Maine-et-Loire. Mgr Batut, nouvel évêque d’un diocèse « fantôme » qui comprend Cholet et Vihiers

Disparu en 1648 et restauré en 2009, le diocèse de Maillezais s’étend du sud Vendée jusqu’aux Mauges en passant par Cholet, le Bocage bressuirais et le Vihiersois. Un diocèse en réalité réduit au rôle de symbole. Un nouvel évêque, Mgr Jean-Pierre Batut, y a pourtant été nommé le 26 juin.

Mgr Jean-Pierre Batut, évêque auxiliaire de Toulouse et évêque de Maillezais.
Mgr Jean-Pierre Batut, évêque auxiliaire de Toulouse et évêque de Maillezais. | CAPTURE D’ÉCRAN YOUTUBE
C’est un diocèse pas comme les autres. Confiné au rôle de symbole. Créé au Moyen Âge en 1317, l’évêché de Maillezais a été supprimé en 1648, laissant la place au diocèse de La Rochelle créé par le pape Innocent X. Il s’étendait de Maillezais dans le sud Vendée, siège du diocèse, jusqu’aux Mauges en passant par Cholet, le Bocage bressuirais et le Vihiersois.

Sur décision du pape Benoit XVI, le Vatican a restauré le siège épiscopal de Maillezais le 9 février 2009 avant que le pape François ne lui attribue en 2017 le rôle de diocèse titulaire. Dans l’organisation de l’Église catholique, il s’agit d’un évêché confié à des prélats qui se retrouvent sans ministère, soit parce qu’ils ne sont que « simples » évêques auxiliaires, soit parce qu’ils ont démissionné. Car, dans l’Église, tout évêque, même démissionnaire, doit veiller sur une portion du peuple de Dieu, au moins de façon symbolique , rappelait en 2009 Mgr Dominique Rézeau, ancien nonce apostolique en Vendée.

Ancien évêque de Blois

Autrefois, on les appelait « évêques in partibus infidelium », autrement dit évêques « en pays des infidèles » car ils étaient nommés dans des pays non chrétiens. L’un des plus célèbres évêques in partibus fut Mgr Jacques Gaillot (1935-2023), déchargé de ses fonctions à Évreux (Eure) en 1995 en raison de ses prises de position en faveur des divorcés remariés, du mariage des prêtres ou de l’ordination de femmes. Il fut alors désigné évêque in partibus de Parténia, un ancien diocèse d’Algérie disparu depuis le V e siècle.

Depuis qu’il est redevenu diocèse titulaire, Maillezais a accueilli un premier évêque, Mgr Antoine Hérouard en 2017. Celui-ci ayant été nommé archevêque de Dijon (Côte-d’Or) en février 2022, le diocèse de Maillezais se retrouvait sans prélat. Un vide comblé le 26 juin 2023 par la nomination de Mgr Jean-Pierre Batut , 69 ans, évêque auxiliaire de Toulouse (Haute-Garonne) et donc évêque de Maillezais. Il avait été auparavant à la tête du diocèse de Blois (Loir-et-Cher), fonction dont il a été déchargé par le pape à sa demande pour des problèmes de santé tandis que nos confrères de La Nouvelle République évoquaient à l’époque une gouvernance contestée et des désaccords sur la gestion financière et humaine .

Ce n’est pas la première fois que Mgr Batut devient évêque in partibus. Alors évêque auxiliaire de Lyon en 2008, auprès du cardinal Barbarin, il avait hérité du titre d’évêque in partibus de Ressiana, un ancien évêché du nord de l’Algérie. Pour les fidèles de Cholet, des Mauges et du Vihiersois, rien ne change, « leur » évêque reste bien Mgr Delmas à Angers mais rien n’interdit à son alter ego de Maillezais, Mgr Batut, de leur venir à leur rencontre. Ce qui serait une grande première.

 

 

 

 

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Élections sénatoriales 2023 : départements concernés, spécificités du scrutin… Voici ce qu’il faut savoir

 

Elections sénatoriales 2023 : départements concernés, spécificités du scrutin… Voici ce qu'il faut savoir©Vernier Jean-Bernard/JBV News/ABACAabacapress
Les élections sénatoriales auront lieu à la rentrée, le dimanche 24 septembre prochain. Récapitulatif des informations clés pour comprendre les enjeux des seules élections de l’année 2023.

Élections sénatoriales 2023 :

 

170 sièges à pourvoir

Le 24 septembre prochain, ce ne sont pas tous les sièges qui vont être renouvelés, mais seulement 170 des 348 sénateurs, comme l’explique Le Figaro.

Depuis 2011, les sénateurs sont, en effet, renouvelés par moitié tous les trois ans, en alternance entre deux séries, l’une de 170 et l’autre de 178 sièges.

La série 2 a été renouvelée d’uniquement 172 sièges en raison de la crise sanitaire lors des élections sénatoriales de septembre 2020, rappelle le Sénat.

Cette année, la série visée par les élections est donc celle de 170 sénateurs, qui ont été élus en 2017.

Ils arrivent donc en fin de mandat, les sénateurs étant élus pour un mandat de six ans, renouvelable.

Pour ce scrutin si particulier, les départements concernés sont tous les départements d’Île-de-France et ceux allant du numéro 37 (Indre-et-Loire) au 66 (Pyrénées-Orientales). Six territoires d’Outre-mer sont également concernés à l’instar de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie et enfin Saint-Pierre-et-Miquelon, comme le détaille le site du Sénat.

Source : Élections sénatoriales 2023 : départements concernés, spécificités du scrutin… Voici ce qu’il faut savoir

 

Élections sénatoriales 2023 : départements concernés, spécificités du scrutin… Voici ce qu’il faut savoir

Elections sénatoriales 2023 : départements concernés, spécificités du scrutin… Voici ce qu'il faut savoir©Vernier Jean-Bernard/JBV News/ABACAabacapress
Les élections sénatoriales auront lieu à la rentrée, le dimanche 24 septembre prochain. Récapitulatif des informations clés pour comprendre les enjeux des seules élections de l’année 2023.
SOMMAIRE

Cette année pas d’élections nationales à l’horizon… A une exception près : les sénatoriales,  pour lesquelles les électeurs ne sont pas appelés aux urnes. Les sénateurs sont élus par le suffrage universel indirect pour un mandat de 6 ans, renouvelés par moitié tous les 3 ans, en alternance entre deux séries : la série 1 (170 sièges) et la série 2 (178). La date exacte des élections est fixée par décret, et habituellement, elles ont lieu le troisième dimanche de septembre. Cette année, elles auront, en effet, lieu à ces dates habituelles, puisqu’elles prendront place le 24 septembre prochain. Vous êtes inconnus au mode de fonctionnement de ces élections ? Pas d’inquiétude, nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir.

Élections sénatoriales 2023 : comment se déroulent-elles ?

À la différence d’autres modes de scrutin, ne vous pressez pas dans votre mairie pour vous procurer votre nouvelle carte d’électeur. Effectivement, ce ne sont pas les citoyens qui votent à ces élections pour désigner les nouveaux représentants du Sénat. Pour être plus précis, dans chaque département, les sénateurs sont élus par un collège électoral de grands électeurs formés principalement d’élus de la circonscription, « comprenant des sénateurs, des députés, des conseillers régionaux élus dans le département, des conseillers départementaux et des délégués des conseils municipaux« , rappelle sur son site le ministère de l’Intérieur.

Le collège électoral est composé d’environ 160 000 personnes, dont 95 % sont des conseillers municipaux, précise le gouvernement. À noter que le nombre de sénateurs dans chaque circonscription varie en fonction de la population, tout comme le mode de scrutin varie en fonction du « nombre de sièges dévolus au département ». Ainsi, pour élire un ou deux sénateurs, l’élection se déroule au scrutin majoritaire à deux tours. Pour trois ou plus, c’est le scrutin proportionnel qui s’applique.

Élections sénatoriales 2023 : 170 sièges à pourvoir

Le 24 septembre prochain, ce ne sont pas tous les sièges qui vont être renouvelés, mais seulement 170 des 348 sénateurs, comme l’explique Le Figaro. Depuis 2011, les sénateurs sont, en effet, renouvelés par moitié tous les trois ans, en alternance entre deux séries, l’une de 170 et l’autre de 178 sièges. La série 2 a été renouvelée d’uniquement 172 sièges en raison de la crise sanitaire lors des élections sénatoriales de septembre 2020, rappelle le Sénat. Cette année, la série visée par les élections est donc celle de 170 sénateurs, qui ont été élus en 2017.Ils arrivent donc en fin de mandat, les sénateurs étant élus pour un mandat de six ans, renouvelable.

Vidéo du jour

Pour ce scrutin si particulier, les départements concernés sont tous les départements d’Île-de-France et ceux allant du numéro 37 (Indre-et-Loire) au 66 (Pyrénées-Orientales). Six territoires d’Outre-mer sont également concernés à l’instar de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie et enfin Saint-Pierre-et-Miquelon, comme le détaille le site du Sénat.

Élections sénatoriales 2023 : quels changements attendre de ce suffrage ?

Un taux de renouvellement en hausse ? Vivement critiqué pour sa faible capacité de régénération, le scrutin édition 2023 pourrait enfin faire exception à cette règle presque établie. Chaque élection sénatoriale voit une importante part de nouveaux sénateurs faire son entrée dans l’hémicycle du palais du Luxembourg. En 2020, le taux de renouvellement s’était ainsi élevé à 45 % (78 nouveaux élus sur 172 sièges à pourvoir). Cette année, un certain renouvellement semble également se profiler. D’après les chiffres de Public Sénat, sur 86 % des 170 sièges à pourvoir en septembre, au moins 39 électeurs ne se représentent pas.

Autre fait notable, dans un ordre plus politique, une alliance semble se faire jour à gauche dans de nombreuses circonscriptions. Le Parti Socialiste est, en effet, parvenu à un accord avec Europe Ecologie les Verts ainsi qu’avec le Parti Communiste Français. Le PS fera donc liste commune avec EELV dans 14 départements et avec le PCF dans 15 départements. À titre de comparaison, lors des élections de 2017, la gauche n’était parvenue à un accord que dans deux départements. Cependant, aucun accord n’a été conclu avec LFI, très peu représenté au niveau des communes, et qui pourrait donc se retrouver avec aucun siège au Sénat.

Les Républicains quant à eux, qui constituent le groupe majoritaire au Sénat, mettent en jeu 65 de leurs 145 sièges à la rentrée. Si Bruno Retailleau, président du groupe dans le 6ème arrondissement de Paris, « anticipe plutôt une stabilité », rien n’est encore joué. Dans les zones urbaines, le parti pourrait perdre plusieurs sièges, au profit d’Horizons, le groupe emmené par un ancien pensionnaire de la maison, Édouard Philippe.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chine : Xi Jinping a lui-même provoqué la fin du miracle économique, par Adam Posen – L’Express

Supprimer la plupart des obstacles pour les talents et les capitaux chinois ne compromettrait en rien la prospérité ou la sécurité nationale des Etats-Unis.

En revanche, il serait plus difficile pour Pékin de maintenir une économie croissante qui soit à la fois stable et étroitement contrôlée par le Parti.

Comparée à la stratégie économique actuelle des Etats-Unis envers la Chine, bien plus conflictuelle, restrictive et punitive, cette nouvelle approche réduirait le risque d’une escalade dangereuse entre Washington et Pékin, et elle serait moins source de divisions entre les alliés des Etats-Unis et les économies en développement.

Cette approche nécessiterait de faire savoir que les personnes, l’épargne, la technologie et les marques chinoises sont les bienvenues aux Etats-Unis ; à l’opposé des efforts qui les excluent ouvertement.

Source : Chine : Xi Jinping a lui-même provoqué la fin du miracle économique, par Adam Posen – L’Express

Traduction exclusive

Chine : Xi Jinping a lui-même provoqué la fin du miracle économique, par Adam Posen

Selon l’économiste américain, le régime chinois, par excès d’autoritarisme, s’est infligé un « Covid long économique ». Pour Pékin, le ralentissement de la croissance sera durable.

Le président chinois Xi Jinping, le 6 avril 2023 à Pékin

Selon Adam Posen, sous la présidence de « Xi Jinping [ici, le 6 avril 2023, à Pékin], et surtout depuis le début de la pandémie, le Parti est rentré dans la norme des Etats autoritaires. […] Cette crise offre à Washington l’occasion de revoir sa stratégie face à la Chine et d’adopter une approche plus efficace et moins autodestructrice que celle poursuivie jusqu’à présent ».

afp.com/LUDOVIC MARIN

Fin 2022, on espérait que l’économie chinoise – et, par conséquent, l’économie mondiale – était sur le point de connaître un nouvel essor. Après trois années de restrictions strictes des déplacements, de tests de masse obligatoires et de confinements interminables, le gouvernement chinois avait soudainement décidé d’abandonner sa politique du « zéro Covid », qui avait supprimé la demande, entravé l’industrie, perturbé les chaînes d’approvisionnement et provoqué le ralentissement économique le plus important qu’ait connu le pays depuis le début des réformes en faveur du marché, à la fin des années 1970. Dans les semaines qui ont suivi ce changement de politique, les prix mondiaux du pétrole, du cuivre et d’autres produits de base ont augmenté, dans l’attente d’une hausse de la demande chinoise. En mars dernier, juste avant de quitter ses fonctions, le Premier ministre chinois Li Keqiang a annoncé un objectif de croissance du PIB réel d’environ 5 %, de nombreux analystes prédisant qu’il serait bien plus élevé.

Dans un premier temps, certains secteurs de l’économie chinoise ont effectivement progressé : la demande, longtemps réprimée, en matière de tourisme intérieur, d’hôtellerie et de services de vente au détail a contribué à la reprise économique. Les exportations ont augmenté au cours des premiers mois de 2023, et il semblait que même le marché de l’immobilier résidentiel, en difficulté, avait atteint son niveau le plus bas. Mais, à la fin du deuxième trimestre, les données du PIB révèlent une tout autre histoire : la croissance globale est faible et semble s’inscrire dans une tendance à la baisse. Les investisseurs étrangers, méfiants, et les gouvernements locaux chinois, à court d’argent, ont choisi de ne pas profiter de cet élan initial.

Ce revirement est bien plus sérieux qu’une simple prévision un peu trop optimiste qui a raté sa cible. La gravité du problème est révélée par la baisse de la consommation de biens durables et des taux d’investissement du secteur privé en Chine, qui ne représentent plus qu’une fraction de leurs niveaux antérieurs, comme par le fait que les ménages chinois préfèrent placer une partie de plus en plus grande de leur épargne sur des comptes bancaires. Ces tendances reflètent les décisions économiques à long terme des individus, et elles semblent montrer que, en Chine, les individus comme les entreprises craignent de plus en plus de perdre l’accès à leurs actifs, donnant ainsi la priorité aux liquidités à court terme plutôt qu’à l’investissement. Le fait que ces indicateurs ne soient pas revenus aux niveaux normaux d’avant la crise du Covid-19 – sans même parler d’un boom à son terme, comme ce fut le cas aux Etats-Unis ou ailleurs – est le signe de problèmes profonds.

Une maladie systémique

Il est désormais clair que le premier trimestre 2020, marqué par le début de la pandémie, a représenté un point de non-retour pour l’économie chinoise, qui avait commencé à basculer en 2015, lorsque l’Etat a étendu son contrôle. Depuis cette date, la part des dépôts bancaires dans le PIB a augmenté de 50 % et se maintient à un niveau élevé. La consommation de biens durables dans le secteur privé est en baisse d’environ un tiers par rapport au début de l’année 2015, poursuivant son déclin depuis la réouverture de la Chine. L’investissement privé est encore plus faible, avec une baisse historique de deux tiers depuis le premier trimestre 2015, dont une diminution de 25 % depuis le début de la pandémie. Ces deux formes clefs d’investissement du secteur privé continuent d’afficher une tendance à la baisse.

Les marchés financiers et, probablement, le gouvernement chinois lui-même ont négligé la gravité de ces faiblesses qui risquent de freiner la croissance pendant plusieurs années. Il s’agit d’un cas de « Covid long économique ». Tel un patient souffrant de cette maladie chronique, le corps économique de la Chine n’a pas retrouvé sa vitalité et reste léthargique, alors même que la phase aiguë – trois années de confinement, dans le cadre du « zéro Covid », extrêmement strictes et coûteuses – a pris fin. La maladie est systémique, et le seul remède fiable – assurer de manière crédible aux Chinois ordinaires et aux entreprises que l’intrusion du gouvernement dans la vie économique soit limitée – ne peut être mis en œuvre.

Le développement économique dans les régimes autoritaires tend à suivre un schéma prévisible. Il y a d’abord une période de croissance durant laquelle le régime permet aux entreprises politiquement dociles de prospérer, alimentées par les largesses de l’Etat. Mais, une fois que le régime se sent plus fort, il intervient dans l’économie de manière de plus en plus arbitraire. Finalement, face à l’incertitude et à la peur, les ménages et les petites entreprises préfèrent conserver des liquidités plutôt que de faire des placements non liquides. Résultat : la croissance décline de manière persistante.

Depuis que Deng Xiaoping a lancé la « réforme et ouverture » de l’économie chinoise, à la fin des années 1970, les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) ont délibérément résisté à la tentation d’intervenir dans le secteur privé, tenant bien plus longtemps que la plupart des régimes autoritaires. Mais, sous Xi Jinping, et surtout depuis le début de la pandémie, le PCC est rentré dans la norme des Etats autoritaires. Dans le cas de la Chine, le coronavirus n’est pas la cause principale du Covid long économique. Le principal coupable, c’est la réponse immunitaire de la population face à une intervention étatique extrême, qui a freiné le dynamisme économique. Cette crise offre à Washington l’occasion de revoir sa stratégie face à la Chine, et d’adopter une approche plus efficace et moins autodestructrice que celles poursuivies par l’administration Trump et, jusqu’à présent, par l’administration Biden.

« Pas de politique, pas de problème »

Avant la pandémie, la grande majorité des ménages chinois et des petites entreprises privées se reposaient sur un accord tacite : le « pas de politique, pas de problème », en place depuis le début des années 1980. Le PCC contrôle en dernier ressort les droits de propriété, mais, tant que les citoyens restent à l’écart de la politique, le Parti ne s’immisce pas dans leur vie économique. Ce modus vivendi se retrouve dans de nombreux régimes autocratiques qui souhaitent que leurs citoyens soient satisfaits et productifs. Durant ces quatre dernières décennies, il a parfaitement fonctionné pour la Chine.

Lorsque Xi Jinping a pris ses fonctions, en 2013, il a lancé une virulente campagne anticorruption, qui a permis d’éliminer une partie de ses principaux rivaux, tel l’ancien membre du Politburo Bo Xilai. Ces mesures étaient populaires auprès de la majorité des citoyens ; après tout, qui n’approuverait pas le fait de punir les fonctionnaires corrompus ? De plus, elles n’ont pas violé le pacte économique, car elles ne visaient que certains membres du Parti, représentant moins de 7 % de la population.

Quelques années plus tard, Xi est allé plus loin en mettant au pas les géants de la technologie. Fin 2020, les dirigeants du Parti ont fait de Jack Ma un exemple. Ce magnat de la technologie avait publiquement critiqué les régulateurs de l’Etat. Le régime a retardé de force l’introduction en Bourse de l’une de ses entreprises, Ant Group, et l’a banni de la vie publique. Les investisseurs occidentaux ont réagi avec inquiétude, mais, une fois encore, la plupart des Chinois se sont montrés satisfaits ou indifférents. La manière dont l’Etat traite les biens d’une poignée d’oligarques n’a que peu d’importance pour leur vie économique quotidienne.

En revanche, les mesures prises par le gouvernement face à la pandémie ont été d’un tout autre niveau. Elles ont montré, de manière visible et tangible, le pouvoir arbitraire du PCC sur les activités commerciales de chacun, y compris les acteurs les plus petits. En quelques heures à peine, un quartier ou une ville entière ont pu être confinés indéfiniment, des commerces de détail, fermés sans aucun recours, des habitants, piégés dans des immeubles, leur vie et leurs moyens de subsistance suspendus.

Toutes les grandes économies ont traversé une forme de confinement au début de la pandémie, mais aucune d’elles n’a connu quelque chose d’aussi brutal, sévère et implacable que les mesures antipandémiques de la Chine. La politique du « zéro Covid » s’est révélée aussi impitoyable qu’arbitraire dans son application locale, semblant ne suivre que les caprices des responsables du Parti. L’écrivain chinois Murong Xuecun a comparé l’expérience à une campagne d’emprisonnement de masse. Des pénuries de produits alimentaires, de médicaments sur ordonnance et de soins médicaux essentiels ont même touché les communautés riches et connectées de Pékin ou de Shanghai. Pendant ce temps, l’activité économique s’est effondrée. Les ouvriers et les cadres de Foxconn, l’un des plus importants fabricants de produits technologiques destinés à l’exportation, ont fait publiquement part de leur crainte que leur entreprise puisse être exclue des chaînes d’approvisionnement mondiales.

A la merci du Parti et de ses caprices

De cette période il reste une peur généralisée, jamais vue depuis l’époque de Mao – la peur de perdre ses biens ou ses moyens de subsistance, temporairement ou pour toujours, sans avertissement et sans aucun recours. Des expatriés ont témoigné dans ce sens, et les données économiques le confirment. Le « zéro Covid » a été une réaction à des circonstances extraordinaires, et de nombreux Chinois estiment que l’approche radicale de Xi Jinping a permis de sauver plus de vies que l’Occident n’aurait pu le faire. Mais la manière implacable dont les responsables locaux ont mis en œuvre cette stratégie reste omniprésente dans les mémoires.

Pour certains, la décision du PCC d’abandonner le « zéro Covid » fin 2022, après une vague de protestations, signifie que le régime a au moins pris en compte l’opinion publique, même de manière tardive. Cette volte-face a, selon le New York Times, représenté une « victoire » pour les manifestants. Mais on ne peut pas en dire autant des Chinois ordinaires, du moins en ce qui concerne leur vie économique. Un mois avant la fin soudaine du « zéro Covid », de hauts responsables du Parti avaient publiquement fait savoir qu’il fallait s’attendre à un retrait progressif des restrictions sanitaires : mais ce qui a suivi quelques semaines plus tard fut un revirement brutal et total. Ce changement soudain n’a fait que renforcer le sentiment, chez de nombreux Chinois, que leurs emplois, leurs entreprises et leurs routines quotidiennes étaient à la merci du Parti et de ses caprices.

Bien sûr, il y a de nombreux autres facteurs. Les faillites d’entreprises et les prêts en souffrance résultent d’une bulle immobilière qui a éclaté en août 2021 et restent un frein persistant à la croissance, tout en limitant le financement des collectivités locales. Les craintes d’une réglementation excessive, ou pire, demeurent chez les propriétaires d’entreprises de la tech. Les restrictions commerciales et technologiques imposées par les Etats-Unis, tout comme les représailles chinoises, ont fait des dégâts. Bien avant le Covid, Xi avait déjà renforcé le rôle des entreprises publiques et accru la surveillance du Parti sur le secteur économique. Mais le PCC avait également poursuivi certaines politiques favorables à la croissance, notamment avec des sauvetages financiers, des investissements dans le secteur de la haute technologie et un accès facile au crédit. La réponse apportée au Covid, cependant, a clairement démontré que le Parti communiste était le décideur ultime quant à la capacité des gens à gagner leur vie ou à accéder à leurs actifs, et qu’il pouvait prendre des décisions apparemment arbitraires à mesure que les priorités du régime évoluaient.

L’interventionnisme grandissant des autocrates

Après avoir résisté à la tentation pendant des décennies, la politique économique de la Chine sous Xi Jinping a finalement suivi un modèle familier dans les régimes autocratiques. Au départ, ces dirigeants proposent généralement le pacte « pas de politique, pas de problème », garantissant le statu quo dans les affaires à tous ceux qui gardent la tête baissée. Mais, lors de leur deuxième ou troisième mandat, les autocrates négligent de plus en plus les enjeux commerciaux au profit de politiques interventionnistes pour poursuivre des objectifs à court terme. Ils prennent des mesures contre des rivaux politiques ou de grandes multinationales, pour en faire des exemples. Au fil du temps, le contrôle de l’Etat sur les activités économiques s’étend à des parts de plus en plus importantes de la population. Hugo Chavez et Nicolas Maduro, au Venezuela, Recep Tayyip Erdogan, en Turquie, Viktor Orban, en Hongrie, ou Vladimir Poutine, en Russie, ont tous adopté ce modèle.

Lorsqu’un régime autoritaire bien installé viole l’accord « pas de politique, pas de problème », les conséquences économiques sont nombreuses. Confrontés à un climat incertain qui ne dépend pas de leur volonté, les citoyens essaient de se rassurer. Ils conservent leur argent ; ils investissent et dépensent moins qu’auparavant, en particulier pour des biens matériels comme des voitures, des équipements et infrastructures pour les petites entreprises ou des biens immobiliers. Leur aversion grandissante face au risque et leur épargne qui leur sert de sécurité agissent comme un frein à la croissance, un peu comme ce qui se passe après une crise financière.

Pendant ce temps, la capacité du gouvernement à piloter l’économie et à la préserver des chocs macroéconomiques faiblit. Puisque les gens savent qu’une politique donnée peut être appliquée arbitrairement, en étant élargie un jour et annulée le lendemain, ils deviennent moins sensibles aux plans de relance ou autres. Là aussi, c’est un scénario familier. En Turquie, par exemple, Erdogan a ces dernières années fait pression sur la Banque centrale pour qu’elle baisse les taux d’intérêt, ce qui, espérait-il, alimenterait un boom des investissements. A la place, on a vu une montée en flèche de l’inflation. En Hongrie, un important plan de relance budgétaire et monétaire n’a pas réussi à atténuer l’impact économique de la pandémie, malgré le succès de mesures similaires dans les pays voisins.

La même tendance est déjà visible en Chine, parce que Xi a renforcé la réponse immunitaire du secteur privé chinois à toute intervention du gouvernement. Les plans de relance introduits depuis la fin de la politique du « zéro Covid », destinés à stimuler les dépenses de consommation en voitures et autres biens durables, ne sont guère populaires. Et, au premier semestre, la part des entreprises chinoises ayant sollicité des prêts bancaires est restée à peu près aussi faible qu’elle ne l’était en 2021, c’est-à-dire moitié moins que le niveau moyen d’avant le Covid, et ce en dépit des efforts de la Banque centrale et du ministère des Finances pour encourager l’emprunt à taux bas. Faible appétit pour les investissements non liquides et faible réactivité aux politiques macroéconomiques de relance : voilà, en quelques mots, ce qui définit le Covid long économique.

Ralentissement durable de la croissance

Une fois qu’un régime autocratique a perdu la confiance des ménages moyens et des entreprises, il est difficile de la reconquérir. Un retour à de bonnes performances économiques ne suffit pas, car il n’écarte pas le risque d’interventions ou d’expropriations futures. Le talon d’Achille de l’autocrate, c’est un manque inhérent de modération. S’engager sérieusement à limiter son intervention revient à admettre la possibilité qu’on puisse commettre des abus de pouvoir. C’est précisément pourquoi les pays les plus démocratiques adoptent des Constitutions, et que leurs assemblées législatives exercent un contrôle sur les budgets.

De manière délibérée ou non, le PCC est allé plus loin dans la direction opposée. En mars, le parlement chinois, l’Assemblée nationale populaire (ANP), a modifié ses procédures législatives pour faciliter, et non plus compliquer, l’adoption d’une loi d’urgence. Celle-ci ne nécessite désormais plus que l’approbation du comité permanent de l’ANP, composé d’une minorité de fidèles du Parti. De nombreux observateurs extérieurs ont négligé l’importance de ce changement. Mais ses effets pratiques sur la politique économique ne passeront pas inaperçus auprès des ménages et des entreprises, qui seront encore plus exposés aux décrets du Parti.

