Qui veut tuer le palmarès des hôpitaux ?

 

 

La question est simple :

pourquoi ce qui était possible depuis plus de vingt ans – publier un palmarès des hôpitaux à partir de leurs données d’activité – ne l’est-il plus ?

Comment se fait-il, alors qu’Emmanuel Macron lui-même prône l’accès plus fluide aux données numériques, clés de sa « start-up nation », que la censure puisse s’abattre ainsi ?

Plus largement, pourquoi l’accès aux données de santé est-il de plus en plus difficile, y compris pour les chercheurs ?

Source : Qui veut tuer le palmarès des hôpitaux ?

Qui veut tuer le palmarès des hôpitaux ?

ENQUÊTE. Chaque année depuis 2001, « Le Point » publie le palmarès des hôpitaux. L’accès aux données qui permettent sa réalisation vient d’être interdit.

Par Marc Payet

Temps de lecture : 15 min

 

 

 

 

 

Dans les colonnes infernales de « Libé », on incendie un film sur la guerre de Vendée – Causeur

M. Lancereau se contente de considérer que c’est « une thèse historiographique particulièrement réactionnaire ».

Cet historien se plaint également d’avoir perçu dans le film « l’idée que le pouvoir central républicain a eu l’intention d’éradiquer le peuple vendéen », alors que, ajoute-t-il, « il n’y avait pas de volonté de l’État mais plutôt une impuissance à contrôler les exactions commises par les soldats […]

 

Le film fait constamment comme si la Convention nationale avait voulu éradiquer les Vendéens ».

 

Bon, voilà donc un « historien spécialiste de la Révolution française » qui ne sait rien de la loi votée par la Convention nationale le 1er octobre 1793, loi dite loi d’extermination et visant spécifiquement les Vendéens, et du rapport du Comité de salut public rédigé par Barère afin d’élaborer et d’entériner ladite loi, et dont voici la conclusion abrégée mais explicite :

« Des contingents prodigieux […] semblaient annoncer que la justice nationale allait enfin effacer le nom de la Vendée du tableau des départements de la république. […] Détruisez la Vendée (suit la liste des armées, des « conspirateurs », des émigrés, des « brigands » qui doivent tomber avec la Vendée) […] La Vendée, et encore la Vendée, voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la république française ; c’est là qu’il faut frapper. […] Détruisez la Vendée. Les brigands doivent être vaincus et exterminés sur leurs propres foyers. »

 

Barère et la Convention nationale seront entendus.

La destruction de la Vendée est inscrite dans le marbre de la révolution. Devant la résistance des Vendéens, le général Turreau conduit les fameuses et terrifiantes colonnes infernales qui reçoivent l’ordre d’exterminer les insurgés, y compris les femmes et les enfants.

Le général Westermann, surnommé le boucher de Vendée, écrit à la Convention après sa victoire à Savenay en novembre 1793:

« Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre aves ses femmes et ses enfants. […] Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. Nous ne faisons pas de prisonniers, car il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n’est pas révolutionnaire. »

Les Vendéens, malgré tout, résistent. Le 28 février 1794, aux Lucs-sur-Boulogne, les troupes de Turreau, s’étonnant de ne trouver aucun homme dans ce village (ils sont partis grossir les armées vendéennes conduites par Charrette), imiteront l’impitoyable Westermann :

le curé est éventré, les vieillards tués à coups de baïonnettes, l’église dans laquelle se sont réfugiés les femmes et les enfants est incendiée. Il y aura 564 morts et aucun survivant.

Mais Élisabeth Franck-Dumas préfère nous

« épargner les détails : batailles, empilement de cadavres – censés accréditer la thèse, historiquement fausse, d’un génocide vendéen ».

Là encore il y aurait bien des choses à dire mais la place manque. Nous ne pouvons que conseiller à la journaliste de lire les nombreux livres consacrés à cette controverse historiographique.

Élisabeth Franck-Dumas et Guillaume Lancereau craignent le pire. Les « idées réactionnaires et antirépublicaines », affirment-ils, sont infusées dans l’esprit des Français par ce genre de film « insidieux » et par… CNews (sic). De plus, le Puy du Fou prend « une part disproportionnée dans ce qu’il faut définir comme une bataille culturelle, où il s’agit de faire entrer dans la tête d’un maximum de gens une vision réactionnaire et manichéenne ».

