû informer la Commission européenne, « a tenté de gérer la crise avec la plus grande discrétion », révèle Le Monde.

Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, que les deux médias ont pu consulter, a par ailleurs été « soumis à un secret quasi-absolu » par l’exécutif. Pour cause, ce rapport estime que 30 % des marques françaises ont recours à des traitements non conformes. « La mission n’a pas de doute sur le fait que la proportion de 30 % [des dénominations commerciales concernées] sous-estime le phénomène et que l’ensemble des minéraliers soient concernés », rapporte le quotidien.

Source : Scandale Nestlé : quelles différences entre eau minérale et eau du robinet ? – L’Express

 

Scandale Nestlé : quelles différences entre eau minérale et eau du robinet ?

Santé. Une enquête publiée par Le Monde et Radio France révèle que de grands producteurs d’eau minérale et d’eau de source ont procédé à des traitements non conformes à la réglementation.

Par Chloé Sémat
Publié le
Selon une enquête publiée par le Monde et Radio France, au moins "un tiers des marques françaises d’eau de source et d’eau minérale" utilisent des traitements interdits par ma réglementation.

Selon une enquête publiée par le Monde et Radio France, au moins « un tiers des marques françaises d’eau de source et d’eau minérale » utilisent des traitements interdits par la réglementation.

dpa Picture-Alliance via AFP

Une marque, un emballage, une étiquette colorée… Autant de caractéristiques bien connues des eaux minérales qui font leur renommée chez les clients, en France comme à l’étranger. Et pourtant, selon une enquête conduite par la cellule investigation de Radio France et Le Monde dévoilée aujourd’hui, certains des plus grands noms d’eau en bouteille ont reçu depuis de nombreuses années « des traitements non conformes à la réglementation, notamment en raison de contaminations sporadiques d’origine bactérienne ou chimique ».

Selon les informations des deux médias à l’origine de l’enquête, au moins « un tiers des marques françaises d’eau de source et d’eau minérale auraient été, ou seraient encore, en délicatesse avec la réglementation ». Sont ainsi concernées les marques de Nestlé Waters (Vittel, Hépar, Perrier, etc.), filiale du groupe suisse Nestlé, et Source Alma (St-Yorre, Cristalline, etc.).

LIRE AUSSI : Comment l’eau est devenue le cœur du combat des écologistes radicaux

D’après l’enquête du Monde et de Radio France, le ministère de l’Industrie, alerté par la répression des fraudes, a reçu dès 2021 les représentants de Nestlé Waters, qui ont reconnu leur recours à des traitements d’ultraviolets et de filtres au charbon actif sur certaines eaux minérales afin de maintenir « leur sécurité alimentaire ». Le gouvernement, qui aurait alors dû informer la Commission européenne, « a tenté de gérer la crise avec la plus grande discrétion », révèle Le Monde.

Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, que les deux médias ont pu consulter, a par ailleurs été « soumis à un secret quasi-absolu » par l’exécutif. Pour cause, ce rapport estime que 30 % des marques françaises ont recours à des traitements non conformes. « La mission n’a pas de doute sur le fait que la proportion de 30 % [des dénominations commerciales concernées] sous-estime le phénomène et que l’ensemble des minéraliers soient concernés », rapporte le quotidien.

Des normes distinctes de celles qui concernent l’eau du robinet

Les traitements ultraviolets et les filtres au charbon actif sont formellement interdits par la réglementation de l’UE. Selon la directive européenne « relative à l’exploitation et à la mise dans le commerce des eaux minérales naturelles », les eaux minérales doivent être naturellement de haute qualité microbiologique – sous entendu, sans aucun traitement supplémentaire pour atteindre cet objectif.

À l’origine, les eaux minérales étaient des eaux médicales, vendues exclusivement pour des pathologies précises. Provenant d’une source souterraine, elles se caractérisent par une stabilité dans leur composition en minéraux (fluor, sodium, magnésium) – différente selon les marques.

LIRE AUSSI : Volvic, Evian, San Pellegrino… Les géants de l’eau minérale boivent la tasse

Ainsi, tout traitement de ces eaux commercialisées en bouteille est interdit car elles sont soumises à des normes spécifiques. Ces dernières sont distinctes de celles qui régissent l’eau du robinet. Certaines eaux pourraient même être refusées en réseau public de distribution tant elles atteignent des teneurs en minéraux qui ne seraient pas tolérées pour une eau dite potable.

Au micro de France Info en 2022, la journaliste du magazine Que choisir Elisabeth Chesnais notait par exemple la forte présence de sodium dans certaines eaux minérales. Actuellement, pour l’eau du robinet, la limite autorisée du sodium est de 200 milligrammes par litre, alors que certaines eaux en bouteille peuvent en contenir plus de 1 000 milligrammes par litre.

63 critères de potabilité

Afin qu’une eau puisse être qualifiée de « potable », elle doit pouvoir être bue ou utilisée « à des fins domestiques et industrielles sans risque pour la santé », est-il précisé sur le site du Centre de l’information sur l’eau.