Résultat : le Covid long économique est plus qu’un frein temporaire à la croissance. Il affectera sans doute l’économie chinoise pendant plusieurs années. Les prévisions plus optimistes n’ont pas encore pris en compte ce changement durable. Comme les prévisionnistes occidentaux et les organisations internationales ont mis en doute les perspectives de croissance de la Chine pour cette année et la suivante, ils se sont focalisés sur des problèmes facilement observables, tels que les craintes des chefs d’entreprise concernant le secteur privé de la haute technologie, ou la fragilité financière du marché de l’immobilier. Ces secteurs particuliers sont certes importants, mais ils comptent bien moins pour la croissance à moyen terme que le Covid long économique, qui touche l’ensemble des consommateurs et des petites entreprises, même si ce syndrome est moins visible aux yeux des investisseurs et observateurs en général (il est sans doute plus évident pour certains analystes chinois, mais ceux-ci ne peuvent pas le faire savoir en public). Bien que des politiques ciblées puissent tenter de résoudre certains problèmes propres à un secteur économique particulier, le mal, bien plus large, persistera.

Ces derniers mois, Bank of America, l’Economist Intelligence Unit et Goldman Sachs, par exemple, ont chacun révisé à la baisse – d’au moins 0,4 point – leurs prévisions de croissance du PIB chinois en 2023. Mais, parce que la persistance d’un Covid long économique n’est pas encore prise en compte et que nombre de prévisions supposent, à tort, que les programmes de relance de Pékin seront efficaces, les observateurs surestiment toujours les perspectives de croissance pour l’année suivante et au-delà. Les prévisions de croissance annuelle du PIB en 2024 par l’OCDE (5,1 %) et le FMI (un plus modeste 4,5 %) pourraient être erronées de 0,5 % ou plus.

Pression continue de Xi

Le secteur privé chinois épargnera plus, investira moins et prendra moins de risques qu’avant ce Covid long économique, et encore moins qu’avant le deuxième mandat de Xi. La consommation de biens durables et l’investissement du secteur privé seront moins sensibles aux politiques de relance. Les conséquences probables seront une économie plus volatile (la politique macroéconomique sera moins efficace pour inciter les ménages et les petites entreprises à compenser les ralentissements) et une dette publique plus importante (il faudra plus de relance budgétaire pour obtenir l’impact souhaité). Celles-ci, à leur tour, entraîneront une baisse de la croissance économique moyenne au fil du temps, en réduisant la croissance de la productivité, en plus de réduire la croissance de l’investissement privé à court terme.

Pourtant, Xi et d’autres dirigeants du PCC peuvent simplement prendre cela comme une confirmation de leur conviction que l’avenir économique du pays repose moins sur le secteur privé que sur les entreprises publiques. Avant même la pandémie, la pression gouvernementale a poussé les banques et les fonds d’investissement à privilégier les entreprises publiques dans leurs prêts, tandis que les investissements dans le secteur privé ont reculé. Les recherches de l’économiste Nicholas Lardy ont révélé que la part des investissements annuels allant aux entreprises du secteur privé chinois avait culminé en 2015, et que la part détenue par l’Etat avait nettement augmenté depuis lors. Le Covid long économique va renforcer cette tendance, pour deux raisons. Premièrement, les investisseurs privés et les petites entreprises pécheront par excès de prudence et garderont des liquidités plutôt que de faire de gros paris financés par des emprunts. Deuxièmement, toute réduction d’impôt ou tout programme de relance visant le secteur privé sera moins rentable dans l’immédiat qu’un investissement dans le secteur public. Ajoutez à cela la pression continue de Xi pour arriver à une autosuffisance en matière de technologies de pointe, ce qui soumet une part croissante des investissements à un contrôle encore plus arbitraire du Parti, et les perspectives de croissance de la productivité et de rendement du capital ne font que s’assombrir.

Conséquences pour le reste du monde

Parmi les responsables américains et leurs alliés, certains considèrent la forte croissance chinoise comme une menace. Ils pourraient donc se réjouir de la maladie actuelle du pays. Mais une économie chinoise à croissance plus lente et moins stable aura également des inconvénients pour le reste du monde, y compris les Etats-Unis. Si les Chinois préfèrent toujours épargner dans les dépôts bancaires plutôt que d’investir, et s’ils dépensent plus pour les services fournis au niveau national par la Chine plutôt que pour des technologies et autres biens durables qui nécessitent des importations, leur excédent commercial avec le reste du monde continuera de croître – qu’importent les efforts d’un Biden ou d’un autre visant à le réduire. Et lorsque surgira une nouvelle récession mondiale, la croissance de la Chine ne permettra pas de relancer la demande à l’étranger, comme cela a été le cas la fois précédente. Les responsables occidentaux devraient ajuster leurs attentes à la baisse, mais ils ne devraient pas trop se réjouir.

Ils ne devraient pas non plus espérer que le Covid long économique affaiblisse l’emprise de Xi dans un avenir proche. Comme Erdogan, Poutine et même Maduro peuvent en témoigner, les autocrates qui enfreignent le pacte « pas de politique, pas de problème » ont tendance à rester au pouvoir malgré le ralentissement – et parfois même la chute – de la croissance. La réalité, perverse, est que les dirigeants locaux peuvent souvent obtenir encore plus de loyauté de la part d’une population souffrante, au moins pendant un certain temps. Dans un environnement économique instable, les récompenses provenant du fait d’être du bon côté politique – et les dangers de se placer du mauvais côté – augmentent, alors que les alternatives à un soutien ou à un emploi venant de l’Etat se réduisent. Xi pourrait prendre des mesures économiques pour boucher les fissures pendant un certain temps, comme Orban et Poutine l’ont fait avec succès, en utilisant respectivement les fonds de l’UE et les revenus énergétiques. Avec des dépenses publiques ciblées et des mesures sectorielles, telles que des subventions au logement public et des garanties sur la fin de la répression gouvernementale contre les entreprises technologiques, Xi pourrait temporairement stimuler la croissance.

Mais cette dynamique ne durera pas éternellement. Comme de nombreux observateurs l’ont souligné à juste titre, le taux de chômage des jeunes en Chine est inquiétant, en particulier parmi les plus éduqués d’entre eux. Si les politiques du PCC continuent de réduire les opportunités économiques et la stabilité à long terme pour les citoyens, le mécontentement contre le Parti montera. Parmi ceux qui en ont les moyens, certains prennent déjà leurs précautions. Face à l’insécurité, ils déplacent leur épargne à l’étranger, délocalisent la production et l’investissement des entreprises, voire émigrent vers des marchés moins incertains. Au fil du temps, l’exil semblera de plus en plus attrayant pour de larges catégories de la société chinoise.

Même si les sorties d’actifs financiers chinois restent pour l’instant limitées, les incitations à long terme sont claires : pour les épargnants chinois moyens, qui détiennent la plupart, voire la totalité, de leur épargne en actifs libellés en yuans, acheter des actifs à l’étranger avait du sens avant même la pandémie. Cela en a encore plus maintenant que les perspectives de croissance intérieure diminuent et que les risques liés aux caprices du CCP augmentent.

Changement politique américain

Les Etats-Unis devraient accueillir cet argent, tout comme les entreprises, les investisseurs, les étudiants et les travailleurs chinois qui partiront à la recherche de meilleures conditions. Mais les politiques actuelles, adoptées à la fois par les administrations Trump et Biden, font le contraire. Elles cherchent à fermer les universités et les entreprises américaines aux étudiants et aux travailleurs chinois. Elles restreignent les investissements étrangers et les entrées de capitaux et elles découragent les entreprises chinoises de s’implanter aux Etats-Unis et dans les pays alliés, que ce soit pour la production ou pour la recherche et le développement. Elles réduisent la pression à la baisse sur le yuan et atténuent, aux yeux des Chinois ordinaires, le contraste entre la conduite de leur gouvernement et celle des Etats-Unis. Ces politiques devraient être inversées.

L’assouplissement de ces restrictions n’implique pas nécessairement la réduction des barrières commerciales, même si cela pourrait profiter à la politique économique et étrangère des Etats-Unis. En réalité, si l’économie américaine réussissait à mieux attirer les capitaux, la main-d’œuvre et l’innovation productifs chinois, ces entrées compenseraient en partie les coûts économiques provoqués par le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine. Washington n’aurait pas non plus besoin d’édulcorer les restrictions, pour sa sécurité nationale, qui concernent les technologies stratégiques. Pour empêcher les transferts de technologies illicites par les investisseurs chinois, les Etats-Unis et leurs alliés doivent bien sûr restreindre l’accès à certains secteurs spécifiques, tout comme ils limitent certaines exportations sensibles. Mais la plupart des vols de propriété intellectuelle prennent la forme de cybercriminalité et d’espionnage industriel à l’ancienne – c’est-à-dire que, pour la plupart d’entre eux, la réponse passe par d’autres moyens que la restriction d’investissements étrangers.

Supprimer la plupart des obstacles pour les talents et les capitaux chinois ne compromettrait en rien la prospérité ou la sécurité nationale des Etats-Unis. En revanche, il serait plus difficile pour Pékin de maintenir une économie croissante qui soit à la fois stable et étroitement contrôlée par le Parti. Comparée à la stratégie économique actuelle des Etats-Unis envers la Chine, bien plus conflictuelle, restrictive et punitive, cette nouvelle approche réduirait le risque d’une escalade dangereuse entre Washington et Pékin, et elle serait moins source de divisions entre les alliés des Etats-Unis et les économies en développement. Cette approche nécessiterait de faire savoir que les personnes, l’épargne, la technologie et les marques chinoises sont les bienvenues aux Etats-Unis ; à l’opposé des efforts qui les excluent ouvertement.

Plusieurs autres économies, dont l’Australie, le Canada, le Mexique, Singapour, le Royaume-Uni ou le Vietnam, bénéficient déjà d’afflux d’étudiants, d’entreprises et de capitaux chinois. Ce faisant, ces pays améliorent leur propre force économique, tout en affaiblissant l’emprise du PCC sur son territoire. Cet effet serait maximisé si les Etats-Unis leur emboîtaient le pas. Mais s’ils suivent leur voie propre – peut-être parce que la prochaine administration américaine optera pour une confrontation continue avec la Chine ou pour un plus grand isolationnisme économique –, Washington devrait au moins permettre aux autres pays d’offrir une porte de sortie aux Chinois et à leurs activités commerciales, plutôt que de les forcer à adopter les mêmes barrières de confinement. En ce qui concerne le commerce privé chinois, les Etats-Unis devraient chercher à l’attirer plutôt que de le sanctionner, d’autant plus que le PCC exerce un contrôle plus strict sur les entreprises chinoises.

Plus Pékin essaie d’éviter les sorties de tout ce qui est utile à la production économique – par exemple, en maintenant un contrôle strict des capitaux et en limitant les cotations d’entreprises aux Etats-Unis –, plus cela renforce le sentiment d’insécurité à l’origine de ces sorties. D’autres autocrates ont tenté cette stratégie autodestructrice ; beaucoup ont été contraints de maintenir en place, indéfiniment, des contrôles temporaires des capitaux, ce qui n’a fait que pousser les particuliers et les entreprises à faire plus d’efforts pour les contourner. Comme on l’a vu à plusieurs reprises en Amérique latine et ailleurs, y compris lors du déclin final de l’Union soviétique, de telles politiques stimulent presque invariablement davantage de fuites de personnes et de capitaux.

Le Covid long économique qui frappe l’économie chinoise offre ainsi aux décideurs américains une opportunité de changer de stratégie. Plutôt que d’essayer de contenir la croissance de la Chine au détriment de leur propre économie, les dirigeants américains peuvent laisser Xi faire ce travail à leur place et positionner leur pays comme une meilleure alternative et comme une destination accueillante pour les actifs économiques chinois de toutes sortes. Même les responsables bien informés ont tendance à ignorer à quel point cette stratégie a servi les Etats-Unis dans leur affrontement contre des rivaux systémiques au XXᵉ siècle. On oublie souvent qu’il était loin d’être évident, pendant la Grande Dépression, que l’économie américaine puisse surpasser les régimes fascistes en Europe. La même incertitude sur les croissances relatives s’est reproduite pendant une grande partie de la guerre froide. Mais, en dépit de ces incertitudes, les Etats-Unis sont sortis victorieux, en partie parce qu’ils ont maintenu une porte ouverte pour les personnes et les capitaux, en siphonnant les talents et les investissements et, en fin de compte, en retournant contre eux les contrôles économiques des régimes autocratiques. Alors que le PCC se débat avec un Covid long économique qu’il s’est lui-même infligé, cette stratégie d’ouverture mérite d’être relancée aujourd’hui.

L’économiste américain Adam S. Posen est le président du Peterson Institute for International Economics, un think tank non partisan basé à Washington. Cet article est paru le 2 août 2023 en version originale dans la revue Foreign Affairs. © 2023 Foreign Affairs. Distributed by Tribune Content Agency.

Education, emploi, rénovation… Les propositions-chocs du rapport Borloo

Le rapport Borloo :

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Des éducateurs de l’« Urban sport truck » de l’Addap13 proposent des activités sportives à  la cité des Rosiers, à Marseille, en août 2017.

Des éducateurs de l’« Urban sport truck » de l’Addap13 proposent des activités sportives à  la cité des Rosiers, à Marseille, en août 2017. 

Le rapport Borloo sur les banlieues, remis à Edouard Philippe jeudi 26 avril, compte dix-neuf « programmes » thématiques (rénovation urbaine, éducation, mobilité, sécurité et justice, entreprises et emploi, leadership, égalité et mixité…).

Il est le fruit d’une réflexion et d’un travail menés depuis plusieurs mois avec les élus et les associations de terrain mobilisés au sein du collectif « Territoire gagnants » (à l’initiative de Bleu Blanc Zèbre et Ville et Banlieue).

Depuis janvier, ils ont effectué un « tour de France » afin de faire émerger les solutions les plus innovantes et efficaces déjà en place dans certains quartiers.

Ce rapport propose, entre autres, de démultiplier les meilleures sur tout le territoire. Jean-Louis Borloo recommande également des changements de méthode inédits.

Source : Education, emploi, rénovation… Les propositions-chocs du rapport Borloo

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Education, emploi, rénovation… Les propositions-chocs du rapport Borloo

Le texte, remis à Edouard Philippe jeudi, compte dix-neuf « programmes » thématiques. Elus et associations ont construit ensemble des solutions.

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Publié le 26 avril 2018 à 11h17, modifié le 27 avril 2018 à 15h10

Temps de Lecture 10 min.

Des éducateurs de l’« Urban sport truck » de l’Addap13 proposent des activités sportives à  la cité des Rosiers, à Marseille, en août 2017.

Le rapport Borloo sur les banlieues, remis à Edouard Philippe jeudi 26 avril, compte dix-neuf « programmes » thématiques (rénovation urbaine, éducation, mobilité, sécurité et justice, entreprises et emploi, leadership, égalité et mixité…). Il est le fruit d’une réflexion et d’un travail menés depuis plusieurs mois avec les élus et les associations de terrain mobilisés au sein du collectif « Territoire gagnants » (à l’initiative de Bleu Blanc Zèbre et Ville et Banlieue).

Depuis janvier, ils ont effectué un « tour de France » afin de faire émerger les solutions les plus innovantes et efficaces déjà en place dans certains quartiers. Ce rapport propose, entre autres, de démultiplier les meilleures sur tout le territoire. Jean-Louis Borloo recommande également des changements de méthode inédits.

  1. Une académie des leaders, à côté de l’ENA
  2. Une juridiction pour sanctionner l’inaction
  3. Trois fronts pour l’emploi
  4. Rénovation urbaine : des propositions décoiffantes
  5. Création de « cités éducatives »
  6. Déploiement de 200 campus numériques
  7. Aide aux communes pauvres
  8. Développement de la mobilité
  9. Promotion de la mixité
  10. Insertion par le sport
  11. Jumeler les institutions culturelles avec les QPV
  12. Une police plus ancrée dans son territoire
  13. « Une nouvelle armée de la République solidaire »
  14. Faciliter le financement des associations
  15. Lutter contre les discriminations
  16. Jeunesse : « A la rencontre de l’autre »
  • Une académie des leaders, à côté de l’ENA

Mesure pour le moins « disruptive » : le rapport Borloo préconise la création, à côté de la prestigieuse Ecole nationale d’administration (ENA), d’une « académie des leaders », qui mènerait elle aussi aux plus hauts postes de la fonction publique. Cette nouvelle grande école permettrait de s’attaquer à l’un des travers de l’ENA régulièrement dénoncé, celui de l’homogénéité de ses diplômés, avec l’entre-soi qui en découle au sein de l’élite de l’Etat. « De fait, nous passons à côté d’extraordinaires talents ou caractéristiques différentes de notre jeunesse et notamment des quartiers populaires », constate l’auteur.

Avec 500 jeunes recrutés par an, sur la base d’un concours très sélectif (une place pour dix candidats), cette académie aurait plusieurs particularités rares dans l’univers des grandes écoles. Comme à l’ENA, les élèves bénéficieraient du statut de fonctionnaire stagiaire, avec 1 700 euros bruts par mois durant leur scolarité, qui s’étalerait sur trois ans. En revanche, la sélection à l’entrée s’opérerait sans aucun diplôme préalable demandé.

Un point devrait faire plus fortement débat : cette voie d’accès aux grands corps de la fonction publique serait réservée, « dans un premier temps, aux jeunes des quartiers prioritaires, s’élargissant par la suite ». Reste la question du coût d’un projet d’une telle ampleur, que Jean-Louis Borloo évalue à 60 millions d’euros par an, « en rythme de croisière ». Une enveloppe conséquente, à l’heure où le monde universitaire ne cesse de dénoncer le manque de moyens dont il souffre.

  • Une juridiction pour sanctionner l’inaction des administrations

Afin de s’assurer que les plans de réduction des inégalités territoriales ne soient pas de grandiloquents effets d’annonces, le rapport propose de créer une Cour d’équité territoriale. Cette nouvelle juridiction sera chargée de vérifier la mise en œuvre des moyens de rééquilibrage des politiques publiques sur les territoires carencés.

Cette Cour sera en mesure de condamner les responsables d’administration convaincus de n’avoir pas mis en œuvre avec les moyens adéquats une politique publique décidée au-dessus d’eux mais dont ils ont la charge.

  • Trois fronts pour l’emploi

Pour combattre le chômage dans les quartiers relevant de la politique de la ville (QPV), M. Borloo propose d’agir sur trois fronts. D’abord, lancer des plans, très ambitieux, de recrutements dans plusieurs champs, notamment celui des services à la personne. L’objectif est de former et d’orienter vers ce secteur 100 000 personnes issues des QPV, en trois ans. Le ministère des armées est également appelé à la rescousse pour enrôler, chaque année, 5 000 jeunes résidant dans les banlieues populaires.

Autre « acteur » mis à contribution : les entreprises de travail temporaire, invitées à s’impliquer dans une expérimentation qui doit conduire 20 000 habitants des QPV vers l’emploi, en trois ans là encore. M. Borloo préconise de donner plus d’ampleur au dispositif des emplois francs (proposé aux chômeurs dans les zones urbaines sensibles) et d’accroître les obligations d’embauche d’habitants de QPV sur les programmes de grands travaux.

Deuxième axe : encourager le recours à l’apprentissage. « Dans les deux ans », les entreprises privées doivent « parvenir à 1,5 % d’apprentis » domiciliés dans les banlieues populaires. Sinon, « le Parlement sera saisi pour décider de légiférer de manière réellement contraignante ». M. Borloo exhorte aussi le « secteur public » à faire sa part, en recrutant 50 000 apprentis provenant des QPV, en trois ans.

Enfin, il souhaite promouvoir « l’accompagnement et le tutorat » au profit des jeunes, en s’appuyant sur des « réseaux » existants et sur Pôle emploi.

  • Rénovation urbaine : des propositions décoiffantes

Ce dont souffre l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) actuelle, à l’arrêt de depuis quatre ans, c’est un problème de financement mais surtout de confiance, analyse Jean-Louis Borloo. Il propose tout simplement de créer une fondation et « d’y affecter d’une manière irréversible les fonds et les actifs d’Action logement, garantissant une ressource pérenne ». Cet organisme, ex-1 % logement, collecte chaque année près de 1,7 milliard d’euros auprès des entreprises et autant sous forme de remboursement de prêts consentis aux salariés.

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La fondation proposée par M. Borloo « pourra ainsi mobiliser rapidement et puissamment l’ensemble des financements indispensables » et venir au secours des bailleurs sociaux en difficulté. Une proposition qui fera réagir les dirigeants d’Action logement…

Traiter les copropriétés en difficulté est une urgence pour M. Borloo : ce phénomène dramatique touche 120 000 immeubles, dont 100 000 logements de copropriétés en grande difficulté et 20 000 dans une situation irréversible « hors de contrôle » des élus locaux. « Avec les outils actuels, on mettra plus de trente ans à résoudre les problèmes », estime M. Borloo qui appelle à changer de braquet avec un plan massif en cinq ans. Il faut décréter douze sites en Opération de requalification de copropriétés dégradées, sous l’égide de l’Etat, en plus des deux déjà existants, Grigny et Clichy-sous-Bois. Il s’agit de créer une véritable task force de magistrats et commissaires et d’exproprier et racheter 3 000 à 5 000 logements par an, via la Caisse des dépôts, ce qui nécessite 250 millions d’euros par an.

  • Création de « cités éducatives »

Le volet scolaire du plan entend remettre l’école et le collège au cœur d’une entreprise globale d’éducation, qui implique des dimensions sociales et culturelles, l’environnement de l’enfant formant un « tout ». Ils formeront une « cité éducative » mettant en réseau tous les acteurs et les lieux qui participent à l’éducation des enfants (centres sociaux, de loisirs, de santé…). Le pilotage de ces cités sera confié au chef d’établissement. L’autonomie de gestion et de budget devra permettre de stabiliser les équipes. Le turnover des enseignants, fléau de l’éducation prioritaire, pourra être régulé par des primes et des avantages décidés à l’échelle de l’établissement. Il s’agit d’une grande nouveauté dans la gestion très centralisée des ressources humaines de l’éducation nationale.

Le plan veut élargir et renforcer les « programmes de réussite éducative », ces réseaux d’acteurs qui prennent en charge de manière « globale » un enfant diagnostiqué à risques en proposant des activités adaptées pendant quelques mois, voire un ou deux ans. Ces programmes sont aujourd’hui sous-dotés et de faible ampleur à l’échelle nationale, puisqu’ils concernent tout au plus 150 000 enfants par an, pour un suivi très court.

  • Déploiement de 200 campus numériques

Au programme, le déploiement de 200 campus numériques, dont chacun est défini comme « un vaste lieu (…) permettant au plus grand nombre un accès total, via les outils digitaux les plus innovants, à une offre de services complète et clairement identifiée : formation, emploi, services publics, culture, aide aux juniors, bénévolat. » Avec un investissement initial d’un milliard d’euros – puis 200 millions de fonctionnement par an – ils entendent notamment s’appuyer sur « un vivier de ressource humaine insoupçonnable », les jeunes des quartiers, agiles sur le numérique.

Un des principaux objectifs de ces campus : « Faire exploser le nombre d’étudiants à distance », dans différents domaines, en espérant notamment former davantage de jeunes aux métiers du numérique, où la demande est forte. L’idée est également de proposer sur ces campus des services publics, comme des cabines de télémédecine ou un accompagnement, pour les personnes moins expérimentées, afin de pouvoir utiliser par exemple les sites Web des administrations.

  • Aide aux communes pauvres

« Les communes qui ont le plus de besoin ont le moins de moyens en personnel, en accompagnement social et économique, en équipements », constate M. Borloo. Il suggère une péréquation au profit des communes classées en rénovation urbaine qui pourraient ainsi augmenter leur budget de 2 % par an. Serait aussi créé un fonds d’urgence pour les 60 communes les plus pauvres, doté de 500 millions d’euros par an, pour rétablir l’égalité républicaine. M. Borloo invite l’Etat à rembourser aux communes les exonérations de taxe foncière dont bénéficient les bailleurs sociaux, qui pénalisent les municipalités comptant le plus de logements sociaux.

  • Développement de la mobilité

Soulignant que les habitants des quartiers « vivent souvent l’enclavement sous toutes ses formes », M. Borloo appelle l’Etat et les collectivités locales à renforcer l’offre de transports à tous les niveaux. Chaque intercommunalité devrait ainsi garantir une offre « équitable » de transports dans son contrat de cohésion urbaine et inclure la desserte des quartiers dans tous les appels d’offres. Et chaque agglomération devrait, en plus de l’offre de transports en commun, établir un plan de mobilité individuelle et douce – covoiturage, location de vélos, aide au permis de conduire…

  • Promotion de la mixité

En faveur des femmes, le plan Borloo recommande le financement de 216 « Maisons Marianne » au bas d’immeubles, confiées à des associations promouvant l’égalité, et l’accompagnement de 100 000 femmes vers l’emploi ou la formation professionnelle. 30 000 places en crèches seraient créées et le dispositif des « adultes-relais », sorte de contrats aidés réservés aux plus de 30 ans, relancé.

  • Insertion par le sport

Alors que les quartiers prioritaires sont sous-équipés et « comptent deux fois moins de licenciés », le rapport Borloo propose d’y former et recruter 5 000 coachs d’insertion par le sport. Des objectifs annuels chiffrés, en termes de licenciés et d’emplois créés, seraient fixés aux fédérations. 10 000 jeunes seraient formés en vue des Jeux olympiques de 2024.

  • Jumeler les institutions culturelles avec les QPV

Dans son chapitre « grandir par la culture », le rapport recommande de « jumeler obligatoirement toutes les institutions culturelles nationales et régionales avec les 300 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) pour porter sur tous les champs artistiques » mais aussi d’étendre les projets innovants (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale, initié par la Philharmonie de Paris et les Micro-folies de La Villette) à davantage de quartiers et de décliner les chantiers du ministère de la culture (Pass culture, extension des horaires d’ouverture des bibliothèques) en priorité dans les QPV. Enfin, le rapport appelle de ses vœux la création d’un fonds de soutien aux projets artistiques des associations à hauteur de 50 millions d’euros. Au total, le plan Borloo pour la culture en banlieue nécessiterait un budget annuel de plus de 170 millions d’euros.

  • Une police plus ancrée dans son territoire

Le rapport Borloo fait le constat de zones devenues des « bases arrière » pour des bandes, des lieux où sévissent des « marchands de sommeil » et où « une petite délinquance par intimidation se développe parfois ». Il plaide à la fois pour une réponse qui favorise la médiation et une police plus ancrée dans son territoire.

Alors que le gouvernement a lancé en février une « police de sécurité du quotidien », censée notamment se déployer dans des quartiers prioritaires, le plan Borloo recommande notamment de fidéliser les policiers « les plus expérimentés » sur place grâce, par exemple, à une rémunération attractive.

Le rapport recommande aussi de financer dans les villes les plus pauvres l’équipement en vidéosurveillance et la création de polices municipales. Il préconise enfin le recrutement de 500 « correspondants de nuit » sous des postes « d’adulte-relais » qui seraient autant de moyens de mailler plus finement le territoire et d’œuvrer à la tranquillité publique.

  • « Une nouvelle armée de la République solidaire »

Il s’agit des 35 000 professionnels de l’action sociale dans les quartiers de la politique de la ville. Il est notamment proposé de revaloriser leur rôle et leur statut, et de supprimer la mécanique des appels à projets qui les obligent à courir après les financements au lieu de se consacrer à leur métier d’origine.

  • Faciliter le financement des associations

Les quartiers comptent 100 000 associations et un million de bénévoles qui « pallient souvent la faiblesse des pouvoirs publics », souligne le rapport, qui préconise un « renversement total de perspective » en mettant un terme à la logique des appels à projets. L’objectif : faciliter leur financement afin qu’elles puissent œuvrer dans la durée.