Enfin, en guise de conclusion, Guillaume Lancereau lâche :

« Il y a cette intention manifeste d’ancrer un peu plus dans les esprits que la France était glorieuse quand elle était catholique et monarchique. »

Source : Dans les colonnes infernales de « Libé », on incendie un film sur la guerre de Vendée – Causeur

 

 

Dans les colonnes infernales de “Libé”, on incendie un film sur la guerre de Vendée

« Vaincre ou mourir », un film sur la guerre de Vendée qui prend le parti des adversaires de la révolution et est produit par le Puy du Fou, est sorti aujourd’hui

Dans les colonnes infernales de “Libé”, on incendie un film sur la guerre de Vendée
Hugo Becker dans le rôle de François-Athanase Charette de La Contrie, dans le film « Vaincre ou mourir », réalisé par Vincent Mottez et Paul Mignot et produit par le Puy du Fou. © Puy du Fou

Sur France Inter comme dans les colonnes de Libération, l’heure est à la charge contre un film qui, contrairement aux dernières lamentables productions cinématographiques françaises, ne fait pas dans le wokisme ni dans l’éloge des passeurs de migrants…


Vaincre ou mourir est un film-récit sur la guerre de Vendée inspiré de la vie du général royaliste François Athanase Charette de la Contrie. Et ça, ce n’est pas du tout du goût des journalistes de Libération et de Claude Askolovitch.

Le Puy du Fourbe…

Ce dernier ouvre les hostilités dès potron-minet sur France Inter. Comme tous les jours, il cite son quotidien favori avec une gourmandise non dissimulée. Libération, salive-t-il, « déchire » le film produit par le Puy du Fou parce qu’il fait « partie d’une offensive des ultra-réactionnaires pour instiller une vision de l’histoire anti-républicaine et un imaginaire catholique et royaliste ». Il est à noter que ni Claude Askolovitch ni les critiques de Libé n’ont jamais décelé la moindre offensive ultra-progressiste, wokiste ou archi-immigrationniste dans les récents films français très orientés et très subventionnés qui, Dieu merci, ont tous fait des bides absolus malgré le soutien de la radio publique et des journaux les mieux disposés quand il s’agit de répandre la propagande gauchiste.

Les propos d’Askolovitch ont eu l’intérêt de me forcer à lire l’article stupidement belliqueux de Libé. En plus de la Une et d’un éditorial dans lequel il est expliqué que les ombres d’Éric Zemmour et de Vincent Bolloré planent au-dessus de ce film réactionnaire qui conduira immanquablement à des événements tragiques du même ordre que « l’assaut du capitole par les supporteurs de Donald Trump » (sic), cinq pleines pages sont consacrées à démolir Vaincre ou mourir et le parc du Puy du Fou. Elisabeth Franck-Dumas, « cheffe » du service culture du journal, méprise les paysans vendéens du film désirant « défendre ce qu’ils ont de plus cher, leurs fils, leur roi, leur foi », et ajoute, en bonne féministe : « Pour les filles, on repassera », ignorant visiblement que, lors de la levée en masse de 300 000 hommes décrétée par la Convention en 1793 – levée en masse qui déclencha justement la guerre de Vendée – seuls les jeunes hommes (souvent des fils de paysans) risquaient l’enrôlement de force dans l’armée révolutionnaire – d’où le cri du cœur de leurs pères.

Confusions, moqueries et méconnaissances

Le film rappelle que les Vendéens réclamaient le retour de leurs prêtres. « Ils sont où, d’ailleurs, les bons prêtres ?, se moque Mme Franck-Dumas, emprisonnés pour pédophilie ? » (Ah ! la bêtise hargneuse des ânes bâtés). Et de poursuivre : « L’absence d’explication sur tout ce qui a bien pu se passer en France depuis 1789 laisse les spectateurs dans l’ignorance et fait craindre que les bons prêtres aient été pris en otages par cette méchante République dont il est souvent question. » Mme Franck-Dumas ne sait apparemment pas ce qu’a subi le clergé à partir de 1789, la nationalisation et la confiscation des biens de l’Église, l’interdiction des manifestations religieuses et du port de la soutane en dehors des actes religieux, la déchristianisation sur tout le territoire sous la menace obligeant les prêtres réfractaires à fuir s’ils ne veulent pas être déportés ou massacrés. En Vendée, la « méchante république » ne s’est pas contentée de « prendre en otages » les prêtres réfractaires : plus de 150 d’entre eux, détenus à Nantes, feront ainsi partie des centaines de « contre-révolutionnaires » noyés sur l’ordre de Carrier.

A relire, Hervé Louboutin: Qui veut la peau du Puy du Fou?