L’eau du robinet est prélevée par captage dans les nappes superficielles, les rivières ou les lacs, est décontaminée dans une usine de traitement jusqu’à ce qu’elle respecte les quelque 63 critères de potabilité dictés par le ministère de la Santé et le Conseil supérieur du secteur d’hygiène publique, une instance consultative.

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Parmi ces critères, on retrouve notamment des paramètres physico-chimiques, correspondant à la température ou à la dureté de l’eau, mais également organoleptiques, liés à la couleur, au goût et à l’odeur de l’eau. Bien qu’elle suscite parfois la méfiance, l’eau du robinet est très contrôlée au niveau local par les Agences régionales de santé et par les usines de traitement.

Alzheimer : les chercheurs ont trouvé un lien avec les aliments transformés !

Les aliments transformés sont suspectés d'augmenter le risque d'Alzheimer d'après une étude australienne. © Andrey Popov, Adobe Stock

 

Pour la première fois, une étude établit un lien entre les aliments transformés, en particulier la charcuterie et les aliments à base de viande, et la maladie d’Alzheimer. Publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease, la recherche australienne a utilisé les données de l’Australian Imaging Biomarker and Lifestyle Study of Aging, qui suit depuis près de 20 ans un groupe de personnes et observe le développement ou non de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont examiné le régime alimentaire de 438 Australiens (dont 108 atteints par la maladie) pour trouver cette association.

PAS LE TEMPS DE LIRE ? ON VOUS PARLE DE CETTE ACTU AU FORMAT AUDIO DANS LA SANTÉ SUR ÉCOUTE. APPUYEZ SUR LE BOUTON PLAY ET LAISSEZ-VOUS PORTER ! © FUTURA

Résultat : les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer avaient tendance à manger régulièrement des aliments tels que des tourtes à la viande, des saucisses, du jambon, des pizzas et des hamburgers. De plus, ils consommaient également moins de fruits et légumes comme les oranges, les fraises, les avocats, les poivrons, les concombres, les carottes, les choux et les épinards, c’est-à-dire des aliments bruts non transformés.

Agir sur les facteurs de risque modifiables dès le plus jeune âge

L’auteure principale de l’étude Tahera Ahmed a déclaré dans un communiqué qu’elle espérait que ces résultats encourageraient les jeunes à adopter un régime alimentaire plus sain afin de protéger leur cerveau pour plus tard. « Le développement de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau commence à l’âge moyen et ses effets peuvent être attribués à un mode de vie incontrôlé dès le plus jeune âge », a-t-elle ajouté. L’étude vient appuyer l’intérêt d’agir sur les facteurs de risque modifiables de la maladie d’Alzheimer, comme l’alimentation et le sommeil. Il a déjà été montré par le passé que les régimes sains comme le régime méditerranéen et le régime cétogène pourraient protéger de la démence.

 

 

Source : Alzheimer : les chercheurs ont trouvé un lien avec les aliments transformés !

 

Pour la première fois, une étude établit un lien entre les aliments transformés, en particulier la charcuterie et les aliments à base de viande, et la maladie d’Alzheimer. Publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease, la recherche australienne a utilisé les données de l’Australian Imaging Biomarker and Lifestyle Study of Aging, qui suit depuis près de 20 ans un groupe de personnes et observe le développement ou non de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont examiné le régime alimentaire de 438 Australiens (dont 108 atteints par la maladie) pour trouver cette association.

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Résultat : les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer avaient tendance à manger régulièrement des aliments tels que des tourtes à la viande, des saucisses, du jambon, des pizzas et des hamburgers. De plus, ils consommaient également moins de fruits et légumes comme les oranges, les fraises, les avocats, les poivrons, les concombres, les carottes, les choux et les épinards, c’est-à-dire des aliments bruts non transformés.

Agir sur les facteurs de risque modifiables dès le plus jeune âge

L’auteure principale de l’étude Tahera Ahmed a déclaré dans un communiqué qu’elle espérait que ces résultats encourageraient les jeunes à adopter un régime alimentaire plus sain afin de protéger leur cerveau pour plus tard. « Le développement de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau commence à l’âge moyen et ses effets peuvent être attribués à un mode de vie incontrôlé dès le plus jeune âge », a-t-elle ajouté. L’étude vient appuyer l’intérêt d’agir sur les facteurs de risque modifiables de la maladie d’Alzheimer, comme l’alimentation et le sommeil. Il a déjà été montré par le passé que les régimes sains comme le régime méditerranéen et le régime cétogène pourraient protéger de la démence.