  • Lutter contre les discriminations

En plus des autres programmes (emploi, justice…) destinés à lutter contre les discriminations, le rapport propose de renforcer un certain nombre de mesures existantes comme la multiplication des testings, l’accompagnement de plans territoriaux de lutte, le financement de campagnes de sensibilisation…

  • Jeunesse : « A la rencontre de l’autre »

Il s’agirait notamment du nom d’un projet national citoyen dédié à la jeunesse qui mettrait l’accent sur les voyages scolaires et extrascolaires – 50 % des enfants des familles les plus modestes ne partent pas en vacances.

Qu’est-ce que l’intrigante machine d’Anticythère, objet de la quête d’Indiana Jones dans son dernier film ? – Geo.fr

C’est l’un des objets les plus curieux et les plus complexes du monde antique, retrouvé sur une galère romaine. Retour sur les recherches autour du fonctionnement et du créateur du mécanisme d’Anticythère, surnommé « cadran d’Archimède » dans Indiana Jones et le Cadran de la Destinée. MATHILDE RAGOT Publié le 12/07/2023 à 21h07

 

 

Source : Qu’est-ce que l’intrigante machine d’Anticythère, objet de la quête d’Indiana Jones dans son dernier film ? – Geo.fr

 

Qu’est-ce que l’intrigante machine d’Anticythère, objet de la quête d’Indiana Jones dans son dernier film ?

 Archéologie
Qu'est-ce que l'intrigante machine d'Anticythère, objet de la quête d'Indiana Jones dans son dernier film ?
Le mécanisme d’Anticythère, entre 200 et 60 av. J.-C. Collection du Musée archéologique national d’Athènes (Grèce). © Getty Images / Fine Art Images / Heritage Images

C’est l’un des objets les plus curieux et les plus complexes du monde antique, retrouvé sur une galère romaine. Retour sur les recherches autour du fonctionnement et du créateur du mécanisme d’Anticythère, surnommé « cadran d’Archimède » dans Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.

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Il l’a annoncé, c’est la dernière fois qu’il reprend le chapeau et le fouet. Harrison Ford se remet, pour un ultime volet, dans la peau de l’éminent professeur d’archéologie Indiana Jones, personnage fictif qu’il incarnait depuis le début de ses aventures en 1981 avec Les Aventuriers de l’arche perdue — du nom de l »‘Arche d’alliance », coffret qui, selon la Bible, aurait renfermé les précieuses Tables de la Loi.

Encore une fois, le célèbre aventurier affronte les nazis du Troisième Reich, en leur subtilisant le « cadran du destin ». L’artefact donne d’ailleurs son titre au cinquième film de la saga, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, sorti le 28 juin 2023 en France.

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L’objet mystérieux, appelé par les protagonistes « cadran d’Archimède », est inspiré d’une véritable découverte : celle de la machine d’Anticythère (ou Antikythera), un drôle de mécanisme vieux d’environ 2 200 ans retrouvé au fond de la mer au début du XXe siècle. Et s’il est peu probable, comme dans la superproduction, que ses roues dentées aient servi à ralentir le temps, elles ont longtemps intrigué.

Qu’est-ce que la machine d’Anticythère ?

Aujourd’hui conservés au Musée archéologique national d’Athènes, les 82 fragments restants de la machine — environ un tiers du mécanisme d’origine, selon une étude sur l’objet publiée dans les Scientific Reports en 2021 — ont été découverts au large de la petite île grecque éponyme d’Anticythère, aujourd’hui Antikythira, dans la mer Égée.

En 1901 et après une tempête, des chasseurs d’éponges sont en effet fortuitement tombés, à quarante mètres sous la surface, sur l’épave d’un navire romain qui a fait naufrage il y a deux millénaires. Or, dans son incroyable cargaison, parmi des statues de cuivre et de marbre, se cachait un objet en bronze corrodé de la taille d’une boîte à chaussures : le fameux mécanisme d’Anticythère.

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Depuis son identification il y a plus d’un siècle, les chercheurs ont retourné le dispositif dans tous les sens pour essayer d’en déceler tous les secrets.

En 1951, Derek Price, physicien britannique et professeur d’histoire des sciences à l’université de Yale (États-Unis), se penche sur son fonctionnement supposé : ses recherches ont mené à penser que, du temps de sa construction entre 200 et 60 av. J.-C., la machine permettait de déterminer l’emplacement des planètes et des étoiles. Cela en fait le plus ancien calculateur analogique jamais découvert, 1 500 ans avant les premières horloges astronomiques mécaniques en Europe.

Suivre de façon complète les mouvements des astres et de la Lune

La plupart des derniers travaux en date, notamment des conclusions publiées en 2021, semblent confirmer ces hypothèses. Pour ce faire, les scientifiques ont reconstitué l’ensemble des trente-sept rouages dentés — dont seules trente de la machine originelle ont survécu — à l’aide de divers modèles mathématiques, afin d’en reconstruire une réplique.

Des recherches antérieures avaient par ailleurs établi que ces cadrans étaient à l’époque enfermés dans une boîte en bois, qui n’a pas survécu au passage du temps.

En regardant l’avant du mécanisme, son utilisateur antique aurait pu voir un planétarium ou « ancien cosmos grec », décrivent les chercheurs : les mouvements de la Lune, du soleil, des nœuds lunaires (points virtuels dans le ciel, où l’orbite de la lune croise le chemin du soleil à travers les constellations, l’écliptique), des cinq planètes connues dans l’Antiquité (Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne)…

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Le dos du mécanisme, quant à lui, était lieu à tout un tas de cycles :

  • le cycle de Méton ou cycle métonique, où les périodes orbitales de la Terre et de la Lune coïncident à peu de chose près (235 lunaisons pour 19 années solaires) ;
  • le cycle callippique, période de 76 ans égale à quatre cycles métoniques ;
  • le cycle Olympiade, correspondant aux Jeux Olympiques se tenant alors tous les quatre ans ;
  • le cycle Saros, période de 18 ans et 11 jours (223 mois synodiques), utilisée pour prédire les éclipses lunaires ;
  • les exeligmos, soit trois cycles Saros également employé pour anticiper les disparitions des astres…

Pour résumer, à l’avant et à l’arrière de la machine, une gamme d’engrenages était conçue de manière à ce que les cadrans s’alignent dans le bon timing pour tous les phénomènes répétés. Des cycles qui s’appuient d’ailleurs sur « l’astronomie babylonienne, [les] mathématiques de l’Académie de Platon et [les] théories astronomiques de la Grèce antique », écrivent leurs auteurs de l’étude.

Le machine d’Anticythère était finalement un dispositif calendaire, solaire et lunaire, c’est-à-dire qu’il permettant de déterminer le temps en fonction des mouvements du soleil, de la Lune, de leurs interrelations (éclipses) et des mouvements d’autres étoiles et planètes connues à l’époque de la Grèce antique. Collection du Musée archéologique national d’Athènes (Grèce). Wikimedia Commons / Tilemahos Efthimiadis

Il était connu que les savants de la Grèce antique étaient déjà parvenus à identifier les déplacements des corps célestes, leurs distances ou la géométrie de leurs orbites. Les phases de la Lune, également, leur étaient d’une grande utilité, notamment pour leurs cultes : elles révélaient quand semer les graines, les stratégies à adopter lors des batailles, le jour des fêtes religieuses, etc.

Mais le mécanisme d’Anticythère suggère qu’ils auraient aussi été capables de condenser leurs connaissances en astronomie et mathématiques complexes dans un engin. Et surtout, de le programmer pour suivre les mouvements fluctuants du satellite… jusqu’à l’heure, la direction que prenait l’ombre et la couleur de la Lune durant les éclipses.

« Si les scientifiques de la Grèce antique ont pu produire ces systèmes d’engrenage il y a deux millénaires, c’est toute l’histoire de la technologie occidentale qu’il faudrait réécrire, s’enthousiasme auprès de la BBC le mathématicien Tony Freeth, membre de l’équipe de recherche internationale qui a étudié l’étonnant objet. C’est essentiellement la première fois que l’humanité a créé un ordinateur. »

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Une création associée au scientifique grec Archimède

« Celui qui a fabriqué l’appareil aurait dû en savoir beaucoup sur l’astronomie, la métallurgie et la mécanologie », estime ainsi Aristeidis Voulgaris, chef d’équipe du projet de reconstruction fonctionnelle du mécanisme de 2021, cette-fois interrogé par LiveScience.

Pourtant, son « développeur » reste l’une des inconnues qui entourent le fabuleux engin.

Une autre fonction de l’appareil antique, déjà précédemment subtilement évoquée, mène toutefois les experts sur une piste : il permettait également de prédire la date exacte des Jeux panhelléniques de la Grèce antique (olympiques, pythiques, isthmiques, néméens).

Ce qui n’a pas encore été abordé, en revanche, c’est que les scientifiques ont rapidement remarqué des inscriptions grecques sur le dispositif, décryptées ces dernières années grâce aux méthodes d’imagerie de haute technologie — et qui ont également aidé à en dévoiler les usages.

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Or, un indice interpelle : alors que les Jeux à Olympie étaient considérés comme les plus prestigieux, ce sont les lettres se référant aux Jeux isthmiques de Corinthe qui y apparaissent bien plus grandes. Les noms des mois, figurant sur une autre roue, étaient aussi corinthiens.

Tout porte donc à croire que le concepteur aurait pu être originaire de la ville… Et même vivre dans sa colonie la plus riche, Syracuse, lieu d’habitation du scientifique le plus important de l’Antiquité classique : l’inventeur grec Archimède (287-212 av. J.-C.). Tony Freeth en est persuadé : « Seul un mathématicien aussi brillant qu’Archimède aurait pu concevoir le mécanisme d’Anticythère », comme cela l’est en quelque sorte suggéré dans Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.

Le mécanisme décrit par Cicéron, prémices de l’Anticythère ?

En outre, lorsque les Romains se sont emparés de Syracuse, malgré les ingénieuses défenses conçues par Archimède, le génie est tué par un soldat contre la volonté du général Marcus Claudius Marcellus.

Ce dernier n’aurait emporté que deux pièces lors du pillage des lieux, appartenant toutes deux à Archimède : un globe céleste et un planétarium. Pour les chercheurs, ils pourraient s’agir de versions antérieures de l’intrigante machine.

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D’autant que l’orateur Cicéron, « contemporain » des évènements, fait allusion à un mécanisme analogue dans son traité De Republica (I, 14, 21-22), un planétarium construit par Archimède qu’il a pu observer dans la maison du petit-fils du général Marcellus. Les descriptions qu’il fait de son fonctionnement — qui restent peu détaillées — font bel et bien penser à celles du mécanisme d’Anticythère.

Difficile néanmoins de le certifier, 2 200 ans plus tard. D’autant que Cicéron, qui visite l’île voisine de Rhodes en 79/78 av. J.-C., mentionne également la construction d’un appareil similaire par Posidonios d’Apamée, philosophe stoïcien et savant, qui peut aussi être apparenté aux cadrans solaires. Encore une fois, le mystère reste entier et ajoute à la fascination autour du « premier ordinateur ».

Il est un peu intimidant de réaliser que juste avant la chute de leur grande civilisation, les Grecs anciens étaient si proches de notre époque, non seulement dans leur façon de penser, mais aussi dans leur technologie scientifique. — Derek Price.

 

 

Le mécanisme d’Antikythera, l’objet le plus mystérieux de l’histoire de la technologie qu’Indiana Jones recherche dans son dernier film – BBC News Afrique

Archimède ?

 

Il s’agit peut-être de l’œuvre du scientifique le plus important de l’Antiquité classique, l’homme qui avait déterminé la distance jusqu’à la lune, trouvé comment calculer le volume d’une sphère et ce nombre fondamental π ; qui avait prétendu qu’avec un levier il pouvait déplacer le monde et bien d’autres choses encore.

« Seul un mathématicien aussi brillant qu’Archimède aurait pu concevoir le mécanisme d’Antikythera », affirme Freeth.

La vérité est qu’Archimède se trouvait à Syracuse lorsque les Romains sont venus la conquérir et que le général Marcus Claudius Marcellus a ordonné de ne pas le tuer, ce qu’un soldat a fait.

Syracuse fut mise à sac et ses trésors envoyés à Rome.

Le général Marcellus n’emporta que deux pièces, qui, dit-il, appartenaient toutes deux à Archimède.

L’équipe de chercheurs pense qu’il s’agit de versions antérieures du mécanisme.

Un indice se trouve dans une description écrite par le formidable orateur Cicéron de l’une des machines d’Archimède qu’il a vue dans la maison du petit-fils du général Marcellus.

 

« Archimède a trouvé le moyen de représenter fidèlement dans un seul appareil les mouvements variés et divergents des cinq planètes avec leurs différentes vitesses, de sorte que la même éclipse se produit à la fois sur le globe et dans la réalité ».

Toutes les pièces pour rassembler toutes les connaissances dans une seule boîte.

Qu’est-il advenu de la brillante technologie grecque à l’origine du premier ordinateur ? CRÉDIT PHOTO,GETTY IMAGES Légende image, Toutes les pièces pour rassembler toutes les connaissances dans une seule boîte.

Source : Le mécanisme d’Antikythera, l’objet le plus mystérieux de l’histoire de la technologie qu’Indiana Jones recherche dans son dernier film – BBC News Afrique

 

 

Le mécanisme d’Antikythera, l’objet le plus mystérieux de l’histoire de la technologie qu’Indiana Jones recherche dans son dernier film

Cette fois, Indiana Jones est à la recherche du "cadran d'Archimède".

CRÉDIT PHOTO,DISNEY

Légende image,Cette fois, Indiana Jones est à la recherche du « cadran d’Archimède ».

Accompagné d’une nouvelle co-star, interprétée par l’actrice britannique Phoebe Waller-Bridge, Indy remet son chapeau et reprend le fouet qui l’accompagne depuis le début de ses aventures en 1981 avec Les Aventuriers de l’arche perdue.

Cette fois, l’artefact qu’il cherche à arracher aux nazis est celui qui donne son titre au film, le « cadran du destin », que les personnages du film appellent le cadran d’Archimède.

Il est basé sur un objet réel, un artefact grec antique découvert par des archéologues en 1900 : le mécanisme d’Antikythera.

A lire sur BBC Afrique :

Il est peu probable que ce mécanisme, vieux de près de 2 000 ans, ait eu le pouvoir de ralentir le temps, comme c’est le cas dans le film.

Mais qu’est-ce que le mécanisme d’Antikythera et à quoi servait-il ? Et quel est son lien avec le célèbre mathématicien grec mentionné dans le film ?

Harrison Ford a déclaré que c'était la dernière fois qu'il jouait le célèbre archéologue Indiana Jones.

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Légende image,Harrison Ford a déclaré que c’était la dernière fois qu’il jouait le célèbre archéologue Indiana Jones.

La découverte

Sans une tempête sur l’île grecque rocheuse d’Antikythera, il y a un peu plus d’un siècle, l’un des objets les plus curieux et les plus complexes du monde antique n’aurait peut-être jamais été découvert.

Après s’être abritée sur l’île, une équipe de chasseurs d’éponges marines a décidé de tenter sa chance sous les eaux.

Au lieu de cela, ils sont tombés sur les restes d’une galère romaine qui avait fait naufrage lors d’une autre tempête il y a 2 000 ans, lorsque l’Empire romain commençait à conquérir les colonies grecques de la Méditerranée.

Fragile, intriguant et plein de surprises, le mécanisme est conservé au Musée archéologique national d'Athènes.
Légende image,Fragile, intriguant et plein de surprises, le mécanisme est conservé au Musée archéologique national d’Athènes.

Dans le sable, au fond de la mer, se trouvait le plus grand trésor grec jamais découvert.

Parmi les magnifiques statues de cuivre et de marbre se trouvait l’objet le plus intrigant de l’histoire de la technologie.

Il s’agit d’un objet en bronze corrodé, pas plus grand qu’un ordinateur portable moderne, fabriqué il y a 2 000 ans dans la Grèce antique.

Il est connu sous le nom de mécanisme d’Antikythera. Et il s’est avéré être une machine du futur.

« S’il n’avait pas été découvert en 1900, personne n’aurait imaginé, ni même cru, qu’une telle chose existait…. C’est tellement sophistiqué », a déclaré le mathématicien Tony Freeth à la BBC il y a quelque temps.

Incroyable

Dans un premier temps, l'artefact n'a rien dit aux scientifiques, puis ils ont remarqué qu'il portait des marques et des inscriptions.
Légende image,Dans un premier temps, l’artefact n’a rien dit aux scientifiques, puis ils ont remarqué qu’il portait des marques et des inscriptions.

« Imaginez que quelqu’un, quelque part dans la Grèce antique, ait fabriqué un ordinateur mécanique », a déclaré le physicien grec Yanis Bitzakis, qui, comme M. Freeth, fait partie de l’équipe de recherche internationale chargée d’étudier cet étonnant dispositif.

« C’est un mécanisme d’un génie vraiment étonnant », a ajouté M. Freeth.

Il n’exagère pas.

Il a fallu attendre quelque 1 500 ans pour voir réapparaître quelque chose d’approchant le mécanisme d’Antikythera, sous la forme des premières horloges astronomiques mécaniques en Europe.

Mais ce sont là les conclusions ; comprendre ce qu’était l’objet mystérieux a demandé du temps, des connaissances et des efforts.

L’un des problèmes était leur anachronisme.

Le physicien anglais et père de la scientométrie Derek J. de Solla Price a été le premier à examiner en détail les 82 fragments retrouvés.

Il a commencé dans les années 1950 et, en 1971, avec le physicien nucléaire grec Charalampos Karakalos, il a pris des images des pièces aux rayons X et gamma.

Ils ont découvert qu’il y avait 27 roues dentées à l’intérieur et que l’ensemble était extrêmement complexe.

Première surprise : 27 roues dentées ont été trouvées à l'intérieur.
Légende image,Première surprise : 27 roues dentées ont été trouvées à l’intérieur.

Chiffres importants

Les experts avaient réussi à dater avec une grande précision certaines des autres pièces trouvées entre 70 et 50 avant Jésus-Christ.

Mais un objet aussi extraordinaire ne pouvait pas dater de cette époque. Peut-être était-il beaucoup plus moderne et était-il tombé par hasard au même endroit, ont pensé plusieurs personnes.

Price a supposé que le fait de compter les dents de chaque roue pourrait donner des indications sur la fonction de la machine.

Avec des images en deux dimensions, les roues se chevauchent, ce qui rend la tâche difficile, mais il réussit à établir deux nombres : 127 et 235.

« Ces deux nombres étaient très importants dans la Grèce antique », explique l’astronome Mike Edmunds.

Se pourrait-il qu’ils aient été utilisés pour suivre le mouvement de la lune ?

Les chiffres qui ont commencé à apparaître coïncidaient avec les connaissances des Grecs de l'époque. Ce qui est incompréhensible, c'est qu'ils proviennent de cet objet mystérieux.
Légende image,Les chiffres qui ont commencé à apparaître coïncidaient avec les connaissances des Grecs de l’époque. Ce qui est incompréhensible, c’est qu’ils proviennent de cet objet mystérieux.

L’idée était révolutionnaire et si avancée que Price a douté de l’authenticité de l’objet.

« Si les scientifiques de la Grèce antique ont pu produire ces systèmes d’engrenage il y a deux millénaires, c’est toute l’histoire de la technologie occidentale qu’il faudrait réécrire », déclare M. Freeth.

La Grèce d’il y a deux millénaires est l’une des cultures les plus créatives qui aient jamais existé. Il ne fait donc aucun doute qu’elle s’est magnifiquement développée dans tous les domaines, y compris l’astronomie, qui était alors considérée comme une branche des mathématiques.

Ils savaient comment les corps célestes se déplaçaient dans l’espace, pouvaient calculer leurs distances et connaissaient la géométrie de leurs orbites.

Auraient-ils été capables de mettre l’astronomie et les mathématiques complexes dans un engin et de le programmer pour suivre le mouvement de la lune ?

Le nombre 235 que Price avait trouvé était la clé du mécanisme de calcul des cycles de la lune.

« Les Grecs savaient qu’il s’écoulait en moyenne 29,5 jours d’une nouvelle lune à l’autre. Mais cela posait un problème pour leur calendrier de 12 mois, car 12 x 29,5 = 354 jours, soit 11 jours de moins que nécessaire », explique Alexander Jones, historien de l’astronomie ancienne, à la BBC.

« L’année naturelle, avec les saisons, et l’année civile n’étaient pas synchronisées.

Le calcul ne tient pas la route si l'on ne prend en compte qu'une seule année solaire, mais sur un cycle de 19 ans....
Légende image,Le calcul ne tient pas la route si l’on ne prend en compte qu’une seule année solaire, mais sur un cycle de 19 ans….

L’harmonie parfaite

Mais ils savaient aussi que 19 années solaires correspondent presque exactement à 235 mois lunaires, un cycle dont le nom est métonique.

« Cela signifie que si vous avez un cycle de 19 ans, à long terme, votre calendrier sera parfaitement en phase avec les saisons.

Comme pour le confirmer, dans l’un des fragments du mécanisme d’Antikythera, on a retrouvé le cycle métonique.

Grâce aux dents des roues dentées, le mécanisme a commencé à livrer ses secrets.

Les phases de la lune étaient alors d’une grande utilité.

Selon eux, ils déterminaient quand semer, quelle était la stratégie à adopter lors des batailles, quel était le jour des fêtes religieuses, quand payer les dettes ou s’ils pouvaient faire des voyages de nuit.

L’autre chiffre, 127, a permis à Price de comprendre une autre fonction liée à notre satellite naturel : l’appareil indiquait également les révolutions de la lune autour de la terre.

Après 20 ans de recherches intensives, Price a conclu qu’il avait résolu l’énigme.

Cependant, il restait encore des pièces du puzzle à assembler.

Chaque dent de chaque roue est une nouvelle inconnue. Mais au moins, ils ont trouvé la clé.
Légende image,Chaque dent de chaque roue est une nouvelle inconnue. Mais au moins, ils ont trouvé la clé.

Images tridimensionnelles

L’étape suivante nécessitait une technologie sur mesure. Et une équipe internationale d’experts se consacrant à l’étude du mécanisme d’Antikythera.

L’équipe a réussi à convaincre Roger Hadland, un ingénieur en radiologie, de concevoir et d’apporter au Musée archéologique national d’Athènes une machine spéciale permettant de réaliser des images tridimensionnelles du mécanisme.

Et, grâce à un autre appareil qui a permis d’améliorer les écrits recouvrant une grande partie des fragments, les chercheurs ont trouvé une référence aux engrenages et un autre numéro clé : 223.

Trois siècles avant l’âge d’or d’Athènes, les anciens astronomes babyloniens ont découvert que 223 lunes après une éclipse (18 ans et 11 jours, appelé cycle saros), la lune et la terre reviennent à la même position, de sorte qu’une autre éclipse similaire est susceptible de se produire.

« Lorsqu’il y avait une éclipse de lune, le roi babylonien démissionnait et un remplaçant prenait sa place, de sorte que les mauvais présages allaient vers lui. Puis il était tué et le roi reprenait le flambeau », explique John Steele, spécialiste de la Babylonie au British Museum.

Et il s’avère que 223 était le numéro d’une autre des roues de l’engin.

Le mécanisme d’Antikythera pouvait voir l’avenir… il pouvait prédire les éclipses.

Non seulement le jour, mais aussi l’heure, la direction que prendrait l’ombre et la couleur de la lune.

Les informations sur les éclipses que les chercheurs ont trouvées dans le mécanisme d'Antikythera sont étonnamment détaillées.
Légende image,Les informations sur les éclipses que les chercheurs ont trouvées dans le mécanisme d’Antikythera sont étonnamment détaillées.

L’importance de la Lune

Comme si cela ne suffisait pas, ils ont découvert une autre merveille.

Le cycle de l’éclipse dépendait du mouvement de la Lune, et « rien de ce qui concerne la Lune n’est simple », a expliqué M. Freeth.

« Non seulement son orbite est elliptique – elle se déplace donc plus rapidement lorsqu’elle est plus proche de la Terre – mais cette ellipse tourne également lentement, sur une période de neuf ans.

Le mécanisme d’Antikythera pourrait-il suivre cette trajectoire fluctuante de la Lune ?

En effet, deux petites roues dentées, dont l’une est munie d’une pince pour réguler la vitesse de rotation, reproduisaient fidèlement le temps nécessaire à l’orbite de la Lune, tandis que l’autre, dotée de 26 dents et demie, compensait le déplacement de l’orbite.

Et comme si cela ne suffisait pas, en examinant ce qui reste de la face avant de l’appareil, l’équipe d’experts a conclu qu’il comportait un planétarium tel qu’on le concevait à l’époque : avec la Terre au centre et cinq planètes tournant autour d’elle.

« C’était une idée extraordinaire : prendre les théories scientifiques de l’époque et les mécaniser pour voir ce qui se passerait des jours, des mois et des décennies plus tard », souligne le mathématicien.

Il est frappant de constater que les jeux organisés tous les deux ans dans l'isthme de Corinthe en l'honneur de Poséidon occupent une place de choix.
Légende image,Il est frappant de constater que les jeux organisés tous les deux ans dans l’isthme de Corinthe en l’honneur de Poséidon occupent une place de choix.

Une énigme enveloppée d’un mystère

« C’est essentiellement la première fois que l’humanité a créé un ordinateur », selon M. Freeth.

« Il est vraiment incroyable qu’un scientifique de l’époque ait compris comment utiliser des roues dentées en bronze pour suivre les mouvements complexes de la lune et des planètes.

Mais qui était-ce ? Qui était-ce ?

Une fois de plus, ils ont exploré ce qui restait du fabuleux engin pour trouver la réponse.

Un indice se trouve dans une autre de ses fonctions.

Le mécanisme d’Antikythera a également prédit la date exacte des Jeux Panhelléniques : les Jeux d’Olympie, les Jeux Pythiques, les Jeux Isthmiques, les Jeux Néméens.

Ce qui est curieux, c’est que si les Jeux olympiques étaient les plus prestigieux, les Jeux isthmiques, à Corinthe, apparaissent en lettres beaucoup plus grandes.

De plus, les experts avaient déjà remarqué que les noms des mois figurant sur une autre roue étaient corinthiens.

Tout porte donc à croire que le concepteur était corinthien et qu’il vivait dans la colonie la plus riche dirigée par cette ville : Syracuse.

Or, c’est à Syracuse que vivait le plus brillant des mathématiciens et ingénieurs grecs : Archimède.

"Donnez-moi un point d'appui et je ferai bouger le monde".

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Légende image,« Donnez-moi un point d’appui et je ferai bouger le monde ».

Archimède ?

Il s’agit peut-être de l’œuvre du scientifique le plus important de l’Antiquité classique, l’homme qui avait déterminé la distance jusqu’à la lune, trouvé comment calculer le volume d’une sphère et ce nombre fondamental π ; qui avait prétendu qu’avec un levier il pouvait déplacer le monde et bien d’autres choses encore.

« Seul un mathématicien aussi brillant qu’Archimède aurait pu concevoir le mécanisme d’Antikythera », affirme Freeth.

La vérité est qu’Archimède se trouvait à Syracuse lorsque les Romains sont venus la conquérir et que le général Marcus Claudius Marcellus a ordonné de ne pas le tuer, ce qu’un soldat a fait.

Syracuse fut mise à sac et ses trésors envoyés à Rome. Le général Marcellus n’emporta que deux pièces, qui, dit-il, appartenaient toutes deux à Archimède.

L’équipe de chercheurs pense qu’il s’agit de versions antérieures du mécanisme.

Un indice se trouve dans une description écrite par le formidable orateur Cicéron de l’une des machines d’Archimède qu’il a vue dans la maison du petit-fils du général Marcellus.

« Archimède a trouvé le moyen de représenter fidèlement dans un seul appareil les mouvements variés et divergents des cinq planètes avec leurs différentes vitesses, de sorte que la même éclipse se produit à la fois sur le globe et dans la réalité ».

Qu’est-il advenu de la brillante technologie grecque à l’origine du premier ordinateur ?

Toutes les pièces pour rassembler toutes les connaissances dans une seule boîte.

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Légende image,Toutes les pièces pour rassembler toutes les connaissances dans une seule boîte.