La journaliste a interviewé Guillaume Lancereau, un « historien spécialiste de la Révolution française ». Ce dernier regrette que, dans ce film, on fasse « un saut historique monstrueux entre 1789 et 1793 […] comme si la Terreur était déjà contenue dans 1789 ». Primo, « Vaincre ou mourir » est un film sur la guerre de Vendée commencée en 1793, pas sur l’entièreté de la Révolution française (cette réflexion est aussi bête que si l’on avait reproché à l’excellent film d’Andrzej Wajda, « Danton », de ne pas avoir traité les cinq ans qui précèdent la chute du député montagnard en 1794) ; secundo, la thèse selon laquelle la Terreur était déjà contenue dans 1789 a toujours été très discutée : au contraire de Soboul ou Mathiez, Furet relève dans 1789 les prémices de la Terreur. Débat universitaire nécessaire. Mais M. Lancereau se contente de considérer que c’est « une thèse historiographique particulièrement réactionnaire ». Cet historien se plaint également d’avoir perçu dans le film « l’idée que le pouvoir central républicain a eu l’intention d’éradiquer le peuple vendéen », alors que, ajoute-t-il, « il n’y avait pas de volonté de l’État mais plutôt une impuissance à contrôler les exactions commises par les soldats […] Le film fait constamment comme si la Convention nationale avait voulu éradiquer les Vendéens ». Bon, voilà donc un « historien spécialiste de la Révolution française » qui ne sait rien de la loi votée par la Convention nationale le 1er octobre 1793, loi dite loi d’extermination et visant spécifiquement les Vendéens, et du rapport du Comité de salut public rédigé par Barère afin d’élaborer et d’entériner ladite loi, et dont voici la conclusion abrégée mais explicite : « Des contingents prodigieux […] semblaient annoncer que la justice nationale allait enfin effacer le nom de la Vendée du tableau des départements de la république. […] Détruisez la Vendée (suit la liste des armées, des « conspirateurs », des émigrés, des « brigands » qui doivent tomber avec la Vendée) […] La Vendée, et encore la Vendée, voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la république française ; c’est là qu’il faut frapper. […] Détruisez la Vendée. Les brigands doivent être vaincus et exterminés sur leurs propres foyers. » Barère et la Convention nationale seront entendus. La destruction de la Vendée est inscrite dans le marbre de la révolution. Devant la résistance des Vendéens, le général Turreau conduit les fameuses et terrifiantes colonnes infernales qui reçoivent l’ordre d’exterminer les insurgés, y compris les femmes et les enfants. Le général Westermann, surnommé le boucher de Vendée, écrit à la Convention après sa victoire à Savenay en novembre 1793: « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre aves ses femmes et ses enfants. […] Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. Nous ne faisons pas de prisonniers, car il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n’est pas révolutionnaire. » Les Vendéens, malgré tout, résistent. Le 28 février 1794, aux Lucs-sur-Boulogne, les troupes de Turreau, s’étonnant de ne trouver aucun homme dans ce village (ils sont partis grossir les armées vendéennes conduites par Charrette), imiteront l’impitoyable Westermann : le curé est éventré, les vieillards tués à coups de baïonnettes, l’église dans laquelle se sont réfugiés les femmes et les enfants est incendiée. Il y aura 564 morts et aucun survivant. Mais Élisabeth Franck-Dumas préfère nous « épargner les détails : batailles, empilement de cadavres – censés accréditer la thèse, historiquement fausse, d’un génocide vendéen ». Là encore il y aurait bien des choses à dire mais la place manque. Nous ne pouvons que conseiller à la journaliste de lire les nombreux livres consacrés à cette controverse historiographique.

Élisabeth Franck-Dumas et Guillaume Lancereau craignent le pire. Les « idées réactionnaires et antirépublicaines », affirment-ils, sont infusées dans l’esprit des Français par ce genre de film « insidieux » et par… CNews (sic). De plus, le Puy du Fou prend « une part disproportionnée dans ce qu’il faut définir comme une bataille culturelle, où il s’agit de faire entrer dans la tête d’un maximum de gens une vision réactionnaire et manichéenne ». Enfin, en guise de conclusion, Guillaume Lancereau lâche : « Il y a cette intention manifeste d’ancrer un peu plus dans les esprits que la France était glorieuse quand elle était catholique et monarchique. »

 

 

Cette skill Alexa fait baisser la facture d’électricité

Le téléchargement est entièrement gratuit, et va permettre de visualiser en un clin d’œil la consommation électrique du foyer en kWh et en euros, mais aussi de découvrir ses émissions en CO2.

Les informations peuvent être indiquées par une enceinte Echo, mais aussi affichées directement sur l’écran d’un dispositif Echo Show.

Un widget dédié est d’ailleurs de la partie, pour visualiser sa consommation en permanence, sur les modèles Amazon Echo Show 8, 10 et 15.

Source : Cette skill Alexa fait baisser la facture d’électricité

Mélange à chaud: perspectives mécanistes sur la durabilité du béton romain antique | Science Advances

Résumé

Les anciens bétons romains ont survécu à des millénaires, mais les connaissances mécanistes sur leur durabilité restent une énigme.

Ici, nous utilisons une approche de cartographie élémentaire et chimique corrélative multi-échelle pour étudier les clastes de chaux reliques, une composante minérale omniprésente et visible associée aux anciens mortiers romains.

 

Ensemble, ces analyses fournissent de nouvelles perspectives sur les méthodologies de préparation du mortier et prouvent que les Romains utilisaient un mélange à chaud, en utilisant de la chaux vive en conjonction avec, ou à la place, de la chaux éteinte, créer un environnement où les clastes de chaux à grande échelle de surface sont conservés dans la matrice de mortier. Inspiré par ces résultats,nous proposons que ces inclusions macroscopiques puissent servir de sources critiques de calcium réactif pour les pores à long terme et la réactivité de remplissage ou post-pozzolanique dans les constructions cimentaires.