 

 

Suppression de l’ASS : « Des foyers modestes risquent de s’enfoncer dans le surendettement », alerte Denis Gravouil (CGT) – L’Humanité

 

François Hommeril, président de la CFE-CGC, le syndicat des cadres, a également fustigé une mesure « gravissime »« Considérer que quand les personnes ne retrouvent pas d’emploi, c’est de leur faute » est un « mensonge insupportable » qui nie « toutes les études en la matière », estime-t-il. L’économiste Michaël Zemmour partage ces analyses. « Cohérente avec la politique du gouvernement depuis plusieurs années, cette mesure consiste à accroître le dénuement des personnes hors de l’emploi, afin de « creuser l’écart » avec les personnes en emploi, sans toutefois que les salaires n’augmentent », poursuit-il.

 

 

 

Source : Suppression de l’ASS : « Des foyers modestes risquent de s’enfoncer dans le surendettement », alerte Denis Gravouil (CGT) – L’Humanité

 

Suppression de l’ASS : « Des foyers modestes risquent de s’enfoncer dans le surendettement », alerte Denis Gravouil (CGT)

Durant une bonne partie de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale mardi 30 janvier, le premier ministre Gabriel Attal a vanté la politique d’Emmanuel Macron, en particulier sur le travail. Il a surtout annoncé vouloir supprimer l’allocation de solidarité spécifique (ASS), provoquant la colère des syndicalistes et des politiques de gauche.

Gabriel Attal a réitéré, mardi 30 janvier, l’« objectif de plein-emploi » du gouvernement avec la même recette : s’attaquer aux droits des chômeurs. ©AFP

Lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, mardi 30 janvier, Gabriel Attal a annoncé vouloir supprimer l’allocation de solidarité spécifique (ASS) qui prolonge l’indemnisation du chômage tout en cotisant jusqu’à la retraite pour les privés d’emploi les plus âgés, dans le but de « réinterroger notre modèle » du travail. Après avoir loué la politique de son président, pointant un taux de chômage qui serait le plus bas « depuis vingt-cinq ans » tout en omettant de souligner que le chiffre est le fruit des réformes de l’allocation-chômage retirant leurs droits à plusieurs milliers de sans-emploi, le premier ministre a persisté en annonçant cette terrible mesure anti-sociale qui faisait débat au sein même de la majorité.

Une suppression de l’ASS « gravissime »

Denis Gravouil, membre du bureau confédéral de la CGT, estime que cette mesure est « gravissime »« Ce sont environ 300 000 personnes par an, à qui on va retirer le dernier revenu d’existence », explique le militant CGT, rappelant que, si ces personnes basculeront au RSA (Revenu de solidarité active), il existe une différence essentielle entre ASS et RSA, passée sous silence par le gouvernement. L’ASS n’est pas rattachée au foyer, « autrement dit, vous en bénéficiez quel que soit le revenu de votre conjoint ou conjointe, contrairement au RSA, qui dépend des revenus du ménage », explique Denis Gravouil. « Cela signifie que des gens en couple qui touchaient l’ASS pourront se retrouver sans rien, en fonction des revenus de leur conjoint. Des foyers modestes risquent de s’enfoncer dans le surendettement. » Sans compter que le premier ministre a également annoncé la généralisation du conditionnement du RSA à 15 heures d’activité.

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Interrogé au micro de franceinfo quelques heures après la longue déclaration de Gabriel Attal, François Hommeril, président de la CFE-CGC, le syndicat des cadres, a également fustigé une mesure « gravissime »« Considérer que quand les personnes ne retrouvent pas d’emploi, c’est de leur faute » est un « mensonge insupportable » qui nie « toutes les études en la matière », estime-t-il. L’économiste Michaël Zemmour partage ces analyses. « Cohérente avec la politique du gouvernement depuis plusieurs années, cette mesure consiste à accroître le dénuement des personnes hors de l’emploi, afin de « creuser l’écart » avec les personnes en emploi, sans toutefois que les salaires n’augmentent », poursuit-il.

« Un objectif de punition sociale »

Selon le spécialiste du financement de l’État social, cette politique s’inscrit dans la droite ligne des précédentes réformes engagées par le gouvernement dans ce domaine. Elle poursuit « un objectif de punition sociale des personnes hors de l’emploi pour récompenser implicitement celles qui en ont un »« En dégradant les conditions de vie hors de l’emploi on pousse les personnes à accepter tout type d’activité, même dans des conditions de travail et de rémunération très dégradées », ajoute-t-il.

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Par ailleurs, le premier ministre fait peser une nouvelle épée de Damoclès sur l’assurance-chômage, indiquant qu’en cas de trajectoire financière négative, il adresserait « une lettre de cadrage » aux partenaires sociaux. Une façon de tordre le bras à ces derniers pour réduire les droits des chômeurs. Enfin, le Code du travail pourrait encore perdre en épaisseur, Gabriel Attal promettant une « nouvelle étape » aux ordonnances de 2017, dont les effets sur la protection des salariés ont été destructeurs. Dans un contexte où le gouvernement multiplie les ballons d’essais pour attaquer le droit des chômeurs, et en particulier des seniors, les macronistes peinent à justifier une mesure qui n’arrangera en rien le chômage et la précarité des Français.

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