Pourquoi n’a-t-elle pas été développée, pourquoi s’est-elle perdue ?

Comme tant d’autres choses, avec la chute des Grecs puis des Romains, les connaissances ont « migré » vers l’Orient, où elles ont été conservées pendant un certain temps par les Byzantins, puis transmises aux savants arabes.

Le deuxième plus ancien engin en bronze connu date du Ve siècle et porte des inscriptions en arabe.

Au 13e siècle, les Maures ont ramené ces connaissances en Europe.

Des recherches antérieures ont établi que le mécanisme était enfermé dans une boîte en bois, qui n’a pas survécu au passage du temps.

Une boîte qui contenait toutes les connaissances du monde, du temps, de l’espace et de l’Univers.

« Il est un peu intimidant de réaliser que juste avant la chute de leur grande civilisation, les Grecs anciens étaient si proches de notre époque, non seulement dans leur façon de penser, mais aussi dans leur technologie scientifique », a déclaré Derek J. de Solla Price.

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Un modèle du cosmos dans le mécanisme antikythera grec ancien | Rapports scientifiques

Figure 1

 

 

Conclusions

 

Figure 7, Figues supplémentaires.

S24, S25, Vidéos supplémentaires S1–S3

 

visualiser notre nouveau modèle:

l’aboutissement d’un effort interdisciplinaire substantiel pour élucider le front du mécanisme d’Antikythera. Des recherches antérieures ont débloqué l’ingéniosité des Back Dials, nous montrons ici la richesse du Cosmos à l’avant.

Les principales caractéristiques structurelles de notre modèle sont prescrites par les preuves physiques, les principaux facteurs des relations de la période planétaire restaurées et la description de l’anneau dans la BCI.

Les fonctionnalités hypothétiques améliorent et justifient considérablement l’affichage Cosmos: un Dragon Hand relier thématiquement les cadrans avant et arrière; et un Système de lettres indexées pour les événements synodiques des planètes.

En raison de la perte de preuves, nous ne pouvons pas prétendre que notre modèle est une réplique de l’original, mais notre solution à ce puzzle 3D alambiqué puise un soutien puissant dans la logique de notre modèle et son adéquation exacte avec les preuves survivantes.

Le mécanisme d’Antikythera était un instrument informatique pour l’astronomie mathématique, incorporant des cycles de l’astronomie babylonienne et le flair grec pour la géométrie. Il a calculé le longitudes écliptiques de la Lune7, Soleil3 et planètes1,2,3,9,11; le phase de la Lunedix; le Âge de la lunedix; le phases synodiques des planètes; le jours exclus du calendrier métonique8; éclipses7,8,23— possibilités, fois, caractéristiques, années et saisons; le élévations et réglages héliacaux d’étoiles et de constellations proéminentes1,2,7,25; et le Cycle olympique8— un recueil astronomique grec ancien d’une ambition stupéfiante. Il s’agit du premier appareil connu qui a mécanisé les prédictions des théories scientifiques et il aurait pu automatiser de nombreux calculs nécessaires à sa propre conception ( Discussion supplémentaire S6) — les premières étapes de la mécanisation des mathématiques et des sciences. Notre travail révèle le mécanisme d’Antikythera comme une belle conception, traduite par une superbe ingénierie en un appareil de génie. Il remet en question toutes nos idées préconçues sur les capacités technologiques des anciens Grecs.

Source : Un modèle du cosmos dans le mécanisme antikythera grec ancien | Rapports scientifiques

 

Un modèle du cosmos dans le mécanisme antikythera grec ancien

Un Correction de l’auteur à cet article a été publié le 24 août 2021

Cet article a été mis à jour

Résumé

Le Mécanisme d’antikythera, une calculatrice astronomique grecque antique, a défié les chercheurs depuis sa découverte en 1901. Désormais divisé en 82 fragments, seul un tiers de l’original survit, dont 30 roues dentées en bronze corrodé. La tomodensitométrie à rayons X microfocus ( X-ray CT ) en 2005 a décodé la structure de l’arrière de la machine, mais l’avant est resté largement non résolu. La tomodensitométrie a également révélé des inscriptions décrivant les mouvements du Soleil, de la Lune et des cinq planètes connues dans l’Antiquité et comment elles étaient affichées à l’avant comme un cosmos grec ancien. Les inscriptions spécifiant des périodes planétaires complexes ont forcé une nouvelle réflexion sur la mécanisation de ce Cosmos, mais aucune reconstruction précédente n’a été proche de la correspondance des données. Nos découvertes conduisent à un nouveau modèle, satisfaisant et expliquant les preuves.La résolution de ce puzzle 3D complexe révèle une création de cycles de combinaison — de l’astronomie babylonienne, des mathématiques de l’Académie de Platon et des théories astronomiques grecques anciennes.

Introduction

Le mécanisme d’Antikythera est un trésor culturel qui a absorbé les chercheurs dans de nombreuses disciplines. C’était un ordinateur mécanique d’engrenages en bronze qui utilisait une technologie révolutionnaire pour faire des prédictions astronomiques, en mécanisant des cycles astronomiques et des théories1,2,3,4,5,6,7,8,9. Les principaux fragments survivants du mécanisme d’Antikythera sont étiquetés A – G et les fragments mineurs 1 – 757. Ils sont partiels, endommagés, corrodés et recouverts d’accrétions ( Fig. Supplémentaire. S1). Néanmoins, ils sont riches en preuves au niveau millimétrique — avec de beaux détails de composants mécaniques et des milliers de minuscules caractères de texte, enfouis à l’intérieur des fragments et non lus pendant plus de 2000 ans7. Le fragment A contient 27 des 30 vitesses survivantes, avec un seul rapport dans chacun des fragments B, C et D2,5,7,dix. Les fragments sont un puzzle 3D d’une grande complexité.

En 2005 Tomographie calculée par radiographie microfocus ( X-ray CT ) et Cartographie de texture polynomiale ( PTM ) des 82 fragments du mécanisme7 ajouté des données substantielles. Cela a conduit à une solution à l’arrière de la machine4,7,8,9, avec la découverte de la prédiction de l’éclipse et la mécanisation de l’anomalie lunaire7 ( Fig. Supplémentaire. S20). Le front est resté profondément controversé en raison de la perte de preuves matérielles.

De nombreuses tentatives infructueuses ont été faites pour concilier les preuves avec une exposition du cosmos grec ancien du soleil, de la lune et des cinq planètes connues dans l’Antiquité. En 1905 – 06, des notes de recherche remarquables de Rehm1 décrit Planétarium Mein, avec un affichage en anneau pour les planètes qui anticipe le modèle que nous présentons ici — mais mécaniquement complètement faux en raison de son manque de données ( Fig. Supplémentaire. S17). Dans le classique, Engrenages des Grecs2, Price a suggéré un engrenage perdu qui a calculé les mouvements planétaires, mais n’a fait aucune tentative de reconstruction. Ensuite, Wright a construit le premier système fonctionnel à l’avant qui calculait les mouvements et les périodes planétaires, avec un affichage du pointeur coaxial du Cosmos, prouvant sa faisabilité mécanique3 ( Fig. Supplémentaire. S18). Tentatives ultérieures de Freeth et Jones9 ( Fig. Supplémentaire. S19), et indépendamment par Carman, Thorndike et Evans11, a simplifié l’engrenage mais a été limité aux périodes de base pour les planètes. La plupart des reconstructions précédentes utilisaient des pointeurs pour les affichages planétaires, ce qui posait de graves problèmes de parallaxe3,9 et reflétant mal la description dans les inscriptions — voir la section sur Preuve inscriptive. Aucun de ces modèles ( Discussion supplémentaire S6) sont compatibles avec toutes les données actuellement connues.

Notre défi était de créer un nouveau modèle pour correspondre à toutes les preuves survivantes. Les caractéristiques de la roue motrice principale indiquent qu’elle a calculé des mouvements planétaires avec un système épicyclique complexe ( des engrenages montés sur d’autres engrenages ), mais sa conception est restée un mystère. La tomographie a révélé une multitude d’indices inattendus dans les inscriptions, décrivant un grec ancien Cosmos9 à l’avant, mais les tentatives de résoudre le système d’engrenage ne correspondaient pas à toutes les données1,2,3,6,9. Les preuves définissent un cadre pour un système épicyclique à l’avant9, mais les espaces disponibles pour les engrenages sont extrêmement limités. Il y avait également des composants inexpliqués dans le fragment D, révélés par le scanner à rayons X, et des difficultés techniques pour calculer la phase de la Lune9. Puis vint la découverte dans la tomographie de périodes étonnamment complexes pour les planètes Vénus et Saturne, rendant la tâche beaucoup plus difficile12.

Discussion et résultats

Nous voulions déterminer les cycles de tout les planètes de ce Cosmos ( pas seulement les cycles découverts pour Vénus et Saturne ); intégrer ces cycles dans des mécanismes hautement compacts, conformes aux preuves physiques; et de les entrelacer pour que leurs sorties correspondent à la ordre cosmologique coutumier ( CCO ), décrit ci-dessous. Nous montrons ici comment nous avons créé un engrenage et un affichage qui respecte les preuves inscriptives: un système d’anneaux avec neuf sorties —LuneNœudsMercureVénusSoleilMarsJupiterSaturne et Date— transporté par des tubes imbriqués avec des bras supportant les anneaux. Le résultat est un nouveau modèle radical qui correspond à toutes les données et culmine dans un affichage élégant du cosmos grec ancien. Avec tant de manquants, nous garantissons l’intégrité de notre modèle avec un ensemble strict de Principes de reconstruction ( Discussion supplémentaire S1 ) et nous évaluons la force des données qui valident chaque élément — discuté dans le débat supplémentaire S1. La perte de preuves pourrait suggérer de nombreuses options pour un modèle. Ce qui nous a frappés avec force dans la fabrication du modèle actuel, c’est le peu de ces options: les contraintes créées par les preuves survivantes sont strictes et très difficiles à respecter.

Preuve inscriptive

La reconstruction du cosmos à l’avant du mécanisme d’Antikythera commence par l’analyse de quelques inscriptions remarquables. Figure 1 affiche les inscriptions de couverture avant et arrière ( FCI & BCI )9,12,13, qui sont essentiels pour comprendre ce cosmos. Pour l’analyse précédente13 et notre propre exploration ligne par ligne de la BCI, voir Discussion supplémentaire S2. Le BCI décrit l’affichage avant comme un Planétarium9,13: un Cosmos arrangé en anneaux, avec des planètes marquées par “ petites sphères ” et le soleil comme un “ petite sphère dorée ” avec “ ray ” et “ pointeur ” ( Fig. 1c, tableau supplémentaire S1, Figues supplémentaires. S2, S3). La FCI répertorie les cycles synodiques des planètes ( cycles relatif au soleil )12. Il s’agit d’une liste systématique, détaillant les événements synodiques et les intervalles en jours entre eux. Les planètes sont écrites dans le même ordre géocentrique que le BCI. Ajouter la lune et le soleil donne ordre cosmologique coutumier ( CCO )Lune, MercureVénus, Soleil, MarsJupiterSaturne ( Fig. Supplémentaire. S4), dont les origines sont discutées dans le débat supplémentaire S2.

Figure 1
figure 1

Inscriptions sur le mécanisme d’Antikythera. (un) COUVERTURE AVANT: cycles de la planète9,12, encadré par moulage à partir du fragment 3 ( Fig. Supplémentaire. S5). PLAQUE AVANT: Parapégma1,2,25, au-dessus et au-dessous de l’affichage cosmos, indexé sur le cadran du zodiaque. PLAQUE ARRIÈRE: Noms de mois sur le calendrier métonique4,8. Caractéristiques de l’éclipse, calendrier métonique rond et cadrans de prédiction de l’éclipse de Saros7,8— indexé sur ce dernier. Eclipse glyphes indexé sur le cadran Saros8. COUVERTURE DE RETOUR: Manuel de l’utilisateur, y compris la description du cosmos9,13 ( Discussion supplémentaire S2), structure du calendrier8 et Cycles Moon-Sun1,2. (b) Inscription sur la couverture avant ( FCI ): TDM composite à rayons X des fragments G, 26 et 29 et autres petits fragments9,12. La FCI décrit les cycles synodiques des planètes et est divisée en régions pour chaque planète dans le CCO ( Discussion supplémentaire S2). Les nombres ΥΞΒ ( 462 ) dans la section Vénus et ΥMΒ ( 442 ) dans la section Saturne sont mis en évidence12 ( Fig. Supplémentaire. S4). (c) Inscription au dos ( BCI )13 ( Discussion supplémentaire S2): TDM composite à rayons X des fragments A et B. A Manuel de l’utilisateur: la partie supérieure est une description de l’affichage avant du cosmos9 avec des planètes dans le CCO; en rouge sont les noms de planète ainsi que le mot KOΣMOY — “du Cosmos”.

Relations d’époque et théories grecques anciennes

Les anciens astronomes étaient fascinés par les mouvements des planètes. Comme on le voit sur Terre, ils présentent des inversions de mouvement périodiques contre les étoiles14. En astronomie babylonienne ces cycles synodiques étaient la base de la prédiction planétaire15, utilisant relations de période, tel que 5 cycles synodiques en 8 ans pour Vénus, que nous désignons par (58). La FCI décrit événements synodiques, tel que points stationnaires, et des intervalles entre ces événements ( Fig. 1b, Fig. Supplémentaire. S4, Discussion supplémentaire S2).

Apollonios de Perga ( troisième-deuxième siècle avant JC ) a créé des théories épicycliques élégantes ( bien qu’inexactes ) pour expliquer ces mouvements anormaux comme la somme de deux mouvements circulaires uniformes, leurs périodes définies par des relations de période — le déférent et épicé modèles15 ( Discussion supplémentaire S3, Figues supplémentaires. S6, S7, S8). De telles théories étaient certainement utilisées dans le mécanisme d’Antikythera, étant donné que la Lune a été mécanisée en utilisant une théorie épicyclique similaire7. Le vrai soleil— le Soleil avec son mouvement variable — a également été expliqué dans la Grèce antique par des modèles épicycliques excentriques et équivalents14 ( Discussion supplémentaire S3).

Les textes babyloniens énumèrent les périodes planétaires et leurs erreurs: périodes plus courtes et moins précises Textes de l’année de but ( GYT ) et des périodes plus longues et plus précises plus tard Textes cunéiformes astronomiques ( ACT )15 ( Tableaux supplémentaires S3, S4). Le GYT des périodes auraient pu être dérivées d’observations, mais pas plus ACTE périodes, telles que (7201151) pour Vénus ( Discussion supplémentaire S3). Pour comprendre quelles relations d’époque ont été intégrées au mécanisme d’Antikythera, le problème difficile était de découvrir leur dérivation. Pour Vénus, le designer d’origine a été confronté à un dilemme: la relation de période connue (58) était très inexact, tandis que le précis (7201151) n’était pas mécanisable car 1151 est un nombre premier, nécessitant un équipement avec 1151 dents. Puis est venue une découverte notable en 2016 dans la FCI12: nombres inattendus ΥΞΒ (462) dans la section Vénus de la FCI et ΥMΒ (442) dans la section Saturne, se traduisant par des relations de période très précises: pour Vénus (289462) et Saturne (427442) ( Fig. 1b, Fig. Supplémentaire. S4). Surtout, ce sont factorisable, ce qui signifie qu’ils peuvent être mécanisés avec des engrenages de taille modérée, le nombre de dents incorporant les principaux facteurs des relations de période. Pour s’adapter à la géométrie du système épicyclique, les mécanismes doivent avoir des engrenages avec < 100 dents: les relations de période doivent avoir facteurs principaux < 100 ( Discussion supplémentaire S3. Il existe peu de relations de période aussi précises pour les planètes ( Tableaux supplémentaires S5, S6).

Le fait que les nouvelles relations de période pour Vénus et Saturne de la FCI soient factorisables renforce fortement l’idée qu’elles ont été incorporées dans les mécanismes planétaires du mécanisme d’Antikythera16. Les périodes pour les autres planètes sont illisibles ( dans les zones manquantes ou endommagées de la FCI ). Pour construire notre modèle, il était essentiel de découvrir les relations d’époque incarnées dans tous les mécanismes planétaires. Publications précédentes12,16 dérivé de la relation de la période de Vénus (289462) comme approximation itérative du babylonien connu (7201151Relation de période ), en utilisant un certain nombre de processus équivalents: fractions continuesanthyphairesis ou le Algorithme euclidien17,18. Pas de méthode similaire pour dériver le (427442On a pu trouver une relation de période ) pour Saturne, donc ce type d’approximation itérative n’était certainement pas le chemin vers les découvertes originales de ces périodes par les anciens Grecs.

Découverte de cycles dans le mécanisme d’Antikythera

Les périodes nouvellement découvertes pour Vénus et Saturne sont inconnues des études de l’astronomie babylonienne. Figure 2 explore comment ces périodes auraient pu être dérivées. Les indices provenaient de l’utilisation babylonienne de combinaisons linéaires de périodes conçues pour annuler les erreurs observées14. Figure 2a montre comment cela pourrait générer des périodes pour Vénus et Saturne, mais en choisissant les bonnes combinaisons linéaires essentiellement utilise les connaissances sur les erreurs dans les relations de période connues par rapport à la vraie valeur. L’absence de fines estimations d’erreurs de l’antiquité exclut ces méthodes pour notre modèle: des erreurs comme < 1 ° en 100 ans pour (7201151) dépassait l’astronomie à l’œil nu de l’époque hellénistique.

Figure 2
figure 2

Trouver des relations de période. Les nombres bleus se réfèrent aux cycles synodiques; les nombres rouges se réfèrent aux années. Toutes les périodes de semences de ces processus sont connues des tables complémentaires d’astronomie babylonienne ( S5, S6). (un) Combinaisons linéaires de relations de la période babylonienne, qui donnent celles de Vénus et de Saturne de la FCI. (b) Relations de période générées par un conventionnel Processus de parménide, qui donne également ceux pour Vénus et Saturne de la FCI. (c) Itérations d’un Processus de parménide sans contrainte. ( 2p + 2r, 2q + 2 s ) est omis de l’itération 3 car il est identique à 2 x ( p + r, q + s ). (d) Trois itérations du Processus de parménide sans contrainte. Les paires de couleurs sont celles qui sont factorisables avec des facteurs premiers < 100. Les périodes gris-ombragé sont celles connues de la FCI. Notez que pour Vénus: (14452310) ≡ (289462) et (7351175) ≡ (147235). Le même tableau avec des erreurs est indiqué dans le tableau supplémentaire S5. (e) Périodes dérivées du processus de parménide sans contrainte pour notre modèle du mécanisme d’antikythera et leurs erreurs, en utilisant nos trois critères de précisionfactoriabilité et économie. À l’exception des périodes pour Vénus et Saturne, toutes les périodes finales étaient déjà connues en astronomie babylonienne. Les paramètres d’erreur sont définis dans la discussion supplémentaire S3.

Nous avons développé une nouvelle théorie sur la façon dont les périodes de Vénus et de Saturne ont été découvertes et l’appliquons pour restaurer les périodes planétaires manquantes. Un dialogue de Platon19 ( Ve-quatrième siècle avant JC ) a été nommé d’après le philosophe Parménide d’Elea ( sixième-cinquième siècle avant JC ). Ceci décrit Proposition de parménide17,18:

  • En approximation θ, supposons rationnels, p / q et r / s, satisfaire p / q < θ < r / s.
  • Puis (p + r) / (q + s) est une nouvelle estimation entre p / q et r / s:
    • S’il s’agit d’une sous-estimation, c’est une meilleure sous-estimation que p / q.
    • S’il s’agit d’une surestimation, c’est une meilleure surestimation que r / s.

En supposant qu’il s’agit d’une meilleure sous-estimation, l’étape suivante combine cela avec la surestimation originale pour créer ( p + 2r ) / ( q + 2s ). Ce serait testé contre q et le processus s’est répété. Ainsi, à partir de deux ratios de semences nous pouvons générer des combinaisons linéaires de plus en plus précises qui convergent vers θ. Le processus de Parménide est facilité et contraint par la connaissance de θ déterminer si chaque nouvelle estimation est une sous-estimation ou une surestimation. Figure 2b montre comment un conventionnel Processus de parménide peut générer nos périodes cibles, mais encore une fois, cela repose sur des connaissances indisponibles sur les erreurs. L’étape clé pour découvrir les cycles manquants est de modifier le Processus de parménide, il en est ainsi non contraint par connaissance d’erreurs — an Processus de parménide non contraint ( UPP ). Figure 2c, d montrent les combinaisons linéaires exhaustives qui sont systématiquement générées par ce processus. Comment choisir les relations de période adaptées à notre modèle? Deux critères ont sûrement été utilisés pour choisir les relations de période: précision et factoriabilité. La nécessité de monter les systèmes d’engrenage dans des espaces très serrés et le partage ingénieux des engrenages dans les trains d’engrenages survivants ( Fig. Supplémentaire. S20) inspire un troisième critère: économie— relations de période qui génèrent économique trains d’engrenages, utilisant engrenages partagés, calcul des cycles synodiques avec facteurs principaux partagés7 ( Discussions supplémentaires S3, S6).

Nous clarifions ici comment nous pensons que le processus a été utilisé. Le concepteur aurait généré des combinaisons linéaires à l’aide de l’UPP. À chaque étape, ces relations de période possibles auraient été examinées pour voir si elles répondaient aux critères du concepteur de précisionfactoriabilité et économieFactorizabilité aurait été un critère facile à évaluer. Précision est plus problématique, car nous ne pensons pas que les astronomes anciens avaient la capacité de faire des observations astronomiques très précises, comme en témoignent les enregistrements babyloniens ( Tableaux supplémentaires S3, S4). Économiedoit être examiné en relation avec les relations de période générées pour les autres planètes inférieures ou supérieures afin d’identifier les principaux facteurs partagés.

Vénus en est un bon exemple. Les anciens Babyloniens savaient que le (58La période ) pour Vénus était très inexacte et ils avaient dérivé l’infactorisable (7201151) à partir de l’observation d’une erreur dans le cycle de 8 ans ( Discussion supplémentaire S3). De telles périodes étaient souvent décrites dans le monde antique comme des périodes exactes “ ”, bien que ce ne soit bien sûr pas le cas en termes modernes. Quand la période factorisable (289462) a été découvert à partir de l’UPP, il aurait été facile de calculer qu’il est en fait très proche de la période exacte “ ” (7201151). Ainsi, le concepteur aurait été convaincu que c’était une période précise. (289462) aurait alors été comparé à ( 1513, 480 ) pour Mercure de découvrir qu’ils partageaient le facteur commun 17 du nombre de cycles synodiques —, ce qui signifie qu’ils pouvaient être utilisés dans une conception à engrenages partagés pour satisfaire au critère de économie. Lorsque le concepteur avait découvert des relations d’époque qui correspondaient à tous les critères, le processus aurait été arrêté, car de nouvelles itérations auraient probablement conduit à des solutions de plus grande complexité.

L’UPP, combiné à nos trois critères, conduit à des dérivations remarquablement simples des relations entre Vénus et Saturne. Pour Vénus, Fig. 2d montre que la première relation de période factorisable est (14452310) = 5 × (289462) ≡ (289462) = (1722 × 3 × 7 × 11), comme on le trouve dans la FCI. Pour Saturne, c’est (427442) = (7 × 612 × 13 × 17), toujours de la FCI. Cette découverte permet des dérivations des périodes planétaires manquantes. Assurer notre troisième critère de économie, certains des principaux facteurs des cycles synodiques doivent être incorporés dans le premier engrenage fixe d’un train planétaire ( Discussion supplémentaire S4). Pour Mercure, nous recherchons un facteur de 17 dans le nombre de cycles synodiques à partager avec Vénus. La première itération factorisable est (1513480) = (17 × 8925 × 3 × 5) — partageant le facteur principal 17 avec (289462) pour Vénus — donc, un très bon choix. La multiplication par des entiers pour obtenir des engrenages viables conduit à des conceptions économiques avec un seul fixe 51-engrenage dentaire partagé entre Mercure et Vénus ( Fig. 3c, e )16. Pour les planètes supérieures, Mars et Jupiter, nous recherchons des périodes synodiques qui partagent le facteur 7 avec Saturne ( Fig. 3d, f ). Quelques itérations donnent des périodes synodiques appropriées — conduisant à des conceptions très économiques avec un 56-équipement fixe dentaire pour les trois planètes supérieures et le vrai soleil.

Figure 3
figure 3

Mécanismes épicycliques pour le Cosmos. Les engrenages fixes sont soulignés; les engrenages bleus calculent les cycles synodiques; les engrenages rouges calculent les années; les engrenages noirs sont des engrenages plus inactifs: tous désignés par leur nombre de dents. “ ~ ” signifie “mailles avec”; “ + ” signifie “fixé au même tonneau”; “” signifie “avec une broche et un suiveur, tournant sur l’axe central ” ou “ avec une broche et une fente sur des axes excentriques” — créant un mouvement variable ( turquoise ). Abonnés sont des tiges à fente qui suivent une broche sur le rapport épicyclique et tournent sur l’axe central. Pour chaque mécanisme, il y a un engrenage fixe au centre, emboutissant avec le premier engrenage épicyclique, qui est forcé de tourner par la rotation de b1 ou le CP. (un) Système épicyclique à 4 vitesses pour le Ligne de nœuds. (b) 3 vitesses modèle direct pour le vrai soleil. (c) 5 vitesses modèle direct pour une planète inférieure pour les relations de période complexes, avec un mouvement variable calculé par une broche et un abonné. (d) 7-engrenages modèle indirect pour une planète supérieure pour les relations de période complexes, avec un mouvement variable calculé par une broche et une fente sur des axes excentriques. (e) Relations de période et trains d’engrenages sur le Roue principale de conduiteb1; Part Mercure & Vénus fixe 51. (f) Relations de période et trains d’engrenages sur le Plaque circulaireCP, partage fixe 56; engrenages également partagés entre Saturne / vrai Soleil et Mars / Jupiter ( Discussion supplémentaire S4).

Du tableau supplémentaire S5,S6, dans le débat supplémentaire S3 nous établissons que les périodes manquantes pour Mercure et Mars sont déterminées de manière unique par notre processus. Il existe deux options supplémentaires pour Jupiter qui partagent le nombre premier 7 dans le nombre de cycles synodiques ( Tableau supplémentaire S6 ). Dans une discussion supplémentaire S3 nous montrons comment l’un d’eux n’est pas possible et l’autre est très peu probable. L’UPP, combiné avec des critères de précisionfactoriabilité et économie, explique les périodes de Vénus et de Saturne et ( presque ) génère uniquement les relations de période manquantes.

Mécanismes théoriques pour notre modèle

Le calcul de la position de la Lune dans le Zodiac et sa phase sont définis par des preuves physiques survivantes7,dix. Étant donné que les preuves manquent pour le Soleil et les planètes, nous devons développer des mécanismes théoriques, basés sur nos relations de période identifiées. Figure 3 montre des trains d’engrenages théoriques pour le soleil moyen, les nœuds et les planètes.

Paramètres géométriques des mécanismes planétaires de la Fig. 3c, d sont indiqués dans le tableau supplémentaire S9.

La façon dont le cadran Saros sur la plaque arrière prédit les éclipses implique essentiellement nœuds lunaires, mais ils ne sont pas décrits dans les inscriptions existantes. Avec leur rôle intégral dans les éclipses, un affichage des nœuds est une inclusion logique, unifiant les cadrans avant et arrière. Pour maximiser les informations affichées, nous avons créé un mécanisme pour une hypothétique Dragon Hand indiquer le Ligne de nœuds de la Lune, tel qu’inclus dans de nombreuses horloges astronomiques ultérieures20 ( Fig. Supplémentaire. S2). Nous devons souligner qu’il n’y a aucune preuve physique directe d’une indication de la ligne de nœuds de la lune. Nous avons ajouté cette fonctionnalité comme élément hypothétique pour les raisons thématiques déjà expliquées et parce qu’elle est facilement mécanisée avec une bonne précision avec un simple système épicyclique à 4 vitesses sur la colonne vertébrale B de b1. C’est une option intéressante à considérer pour le lecteur et elle coïncide avec l’ambition apparente du concepteur de créer un recueil astronomique, affichant la plupart des paramètres astronomiques qui préoccupaient l’astronomie hellénistique.