 

Le développement et les tests ultérieurs de la pâte de chaux moderne – contenant des mélanges cimentaires démontrent leur potentiel d’auto-guérison, ouvrant ainsi la voie au développement de formulations en béton plus durables, résilientes et durables.

Source : Mélange à chaud: perspectives mécanistes sur la durabilité du béton romain antique | Science Advances

 

 

 

 

Les bienfaits de la vitamine D pourraient dépendre de notre poids

Les bienfaits de la vitamine D sur le fonctionnement de l’organisme et sur l’incidence de diverses maladies pourraient dépendre du poids corporel.

 

Des chercheurs tentent d’expliquer cette association à partir des données d’un vaste essai clinique, car la vitamine D est utilisée comme complément à beaucoup de traitements médicamenteux.

Source : Les bienfaits de la vitamine D pourraient dépendre de notre poids

 

Les bienfaits de la vitamine D pourraient dépendre de notre poids

ACTUALITÉ

• 3 MIN

[EN VIDÉO] Hiver : les compléments en vitamines sont-ils nécessaires ? Pour prévenir les infections ou lutter contre la fatigue, de nombreuses personnes prennent desnull

Les bienfaits de la vitamine D sur le fonctionnement de l’organisme et sur l’incidence de diverses maladies pourraient dépendre du poids corporel. Des chercheurs tentent d’expliquer cette association à partir des données d’un vaste essai clinique, car la vitamine D est utilisée comme complément à beaucoup de traitements médicamenteux.

Le poids corporel modifie-t-il le  et la réponse à la supplémentation en vitamine D ? C’est la question posée par des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital (États-Unis) après une première analyse des données de l’essai clinique Vitamin D and Omega-3 Trial (Vital), un , en double aveugle et contrôlé par .

« L’analyse des données originales de l’essai Vital a révélé que la supplémentation en vitamine D était corrélée à des effets positifs sur plusieurs résultats de santé, mais uniquement chez les personnes ayant un  inférieur à 25 », a déclaré Deirdre K. Tobias, épidémiologiste associé à la division de médecine préventive de Brigham et coauteur de la nouvelle étude. « Il semble que quelque chose de différent se passe avec le métabolisme de la vitamine D lorsque le poids corporel est élevé, et cette étude peut contribuer à expliquer les résultats moindres de la supplémentation chez les personnes ayant un IMC élevé ».

En effet, de précédentes études ont montré que, si la supplémentation en vitamine D était associée à une moindre  de , de diabète de type 2 et de maladie auto-immune chez des participants ayant un poids corporel normal (IMC inférieur à 25), il n’en était rien chez les personnes en surpoids ou obèses. Par ailleurs, le lien entre surpoids et  en vitamine D était déjà établi, sans pouvoir en expliquer la cause.

La vitamine D est un micronutriment essentiel dans de nombreux processus biologiques. Elle pourrait jouer un rôle dans l'incidence et la progression du cancer et des maladies cardiovasculaires. Elle est synthétisée par la peau lors de l'exposition au soleil, ou obtenue à partir de l'alimentation ou bien d'une supplémentation. © Exquisine, Adobe Stock

LA VITAMINE D EST UN MICRONUTRIMENT ESSENTIEL DANS DE NOMBREUX PROCESSUS BIOLOGIQUES. ELLE POURRAIT JOUER UN RÔLE DANS L’INCIDENCE ET LA PROGRESSION DU CANCER ET DES MALADIES CARDIOVASCULAIRES. ELLE EST SYNTHÉTISÉE PAR LA PEAU LORS DE L’EXPOSITION AU SOLEIL, OU OBTENUE À PARTIR DE L’ALIMENTATION OU BIEN D’UNE SUPPLÉMENTATION. © EXQUISINE, ADOBE STOCK

Vers un dosage en vitamine D personnalisé en fonction du poids ?

La nouvelle analyse des données de l’essai Vital a inclus 16 515 participants (66,7 ans en moyenne ; 50,7 % de femmes) qui ont fourni des échantillons de sang avant le début de supplémentation en vitamine D, dont 2 742 participants avec un échantillon sanguin de suivi après deux ans. Les chercheurs ont mesuré les taux de vitamine D totale et libre, ainsi que de nombreux autres biomarqueurs de la vitamine D comme ses , le  et l’ parathyroïdienne, qui améliorent l’assimilation de la vitamine.

Résultat : la supplémentation en vitamine D augmente bien la plupart des biomarqueurs associés au métabolisme de cette vitamine liposoluble chez tout le monde. En revanche, ces augmentations étaient significativement plus faibles chez les personnes ayant un IMC élevé.

« Cette étude éclaire la raison pour laquelle nous observons des réductions de 30 à 40 % des décès par cancer, des  et d’autres résultats avec la supplémentation en vitamine D chez les personnes ayant un IMC inférieur, mais un bénéfice minime chez les personnes ayant un IMC supérieur. Cela suggère qu’il pourrait être possible d’obtenir des avantages dans toute la population avec un  plus personnalisé de la vitamine D », propose JoAnn Manson, chef de la division de médecine préventive au Brigham et chercheur principal de Vital.