Tous les mécanismes Cosmos doivent être publiés dans le CCO, afin qu’ils soient cohérents avec la description dans le BCI. Au centre de ce Cosmos se trouve la Terre, puis la position de la Lune dans la phase zodiaque et lunaire. La position de la Lune est portée par la tonnelle centrale reliée au système épicyclique survivant ( ) qui calcule le mouvement variable de la Lune à l’arrière du mécanisme ( Fig. Supplémentaire. S1)7. Nous suivons la proposition initialedix pour le dispositif de phase de la Lune comme un simple différentiel, qui soustrait le mouvement du Soleil de celui de la Lune pour calculer la phase, affiché sur une petite sphère en noir et blanc.

Une rotation de pour la ligne de nœuds, dérivée des cycles métoniques et saros9, n’a pas pu être mécanisé à cause du grand nombre premier 223. Nous montrons qu’un ratio plus simple , avec une période plus précise de 18,6 ans14, peut être calculé par un train épicyclique à 4 vitesses ( Fig. 3a, Figues supplémentaires. S21, S22). Cela transforme un hypothétique double extrémité Dragon Hand20, dont la tête montre le nœud ascendant de la Lune et de la queue le nœud descendant.12223−12223593593

En utilisant nos relations de période identifiées pour toutes les planètes, nous avons conçu de nouveaux mécanismes planétaires théoriques exprimant les théories épicycliques, qui correspondent aux preuves physiques. Pour les planètes inférieures, les mécanismes à 2 vitesses précédents3,9,21 sont inadéquats pour des relations de période plus complexes car les engrenages seraient trop gros. Des trains composés à deux étages avec des engrenages plus inactifs sont nécessaires, conduisant à de nouveaux mécanismes à 5 vitesses avec followers et fendus pour les mouvements variables7,9,21 ( Fig. 3c ). Pour les planètes supérieures, modèles antérieurs3,16 utilisé mécanismes directs, reflétant directement les théories épicycliques avec followers et fendus. Ici, nous proposons un roman 7 vitesses mécanismes indirects avec dispositifs à broches et à fentes7,9 pour mouvements variables ( Fig. 3d ), analogue au mécanisme subtil qui entraîne l’anomalie lunaire7. Par rapport à mécanismes directs, ceux-ci sont plus économiques; une meilleure adéquation aux preuves; et incorporer des relations de période exactement pour une plus grande précision. Les avantages cruciaux de mécanismes indirects sont élargis dans la discussion supplémentaire S4. Sans ces systèmes compacts qui peuvent tous être montés sur la même plaque, il aurait été impossible d’insérer l’engrenage dans les espaces disponibles. Preuves que les mécanismes de la Fig. 3 calculer correctement les théories épicycliques grecques anciennes sont incluses dans la discussion supplémentaire S4.

La question clé: pourrions-nous faire correspondre nos mécanismes théoriques aux données physiques? Fig. 4 montre certaines des preuves difficiles du fragment A7,22 ( Figues supplémentaires. S9, S10, S11, S12) et fragment D1,2,3,7,9 ( Figues supplémentaires. S13, S14). Tout modèle doit être cohérent avec ces données ( Discussion supplémentaire S5) ainsi que conforme aux principes horologiques / d’ingénierie du reste du mécanisme ( Figues supplémentaires. S15, S16).

Figure 4
figure 4

Preuve de fragments A & D. Plaques et engrenages reconstruits. (un) Photographie du fragment A, montrant des piliers à la périphérie de b1 et fonctionnalités sur les rayons A, B, C, D. (b) TDM à rayons X du long pilier. (cd) TDM à rayons X de courts piliers. (bd) proviennent d’un volume de rayons X amélioré22. Tous les piliers ont des épaules et des extrémités percées. (e – h) Photographies, PTM, X-ray CT: caractéristiques des rayons D, B, C, A, y compris les trous, les dépressions circulaires et les zones aplaties. Dans (E), le bloc percé sur la rayons D est mis en évidence en rouge, avec un encart montrant une tranche de tomodensitométrie à rayons X à travers le bloc. (jel) Photographie et tomodensitométrie à rayons X du fragment D, montrant un disqueengrenage et plaque. (mo), Reconstruction informatique, montrant b1Sangle sur les piliers courts; Plaque circulaire (CP) sur les longs piliers. (p) Reconstruction informatique des caractéristiques du fragment D, que nous reconstruisons en tant que composants épicycliques d’un mécanisme Vénus.

Fragment A: cadre essentiel pour la reconstruction

Le Roue principale de conduiteb1, a quatre rayons avec des trous proéminents, des zones aplaties et des piliers endommagés à sa périphérie ( Fig. 4a-h, figues supplémentaires. S11, S12) — preuve définitive d’un système épicyclique complexe1,2,3,9. Dans le mécanisme d’origine, il y avait quatre piliers courts et quatre longs avec des épaules et des trous pour les épingles de retenue, comme le montre la figure. 4a-d par les preuves de tomodensitométrie à rayons X. Ceux-ci impliquent que les piliers portaient des plaques: une plaque rectangulaire sur les piliers courts, le Sangle, et une plaque circulaire sur les longs piliers, le Plaque circulaire ( CP ) ( Fig. 4m-o )9. Ceci est le cadre essentiel pour toute reconstruction fidèle, les quatre rayons préconisant quatre fonctions différentes ( Fig. 4e-h ). Tout d’abord, nous reconstruisons les mécanismes entre b1 et le Sangle.

Fragment D: composants épicycliques pour le vénus

Figure 4i-l, Fig. Supplémentaire. S13 montrer les éléments cruciaux du fragment D. Études antérieures2,4,5 a suggéré qu’il y a deux vitesses dans le fragment D, mais c’est une illusion créée parce que la tonnelle s’est séparée7,9, tel qu’établi dans le débat supplémentaire S5 et Fig. Supplémentaire. S13. Le nombre de dents d’origine peut être déterminé de manière fiable comme 63 dents, étant donné que toutes les dents sauf trois survivent5,7,9. Les composants de base du fragment D sont un disqueengrenage et plaque, appelé ici le Plaque D, et un tonnelle reliant les trois éléments. Le disque et l’engrenage sont rivetés ensemble et ont des trous carrés au centre correspondant aux sections carrées à une extrémité de la tonnelle. À l’intérieur de l’épaisseur de l’engrenage, la tonnelle passe du carré au rond, où elle émerge dans la plaque. Sans espace pour aucun autre roulement sur cette tonnelle, il doit avoir pivoté dans la plaque D, qui sert également d’entretoise pour amener les composants épicycliques au bon niveau dans la hiérarchie de sortie et comme roulement pour un engrenage plus ralenti 26 dans le train de Vénus.

Aucun autre équipement survivant dans le mécanisme n’a un disque attaché. Dans un mécanisme de planète inférieur, le suiveur à broches et à fentes nécessite une broche attachée à l’engrenage épicyclique mais au-delà de son bord3,21: le disque attaché est de la bonne taille pour transporter la broche à la bonne distance du centre pour modéliser l’allongement maximal de Vénus. C’est sûrement l’épicycle de Vénus, comme suggéré précédemment9 et fortement renforcé ici. La largeur du Plaque D est proportionné à la largeur du Sangle, basé sur la séparation des piliers courts.

Mécanismes entre b1 et la sangle

Figure 5, Fig. Supplémentaire. S22 montrer comment le Soleil moyennœuds et planètes inférieures sont construits de manière complexe dans l’espace de 15,0 mm9 entre b1 et le Sangle en neuf couches étroitement remplies — correspondant aux preuves et à la densité de couche des engrenages survivants ( Figues supplémentaires. S16, S20, S21, Vidéo supplémentaire S1). Les mécanismes sont entrelacés de sorte que leurs tubes de sortie soient imbriqués dans le CCO, avec la sortie lunaire sur la tonnelle centrale.

Figure 5
figure 5

Mécanismes entre b1 et la sangle. (unSoleil moyen: Barre solaire moyenne attachée au bloc percé représentée sur la Fig. 4e; tube et équipement pour entrée dans le mécanisme de la phase de la Lune. (bNœuds: Mécanisme des engrenages de nœuds, roulement correspondant sur la Fig. 4f — train d’engrenages 49 ~ 62 + 64 ~ 48— avec tube de sortie et double extrémité Dragon Hand. (cVénus: Les engrenages de base du mécanisme de Vénus correspondent aux caractéristiques de la Fig. 4g. Train de vitesse 51 ~ 44 + 34 ~ 26 ~ 63— avec des composants du fragment D reconstruits sur la figure. 4p, plus tube de sortie et anneau Venus avec marqueur lapis-lazuli. Les engrenages épicycliques 26 ~ 63 pour Vénus, tournez la plaque D qui est attachée au sangle ( non représentée ). La fin du suiveur peut être vue derrière le disque. (dMercure: Les engrenages de base du mécanisme Mercury correspondent aux caractéristiques de la Fig. 4h. Train de vitesse 51 ~ 72 + 89 ~ 40 ~ 20— plus tube de sortie et anneau Mercury avec marqueur turquoise. Les engrenages épicycliques 40 ~ 20pour Mercure, tournez directement dans le sangle ( non illustré ). Le suiveur peut être vu derrière le côté gauche de l’anneau Mercury.

L’appareil de phase de lunedix a besoin d’accéder aux rotations lunaires et solaires adjacentes, car la phase est la différence entre ces rotations: un système de sortie d’anneau semble nécessiter le calcul de la vrai soleil deux fois9— une fois pour la saisie dans le Phase de lune et une fois pour le vrai soleil anneau, qui est la troisième sortie du système cyclique — donc séparé mécaniquement de la tonnelle lunaire centrale. Ici, nous résolvons ce problème clé avec un Soleil moyen sortie, alimentant le dispositif de phase de la Lune comme premier tube de sortie adjacent à la tonnelle lunaire centrale. b1 porte la rotation moyenne du soleil, mais il n’est pas possible de fixer une sortie moyenne du soleil en son centre car les vitesses centrales fixes empêchent cela: un accessoire à mi-chemin le long de la Spoke D est nécessaire pour combler les vitesses fixes. C’est pourquoi la sortie Sun moyenne est attachée via une barre au bloc percé précédemment mystérieux sur Spoke D ( Fig. 4e ). Cette idée importante permet un affichage en anneau pour le Cosmos, avec un seul vrai soleil sortie pour l’anneau solaire. La petite approximation inhérente à l’utilisation d’un Soleil moyen plutôt qu’un vrai soleil l’entrée dans la phase Lune est négligeable à l’échelle de la sphère de phase Lune de 6 mm de diamètre.

Il y a de grands avantages dans un système de sortie circulaire par opposition à un système de pointeur. Il coïncide beaucoup mieux avec la description de l’affichage de sortie dans le BCI. Il élimine la parallaxe sévère inhérente à un système de pointeur à neuf sorties. Il améliore considérablement les sorties astronomiques, en permettant aux phases synodiques des planètes d’être décrites par des inscriptions indexées, comme nous en discutons plus tard ( Fig. 8). Il conduit à un affichage robuste et élégant.

La correspondance étroite entre nos mécanismes proposés et les données est illustrée à la figure. 4. Les quatre rayons de b1 suggérer quatre fonctions différentes ( Fig. Supplémentaire. S12). Le Soleil moyen et les planètes inférieures en occupent trois. Quelle est la fonction de l’appui proéminent sur la Spoke B ( Fig. 4f )? Fig. 5b montre une solution: le roulement permet un système épicyclique à quatre vitesses qui calcule les nœuds lunaires. Notre nombre de dents proposé pour les engrenages et leurs modules ( Discussion supplémentaire S4) signifie que le roulement est exactement au bon endroit sur la fumée B. Aucune autre utilisation n’a été trouvée auparavant pour ce roulement.

Les déductions complexes qui conduisent à des reconstructions uniques des trains d’engrenages Venus & Mercury sont décrites dans la discussion supplémentaire S5. Nous soutenons que le fragment D comprend des composants épicycliques pour Vénus ( Fig. 4, Figues supplémentaires. S13, S14), que les trains d’engrenages suivent notre conception à 5 vitesses ( Fig. 3) et que tous doivent s’inscrire dans le cadre créé par les piliers ( Fig. 4). Les principaux facteurs des relations de période combinés aux preuves physiques déterminent ensuite les trains d’engrenages ( Fig. 3c, e, Fig. 4g, h, Fig. 5c, d ). En particulier, nous montrons que le sens astronomique de 63 est qu’il partage les nombres premiers 3 × 7 avec la relation de période pour Vénus, (289462) = (1722 × 3 × 7 × 11). Le Sangle est incliné aux rayons juste à l’angle correct de 11 ° pour accueillir les engrenages épicycliques de Mercure et Vénus — expliquant l’angle des piliers courts par rapport à b1. Pour la première fois, les fonctionnalités b1 et les composants du fragment D sont entièrement expliqués ( Fig. 45, Fig. Supplémentaire. S21, Discussion supplémentaire S5, Vidéo supplémentaire S1). Nous concluons que nos trains d’engrenages Venus et Mercury sont fortement indiqué par la preuve.

Mécanismes entre la sangle et le CP

Il n’y a aucune preuve directe sur les systèmes d’engrenage qui ont calculé le vrai Soleil et les planètes supérieures. Cela signifie inévitablement des choix, bien que l’espace disponible limite fortement ces choix, car des systèmes très compacts sont nécessaires pour calculer les relations de période avancées. Figure 6a-e montre comment la plupart des engrenages pour le vrai Soleil et les planètes supérieures sont reconstruits dans l’espace de 9,7 mm entre les Sangle et le CP.

Figure 6
figure 6

True Sun, planètes supérieures et engrenage cosmos explosé. (un) Les engrenages à l’avant du CPCentre en ( a ): vitesse fixe 56, riveté sur une plaque subsidiaire ( non vu ). En bas à droite dans ( a ): 64, partagé entre Mars et Jupiter; En haut à gauche dans ( a ): 52, partagé entre le vrai soleil et SaturneLaissé dans ( a ): 56 est l’équipement épicyclique du véritable engrenage solaire. (b) Les mécanismes vus de l’arrière du CP. Dans le sens des aiguilles d’une montre depuis le haut: Saturnevrai soleilMarsJupiter. (c) Gros plan du véritable mécanisme solaire. (d) Gros plan des engrenages montrant des couches entrelacées. (e) Gros plan des tubes de sortie. (f) Modèle éclaté d’engrenage cosmos. De droite à gaucheb1Soleil moyenNœudsMercureVénusvrai soleil et planètes supérieures engrenage; CP et engrenages partagésAffichage de la bagueDragon HandPosition de la lune et mécanisme de phase.

Les vitesses initiales de ces systèmes sont devant le CP ( Fig. 6a ) — alléchant le problème d’espace et créant une conception mécanique robuste sans avoir besoin de supports pour prendre en charge les mécanismes comme dans un modèle précédent9. Un train fixe 56 au centre s’engage avec un train épicyclique composé sur le CP, calculant la rotation synodique du Soleil / planète par rapport au CP. Les tonnelles des trois engrenages 5256 et 64 passer par le CP pour conduire les mécanismes à l’arrière.

Les mécanismes sont disposés avec leurs sorties dans le CCO et sont alignés sur les axes cardinaux pour faciliter l’étalonnage. Les périodes planétaires et les trains d’engrenages sont répertoriés sur la figure. 3f et un diagramme schématique est illustré à la figure supplémentaire. S23. Étant donné que le nombre de dents doit inclure les principaux facteurs des relations de période, il existe peu d’options viables. Le vrai soleil mécanisme est un système simple à 3 vitesses, précédemment proposé3 ( Fig. 3b ), calcul de la théorie épicyclique grecque antique de la vrai soleil. Il partage le train fixe 56 avec toutes les planètes supérieures et il partage 52 avec le mécanisme Saturne. Par conséquent, il n’a besoin que d’un équipement supplémentaire 56. Les planètes supérieures, Mars, Jupiter et Saturne, sont disposées dans le sens horaire à partir du haut de la Fig. 6b. Tous leurs mécanismes partagent un équipement fixe 56 et suivez la même conception économique à 7 vitesses illustrée à la Fig. 3ré.

Le diagramme a explosé sur la Fig. 6f illustre comment tout le gearing Cosmos s’emboîte. Nous reconstruisons 34 vitesses devant b1 pour le système Cosmos. Les systèmes d’extension représentent 35 vitesses derrière b1 ( Tableau supplémentaire S8, Fig. Supplémentaire. S20)7— faisant un total de 69 vitesses ( Vidéos supplémentaires S2S3). Le modèle suit tout notre Principes de reconstruction et matchs tout la preuve ( Discussion supplémentaire S1).

Affichage cosmos

Figure 7 combine nos découvertes actuelles en un élégant cosmos mécanique grec ancien à l’avant du mécanisme d’Antikythera.

Figure 7
figure 7

Modèle informatique de l’affichage cosmos. Au centre, le dôme de la Terre, la phase de la Lune et sa position dans le Zodiaque — puis sonne pour MercureVénusvrai soleilMarsJupiterSaturne et Date, avec “ petite sphère ” marqueurs et marqueurs plus petits pour les oppositions. Marques à échelle et lettres d’index pour les cycles synodiques des planètes sont inscrits sur les anneaux de la planète. Entourant ceux-ci, le Zodiaque et le Calendrier égyptien2. Le vrai soleil anneau a un “ petite sphère dorée ” avec “ pointeur ”, comme décrit dans le BCI9. Lorsque les pointeurs Lune et Soleil coïncident, la sphère Lune montre le noir pour Nouvelle Lune; lorsque les pointeurs sont sur les côtés opposés, la sphère Lune montre le blanc pour Pleine Lunedix. Le Tête du Dragon Hand montre le nœud lunaire ascendant; le Queue le nœud descendant. Petits triangles sur le vrai soleil anneau, près du pointeur, affiche des limites d’éclipse plus larges et plus étroites. Des éclipses sont possibles si la main du dragon est dans ces limites. Quand le pointeur de la Lune est avant le Chef du dragon, la Lune est Sud du nœud; après, c’est Nord du nœud — à l’inverse pour le nœud descendant. A Date le pointeur est attaché à un anneau de date étroit, indiquant la date dans le calendrier égyptien2.

Les planètes sont identifiées par des pierres semi-précieuses sur des anneaux planétaires ( Figues supplémentaires. S3, S24, Discussion supplémentaire S6, Vidéos supplémentaires S1S3). Un Âge de la lune échelle en jours3 sur le véritable anneau solaire est lu par le pointeur de la lune, faisant écho à la description de Cicéron du dispositif Archimède ( Discussion supplémentaire S2), “ … il était en fait vrai que la lune était toujours autant de révolutions derrière le soleil sur la finition en bronze que d’accord avec le nombre de jours qu’elle était derrière dans le ciel … ”.

La main du dragon indique des éclipses par sa proximité avec le vrai pointeur du soleil à la nouvelle ou à la pleine lune. Fermeture au nœud définit le schéma sophistiqué de prédiction des éclipses sur le mécanisme d’Antikythera8,23, avec limites symétriques pour les éclipses lunaires; et limites asymétriques pour les éclipses solaires, selon que la Lune est Nord ou Sud du nœud8,23. Ces limites plus larges et plus étroites sont indiquées par des triangles sur le véritable anneau solaire. Lorsque la main du dragon se trouve dans les limites pertinentes, une prédiction d’éclipse glyphe peut être trouvé sur le cadran Saros, avec des caractéristiques d’éclipse répertoriées dans les inscriptions d’éclipse8,23,24. Si la main du dragon est dans les limites plus larges, un saison des éclipses23 est en cours — se produisant deux fois chacun année de l’éclipse, montré par une rotation complète du Soleil par rapport à la Main Dragon. Comme Manuel de l’utilisateur, le BCI ( Fig. 1c ) peut avoir décrit ces fonctions dans la zone manquante au-dessus des planètes ( Fig. 1a ).

Indexation des événements synodiques aux anneaux planétaires

En règle générale, les inscriptions formelles et répétitives du mécanisme d’Antikythera sont indexées sur leurs cadrans: par exemple, Inscriptions de para-schémas au cadran du zodiaque1,2,7,25 et inscriptions d’éclipse au cadran Saros8,12,23. Pour chaque planète, ses événements synodiques —allongement maximumpoints stationnairesconjonctions et oppositions— se produit lorsque la planète est à un angle caractéristique du Soleil. En tournant le mécanisme, nous pouvons noter la position du soleil sur l’anneau de la planète pour chaque événement synodique ( Fig. 7). Nous proposons que les anneaux planétaires soient gravés de marques d’échelle pour ces événements lus par le pointeur Sun, avec lettres d’index à côté des marques d’échelle. Figure 8 montre comment les lettres d’index auraient référencé les événements formels et répétitifs de la FCI.

Figure 8
figure 8

Système de lettre d’index hypothétique pour le FCI. La traduction provient d’une publication précédente12, où une transcription du texte grec original peut également être vue. Le schéma Index Letter est en rouge. L’ensemble du schéma utilise un seul alphabet grec de A à Ω, mais les premières lignes de Mercure manquent. Les données fragmentaires signifient qu’il existe encore de nombreuses incertitudes dans les lignes de texte.

Bien que ce schéma d’indexation ne soit pas prouvable, car le début des lignes est perdu ( Fig. 1b, Fig. Supplémentaire. S4), il est si logique d’améliorer l’astronomie sur l’écran cosmos et il s’adapte exactement à la structure ligne par ligne de la FCI. Il est frappant de constater que les événements synodiques de la FCI ne sont que ceux observables sur les anneaux planétaires: les apparences et disparitions habituelles des planètes sont omises, renforçant l’hypothèse d’indexation. Il est difficile de comprendre comment les informations de la FCI auraient pu être facilement accessibles par l’utilisateur sans un tel système d’indexation, ce qui justifie à son tour notre système de commandes.

La FCI9,12 énumère les intervalles en jours entre les événements synodiques — probablement calculés à partir des modèles épicycliques, pas les observations, car les intervalles réels sont si variables ( Fig. 1b ). La trigonométrie embryonnaire de l’époque hellénistique26 aurait rendu le calcul de ces éléments difficile. Nous proposons ici que le mécanisme d’Antikythera lui-même ait calculé ces intervalles synodiques en comptant les jours sur le Cadran de calendrier entre les événements synodiques indiqués par les marques d’échelle synodiques sur les anneaux planétaires — entièrement sans trigonométrie.

Conclusions

Figure 7, Figues supplémentaires. S24, S25, Vidéos supplémentaires S1S3 visualiser notre nouveau modèle: l’aboutissement d’un effort interdisciplinaire substantiel pour élucider le front du mécanisme d’Antikythera. Des recherches antérieures ont débloqué l’ingéniosité des Back Dials, nous montrons ici la richesse du Cosmos à l’avant. Les principales caractéristiques structurelles de notre modèle sont prescrites par les preuves physiques, les principaux facteurs des relations de la période planétaire restaurées et la description de l’anneau dans la BCI. Les fonctionnalités hypothétiques améliorent et justifient considérablement l’affichage Cosmos: un Dragon Hand relier thématiquement les cadrans avant et arrière; et un Système de lettres indexéespour les événements synodiques des planètes.

En raison de la perte de preuves, nous ne pouvons pas prétendre que notre modèle est une réplique de l’original, mais notre solution à ce puzzle 3D alambiqué puise un soutien puissant dans la logique de notre modèle et son adéquation exacte avec les preuves survivantes. Le mécanisme d’Antikythera était un instrument informatique pour l’astronomie mathématique, incorporant des cycles de l’astronomie babylonienne et le flair grec pour la géométrie. Il a calculé le longitudes écliptiques de la Lune7, Soleil3 et planètes1,2,3,9,11; le phase de la Lunedix; le Âge de la lunedix; le phases synodiques des planètes; le jours exclus du calendrier métonique8éclipses7,8,23— possibilitésfoiscaractéristiquesannées et saisons; le élévations et réglages héliacaux d’étoiles et de constellations proéminentes1,2,7,25; et le Cycle olympique8— un recueil astronomique grec ancien d’une ambition stupéfiante. Il s’agit du premier appareil connu qui a mécanisé les prédictions des théories scientifiques et il aurait pu automatiser de nombreux calculs nécessaires à sa propre conception ( Discussion supplémentaire S6) — les premières étapes de la mécanisation des mathématiques et des sciences. Notre travail révèle le mécanisme d’Antikythera comme une belle conception, traduite par une superbe ingénierie en un appareil de génie. Il remet en question toutes nos idées préconçues sur les capacités technologiques des anciens Grecs.

Méthodes

Les méthodes sont incorporées dans les informations supplémentaires.

Disponibilité des données

Les données qui soutiennent les résultats de cette étude sont disponibles auprès des auteurs correspondants sur demande raisonnable.

Changer l’historique

Références

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Remerciements

Nous remercions University College London ( UCL ), Département de génie mécanique, d’avoir accueilli cette recherche. Nous reconnaissons avec gratitude le soutien de l’A. La Fondation G. Leventis et DH également de la Worshipful Company of Clockmakers. Nous apprécions la coopération et les installations de Charles Frodsham & Co., Chronometer, Watch & Clock makers. Nous sommes reconnaissants pour les conseils épigraphiques de S. Colvin ( UCL ), le soutien de W. Suen ( UCL ) et consultation avec C. Cullen ( Cambridge University ). Les données PTM sont publiées avec l’aimable autorisation de Hewlett-Packard et des données CT à rayons X gracieuseté de Nikon X-Tek Systems. Nous les remercions pour les autorisations d’utiliser les données. L’équipement prêté par X-Tek Systems a été utilisé pour collecter les données radiographiques. Pour la collecte de données de 2005, un grand merci à N.Kaltsas et son équipe de personnel et de conservateurs au Musée national d’archéologie d’Athènes, T. Malzbender et son équipe d’experts en imagerie de Hewlett-Packard, R. Hadland et son équipe de spécialistes des rayons X de X-Tek Systems et de l’équipe anglo-grecque de scientifiques, qui ont rendu cela possible. La collecte et l’analyse des données, dont dépend cette recherche actuelle, ont reçu un financement essentiel du Leverhulme Trust, du Walter Hudson Bequest, du comité de recherche de l’Université d’Athènes, la Fondation culturelle de la Banque nationale de Grèce, le J. F. Fondation Costopoulos et A. Fondation G. Leventis.dont dépend cette recherche actuelle, a reçu un financement essentiel du Leverhulme Trust, du Walter Hudson Bequest, du comité de recherche de l’Université d’Athènes, de la Fondation culturelle de la Banque nationale de Grèce, du J. F. Fondation Costopoulos et A. Fondation G. Leventis.dont dépend cette recherche actuelle, a reçu un financement essentiel du Leverhulme Trust, du Walter Hudson Bequest, du comité de recherche de l’Université d’Athènes, de la Fondation culturelle de la Banque nationale de Grèce, du J. F. Fondation Costopoulos et A. Fondation G. Leventis.

Informations sur l’auteur

Auteurs et affiliations

Contributions

Tous les auteurs ont contribué à la conception de la recherche. T.F., D.H. et A.D. ont étudié les périodes planétaires et leur dérivation. A.D. a analysé les inscriptions et étudié l’origine babylonienne des périodes planétaires. D.H. et T.F. développé de nouveaux mécanismes économiques pour les nœuds et les planètes et a montré comment ils pouvaient être combinés pour correspondre aux données. T.F. a attiré des implications sur la structure et l’indexation de l’affichage cosmos et a créé les chiffres. T.F. rédigé le manuscrit, avec des contributions de D.H., A.D., L.M., M.G. et A.W.

Auteurs correspondants

Correspondance à Tony Freeth ou Adam Wojcik.

Déclarations d’éthique

Intérêts concurrents

Les auteurs ne déclarent aucun intérêt concurrentiel.