Hypothèses explicatives

Les auteurs proposent une explication à la différence observée. Selon eux, la migration de la vitamine D et de ses métabolites de la circulation générale vers le  (la graisse corporelle) peut contribuer à des concentrations dans le sang plus faibles. Des facteurs physiopathologiques liés à l’obésité — tels qu’une altération de la sensibilité des récepteurs de la vitamine D — ne sont pas non plus à exclure des hypothèses, et des recherches supplémentaires sont justifiées.

Retraites : ce qu’il faut retenir du dernier rapport du COR – L’Express

Un nouveau plongeon dès 2023

Le solde global des régimes de retraite français devrait toutefois « se dégrader sensiblement » dès 2023, et son retour à l’équilibre reste toujours projeté « vers le milieu des années 2030 » dans le meilleur des scénarios, explique le Conseil d’orientation des retraites.

 

Un constat, partagé par le ministre du Travail.

Dans un entretien au Point, Olivier Dussopt a affirmé que le système restait « structurellement en déficit », et annoncé qu’il aura « un échange avec les partenaires sociaux le 19 septembre sur la base (de ce) rapport ».

L’enjeu ?

Tenir à 0,6% la hausse annuelle des dépenses publiques, comme le gouvernement l’a promis à Bruxelles en juillet dernier dans son « programme de stabilité ».

Des hypothèses plus défavorables

Ce rapport annuel est en outre « marqué par de nouvelles hypothèses (…) plus défavorables sur le long terme ».

Le COR a notamment revu à la baisse son principal indicateur économique : les « gains de productivité » du travail sont désormais compris dans une fourchette de 0,7% à 1,6% par an, contre 1% à 1,8% précédemment.

Autre source de pessimisme : alors que le gouvernement table sur « une baisse à 5% en 2027 », le COR envisage toujours une « cible » de 7% à long terme. Même en le ramenant à 4,5%, « le déficit serait moindre » mais ne disparaîtrait pas.

Ce qui explique en partie le maintien d’un « besoin de financement » à « l’horizon 2070 » dans quatre des huit scénarios envisagés.

Source : Retraites : ce qu’il faut retenir du dernier rapport du COR – L’Express

 

 

 

En résumé

Retraites : ce qu’il faut retenir du dernier rapport du COR

Dans un rapport présenté aux médias ce lundi, le Conseil d’orientation des retraites (COR) dessine une aggravation du déficit dans les années à venir, après un petit passage au vert.

La rumeur d'une réforme des retraites avant la présidentielle, évoquée lundi dans la presse, prend de court les syndicats

Le Conseil d’orientation des retraites fait état du problème de financement du système, sans donner de blanc-seing au projet de réforme du gouvernement, toujours dans les cartons.

afp.com/Joël SAGET

Une embellie de courte durée. Alors que le gouvernement a repoussé plusieurs fois la réforme des retraites, sans en abandonner l’idée, le Conseil d’orientation des retraites (COR) a calculé que le système a dégagé un excédent de 900 millions d’euros en 2021, pour la première fois depuis la crise de 2008. Mieux, l’institution qui publie un rapport chaque année sur le sujet s’attend à un surplus de 3,2 milliards cette année. Reste qu’à plus long terme, la situation risque de se dégrader à nouveau.

Un excédent dû à la croissance

Après un déficit à hauteur d’environ 13 à 14 milliards d’euros en 2020, les comptes sont revenus dans le vert grâce à « la forte reprise de la croissance » l’an dernier, explique le dernier rapport, à paraître ce jeudi. Les effets de la crise sanitaire se sont donc estompés, après avoir fait plonger le bilan du système. La reprise, qui a consacré une forte demande, a boosté les rentrées de cotisations. Si les régimes ne sont pas tous égaux vis-à-vis de ce mécanisme, le solde global est revenu dans le positif.

Un nouveau plongeon dès 2023

Le solde global des régimes de retraite français devrait toutefois « se dégrader sensiblement » dès 2023, et son retour à l’équilibre reste toujours projeté « vers le milieu des années 2030 » dans le meilleur des scénarios, explique le Conseil d’orientation des retraites. Un constat, partagé par le ministre du Travail. Dans un entretien au Point, Olivier Dussopt a affirmé que le système restait « structurellement en déficit », et annoncé qu’il aura « un échange avec les partenaires sociaux le 19 septembre sur la base (de ce) rapport ». L’enjeu ? Tenir à 0,6% la hausse annuelle des dépenses publiques, comme le gouvernement l’a promis à Bruxelles en juillet dernier dans son « programme de stabilité ».

Des hypothèses plus défavorables

Ce rapport annuel est en outre « marqué par de nouvelles hypothèses (…) plus défavorables sur le long terme ». Le COR a notamment revu à la baisse son principal indicateur économique : les « gains de productivité » du travail sont désormais compris dans une fourchette de 0,7% à 1,6% par an, contre 1% à 1,8% précédemment.

Autre source de pessimisme : alors que le gouvernement table sur « une baisse à 5% en 2027 », le COR envisage toujours une « cible » de 7% à long terme. Même en le ramenant à 4,5%, « le déficit serait moindre » mais ne disparaîtrait pas. Ce qui explique en partie le maintien d’un « besoin de financement » à « l’horizon 2070 » dans quatre des huit scénarios envisagés.

D’autres scénarios explorent un avenir plus favorable, le meilleur donnant un système à l’équilibre autour des années 2030. Et si les règles qui régissent les retraites ne changent pas, sur la base d’un accroissement de productivité de 1,6% le « trou » ne devrait être comblé qu' »au milieu des années 2050″.

Pas de blanc-seing au gouvernement

Si le COR prédit ainsi que « le système de retraite serait déficitaire en moyenne sur les 25 prochaines années », tout en soulignant ses travaux « ne valide pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite ». Un clin d’oeil aux interventions d’Elisabeth Borne, qui, souvent, présente la réforme des retraites envisagée par le gouvernement dès 2023, avec notamment le report de 62 à 65 ans de l’âge de départ, comme un passage obligé pour conserver le système.

Un calendrier qui s’annonce mouvementé

Si le constat du gouvernement est donc réaffirmé par ce rapport, celui-ci ne s’engage pas sur les solutions à mettre en oeuvre. Un autre rapport devrait consolider cet état des lieux, dans les prochaines semaines, celui du Comité de suivi des retraites (CSR). Celui-ci peut émettre des recommandations, ce qu’il a notamment fait en 2017, 2018 et 2019.

Ce nouveau rapport sera donc scruté, d’autant plus que le ministre du Travail a expliqué que « la question de l’âge ou de la durée de cotisation » et celle « du rythme de mise en oeuvre », était ouverte avant « un échange avec les partenaires sociaux le 19 septembre » sur ce sujet explosif.

Déjà échaudés par la nouvelle réforme de l’assurance chômage enclenchée la semaine dernière, les syndicats refusent de leur côté de rouvrir le dossier. « Mettre de l’huile sur le feu avec la réforme des retraites, ça serait dingue », a prévenu le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.

 

 

 

Thermomix, Safran, Ebly… Châteaudun attire les investisseurs étrangers – L’Express

 

Changement de programme pour le géant allemand de lélectroménager Vorwerk.

 

Porté par sa forte croissance, il avait prévu d’ouvrir une nouvelle usine en Allemagne. Finalement, c’est en France qu’il s’implantera!

Parce que « les conditions sont ici favorables à l‘industrie », affirme le groupe.

Une chose est sûre : notre pays n’a jamais été aussi attractif, avec 1 600 projets d’investissements étrangers recensés en 2021, qui ont permis de créer ou préserver 45 000 emplois.

 

 

 

Source : Thermomix, Safran, Ebly… Châteaudun attire les investisseurs étrangers – L’Express

​À Vendôme, la clinique du Saint-Coeur reste sereine malgré les démêlés du PDG d’Avec

Lundi soir 9 janvier 2023, Carine Raffin-Peyloz, directrice de la clinique de Vendôme, se montrait attentiste après l’interpellation et le placement en garde à vue le matin même du PDG du groupe Avec auquel appartient le Saint-Coeur.

 

Après perquisitions des locaux parisiens, Bernard Bensaïd a en effet été interpellé à Paris et transféré dans la journée à Grenoble (Isère) afin d’être entendu pour des soupçons de détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts, notamment dans le cadre de la reprise du Groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble.

Source : ​À Vendôme, la clinique du Saint-Coeur reste sereine malgré les démêlés du PDG d’Avec

 

​À Vendôme, la clinique du Saint-Coeur reste sereine malgré les démêlés du PDG d’Avec

Publié le | Mis à jour le 

La clinique de Vendôme reste sereine
Depuis l’été 2020, le Saint-Coeur est propriété du groupe Avec.
© Photo NR; Edith Van Cutsem

Lundi soir 9 janvier 2023, Carine Raffin-Peyloz, directrice de la clinique de Vendôme, se montrait attentiste après l’interpellation et le placement en garde à vue le matin même du PDG du groupe Avec auquel appartient le Saint-Coeur.

Après perquisitions des locaux parisiens, Bernard Bensaïd a en effet été interpellé à Paris et transféré dans la journée à Grenoble (Isère) afin d’être entendu pour des soupçons de détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts, notamment dans le cadre de la reprise du Groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble.

La clinique du Saint-Coeur n’est pas concernée

Carine Raffin-Peyloz, directrice du Saint-Coeur

« La clinique du Saint-Coeur n’est pas concernée et nous sommes bien sûr attentifs à la suite de la procédure qui s’ouvre », assure la directrice.