Informations supplémentaires

Note de l’éditeur

Springer Nature reste neutre en ce qui concerne les revendications de compétence dans les cartes publiées et les affiliations institutionnelles.

La version originale en ligne de cet article a été révisée: Cette version originale de cet article contenait des erreurs répétées, où le caractère grec Υ ( Upsilon ) a été incorrectement donné comme Ψ ( Psi ) et les fractions ont été incorrectement indiquées comme des exposants. Des modifications ont été apportées à la section “ Relations de la période et théories grecques anciennes ”, la légende de la figure 1, les mécanismes théoriques “ de notre section modèle ” et le fichier d’informations supplémentaires 4. Des informations complètes sur les corrections apportées se trouvent dans la correction pour cet article.

Informations supplémentaires

Informations supplémentaires 1.

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Renseignements supplémentaires 3.

Renseignements supplémentaires 4.

Droits et autorisations

Accès libre Cet article est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International License, qui permet l’utilisation, le partage, l’adaptation, la distribution et la reproduction sur tout support ou format, tant que vous accordez un crédit approprié à l’auteur d’origine ( s ) et à la source, fournissez un lien vers la licence Creative Commons et indiquez si des modifications ont été apportées. Les images ou tout autre matériel tiers de cet article sont inclus dans la licence Creative Commons de l’article, sauf indication contraire dans une ligne de crédit du matériel. Si le matériel n’est pas inclus dans la licence Creative Commons de l’article et que votre utilisation prévue n’est pas autorisée par la réglementation légale ou dépasse l’utilisation autorisée, vous devrez obtenir l’autorisation directement du titulaire des droits d’auteur. Pour voir une copie de cette licence, visitez http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/.

Réimpressions et autorisations

 

 

 

 

 

 

C’est confirmé, le réchauffement climatique fait changer la couleur des océans

La couleur des océans n’est pas anodine

De quoi confirmer l’effet du changement climatique sur la couleur des océans. Comme une nouvelle façon de nous alerter sur toutes les manières dont nous impactons notre environnement. Car les changements de couleur dans les océans sont le reflet de changements qui apparaissent dans les écosystèmes marins de surface. Dans les communautés de phytoplancton, notamment.

Les chercheurs ne sont pas encore capables de préciser de quelle façon exactement. Mais ce qu’ils savent, c’est qu’un changement dans les communautés de phytoplancton peut avoir un impact majeur. Car le phytoplancton est à la base du réseau trophique marin. Il nourrit le krill qui nourrit les poissons qui nourrissent les oiseaux et les mammifères marins.

Le phytoplancton participe aussi à l’absorption par l’océan d’une partie du dioxyde de carbone (CO2) qui se trouve dans notre atmosphère. Et donc à la réduction du réchauffement climatique. Mais les différents types de plancton qui potentiellement donnent des couleurs différentes à l’eau ont des capacités différentes à le faire.

 

 

Source : C’est confirmé, le réchauffement climatique fait changer la couleur des océans

 

 

 

 

 

 

es modèles l’avaient envisagé. Désormais, des données satellitaires le confirment. La couleur des océans du monde change. Sous l’effet du réchauffement climatique.


AU SOMMAIRE


CELA VOUS INTÉRESSERA AUSSI

[EN VIDÉO] L’inquiétant réchauffement des océans En 2020, les océans ont absorbé l’équivalent de 20 sextillions de joules. Jamais depuis 1955…

Si vous pensiez que la question de la couleur des océans n’intéressait que les âmes les plus romantiques, détrompez-vous. Elle passionne aussi les scientifiques – qui peuvent aussi être romantiques. Et Stephanie Dutkiewicz, chercheur au prestigieux Massachusetts Institue of Technology (MIT, États-Unis), particulièrement. « Depuis des années, j’exécute des simulations qui m’annoncent que les océans du monde vont changer de couleur. Le voir se produire réellement, ce n’est pas surprenant. C’est effrayant ! », raconte-t-elle aujourd’hui. Avec son équipe, elle vient en effet tout juste de publier une nouvelle étude à ce sujet. Une étude qui révèle qu’au cours des vingt dernières années, 56 % des océans du monde ont changé de couleur. Une surface supérieure, donc, à l’ensemble de la surface des terres émergées !

Le changement de couleur évoqué n’est pas visible à l’œil nu. Mais les satellites peuvent le mesurer. Le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (Modis) embarqué à bord du satellite Aqua le fait depuis plus de vingt ans maintenant. Pas seulement sur les couleurs bleues ou vertes, mais, sur sept longueurs d’onde du spectre visible. Et l’analyse de ces données montre une tendance claire. Supérieure à la variabilité naturelle d’une année à l’autre. Les régions proches de l’équateur, par exemple, sont devenues plus vertes.

Les chercheurs ont ensuite comparé leurs résultats à ceux donnés par un modèle développé il y a quelques années – voir notre précédent article ci-dessous -, un modèle qui simule l’évolution de la couleur des océans en fonction de nos émissions de gaz à effet de serre. Et les prévisions du modèle se sont avérées presque identiques aux données du monde réel recueillies ici par les chercheurs.

Des chercheurs du <em>Massachusetts Institue of Technology</em> (MIT, États-Unis) ont suivi les changements de couleur de l’océan depuis plus de vingt ans en analysant les mesures prises par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (Modis) à bord du satellite Aqua. © Nasa et Joshua Stevens, données Landsat de l’<em>U.S. Geological Survey</em> et Modis de LANCE/EOSDIS Rapid Response

DES CHERCHEURS DU MASSACHUSETTS INSTITUE OF TECHNOLOGY (MIT, ÉTATS-UNIS) ONT SUIVI LES CHANGEMENTS DE COULEUR DE L’OCÉAN DEPUIS PLUS DE VINGT ANS EN ANALYSANT LES MESURES PRISES PAR LE SPECTRORADIOMÈTRE IMAGEUR À RÉSOLUTION MOYENNE (MODIS) À BORD DU SATELLITE AQUA. © NASA ET JOSHUA STEVENS, DONNÉES LANDSAT DE L’U.S. GEOLOGICAL SURVEY ET MODIS DE LANCE/EOSDIS RAPID RESPONSE

La couleur des océans n’est pas anodine

De quoi confirmer l’effet du changement climatique sur la couleur des océans. Comme une nouvelle façon de nous alerter sur toutes les manières dont nous impactons notre environnement. Car les changements de couleur dans les océans sont le reflet de changements qui apparaissent dans les écosystèmes marins de surface. Dans les communautés de phytoplancton, notamment.

Les chercheurs ne sont pas encore capables de préciser de quelle façon exactement. Mais ce qu’ils savent, c’est qu’un changement dans les communautés de phytoplancton peut avoir un impact majeur. Car le phytoplancton est à la base du réseau trophique marin. Il nourrit le krill qui nourrit les poissons qui nourrissent les oiseaux et les mammifères marins.

Le phytoplancton participe aussi à l’absorption par l’océan d’une partie du dioxyde de carbone (CO2) qui se trouve dans notre atmosphère. Et donc à la réduction du réchauffement climatique. Mais les différents types de plancton qui potentiellement donnent des couleurs différentes à l’eau ont des capacités différentes à le faire.

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Géo-ingénierie : ensemencer l’océan de fer n’aidera pas à limiter le réchauffement climatique

Que les plus poètes d’entre nous se rassurent. Ils pourront encore longtemps rêver de la couleur des océans. Mais pour les autres, la question est donc en train de prendre un virage des plus sérieux. Car ce qui était resté jusqu’ici de l’ordre de la prévision d’un modèle pour le futur s’avère être d’ores et déjà une réalité. Un changement de plus, qui se produit plus vite que les chercheurs l’avaient initialement envisagé.


Le réchauffement climatique va changer la couleur des océans

Une étude du MIT montre que la majorité des océans va changer de couleur en surface d’ici la fin du XXIe siècle, en raison des modifications du phytoplancton. Des différences qui ne seront pas forcément très visibles à l’œil nu, mais que les satellites devraient capter.

Article de Marie-Céline Ray, publié le 10/02/2019

Des satellites mesurent la couleur des eaux de surface. © voran, Fotolia

DES SATELLITES MESURENT LA COULEUR DES EAUX DE SURFACE. © VORAN, FOTOLIA

La couleur de l’océan dépend de la façon dont les rayons du Soleil interagissent avec l’eau et les éléments qu’elle contient. Les molécules d’eau absorbent la majorité de la lumière mais pas les rayonnements bleus qui sont réfléchis.

Quand des organismes sont présents dans l’eau, ils peuvent absorber ou réfléchir différentes longueurs d’ondes. Ainsi, le phytoplancton contient de la chlorophylle, un pigment qui absorbe des rayonnements dans le bleu pour réaliser la photosynthèse, et moins dans le vert. C’est pourquoi les eaux de surface riches en algues microscopiques apparaissent plus vertes.

Le saviez-vous ?

Le phytoplancton correspond à la partie végétale du plancton. Il est composé d’algues microscopiques et de cyanobactéries. Ces organismes photosynthétiques sont consommés par les petits animaux du zooplancton. Ils sont donc à la base des chaînes alimentaires des océans.

Depuis une vingtaine d’années, les satellites prennent des mesures sur la couleur des océans (voir article précédent, ci-dessous). Ces satellites apportent des informations sur la chlorophylle, et donc le phytoplancton présent dans différentes régions océaniques. Or, le changement climatique a des effets sur les écosystèmes marins et donc sur le phytoplancton. En plus d’élever les températures, il affecte les courants océaniques qui apportent des nutriments. Alors la couleur des océans risque-t-elle d’évoluer dans les décennies à venir et comment ?

Pour le savoir, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont développé un modèle pour simuler la croissance des différentes espèces de phytoplancton en fonction des variations de températures. Ils ont aussi prévu la façon dont le phytoplancton absorbe et réfléchit la lumière, et donc la teinte que devraient prendre les eaux de surface. Ils ont pu valider ce modèle avec les mesures réalisées par les satellites ces dernières années.

Le phytoplancton contient des algues microscopiques comme Volvox. © tonaquatic, Fotolia

LE PHYTOPLANCTON CONTIENT DES ALGUES MICROSCOPIQUES COMME VOLVOX. © TONAQUATIC, FOTOLIA

Plus bleu ou plus vert en fonction des variations de l’écosystème marin

Les chercheurs ont fait une simulation en augmentant les températures de 3 °C en 2100. Ce scénario est plausible si les émissions de gaz à effet de serre ne diminuent pas. D’après les scientifiques, plus de 50 % des eaux des océans changeraient de couleur à cause du changement climatique. Dans les régions subtropicales, les eaux deviendraient plus bleues à cause de la diminution du phytoplancton et de la vie marine en général. D’autres régions devraient gagner en vert, plus près des pôles, car le phytoplancton pourrait y devenir plus abondant et plus diversifié.

“Les changements n’apparaîtront pas énormes à l’œil nu”

Dans un communiqué, Stephanie Dutkiewicz, chercheuse au MIT, a expliqué : « Le modèle suggère que les changements n’apparaîtront pas énormes à l’œil nu et que l’océan aura toujours l’apparence de régions bleues dans les régions subtropicales et de régions plus vertes, près de l’équateur et des pôles. » Mais ces changements seront détectables par les satellites dans certaines longueurs d’ondes.

Ces changements de couleur seront un signal d’alerte sur l’évolution de l’écosystème car la croissance du phytoplancton affecte toute la chaîne alimentaire marine, y compris les poissons. Le phytoplancton joue aussi un rôle important dans l’absorption du CO2 mondial.

Cette recherche a été financée en partie par la Nasa et le ministère de l’Énergie des États-Unis, ses résultats paraissent dans la revue Nature Communications.


L’étude de la couleur des mers par satellite, une discipline méconnue

Article de Rémy Decourt paru le 16 mai 2013

Pourquoi s’intéresser à la couleur des océans ? Parce qu’elle renseigne sur des domaines variés, comme la chaîne alimentaire ou le climat, et que son suivi peut être utile à des activités économiques dépendant du milieu marin. La discipline est nouvelle et vient de connaître sa première conférence internationale. Au menu : l’océanographie opérationnelle, pour mieux comprendre et mieux prédire. 

La semaine dernière s’est tenu le premier Symposium international sur la couleur des océans. Organisé par le Groupe international de coordination sur la couleur des océans, en partenariat avec Eumetsat et la Nasa, l’événement a réuni près de 270 participants venus de 36 pays, dont plusieurs experts. L’étude de la couleur des océans, discipline encore discrète, est intéressante à plus d’un titre : ses données sont exploitées dans des secteurs aussi variés que la compréhension de la chaîne alimentaire, le climat et certaines activités économiques liées à la mer.

La mesure de la couleur de l’eau aide à mieux comprendre le rôle de l’océan dans le cycle du carbone, et sa capacité à absorber le CO<sub>2</sub> dans l’atmosphère. À l'image, une partie de l'Italie photographiée par l'instrument Meris d’Envisat, en 2003. © Esa

LA MESURE DE LA COULEUR DE L’EAU AIDE À MIEUX COMPRENDRE LE RÔLE DE L’OCÉAN DANS LE CYCLE DU CARBONE, ET SA CAPACITÉ À ABSORBER LE CO2 DANS L’ATMOSPHÈRE. À L’IMAGE, UNE PARTIE DE L’ITALIE PHOTOGRAPHIÉE PAR L’INSTRUMENT MERIS D’ENVISAT, EN 2003. © ESA

L’étude de la couleur de l’eau est le seul moyen scientifique permettant d’obtenir, depuis l’espace, des informations sur ce qui se passe sous la surface des océans. C’est essentiel, car là se trouve le phytoplancton, ces microscopiques végétaux marins à la base de la chaîne alimentaire océanique. Les mesures de couleur permettent d’en estimer la concentration et de la suivre dans le temps et l’espace.

Carte globale de la concentration en chlorophylle dans les océans, obtenue à partir de données fournies par l'instrument Meris (spectromètre imageur à moyenne résolution) à bord d'Envisat, en décembre 2011. © Esa

CARTE GLOBALE DE LA CONCENTRATION EN CHLOROPHYLLE DANS LES OCÉANS, OBTENUE À PARTIR DE DONNÉES FOURNIES PAR L’INSTRUMENT MERIS (SPECTROMÈTRE IMAGEUR À MOYENNE RÉSOLUTION) À BORD D’ENVISAT, EN DÉCEMBRE 2011. © ESA

Pourquoi suivre le phytoplancton et les algues par la couleur ?

L’intérêt de la surveillance du phytoplancton est double, par son rôle dans la chaîne alimentaire d’abord, mais aussi pour l’activité de photosynthèse. En créant de la matière organique à partir du CO2 dissous venu de l’atmosphère, et ce en quantité significative, il est l’une des clés de la machine climatique.

On comprend donc tout l’intérêt écologique de mesurer la couleur des océans par satellite, par exemple pour l’étude du cycle du carbone. En outre, cette technique est utilisée pour la gestion des ressources halieutiques. Elle permet aussi d’évaluer l’expansion d’algues toxiques, susceptibles de se produire dans des estuaires ou sur des plages, provoquant des impacts significatifs sur des activités humaines comme la pisciculture ou le tourisme.

Valeurs moyennes des radiations efficaces pour la photosynthèse, obtenues par compilation de données des instruments Meris et SeaWifs (<em>Sea-viewing Wide Field-of-view Sensor</em>). © Esa

VALEURS MOYENNES DES RADIATIONS EFFICACES POUR LA PHOTOSYNTHÈSE, OBTENUES PAR COMPILATION DE DONNÉES DES INSTRUMENTS MERIS ET SEAWIFS (SEA-VIEWING WIDE FIELD-OF-VIEW SENSOR). © ESA

Les satellites et l’océanographie opérationnelle

Du point de vue technique, la mesure de la couleur des océans est très délicate à réaliser, car dans une image, on doit restituer toutes les nuances des couleurs avec la précision la plus grande possible. Or, les données reçues par les capteurs sont dominées par les aérosols et l’atmosphère, de sorte que seulement 10 % de ce qui est capté est utile à l’analyse de la couleur de l’eau ! À l’avenir, l’un des grands défis est donc d’éliminer ces 90 % de données parasites par des corrections atmosphériques. Toutefois, pour limiter cette dégradation des données, les caméras ne fonctionnent pas seulement dans le visible : les images sont également acquises dans le proche infrarouge, pour éliminer les aérosols des informations recueillies.

Le satellite Sentinelle-3 est développé par l’Esa et réalisé par Thales Alenia Space. Son lancement est prévu en 2013, et il aura pour mission d’observer les océans ainsi que la végétation sur les terres émergées. © J. Huart, Esa

LE SATELLITE SENTINELLE-3 EST DÉVELOPPÉ PAR L’ESA ET RÉALISÉ PAR THALES ALENIA SPACE. SON LANCEMENT EST PRÉVU EN 2013, ET IL AURA POUR MISSION D’OBSERVER LES OCÉANS AINSI QUE LA VÉGÉTATION SUR LES TERRES ÉMERGÉES. © J. HUART, ESA

Face au très grand intérêt que suscite cette discipline, les scientifiques comptent beaucoup sur l’océanographie opérationnelle qu’Eumetsat veut développer et mettre en place en Europe. Actuellement, l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques produit et fournit des données d’observation de la couleur de l’eau acquises par ses satellites MetopMeteosat et Jason. À terme, l’ambition d’Eumetsat est d’avoir un flux de données en temps réel, qui serait mis à disposition des utilisateurs une à trois heures après l’observation.

Pour cela, Eumetsat s’appuiera sur Sentinelle-3, un satellite qui sera dédié à l’observation de la surface des océans et des terres émergées. Il sera doté d’instruments optiques à moyenne résolution fonctionnant dans le visible (couleur), le proche infrarouge et l’infrarouge lointain (température). Il disposera aussi d’instruments radar opérationnels par tout temps, permettant notamment de déterminer les profondeurs et altitudes des océans et des principaux lacs.

Ce qu’il faut

RETENIR


  1. Des chercheurs du MIT ont modélisé l’évolution de la couleur des océans en fonction du changement climatique.
  2. Ils ont trouvé que la majorité des eaux de surface devraient voir leur couleur évoluer dans les décennies à venir.
  3. Les changements de couleur proviennent de l’évolution du phytoplancton, des organismes végétaux à la base des chaînes alimentaires marines.

Après 3000 ans, une épée octogonale de l’âge du bronze brille encore lors de sa découverte

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L’arme vieille de 3 000 ans est connue sous le nom d’épée octogonale. | Bronzezeitliches Schwert aus Nördlingen ; Archäologie-Büro Dr. Woidich

 

Récemment, dans la petite ville de Nördlingen, en Bavière, une découverte archéologique a « ébloui » littéralement les chercheurs.

 

 

Une épée en bronze, vieille de plus de 3000 ans, a été exhumée dans un état de conservation si remarquable qu’elle brille encore. Cette épée, datant de la fin du 14e siècle avant notre ère, est un vestige précieux de l’âge du bronze moyen.

 

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La poignée en bronze est devenue verte depuis sa fabrication au milieu de l’âge du bronze. © Schwert Griff/ Archäologie-Büro Dr Woidich

 

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Source : Après 3000 ans, une épée octogonale de l’âge du bronze brille encore lors de sa découverte

 

Après 3000 ans, une épée octogonale de l’âge du bronze brille encore lors de sa découverte

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L’arme vieille de 3 000 ans est connue sous le nom d’épée octogonale. | Bronzezeitliches Schwert aus Nördlingen ; Archäologie-Büro Dr. Woidich
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Une équipe d’archéologues a mis au jour un trésor exceptionnel en Allemagne : une épée en bronze vieille de plus de 3000 ans. Cette découverte est remarquable non seulement par l’âge de l’objet, mais aussi par son état de conservation exceptionnel. L’épée, qui « brille presque encore », offre un aperçu rare et précieux de l’artisanat de l’époque, ainsi que des pratiques funéraires et des croyances associées à ces objets.

Dans le domaine de l’archéologie, chaque vestige offre une nouvelle perspective sur le passé. Les objets déterrés, défiant le temps, sont des témoins silencieux de civilisations disparues. Leur analyse permet d’appréhender des aspects de la vie, de la culture et des compétences de nos ancêtres.

Récemment, dans la petite ville de Nördlingen, en Bavière, une découverte archéologique a « ébloui » littéralement les chercheurs. Une épée en bronze, vieille de plus de 3000 ans, a été exhumée dans un état de conservation si remarquable qu’elle brille encore. Cette épée, datant de la fin du 14e siècle avant notre ère, est un vestige précieux de l’âge du bronze moyen.

Une épée qui brille encore dans une sépulture ?

L’épée a été trouvée dans une tombe où reposaient un homme, une femme et un enfant. Les trois individus ont été enterrés rapidement l’un après l’autre, accompagnés d’objets en bronze. Les relations entre ces trois personnes restent un mystère. Étaient-ils de la même famille ? Leurs liens exacts restent à déterminer.

Selon les archéologues, dans le communiqué de l’office d’État bavarois pour la préservation des monuments historiques (BLfD), l’épée est si bien conservée qu’elle « brille presque encore ». Elle est dotée d’une poignée octogonale ornée, fabriquée en bronze. Le bronze, contenant du cuivre, a tendance à s’oxyder lorsqu’il est exposé à l’air et à l’eau, ce qui a donné à la poignée une teinte verdâtre.

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La poignée en bronze est devenue verte depuis sa fabrication au milieu de l’âge du bronze. © Schwert Griff/ Archäologie-Büro Dr Woidich

Une arme de cérémonie ?

Seuls les forgerons qualifiés pouvaient fabriquer des épées octogonales. Le manche, qui a deux rivets, a été coulé sur la lame selon une technique connue sous le nom de moulage par superposition. Cette méthode exigeait une précision et un contrôle extrêmes pour éviter les défauts et garantir une liaison solide entre la lame et le manche.

De surcroît, la création d’une poignée octogonale implique un travail de détail minutieux. Les forgerons devaient soigneusement façonner le bronze en une forme octogonale, tout en maintenant l’équilibre et la symétrie de l’épée. Cela nécessite non seulement une grande habileté, mais aussi une connaissance approfondie des propriétés du bronze et des techniques de forgeage.

La décoration de l’épée, qui comprenait des incrustations et l’utilisation de poinçons, requérait également un haut niveau de compétence. Les forgerons devaient être capables de créer des motifs détaillés et artistiques, ajoutant une dimension esthétique à l’objet fonctionnel.

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Détails du manche façonné. © Schwert Griff ; Archäologie-Büro Dr Woidich

D’ailleurs, les chercheurs soulignent que le centre de gravité de la lame trouvée ici indique qu’elle aurait pu être utilisée efficacement comme arme. Cependant, elle ne présente aucune marque de coupe visible ni aucun signe d’usure, ce qui suggère qu’elle avait un but cérémoniel ou symbolique, selon le communiqué.

Des origines mystérieuses

Les épées octogonales de l’âge du bronze étaient fabriquées dans trois zones d’Allemagne (une au Sud et l’autre au Nord) et du Danemark. Cependant, l’origine exacte de cette épée reste inconnue. Mathias Pfeil, chef de l’Office d’État bavarois pour la protection des monuments, qui est impliqué dans la conservation de l’épée, explique dans le communiqué : « L’épée et la sépulture doivent encore être examinées afin que nos archéologues puissent classer cette découverte plus précisément ».

Les exhumations d’épées de cette période sont rares. La plupart des épées dans cette région de l’Allemagne proviennent de tumulus funéraires ouverts durant le 19e siècle ou ont été trouvées individuellement, souvent considérées comme des offrandes sacrificielles.

De plus, l’âge du bronze a été une période de grands bouleversements et de migrations humaines. De nombreuses cultures de l’âge du bronze ont disparu ou ont été absorbées par d’autres, et leurs sites d’habitation et de sépulture ont souvent été réutilisés, détruits ou perdus.

Sans compter que les épées étaient des objets de valeur à l’époque, et elles étaient souvent enterrées avec leurs propriétaires dans des tombes ou des tumulus. Beaucoup de ces sites funéraires ont été pillés au fil des siècles, et les objets de valeur qu’ils contenaient ont été volés. Les archéologues continuent d’examiner l’épée et la tombe pour mieux comprendre cette découverte. Malgré les mystères qui entourent encore cet objet, une chose est certaine : elle constitue, en raison de son état de conservation exceptionnel et de sa forme unique, un trésor historique rare.

 

 

 

 

Le directeur de la CIA s’est rendu en Chine le mois dernier | Reuters

Photo du directeur de la CIA William Burns

Photo du directeur de la CIA William Burns. /Photo prise le 9 mars 2023 à Washington, Etats-Unis/REUTERS/Ken Cedeno

 

Le directeur de la CIA William Burns s’est rendu le mois dernier en Chine pour des entretiens avec ses homologues chinois, a déclaré vendredi un responsable américain, confirmant une information du Financial Times.

William Burns, qui a derrière lui une longue carrière de diplomate et a effectué des dizaines de voyages sensibles à l’étranger, pour des discussions avec la Russie ou les taliban notamment, avant d’être nommé en 2021 à la tête de la CIA par Joe Biden, a souligné à cette occasion l’importance de “maintenir des liens de communication ouverts dans les canaux de renseignement”, a précisé ce responsable.

Source : Le directeur de la CIA s’est rendu en Chine le mois dernier | Reuters

 

Le directeur de la CIA s’est rendu en Chine le mois dernier

WASHINGTON (Reuters) – Le directeur de la CIA William Burns s’est rendu le mois dernier en Chine pour des entretiens avec ses homologues chinois, a déclaré vendredi un responsable américain, confirmant une information du Financial Times.

William Burns, qui a derrière lui une longue carrière de diplomate et a effectué des dizaines de voyages sensibles à l’étranger, pour des discussions avec la Russie ou les taliban notamment, avant d’être nommé en 2021 à la tête de la CIA par Joe Biden, a souligné à cette occasion l’importance de “maintenir des liens de communication ouverts dans les canaux de renseignement”, a précisé ce responsable.

La CIA, qui communique rarement sur ce genre de visites, n’a pas donné suite à des demandes de commentaires.

En dépit des fortes tensions entre Washington et Pékin sur un certain nombre de dossiers comme Taïwan ou les Ouïghours, l’administration de Joe Biden cherche à élargir ses contacts avec la Chine, malgré le scepticisme de certains sur les gains d’une telle politique d’ouverture.

Depuis l’annulation en février dernier d’un voyage en Chine du secrétaire d’Etat Antony Blinken en raison du survol du territoire américain par un ballon espion chinois, la Maison blanche dit travailler à l’organisation d’un nouveau déplacement, ainsi que des visites de la secrétaire au Trésor Janet Yellen et de son homologue du Commerce Gina Raimondo.

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a échangé une poignée de main avec le ministre chinois de la Défense Li Shangfu en marge d’un sommet sur la sécurité vendredi à Singapour mais les deux hommes n’ont eu aucun “échange de fond” sur la sécurité, a fait savoir le Pentagone.

Le conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, Jake Sullivan, a parallèlement déclaré vendredi que les Etats-Unis étaient prêts à engager avec la Chine un dialogue sans conditions sur le contrôle des armes nucléaires, mais que Pékin n’était toujours pas disposé à “compartimenter la stabilité stratégique de questions plus larges dans les relations” entre les deux puissances.

Michael Martina, avec le bureau de Washington, version française Jean-Stéphane Brosse

 

LE COVID-19, UN VIRUS ARTIFICIEL ? LES SOUPÇONS SE CONFIRMENT | Géopolitique Profonde

« Notre nouvelle enquête dresse clairement le tableau de ce qui s’est passé dans le laboratoire de Wuhan. »

 

« Le centre, qui a commencé à rechercher les origines du virus Sars en 2003, a bénéficié d’un financement du gouvernement américain par l’intermédiaire d’une organisation caritative basée à New York, dont le président est un zoologiste né et formé en Grande-Bretagne. »

« L’institut menait des expériences de plus en plus risquées sur des coronavirus qu’il recueillait dans des grottes de chauves-souris dans le sud de la Chine.