C’est en juin 2020 que l’établissement, d’abord propriété du groupe Vitalia, puis d’ Elsan, est tombé dans le groupe Avec avec la reprise des activités de Doctegestio et Doctocare.

Une arrivée qui avait alors conduit à une levée de boucliers avec manifestation unie des personnels de la clinique comme des élus.

Sollicité, le député vendômois Christophe Marion (Renaissance)  précisait ce lundi « qu’il nourrissait une forme d’inquiétude depuis que le groupe a fait l’objet d’une question au gouvernement en octobre dernier du député des Vosges Christophe Naegelen (UDI). Il s’inquiétait de la gestion des thermes de Plombières par la Compagnie des thermes, propriété du groupe Avec ».

Rappelant la présomption d’innocence, le député se dit « préoccupé » pour la clinique déjà fragilisée par un nouvel épisode de fermeture  du 16 au 23 janvier prochains,  inquiet aussi pour le projet de site unique hôpital-clinique.

Et de conclure que tout cela « l’encourage à demander la nomination rapide d’un directeur général de l’Agence régionale de santé, poste vacant depuis début décembre. »

E.V.C et A.C.

 

 

Pourquoi les enfants apprennent-ils plus rapidement que les adultes? | Slate.fr

les niveaux d’acide gamma-aminobutyrique chez les adultes restaient constants tout au long de l’expérience, contrairement à ceux des enfants. «Nous avons constaté une augmentation rapide du GABA chez les plus jeunes lors de l’apprentissage. Mais pas seulement: le niveau élevé s’est maintenu après l’activité», explique Takeo Watanabe, psychologue et coauteur de l’étude.

 

Vous n’êtes pas visuel ou auditif, ce sont des fausses croyances sur le cerveau Un apprentissage plus rapide et plus efficace Forte de ces révélations sur les niveaux de GABA chez les enfants, l’équipe a ensuite mené des expériences comportementales. L’objectif était de voir si cette substance chimique était responsable de la stabilisation. «Nous avons constaté que ce phénomène se produisait quelques minutes après la fin de la formation chez les enfants. À l’inverse, les adultes devaient attendre au moins une heure avant de pouvoir intégrer de nouvelles connaissances», expose Takeo Watanabe.

 

L’étude a ainsi démontré que là où les adultes avaient besoin d’une heure pour se stabiliser, c’est-à-dire apprendre à nouveau sans que ce qu’ils avaient ingéré précédemment ne disparaisse, les bambins n’avaient besoin que de dix minutes. Et tout cela, grâce à leur forte concentration de GABA. Bien que l’observation ait été réalisée sur l’apprentissage visuel, le psychologue estime que ces résultats pourraient être étendus à d’autres formes de mémorisation. Seules de futures études seront en mesure de le prouver. En savoir plus: Parents & enfants Sciences Enfant apprentissage cerveau neurones connaissances

Source : Pourquoi les enfants apprennent-ils plus rapidement que les adultes? | Slate.fr

« Parcoursup n’oriente pas : Parcoursup sélectionne, Parcoursup trie »

 

 

En quoi Parcoursup est différent d’APB ? Parcoursup accentue les défauts d’APB en les érigeant en système. Mis en place en 2009, APB proposait de réguler l’accession au Supérieur en suivant les vœux hiérarchisés des élèves mais, très vite, cette plateforme s’est heurtée, dès 2016, à de violentes et justes critiques : opacité des algorithmes et tirage au sort, à la marge, de candidats dans les filières en tension comme STAPS et métiers de la Santé. C’est à ce moment précis qu’il aurait fallu créer des places car c’est tout le système qui entrait alors en tension par manque de places. Cependant, au lieu de résoudre ce problème structurel, Macron a fait le choix avec Parcoursup d’étendre à l’ensemble du Supérieur cette tension en mettant en œuvre une sélection qui ne dit pas son nom et en posant l’attribution de places au mérite, attribution sélective rejouant le mythe droitier et faisandé de la méritocratie, qui est toujours un darwinisme social n’osant dire son nom. Car Parcoursup n’oriente pas : Parcoursup sélectionne, Parcoursup trie, Parcoursup institutionnalise et généralise ce qu’APB pratiquait déjà mais uniquement à la marge : l’apprentissage de la maltraitance comme rituel d’entrée dans l’âge adulte. La leçon est aussi glaçante que terrible.

Source : « Parcoursup n’oriente pas : Parcoursup sélectionne, Parcoursup trie »

Go Sport : ouverture d’une enquête pour abus de bien social

« Ponctions » suspectes

Selon Libération, qui cite des sources proches du dossier, les enquêteurs s’intéressent à deux « ponctions » suspectes sur la trésorerie de Go Sport, totalisant plus de 50 millions d’euros, alors que la chaîne de magasins a bénéficié de deux prêts garantis par l’Etat, d’un montant de 55 millions d’euros, pour l’aider à surmonter ses difficultés au moment de la crise sanitaire.

 

La première, de près de 18 millions d’euros, aurait servi à payer les salaires de l’entreprise de prêt-à-porter Camaïeu, qui appartenait également à HPB, juste avant sa liquidation au début de décembre.