Dans un premier temps, elle a rendu ses conclusions publiques et a fait valoir que les risques associés étaient justifiés parce que les travaux pouvaient aider la science à mettre au point des vaccins. »

« Les choses ont changé en 2016 après que des chercheurs ont découvert un nouveau type de coronavirus dans un puits de mine à Mojiang, dans la province du Yunnan, où des personnes étaient décédées de symptômes similaires à ceux du Sras. »

 

– Sunday Times

 

La souche du puits de mine de Mojiang, qui a tué plusieurs personnes, est désormais reconnue comme :

 

« Les seuls membres de la famille immédiate de Covid-19 dont on sait qu’ils existaient avant la pandémie » et ont été transportés à l’Institut de virologie de Wuhan.

 

Après cela, « la piste des documents commence à s’obscurcir », a déclaré un enquêteur américain.

« C’est exactement à ce moment-là que le programme classifié a démarré. Je pense que la raison pour laquelle Mojiang a été dissimulé est le secret militaire lié à la recherche par l’armée de capacités à double usage dans le domaine des armes biologiques virologiques et des vaccins. »

 

Source : LE COVID-19, UN VIRUS ARTIFICIEL ? LES SOUPÇONS SE CONFIRMENT | Géopolitique Profonde

 

LE COVID-19, UN VIRUS ARTIFICIEL ? LES SOUPÇONS SE CONFIRMENT

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Le Covid-19 a-t-il été créé en laboratoire ?

Des chercheurs de Wuhan, en Chine, travaillant avec l’armée chinoise, manipulaient génétiquement les coronavirus les plus mortels du monde pour créer un nouveau virus mutant à peu près au moment où la pandémie de Covid-19 a commencé.

Selon le Sunday Times, des centaines de documents de documents ont été examinés :

« Y compris des rapports précédemment confidentiels, des notes internes, des articles scientifiques et des courriers électroniques obtenus par des sources ou par des militants de la liberté d’information au cours des trois années qui ont suivi le début de la pandémie. »

– Sunday Times

Le président d'EcoHealth Alliance, Peter Daszak (à gauche), a collaboré avec le Dr Shi Zhengli (à droite).
Le président d’EcoHealth Alliance, Peter Daszak (à gauche), a collaboré avec le Dr Shi Zhengli (à droite).

Le Times a également interviewé les enquêteurs du département d’État américain, dont des experts spécialisés sur la Chine dans les menaces de pandémie émergentes et de la guerre biologique, qui ont mené vers ce que le journal décrit comme :

« La première enquête américaine importante sur les origines de l’épidémie de Covid-19. »

« Notre nouvelle enquête dresse clairement le tableau de ce qui s’est passé dans le laboratoire de Wuhan. »

« Le centre, qui a commencé à rechercher les origines du virus Sars en 2003, a bénéficié d’un financement du gouvernement américain par l’intermédiaire d’une organisation caritative basée à New York, dont le président est un zoologiste né et formé en Grande-Bretagne. »

« L’institut menait des expériences de plus en plus risquées sur des coronavirus qu’il recueillait dans des grottes de chauves-souris dans le sud de la Chine. Dans un premier temps, elle a rendu ses conclusions publiques et a fait valoir que les risques associés étaient justifiés parce que les travaux pouvaient aider la science à mettre au point des vaccins. »

« Les choses ont changé en 2016 après que des chercheurs ont découvert un nouveau type de coronavirus dans un puits de mine à Mojiang, dans la province du Yunnan, où des personnes étaient décédées de symptômes similaires à ceux du Sras. »

– Sunday Times

La souche du puits de mine de Mojiang, qui a tué plusieurs personnes, est désormais reconnue comme :

« Les seuls membres de la famille immédiate de Covid-19 dont on sait qu’ils existaient avant la pandémie » et ont été transportés à l’Institut de virologie de Wuhan. Après cela, « la piste des documents commence à s’obscurcir », a déclaré un enquêteur américain.

« C’est exactement à ce moment-là que le programme classifié a démarré. Je pense que la raison pour laquelle Mojiang a été dissimulé est le secret militaire lié à la recherche par l’armée de capacités à double usage dans le domaine des armes biologiques virologiques et des vaccins. »

Selon les enquêteurs américains, le WIV s’est lancé dans un programme classifié visant à rendre les virus du puits de mine plus transmissibles à l’homme, ce qui aurait conduit à la création du Covid-19, qui s’est ensuite répandu dans la ville de Wuhan à la suite d’un accident de laboratoire.

Institut de virologie chine

L’un des enquêteurs, qui a trouvé des preuves que les chercheurs travaillant sur lesdites expériences ont été hospitalisés en novembre 2019 avec des symptômes semblables à ceux du Covid, juste un mois avant que l’Occident ne prenne conscience de la pandémie.

L’un des proches des victimes est également décédé. Ce dernier déclare :

« Il est de plus en plus clair que l’Institut de virologie de Wuhan a été impliqué dans la création, la promulgation et la dissimulation de la pandémie de Covid-19. »

« Nous étions fermement convaincus qu’il s’agissait probablement du Covid-19 parce qu’ils travaillaient en laboratoire sur des recherches avancées sur les coronavirus. Il s’agit de biologistes qualifiés âgés de trente ou quarante ans. Les scientifiques de trente-cinq ans ne tombent pas très malades de la grippe. »

laboratoire chine

Par ailleurs, une autre analyse révèle que l’épicentre de l’épidémie initiale de Covid-19 était proche du WIV, et non du marché humide des animaux sauvages de Wuhan, comme on le pensait auparavant.

L’un des enquêteurs, qui a dit avoir des preuves que le WIV travaillait également sur un vaccin contre le Covid-19 avant la pandémie, déclare :

« J’ai interrogé des scientifiques en Asie qui ont des relations étroites avec l’Institut de virologie de Wuhan. » « Ils m’ont dit qu’ils pensaient que des recherches sur le vaccin étaient en cours à l’automne 2019, en rapport avec la vaccination contre le Covid-19. »

Richard Ebright, microbiologiste à l’université Rutgers, a qualifié ces expériences de :

« Recherches de loin les plus téméraires et les plus dangereuses sur les coronavirus – ou en fait sur n’importe quel virus – jamais entreprises à quelque moment que ce soit et en quelque lieu que ce soit. »

Des tests sur des souris humanisées

Le professeur Ralph Baric, de l’université de Caroline du Nord, est un pionnier des expériences de pointe qui utilisent une technique permettant de fusionner différents agents pathogènes en combinant leurs gènes.

Pour tester les effets de ces coronavirus chimériques, Baric a créé des souris « humanisées »auxquelles on a injecté des gènes leur permettant de développer des poumons et des systèmes vasculaires semblables à ceux d’un être humain.

M. Baric dans un article publié en 2006 a écrit :

« Il est inquiétant de constater qu’il existe des outils permettant de modifier simultanément les génomes pour accroître la virulence [et] la transmissibilité. »

« Ces armes biologiques pourraient viser les humains, les animaux domestiques ou les cultures, et avoir un impact dévastateur sur la civilisation humaine. »

essais scientifiques

Entre-temps, en 2012, les militants et les scientifiques commençaient à s’opposer à la recherche sur le gain de fonction en raison de ses dangers inhérents.

Lynn Klotz, membre du Centre pour le contrôle des armes et de la non-prolifération, écrit :

« Une trentaine de laboratoires travaillent actuellement avec le virus Sars vivant dans le monde entier. La probabilité que le virus s’échappe d’un laboratoire est élevée. »

« Une fuite sur dix entraînerait-elle une épidémie ou une pandémie majeure ? Une sur cent ? Une sur mille ? Nul ne le sait. Mais pour n’importe laquelle de ces probabilités, le nombre pondéré de victimes et de décès serait intolérablement élevé. »

En 2013, Shi Zhengli, chercheur au WIV, a appelé Ralph Baric pour lui demander de l’aider à cultiver des quantités suffisantes d’un virus semblable au Sars trouvé dans une grotte : le SHC014, afin d’effectuer des tests.

Baric a accepté et le WIV lui a fourni la séquence génétique de la souche afin qu’il puisse recréer les gènes de ses protéines de pointe.

L’équipe de Baric a inséré le « gène de pointe » du SHC014s dans une copie du virus Sars original qu’elle avait créé en Caroline du Nord et a testé le nouveau virus chimérique sur des souris humanisées.

Entre-temps, en mai 2014, EcoHealth Alliance a reçu 3,7 millions de dollars des Instituts nationaux américains de la santé – dont plus de 500 000 dollars ont servi à financer l’achat d’équipements de laboratoire au WIV, et 130 000 dollars sont allés directement à Shi et à son assistante.

L’administration Obama a ensuite interdit la recherche sur le gain de fonction, mais une « faille » a permis de poursuivre cette pratique si elle était jugée « urgente et sûre ».

C’est ce que Baric a fait valoir auprès des NIH, qui ont donné leur accord.

Simon Wain-Hobson, virologue à l'Institut Pasteur de Paris

Simon Wain-Hobson, virologue à l’Institut Pasteur de Paris, déclare que cela a fait grand bruit et prévient :

« Les résultats de l’expérience de Baric avec la séquence génétique qui lui a été donnée par Shi ont été publiés dans une recherche cosignée en novembre 2015. » 

« La copie combinée du Sars et du virus SHC014 était un tueur de masse potentiel. Il a provoqué de graves lésions pulmonaires chez des souris humanisées et était résistant aux vaccins développés pour le Sars. L’article reconnaît qu’il s’agissait peut-être d’une expérience trop dangereuse.« 

« Si le virus s’échappe, personne ne peut prédire sa trajectoire. »

– Sunday Times

En mai 2016, Mme Daszak a déclaré lors d’une conférence à New York qu’elle était :

« De plus en plus proche d’obtenir un virus qui pourrait vraiment devenir pathogène chez les humains. »

En 2017, elle a écrit dans un article que son équipe avait cherché à créer huit coronavirus mutants sur la base des souches trouvées dans la grotte de Shitou – dont deux ont infecté des cellules humaines.

Les recherches ont été menées dans des laboratoires BSL-2, alors que les directives américaines en la matière exigent des précautions BSL-3, c’est-à-dire des portes à fermeture automatique, de l’air filtré et des scientifiques équipés d’un EPI complet sous surveillance médicale.

Traduction :
Nous parlons beaucoup d’inégalité.
Eh bien, essayez ces chiffres :
20 millions de morts.
1 milliard de malades,
8 milliards de vies gelées.
Tout cela parce qu’un laboratoire a voulu mener des expériences audacieuses et dangereuses sur des virus.
Et qu’un fonctionnaire américain a insisté pour les financer.

Saisir la preuve irréfutable

Alors que Shi créait ses huit virus mutants, le WIV a fait « un autre bond en avant périlleux » avec son travail sur les virus de la grotte de Shitou – dans ce qu’Ebright décrit comme l’expérience sur les coronavirus la plus dangereuse jamais entreprise – qui a été financée en partie par la subvention d’EcoHealth.

« Les scientifiques ont sélectionné trois virus mutants cultivés en laboratoire, créés en mélangeant des virus de type Sars avec le WIV1, qui s’étaient tous révélés capables d’infecter des cellules humaines. Ces mutants ont ensuite été injectés dans le nez de souris albinos dotées de poumons humains. »

« L’objectif était de déterminer si les virus pouvaient déclencher une pandémie s’ils fusionnaient, comme cela pourrait se produire naturellement dans une colonie de chauves-souris. Le virus WIV1 original a été injecté à un autre groupe de souris à titre de comparaison. »

« Les souris ont été surveillées dans leurs cages pendant deux semaines. Les résultats ont été choquants. Le virus mutant qui fusionnait le WIV1 avec le SHC014 a tué 75 % des rongeurs et était trois fois plus mortel que le WIV1 original. Dans les premiers jours de l’infection, on a constaté que les poumons des souris, semblables à ceux des humains, contenaient une charge virale jusqu’à 10 000 fois supérieure à celle du virus WIV1 d’origine. »

« Les scientifiques ont créé un super-coronavirus hautement infectieux avec un taux de mortalité terrifiant qui, selon toute probabilité, n’aurait jamais émergé dans la nature. Le nouveau virus génétiquement modifié n’était pas Covid-19, mais il aurait pu être encore plus mortel s’il avait fui. »

– Sunday Times

Dans son rapport annuel d’avril 2018, Peter Daszak, d’EcoHealth, a omis de mentionner la mort des souris.

Il ne les a pas non plus mentionnés dans sa demande de renouvellement de subvention déposée auprès du NIH plus tard dans l’année.

En fait, il a déclaré qu’elles n’avaient présenté que des « signes cliniques légers de type Sars ».

Traduction :
Qu’est-ce qui s’est réellement passé dans le laboratoire de Wuhan quelques semaines avant que Covid n’éclate ?
De nouvelles preuves tirées de dossiers confidentiels révèlent que des scientifiques chinois ont assemblé des agents pathogènes mortels peu de temps avant la pandémie, selon l’équipe du Sunday Times Insight.

Daszak a donc menti, car l’expérience a en fait tué six des huit souris humanisées infectées.

Daszak a fini par avouer, mais il a déclaré que sa déclaration sur les maladies « légères » était basée sur des résultats préliminaires (malgré le fait que les souris étaient mortes plusieurs mois avant qu’il ne fasse sa déclaration).

Le département d’État américain s’exprime

Alors que les blocages mondiaux touchaient à leur fin, les enquêteurs du département d’État américain ont eu accès à des renseignements secrets sur les expériences menées par la Chine sur le coronavirus dans les mois et les années qui ont précédé l’apparition du Covid-19.

Plus d’une douzaine d’enquêteurs, bénéficiant d’un accès inégalé aux « métadonnées, informations téléphoniques et informations Internet » provenant des interceptions des services de renseignement américains, ont publié un rapport début 2021 qui contenait deux affirmations :

  • Que le WIV expérimentait une souche, RaTG13, trouvée dans la mine de Moijang ;
  • Que des recherches militaires secrètes, y compris des expériences réalisées sur des sujets d’expérimentation animale, étaient menées juste avant la pandémie.

« Ils travaillaient avec les neuf variantes différentes de Covid », a déclaré l’un des enquêteurs, ajoutant « qu’ils pensent qu’un virus de la WIV correspondait encore mieux à Covid-19 qu’à RaTG13. »

« Nous sommes convaincus qu’ils travaillaient sur une variante inédite plus proche, peut-être collectée dans le Mojiang. »

Et bien sûr, d’autres pensent que le Covid-19 était en grande partie une production américaine :

Traduction :
Les scientifiques exposés aux États-Unis ont créé le virus COVID dans un laboratoire américain lors du récent sommet COVID.

Allez encore plus loin dans l’analyse, grâce à notre entretien non censuré avec la brillante généticienne, Alexandra Henrion-Caude. Un entretien à ne surtout pas manquer :

Covid19-entretien-non-censuré-laboratoire-wuhan-injection

Source : Zerohedge

 

Covid-19 Créé à Wuhan Lab grâce à un programme d’armes biologiques classifiées: des enquêteurs américains

Photo de Tyler Durden

PAR TYLER DURDEN
LUNDI 12 JUIN 2023 – 04:00

Chercheurs à Wuhan, Chine travaillant avec le Militaire chinois manipulaient génétiquement les coronavirus les plus meurtriers du monde pour créer un nouveau virus mutant au moment où la pandémie de Covid-19 a commencé, selon le Sunday Times, qui a revu des centaines de documents, « Y compris les rapports précédemment confidentiels, les notes de service internes, les articles scientifiques et la correspondance par courrier électronique qui ont été obtenus par le biais de sources ou par des militants pour la liberté d’information au cours des trois années qui ont suivi le début de la pandémie. »

Le président de l’EcoHealth Alliance, Peter Daszak ( L ), a collaboré avec le Dr. Shi Zhengli ( R )

Le Times a également interviewé les enquêteurs du département d’État américain, y compris des experts spécialisés en Chine, des menaces pandémiques émergentes et de la biowarfare – qui ont mené ce que le débouché décrit comme « la première enquête américaine importante sur les origines de l’épidémie de Covid-19. »

[ O ] notre nouvelle enquête dresse un tableau le plus clair de ce qui s’est passé au laboratoire de Wuhan.

L’installation, qui avait commencé à chasser les origines du virus Sars en 2003, a attiré des fonds du gouvernement américain par le biais d’un organisme de bienfaisance basé à New York dont le président était un zoologiste né et éduqué au Royaume-Uni. Le principal scientifique américain du coronavirus a partagé des techniques de manipulation de virus de pointe.

L’institut était engagé dans des expériences de plus en plus risquées sur les coronavirus qu’il avait recueillis dans les grottes de chauves-souris du sud de la Chine. Initialement, il a rendu ses conclusions publiques et a fait valoir que les risques associés étaient justifiés car le travail pourrait aider la science à développer des vaccins.

Cela a changé en 2016 après des chercheurs ont découvert un nouveau type de coronavirus dans un puits de mine à Mojiang dans la province du Yunnan où des personnes sont décédées de symptômes similaires à Sars. –Sunday Times

La souche de puits de mine du Mojiang qui a tué plusieurs personnes est maintenant reconnue comme «les seuls membres de la famille immédiate de Covid-19 connus pour avoir existé pré-pandémique» et transporté à l’Institut de virologie de Wuhan. Après cela, « La traînée de papiers commence à s’assombrir », a déclaré un enquêteur américain. « C’est exactement à ce moment que le programme classifié a démarré. Je pense que la raison pour laquelle Mojiang a été dissimulée était due au secret militaire lié à la poursuite de [ par l’armée ] des capacités à double usage dans les armes et vaccins biologiques virologiques. »

Selon les enquêteurs américains, le WIV s’est lancé dans un programme classifié pour rendre les virus du puits de mine plus transmissibles aux humains, qui, selon eux, a conduit à la création de Covid-19, qui alors divulgué dans la ville de Wuhan à la suite d’un accident de laboratoire.

« Il est devenu de plus en plus clair que l’Institut de virologie de Wuhan a participé à la création, à la promulgation et à la dissimulation de la pandémie de Covid-19, » a déclaré l’un des enquêteurs, qui a trouvé des preuves que des chercheurs travaillant sur ces expériences étaient hospitalisé en novembre 2019 avec des symptômes de type Covid, un mois seulement avant que l’Occident ne prenne conscience de la pandémie. L’un des proches des victimes est également décédé.

« Nous étions solides comme des roches convaincus que c’était probablement Covid-19 parce qu’ils travaillaient sur la recherche avancée sur le coronavirus en laboratoire. Ce sont des biologistes formés dans la trentaine et la quarantaine. Les scientifiques de trente-cinq ans ne sont pas très malades de la grippe « , a déclaré un enquêteur.

Pendant ce temps, une analyse distincte révèle que l’épicentre de l’épidémie originale de Covid-19 était proche du WIV, pas le marché de la faune « humide » de Wuhan comme on le pensait auparavant.

« J’ai interviewé des scientifiques en Asie qui entretiennent des relations étroites avec l’Institut de virologie de Wuhan », a déclaré l’un des enquêteurs, qui a déclaré avoir des preuves que le WIV travaillait également sur un vaccin Covid-19 avant la pandémie. « Ils m’ont dit que c’était leur conviction qu’il y avait des recherches sur les vaccins à l’automne 2019, pertinentes pour la vaccination Covid-19. »

Le microbiologiste de l’Université Rutgers, Richard Ebright, a appelé les expériences « de loin la recherche la plus imprudente et la plus dangereuse sur les coronavirus — ou même sur tout virus — connu pour avoir été entrepris à tout moment dans n’importe quel endroit. »

Tests de souris humanisés

Le professeur Ralph Baric de l’Université de Caroline du Nord est un pionnier des expériences de pointe qui utilisent une technique pour fusionner différents agents pathogènes en combinant leurs gènes. Pour tester les effets de ces coronavirus chimériques, souris « humanisées » créées par les barques, qui ont été injectés avec des gènes qui leur ont permis de développer des poumons et des systèmes vasculaires similaires à ceux d’un humain.

« De façon inquiétante, il existe des outils pour modifier simultanément les génomes pour une virulence accrue [ et ] transmissibilité », a écrit Baric dans un article de 2006. « Ces armes biologiques pourraient être destinées aux humains, aux animaux domestiques ou aux cultures, ce qui a eu un impact dévastateur sur la civilisation humaine. »

Pendant ce temps, en 2012, les militants et les scientifiques commençaient à repousser la recherche sur le gain de fonction en raison de ses dangers inhérents.

« Une trentaine de laboratoires travaillent actuellement avec le virus Sars en direct dans le monde. La probabilité de s’échapper d’au moins un laboratoire est élevée « , a écrit Lynn Klotz, chercheur principal au Center for Arms Control and Non-Proliferation. « Une évasion sur dix entraînerait-elle une épidémie majeure ou une pandémie? Un sur cent? Un sur mille? Personne ne sait. Mais pour l’une de ces probabilités, le nombre de victimes et de décès pondérés en fonction de la probabilité serait intolérablement élevé. »

En 2013, le chercheur du WIV Shi Zhengli a appelé Ralph Baric demander son aide pour développer des quantités suffisantes d’un virus semblable à Sars trouvé dans une grotte, SHC014, afin de mener des tests. Baric a accepté, et le WIV lui a fourni la séquence génétique de la souche afin qu’il puisse recréer des gènes à partir de ses protéines de pointe. L’équipe de Baric a inséré le « gène de pointe » des SHC014 dans une copie du virus Sars original qu’ils ont créé en Caroline du Nord et testé le nouveau virus chimérique sur des souris humanisées.

Pendant ce temps Mai 2014, EcoHealth Alliance a reçu $ 3,7 millions des National Institutes of Health des États-Unis – dont plus de $ 500 000 sont allés financer les achats d’équipement de laboratoire au WIV, et $ 130 000 sont allés directement vers Shi et son assistante.

Ensuite, l’administration Obama a interdit la recherche sur le gain de fonction, mais une «échappatoire» a permis à la pratique de se poursuivre si elle était jugée «urgente et sûre».’ Baric a soutenu cela au NIH, qui a accordé l’approbation.

Les résultats de l’expérience de Baric avec la séquence génétique qui lui a été donnée par Shi ont été publiés dans des recherches co-écrites en novembre 2015. La copie combinée Sars et le virus SHC014 étaient un tueur de masse potentiel. Il a causé de graves dommages pulmonaires chez des souris humanisées et était résistant aux vaccins développés pour Sars. Le journal a reconnu que cela aurait pu être une expérience trop dangereuse.

Cela a fait grand bruit. “Si le virus s’échappait, personne ne pourrait prédire la trajectoire,” a prévenu Simon Wain-Hobson, virologue à l’Institut Pasteur de Paris. -Sunday Times

Et en mai 2016, Daszak a déclaré lors d’une conférence à New York qu’elle se rapprochait « de plus en plus » de l’obtention d’un virus « qui pourrait vraiment devenir pathogène chez les gens. »

D’ici 2017, Elle a écrit dans un article que son équipe avait cherché à créer huit coronavirus mutants à base de souches trouvées dans la grotte de Shitou – dont deux ont été trouvés pour infecter les cellules humaines. La recherche avait été réalisée en Laboratoires BSL-2, tandis que les directives américaines pour de telles recherches nécessitent des précautions BSL-3, qui incluent des portes à fermeture automatique, de l’air filtré et des scientifiques équipés d’EPI complets sous surveillance médicale, le Times écrit.

Entrez dans l’arme à feu

Comme Shi créait ses huit virus mutants, le WIV a fait «un autre bond en avant périlleux»’ avec leur travail sur les virus de la grotte de Shitou – dans ce que Ebright décrit comme l’expérience de coronavirus la plus dangereuse jamais entreprise – qui a été financé en partie par la subvention d’EcoHealth.

Les scientifiques ont sélectionné trois virus mutants cultivés en laboratoire, créés en mélangeant des virus de type Sars avec WIV1, qui s’étaient tous révélés infecter les cellules humaines. Ces mutants étaient alors injecté dans le nez de souris albinos avec des poumons humains.

L’objectif était de voir si les virus avaient le potentiel de déclencher une pandémie s’ils étaient fusionnés, comme ils pourraient le faire naturellement dans une colonie de chauves-souris. Le virus WIV1 d’origine a été injecté dans un autre groupe de souris à titre de comparaison.

Les souris ont été surveillées dans leurs cages pendant deux semaines. Les résultats ont été choquants. Le virus mutant qui a fusionné le WIV1 avec le SHC014 a tué 75% des rongeurs et était trois fois plus mortel que le WIV1 d’origine. Au début de l’infection, les poumons humains des souris contenaient une charge virale jusqu’à 10 000 fois supérieure au virus WIV1 d’origine.

Les scientifiques avaient créé un super-coronavirus hautement infectieux avec un taux de mortalité terrifiant qui, selon toute probabilité, n’aurait jamais émergé dans la nature. Le nouveau virus génétiquement modifié n’était pas Covid-19 mais il aurait pu être encore plus mortel s’il avait fui. -Sunday Times

Dans son rapport annuel d’étape d’avril 2018, le WIV, Peter Daszak d’EcoHealth omis la mort de souris. Il n’a pas non plus mentionné ces éléments dans sa demande de renouvellement de subvention déposée auprès du NIH plus tard cette année-là. En fait, il a dit qu’ils n’avaient connu que « de légers signes cliniques semblables à Sars.« 

Daszak a donc menti, car l’expérience avait en fait tué six des huit souris humanisées infectées.

Daszak est finalement devenu clair, mais dit que sa déclaration sur les maladies « légères » était basée sur des résultats préliminaires ( malgré le fait que les souris étaient décédées des mois avant de publier sa déclaration ).

Le département d’État américain pèse

Alors que les blocages mondiaux touchaient à leur fin, les enquêteurs du département d’État américain ont eu accès à des renseignements secrets sur les expériences de coronavirus en Chine au cours des mois et des années précédant l’émergence de Covid-19. Plus d’une douzaine d’enquêteurs, ayant un accès inégalé aux « métadonnées, informations téléphoniques et informations Internet » provenant des interceptions de renseignement américaines, publié un rapport début 2021 qui a fait deux affirmations; que le WIV expérimentait sur une souche, RaTG13, trouvée dans la mine Moijang, et que recherche militaire secrète – y compris des expériences réalisées sur des sujets de test animal, étaient menées juste avant la pandémie.

« Ils travaillaient avec les neuf variantes Covid différentes », a déclaré l’un des enquêteurs, ajoutant qu’ils pensaient qu’un virus au WIV était un match encore plus proche de Covid-19 que RaTG13.

« Nous sommes convaincus qu’ils travaillaient sur une variante non publiée plus proche — éventuellement collectée au Mojiang. »

Et bien sûr, d’autres pensent que Covid-19 était en grande partie une production américaine…

De toute façon, vous l’avez. Les excuses du MSM, des vérificateurs des faits, des sociétés de médias sociaux et de l’administration Biden peuvent être soumises à tyler@zerohedge.com.

 

 

 

 

Early Treatment with Hydroxychloroquine and Azithromycin: A ‘Real-Life’ Monocentric Retrospective Cohort Study of 30,423 COVID-19 Patients

Mathieu Molimard et Amélie Boissier Descombes

Mathieu Molimard et Amélie Boissier Descombes sont les deux coordinateurs d’une tribune parue dans « Le Monde » dénonçant un potentiel « plus grand essai clinique sauvage jamais connu » mené par l’IHU de Marseille.
 © / Molimard/Boissier Descombes pour L’Express

https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sante/didier-raoult-lihu-et-lessai-clinique-sauvage-lagence-du-medicament-va-saisir-la-justice-52AMLZHD7JBYNAQK2H3HJSWJPU/

extrait de cette publication : Dans ce contexte, aucune surmortalité n’a été trouvée avec le traitement HCQ, compatible avec la sécurité cardiovasculaire trouvée dans notre centre (40). En revanche, nous avons constaté un risque de décès trois fois plus faible lorsque HCQ-AZ a été prescrit tôt. Dans l’ensemble, le traitement de référence ( HCQ-AZ ) proposé dans notre centre était associé à une survie améliorée indépendamment de l’âge, du sexe, de la période épidémique, des variantes majeures, du statut vaccinal, des comorbidités et de la gravité.

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.04.03.23287649v1.full

Tout ce que l’on doit à Blaise Pascal, ce génie total | L’Humanité

« En fait, nous précise le professeur Dominique Descotes,

Pascal décrit ce qu’il voit et sait identifier ce qui est essentiel. Et, surtout, il ne rajoute rien à l’expérience.

Il mêle rigueur et perspicacité, pour comprendre les phénomènes.

Il est parti d’un problème théologique et philosophique sur l’impossibilité du vide et, grâce à son indépendance et à sa prudence par rapport à ces hypothèses, il réalise des expériences très simples et les décrit avec une intelligence remarquable.

Ses observations sont faites sans aucune hypothèse métaphysique. »

Source : Tout ce que l’on doit à Blaise Pascal, ce génie total | L’Humanité

Tout ce que l’on doit à Blaise Pascal, ce génie total

Ce mois de juin marque le 400e anniversaire de la naissance de Blaise Pascal. Grand philosophe, audacieux théologien, subtil écrivain, mais aussi un astucieux savant en physique et mathématiques, il est aussi l’un des premiers concepteurs de l’ordinateur. PORTRAIT D’UN GÉNIE.

Publié le

Mardi 13 juin 2023

Entre 1642-1645, Blaise Pascal invente la machine à calculer, appelée la «	pascaline	». © AFP

Entre 1642-1645, Blaise Pascal invente la machine à calculer, appelée la « pascaline ». © AFP

Blaise Pascal aurait pu avoir 400 ans ce 19 juin 2023, mais il n’a vécu que 39 ans… Né en 1623 dans la ville de Clairmont, ­devenue Clermont-Ferrand, il est un des plus grands génies de l’histoire. Il crée et combine les mathématiques, la ­physique, la philosophie, la morale et la théologie.

Dans le domaine scientifique, il ne cesse d’ouvrir de nouveaux chantiers. Parmi ceux-ci, trois inventions majeures vont bouleverser l’histoire des sciences modernes alors naissantes : le calcul des probabilités, ses expériences sur le vide et la conception de la première calculatrice.

Dès l’âge de 16 ans, le jeune Blaise commence à travailler sur ce qui deviendra la géométrie « projective », qui traite des «coniques», c’est-à-dire des courbes planes algébriques, et formule même un théorème devenu célèbre.

Le cofondateur du « calcul des probabilités »

À partir de 1650, Pascal s’intéresse au calcul infinitésimal et aux suites de nombres entiers. Il est surtout le fondateur du « calcul des probabilités » avec son collègue, le mathématicien Pierre Fermat (1607-1665) qu’il n’a pas rencontré, mais avec lequel il a correspondu, comme le souligne Dominique Descotes, professeur émérite à l’université Clermont-Auvergne et ancien directeur du Centre international Blaise-Pascal.

Icon QuotePASCAL DÉCRIT CE QU’IL VOIT ET SAIT IDENTIFIER CE QUI EST ESSENTIEL. »

DOMINIQUE DESCOTES,ancien directeur du Centre international Blaise-Pascal

Ce professeur nous raconte aussi comment Pascal donne une réponse à « son ami le chevalier de Méré qui lui soumet le problème de savoir ce qu’il faut engager dans un jeu quelconque de hasard ».

Le génie de Pascal est, selon Dominique Descotes, « de traiter la question comme un problème de droit, comme un partage ». C’est pourquoi, précise-t-il, Pascal ne parle pas de « probabilités », mais de « partis », pour éviter le terme sulfureux à l’époque « d’opinion probable » signifiant, pour lui, « prendre parti » dans une polémique.

Pascal fut aussi un physicien de premier plan. Il joue un rôle crucial dans la célèbre « querelle du vide » qui oppose de nombreux savants dont la plupart supposent l’existence d’une matière invisible pour refuser l’idée du vide.

Contre eux et contre l’Église, il défend l’existence du vide et la pesanteur de l’air. « La nature, dit-il, n’a aucune horreur pour le vide », qui s’explique par les seuls effets du « poids de l’air », ce qu’on appellera par la suite la « pression atmosphérique ».

« Précurseur de l’esprit expérimental moderne »

Pour prouver l’existence du vide, Pascal réalise, en septembre 1648, sa fameuse expérience dite « des liqueurs », c’est-à-dire des liquides, au Puy-de-Dôme. Il montre, devant des curés et des savants, que la hauteur du mercure dans un tube diminue lorsqu’on gravit la montagne, établissant ainsi que la pression atmosphérique au sommet est inférieure à celle de la ville de Clermont.

« En fait, nous précise le professeur Dominique Descotes, Pascal décrit ce qu’il voit et sait identifier ce qui est essentiel. Et, surtout, il ne rajoute rien à l’expérience. Il mêle rigueur et perspicacité, pour comprendre les phénomènes. Il est parti d’un problème théologique et philosophique sur l’impossibilité du vide et, grâce à son indépendance et à sa prudence par rapport à ces hypothèses, il réalise des expériences très simples et les décrit avec une intelligence remarquable. Ses observations sont faites sans aucune hypothèse métaphysique. »

Ainsi, Pascal fut-il « le précurseur de l’esprit expérimental moderne » et même, ajoute Dominique Descotes, « un excellent vulgarisateur » en intitulant son compte rendu de l’expérience du Puy-de-Dôme, Récit de la grande expérience de l’équilibre des liqueurs !

En 1642, Pascal a suivi son père à Rouen, et, pour l’aider à faire ses calculs, il imagine une machine arithmétique capable de réaliser mécaniquement les quatre opérations arithmétiques élémentaires. C’est l’invention de la première calculatrice, la « pascaline ».

Il en construira une vingtaine d’exemplaires pour toujours l’améliorer. « La pascaline est rudimentaire, précise Dominique Descotes, cela permet les quatre opérations de base et, éventuellement, la racine carrée sur des opérations de calcul simples ; mais il s’agit pour Pascal d’imiter une science logée dans le cerveau humain par des moyens mécaniques. »

Concepteur des « carrosses à cinq sols »

On a pu voir dans la pascaline l’origine de la machine à calculer programmable inventée, au XIXe siècle, par le Britannique Charles Babbage (1791-1871), elle-même prélude à l’ordinateur contemporain.

Certes, pour Dominique Descotes, « on ne peut pas dire que la pascaline est l’ancêtre de l’ordinateur, mais Pascal a compris le principe essentiel de l’ordinateur : pour que cette machine marche, il faut imiter le cerveau humain et l’utilisateur ne doit pas avoir besoin d’ouvrir le coffre de la machine pour la réparer ».

À ses multiples inventions scientifiques, Pascal a su ajouter la philosophie et la pédagogie des mathématiques. Il inaugure l’épistémologie moderne en affirmant, trois siècles avant le philosophe des sciences autrichien Karl Popper (1902-1994), qu’une hypothèse physique doit être réfutable.

Il a aussi toujours fait preuve d’un grand esprit pratique. Ainsi, à la fin de sa vie, à Paris, il conçoit le premier système urbain de transports en commun dit des « carrosses à cinq sols ». C’est dans cette ville qu’il meurt en 1662 en nous laissant un immense legs intellectuel, fruit de son génie et de son indépendance d’esprit.


Cédric Villani : « Blaise Pascal avait le goût de la polémique joyeuse et des expériences spectaculaires »

Le mathématicien Cédric Villani, lauréat de la médaille Fields et membre de l’Académie des sciences, souligne l’originalité et l’apport de «Pascal savant» par rapport aux scientifiques de son temps.

Cédric Villani

« Pascal savant travaille sur les mêmes thèmes que ses contemporains, dans la foulée­ des Torricelli, Descartes, Roberval, Fermat et consorts. Mais il s’en distingue notablement. D’abord par sa philosophie des sciences, qui paraîtra incongrue à certains : il affirme l’impossibilité de la connaissance objective, la concomitance de vérités opposées, et rejette le primat de la raison sur le cœur.

Ensuite par son audace à faire traverser les murailles entre la sphère savante et la sphère mondaine, par son goût des expériences spectaculaires, de la polémique joyeuse, des problèmes originaux. Mais encore par sa façon d’introduire dans la recherche scientifique des figures de pensée originales, via des reformulations, changements soudains de points de vue, fascination pour les liens entre les choses, attirance pour les assemblages paradoxaux de pensées, aisance à manipuler les choses “incompréhensibles” – infini, probabilités.

Ces particularités ont joué leur rôle dans son ­exploration du calcul probabiliste. Pierre de Fermat, le meilleur mathématicien de son temps, avait une si haute opinion de Pascal et de son originalité, qu’il est allé jusqu’à lui proposer de rédiger et publier à sa place, en toute confiance, certains ­travaux qu’il n’avait pas le temps de mener à bien. »

 

 

 

« Écosexualité » : la mairie de Lyon justifie la subvention au collectif ciblé par la polémique

« Ni la ville, ni les artistes n’ont souhaité exposer des enfants à la nudité »

La ville de Lyon au HuffPostContactée par Le HuffPost, la mairie de Lyon assume effectivement son choix et explique que

« la vidéo est sortie de son contexte », « à savoir un temps de travail et de création artistique, dans le cadre d’une sortie de résidence dans un centre d’art, et non pas un temps de diffusion grand public ».

« Ni la ville, ni les artistes n’ont souhaité exposer des enfants à la nudité », insiste-t-on encore.

L’entourage de Grégory Doucet fait également valoir que le choix de soutenir la compagnie Lundy Grandpré n’a rien d’arbitraire de la part de la municipalité écolo.

« Elle bénéficie d’une reconnaissance et d’un soutien de l’État, qui lui attribue une subvention de fonctionnement de 6000 euros », relève-t-on.

L’enveloppe prévue par la mairie de Lyon, parmi les 155 projets soutenus, est quant à elle de 1500 euros.

Sur leur site internet, les artistes de Lundy Grandpré expliquent, entre autres, s’inspirer de

« la réflexion écoféministe » qui relie

« les oppressions subies par les femmes à celle que l’humain exerce sur la planète. »

Pour arriver à « construire une aventure collective qui interpelle sur les rapports de domination qui nous façonnent. »

Source : « Écosexualité » : la mairie de Lyon justifie la subvention au collectif ciblé par la polémique

« Écosexualité » : la mairie de Lyon justifie la subvention au collectif ciblé par la polémique

L’entourage de Grégory Doucet, maire EELV de Lyon, explique que « la vidéo est sortie de son contexte » et que « ni la Ville, ni les artistes n’ont souhaité exposer des enfants à la nudité ».

A Lyon, la mairie explique son choix de subventionner un collectif qui traite « d’écosexualité » après une vidéo polémique (photo du maire Grégory Doucet prise en 2020)
JEFF PACHOUD / AFP
A Lyon, la mairie explique son choix de subventionner un collectif qui traite « d’écosexualité » après une vidéo polémique (photo du maire Grégory Doucet prise en 2020)

POLITIQUE – Une subvention et des questions. La mairie de Lyon se retrouve au cœur d’une polémique née sur les réseaux sociaux à propos de son choix de soutenir financièrement une association qui traite « d’écosexualité ».

Le barouf a commencé avec la publication, par le maire LR du 2e arrondissement Pierre Olivier, d’une vidéo censée illustrer les choix de l’édile écolo Grégory Doucet en matière de subventions. « La ville de Lyon et son maire sabrent 37 subventions culturelles pour financer des individus nus dans un jardin avec sextoys, devant des enfants. L’utilisation militante et extrémiste du budget n’a plus de limite. L’indécence non plus », cingle-t-il, séquence vidéo à l’appui, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Sur cet extrait, massivement relayé par des responsables de droite ou d’extrême droite, le duo d’artistes pluridisciplinaires de la compagnie Lundy Grandpré évolue effectivement nu devant des spectateurs, dont des enfants, dans le cadre d’une performance intitulée Devenir larve.

Problème : la vidéo ne correspond pas à une action culturelle financée par la ville, comme le laissent penser les élus de la droite lyonnaise, et au-delà.

Et pour cause : la subvention accordée au duo doit être validée le 29 juin prochain en conseil municipal.

Selon plusieurs médias locaux, la séquence polémique a été tournée dans la commune de Saint-Fons, au sud de Lyon, en octobre 2022.

En outre, cette performance ne correspond forcément pas au projet pour lequel les artistes ont sollicité une subvention de la mairie. Subvention qui a d’ailleurs reçu un avis « favorable » du groupe d’opposition de droite en commission, souligne la mairie, ces mêmes élus qui aujourd’hui poussent des cris d’orfraie.

« Ni la ville, ni les artistes n’ont souhaité exposer des enfants à la nudité »
La ville de Lyon au 
HuffPost

Contactée par Le HuffPost, la mairie de Lyon assume effectivement son choix et explique que « la vidéo est sortie de son contexte », « à savoir un temps de travail et de création artistique, dans le cadre d’une sortie de résidence dans un centre d’art, et non pas un temps de diffusion grand public ». « Ni la ville, ni les artistes n’ont souhaité exposer des enfants à la nudité », insiste-t-on encore.

L’entourage de Grégory Doucet fait également valoir que le choix de soutenir la compagnie Lundy Grandpré n’a rien d’arbitraire de la part de la municipalité écolo. « Elle bénéficie d’une reconnaissance et d’un soutien de l’État, qui lui attribue une subvention de fonctionnement de 6000 euros », relève-t-on. L’enveloppe prévue par la mairie de Lyon, parmi les 155 projets soutenus, est quant à elle de 1500 euros.

Sur leur site internet,

les artistes de Lundy Grandpré expliquent, entre autres, s’inspirer de « la réflexion écoféministe » qui relie « les oppressions subies par les femmes à celle que l’humain exerce sur la planète. » Pour arriver à « construire une aventure collective qui interpelle sur les rapports de domination qui nous façonnent. »

Lors d’un échange avec la presse le 26 mai, le préfet de Loir-et-Cher, François Pesneau, a fait le point sur l’actualité.   La Renaissance du Loir et Cher

<p>François Pesneau a réuni la presse le 26 mai pour un point sur l’actualité.</p>Laurence RICHER

Lors d’un échange avec la presse le 26 mai, le préfet de Loir-et-Cher, François Pesneau, a fait le point sur l’actualité.

Concert à Chambord : le groupe Imagine Dragons se produira à Chambord le 8 septembre prochain. 30.000 spectateurs sont attendus. Au lendemain du concert de Sting en 2022 où des difficultés d’accès avaient été relevées, les services de la préfecture avaient promis de tirer les leçons de cette première expérience. « On y travaille depuis janvier, on a déjà eu trois réunions », explique François Pesneau. Mais il prévient : « Si vous ne partez pas deux heures avant vous n’y arriverez pas. » Même si des mesures sont envisagées pour faciliter la circulation le site n’est pas fait pour accueillir 10.000 véhicules en même temps. Le préfet invite les spectateurs à covoiturer pour limiter au maximum le nombre de véhicules.

 

Source : Un point sur l’actualité – La Renaissance du Loir et Cher

 

Tourisme : le Loir-et-Cher, comme d’autres départements, a connu une fréquentation record de ses sites durant le week-end de l’Ascension. Le ZooParc de Beauval a été pris d’assaut le vendredi et des visiteurs ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux. La question de mettre des jauges se pose. Le préfet explique qu’aucun texte ne prévoit cela puisque le zoo est un Établissement recevant du public en plein air et que dans ce cas aucune jauge ne peut être imposée. Il précise qu’il existe en revanche des limites pour le dôme, la grande volière et tous les lieux clos du parc. La circulation routière n’a pas été particulièrement affectée. « C’est plus lors des week-ends d’été que nous rencontrons des difficultés. »

Tourisme (encore) : l’augmentation du nombre de logements de tourisme autour du ZooParc et plus largement sur l’ensemble du territoire de Val de Cher Controis conduit le préfet et les élus à réfléchir à limiter le changement d’affectation des logements classiques en logements de courte durée. « J’ai été saisi par les maires de Saint-Aignan et de Noyers-sur-Cher, des communes qui perdent des habitants. À Saint-Aignan on a même fermé une classe. Je les ai informés qu’il existe un outil et que je me positionnerai favorablement si je suis saisi. » Cet outil a déjà été utilisé par Saint-Malo par exemple. Une réflexion est en cours.

Concert à Chambord : le groupe Imagine Dragons se produira à Chambord le 8 septembre prochain. 30.000 spectateurs sont attendus. Au lendemain du concert de Sting en 2022 où des difficultés d’accès avaient été relevées, les services de la préfecture avaient promis de tirer les leçons de cette première expérience. « On y travaille depuis janvier, on a déjà eu trois réunions », explique François Pesneau. Mais il prévient : « Si vous ne partez pas deux heures avant vous n’y arriverez pas. » Même si des mesures sont envisagées pour faciliter la circulation le site n’est pas fait pour accueillir 10.000 véhicules en même temps. Le préfet invite les spectateurs à covoiturer pour limiter au maximum le nombre de véhicules.

Teknival : 30.000 festivaliers se sont rassemblés dans l’Indre durant le week-end de l’Ascension. Le Loir-et-Cher n’est pas à l’abri de connaître l’installation d’un teknival, le préfet prend régulièrement des arrêtés pour interdire le transport de matériel de sonorisation. « On le fait quand on a des craintes, des informations. »

Sécheresse : « Les pluies sont tombées quand il a fallu, au moment des semis, explique le préfet. Ce qui a évité d’irriguer. La nature se porte bien aussi. » Mais le préfet alerte : malgré les pluies, le niveau des nappes phréatiques reste bas. Celui de la Loire aussi et la Cisse est quant à elle proche de sa cote d’alerte. « S’il n’y a pas des pluies suffisantes dans les prochaines semaines, je déclencherai l’alerte sur le secteur. »

Sécheresse (encore) : les agriculteurs changent leurs pratiques pour s’adapter au déficit hydrique. Les surfaces de maïs grain ont diminué de 9 %, celles de maïs ensilage de 14 %. Le colza vient remplacer le maïs, il est « très économe en eau mais demande beaucoup de traitements, jusqu’à 14 passages » regrette le préfet qui indique que des formations sont organisées pour apprendre à limiter les traitements. En revanche les tests de culture de sorgho ne sont pas concluants.

Sécheresse (fin) : concernant l’arrosage des stades, le préfet confirme que l’appel à la vigilance lancé il y a quelques semaines concerne aussi les stades. « On appelle à des comportements respectueux. Chacun doit limiter sa consommation en eau. Il faut accepter de jouer sur des pelouses jaunes. Il y a 2 ans, deux mairies ont été épinglées. » Seuls les stades de Blois et Romorantin bénéficient d’une dérogation liée au niveau de leurs équipes.

Centrale nucléaire : un exercice de sûreté nucléaire a eu lieu les 23 et 24 mai, « avec un scénario qu’on ne connaissait pas ». Il a permis de détecter des problèmes de coordination de la communication, autant en interne qu’en externe. La situation sera analysée à froid et des solutions seront proposées pour les points à améliorer.

Plateforme Catella à Romorantin : l’enquête publique a été invalidée et un nouveau commissaire enquêteur a été nommé. Le préfet rendra ensuite son avis. Plus généralement, François Pesneau explique qu’on « va être obligés de réduire le développement des plateformes » mais qu’il n’est pas question de les interdire parce qu’elles sont « utiles ».

Économie : le préfet évoque une situation économique contrastée avec de réelles craintes de plan social pour certaines entreprises et d’autres qui aimeraient se développer ou s’implanter sur le territoire mais qui n’arrivent pas à recruter.

Économie (foncier) : le territoire pourrait accueillir « de grandes industries », sur le site de l’établissement principal de munitions (EPMU) de Salbris qui représente « 370 ha d’un seul tenant dont 200 sont utilisables ». Mais le site doit être dépollué avant la vente. « Ce site suscite de l’intérêt », tout comme d’autres en Vendômois et dans le Blaisois.

Fonds vert : d’ici fin juin, la totalité des 4,3 M€ constituant l’enveloppe Fonds vert octroyée au Loir-et-Cher sera affectée. Rappelons que ces fonds visent à financer les projets de rénovation de l’éclairage public.

Fonds friches : le Loir-et-Cher a obtenu 3,5 M€ des 12 octroyés pour l’ensemble de la région Centre-Val de Loire. 9 projets ont déjà été retenus et « on en a encore 1 ou 2 à proposer ».

Auteur : Laurence RICHER

François Pesneau a réuni la presse le 26 mai pour un point sur l’actualité.Laurence RICHER

 

 

 

 

 

Anne-Laure Boukef au Muséum d’histoire naturelle – La Renaissance du Loir et Cher

<p>Anne-Laure Boukef dans les réserves du Muséum d’histoire naturelle.</p>Ingrid AUBERT

Des missions professionnelles qui se développent

Anne-Laure a plusieurs missions comme la gestion des collections (régie des œuvres, organisation des prêts d’objets entrants et sortants, le transport des objets).

L’année dernière, elle a été commissaire de l’exposition Faëries de Blois (exposée prochainement à Meung-sur-Loire). Elle coordonne les chantiers, elle est aussi chargée de mission pour les inventaires et leurs informatisations. Elle s’occupe aussi de la comptabilité du Muséum et accueille les chercheurs qui viennent étudier les collections.Depuis un moment, elle s’attelle à la rédaction de l’inventaire réglementaire pour les archives départementales, il y a des mises en conformité à faire en lien avec des obligations légales. Cet inventaire l’oblige à faire de nombreuses recherches sur l’origine des collections et des objets.

En ce sens, elle et Cécile Callou, maître de conférences, ont publié George l’hippopotame du muséum de Blois dans la revue Histoire Naturelle (n° 38, 2020), cet animal étant la coqueluche des collections.

Source : Anne-Laure Boukef au Muséum d’histoire naturelle – La Renaissance du Loir et Cher

Anne-Laure Boukef au Muséum d’histoire naturelle

<p>Anne-Laure Boukef dans les réserves du Muséum d’histoire naturelle.</p>Ingrid AUBERT
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Le parcours qui l’a menée au Muséum est atypique. Anne-Laure Boukef, après des revirements dans sa formation initiale, finit par obtenir une licence d’histoire de l’art. Elle postule alors à une annonce de la Ville de Blois qui recherche un agent pour faire de l’accueil, de la surveillance et de l’entretien. La voilà qui arrive alors au muséum d’histoire naturelle à Blois. Cela répondait à ses intérêts pour les animaux et le patrimoine. Elle développe alors et nourrit une passion pour les oiseaux, elle apprend énormément. Puis le nouveau directeur lui propose de travailler dans les réserves et les collections d’oiseaux, voyant en elle des compétences autres.

Cet enchaînement d’heureux hasards, lui permet de quitter l’accueil pour avoir peu à peu plus de tâches administratives, de vulgarisation scientifique sur les expositions et de travail sur les collections. Elle prépare et obtient aussi trois concours administratifs et est aujourd’hui assistante principale de conservation.

Des missions professionnelles qui se développent

Anne-Laure a plusieurs missions comme la gestion des collections (régie des œuvres, organisation des prêts d’objets entrants et sortants, le transport des objets). L’année dernière, elle a été commissaire de l’exposition Faëries de Blois (exposée prochainement à Meung-sur-Loire). Elle coordonne les chantiers, elle est aussi chargée de mission pour les inventaires et leurs informatisations. Elle s’occupe aussi de la comptabilité du Muséum et accueille les chercheurs qui viennent étudier les collections.

Depuis un moment, elle s’attelle à la rédaction de l’inventaire réglementaire pour les archives départementales, il y a des mises en conformité à faire en lien avec des obligations légales. Cet inventaire l’oblige à faire de nombreuses recherches sur l’origine des collections et des objets. En ce sens, elle et Cécile Callou, maître de conférences, ont publié George l’hippopotame du muséum de Blois dans la revue Histoire Naturelle (n° 38, 2020), cet animal étant la coqueluche des collections.

L’inventaire des collections stockées au château

En ce moment, elle fait l’interface avec des professionnels au château de Blois qui ont commencé le long travail d’inventaire de la collection des objets du Muséum d’histoire naturelle qui y sont entreposés. En effet, elle était venue auparavant avec un bénévole pour faire « une cartographie, un inventaire au départ, pour lister tiroir par tiroir, pour savoir ce qu’il y avaitJe me suis retrouvée face à une multitude de typologies de collections » impossible à gérer seule. Elle propose un projet en 2020 à la mairie de Blois pour entamer un travail avec des professionnels, le feu vert est donné en 2022.

Actuellement, au château, œuvrent Thierry Oudoire, conservateur du patrimoine et géologue (entreprise ConsulT-O), Hugo Burdet (HB conservation) qui est le chef d’équipe et Magaly Cauterman (MC-Museo). Ces trois personnes font l’inventaire avec des masques spécifiques, des gants, des lunettes et des blouses.

Cette incroyable collection dort au château depuis 1940, or depuis quelques années, les musées doivent vérifier l’inventaire de leurs collections tous les 10 ans. Il y a une estimation faite de 33.000 pièces, qui sont peu dégradées, exceptionnelles avec de nombreux spécimens remarquables. L’origine des collections est connue, ce sont des dons de la société d’histoire naturelle qui existait à Blois avant la création du Muséum. Sont là des fossiles de bois pétrifiés, de bivalves, d’ammonites, d’oursins, d’éponges, des roches, des animaux naturalisés, des moulages… La mise en place du chantier a été facilitée par la ville de Blois qui a installé l’électricité et achetée le matériel nécessaire pour le conditionnement des objets inventoriés.

Un travail de longue haleine

« L’inventaire a été fait auparavant de façon lacunaire, rapidement ou par meuble » remarque Hugo Burdet. En moyenne, 250 lots sont inventoriés par jour, parfois moins quand les spécimens des lots de grand volume. L’objectif est d’atteindre 5.250 lots cette année.

Les spécimens sont dépoussiérés, testés pour la radioactivité (pour les isoler et signaler ce fait au service hygiène et sécurité de la ville). Certains contiennent des produits toxiques comme de l’arsenic utilisé auparavant pour la conservation des animaux naturalisés. Il y a de nombreux fossiles, des objets de fouilles archéologiques, des animaux.

Puis ils sont mesurés, pesés, photographiés, inventoriés et référencés. Ces informations sont enregistrées informatiquement. Les lots sont conditionnés en sachet, placés dans des bacs aussi référencés, empilés sur des palettes à une hauteur maximale d’1m80 pour pouvoir être facilement transportables, et filmés avec du plastique en attendant leur stockage dans un nouveau lieu.

Hugo Burdet explique « qu’il y a des objectifs de quantité, il faut être efficace et consulter différents spécialistes en fonction des phases du chantier ». Ce dernier est prévu pour une durée de 5 ans, avec une campagne de 20 jours par an, pour un budget de 30.000 euros environ pour cette année. Anne-Laure précise que les fonds viennent de la Drac1 et du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche.

Anne-Laure se réjouit de savoir que la collection sera accessible par tous, par le public lors d’expositions, pour des partages avec d’autres muséums. Anne-Laure, très enthousiaste, ajoute que « de plus en plus de chercheurs s’intéressent aux collections des muséums d’histoire naturelle pour étudier ce qui a existé et mieux protégé la nature aujourd’hui ». Les 43.500 lots du Muséum de Blois, une fois tous inventoriés, seront une grande richesse pour le public et la recherche.

Tél. 02.54.90.21.00 ou à museum@blois.fr.

1) Direction régionale des affaires culturelles.

Auteur : Ingrid AUBERT

Anne-Laure Boukef dans les réserves du Muséum d’histoire naturelle.

Ingrid AUBERT

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Collection de fossiles d’oursins au château royal de Blois.

Ingrid AUBERT

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Travail d’inventaire de la collection du Muséum d’histoire naturelle au château royal de Blois. Debout Magaly Cauterman prenant des mesures et des photographies, assis Hugo Burdet enregistrant les données informatiquement.

Ingrid AUBERT