La deuxième, de 36 millions d’euros, soit le même montant que celui évoqué par les syndicats, aurait été utilisée pour financer l’achat du réseau de vingt et un magasins de vêtements Gap, racheté pour 1 euro par HPB, pour les intégrer à Go Sport. HPB a annoncé, le 12 janvier, « l’acquisition de Gap France par Go Sport » pour un montant de 38 millions.

Source : Go Sport : ouverture d’une enquête pour abus de bien social

ChatGPT, un jour avant la révolution

 

ChatGPT OpenAi opinion

 

 

 

Une fois relié à Internet, ChatGPT changera Internet.

À commencer par ses acteurs. Il n’est pas anodin que Google ait déclaré un “code rouge” à la vue du développement de ChatGPT par OpenAi.

L’outil, pour la première fois depuis plus de dix ans, a les épaules pour changer la donne sur le monopole de Chrome.

Au point d’écraser en un rien de temps le premier moteur de recherche et navigateur de la planète.

 

Comprenez comment, avec cet unique point, nous pouvons parler de révolution d’Internet ?

Source : ChatGPT, un jour avant la révolution

Retraites. Pourquoi la CFDT s’apprête à retourner dans la rue | L’Humanité

Retraites. Pourquoi la CFDT s’apprête à retourner dans la rue

Laurent Berger bataille aussi bien contre le recul de l’âge de départ que contre l’accélération du passage aux 43 années de cotisation depuis sa mise en minorité sur le sujet lors du dernier congrès.

Publié le

Lundi 9 Janvier 2023

Privé d’un partenariat avec Emmanuel Macron, qui se montre peu disposé à prendre en compte les revendications des contre-pouvoirs, le secrétaire général de la Confédération hausse le ton. Ait Adjedjou Karim/ABACA

Privé d’un partenariat avec Emmanuel Macron, qui se montre peu disposé à prendre en compte les revendications des contre-pouvoirs, le secrétaire général de la Confédération hausse le ton. Ait Adjedjou Karim/ABACA

À l’approche de l’annonce de la réforme, Laurent Berger est déterminé. « La CFDT est prête à appeler les salariés à se mobiliser. Sous différentes formes : manifestations, initiatives dans les secteurs professionnels, appels à des débrayages. (…) Ce qui est sûr, c’est que, le 10 janvier au soir, les organisations syndicales se retrouveront et l’on fera tout pour avoir une réponse commune », affirme le secrétaire général du syndicat dans le Parisien, dimanche.

Rarement les discours ont été aussi unitaires et fermes. Surtout de la part des syndicats réformistes, notamment le premier d’entre eux, la CFDT, qui, lors de la précédente réforme de 2014 et pour la première mouture de celle de 2019 (système par points), les avait au contraire accompagnées. Il faut remonter à celle de 2010, lors du passage de l’âge de départ de 60 à 62 ans, pour que les cédétistes battent le pavé avec les autres organisations.

La ligne stratégique s’est imposée en juin, lors du congrès de la CFDT. Si le recul de l’âge de départ à la retraite, jugé trop injuste, a toujours été une ligne rouge à la CFDT, la donne a changé concernant une modification de la durée de cotisation en fonction de l’espérance de vie, scénario accepté lors du congrès de 2010. À 67,5 %, les congressistes de 2022 ont modifié le projet de résolution finale, contre l’avis de la direction, qui reprenait cette possibilité d’une progression de la durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein en cas de hausse de l’espérance de vie.

LE VOTE LORS DU CONGRÈS DE 2022 CONTRAINT LAURENT BERGER À NE PAS ALLER AU-DELÀ DE CE QUE PRÉVOIT LA LOI TOURAINE DE 2014.

Ce vote contraint donc Laurent Berger à ne pas aller au-delà de ce que prévoit la loi Touraine de 2014. À savoir, un allongement de la durée de cotisation à 43 ans d’ici à 2035. La CFDT refuse donc toute accélération du calendrier Touraine. Soit l’un des termes de l’accord – avec le recul de l’âge de départ à 64 ans – que le gouvernement et LR semblent avoir trouvé pour faire voter la réforme au Parlement.

Loin des années Hollande

La position ferme de Laurent Berger s’explique également par « la forme de syndicalisme théorisée sur le plan national par la CFDT », analyse Stéphane Sirot, selon qui la première organisation syndicale se voit comme un « partenaire social ». Or, d’après l’historien spécialiste des syndicats, « cela ne fonctionne que lorsque vous avez un pouvoir politique ouvert à la prise en compte des revendications des contre-pouvoirs, ce que se refuse à faire Emmanuel Macron ». Privée de partenaire, la CFDT se retrouve dans l’impasse.

« À l’époque de François Hollande, au moins dans la première partie de son quinquennat, la Confédération avait presque table ouverte à l’Élysée. Par ailleurs, une grande partie des propositions du candidat Hollande étaient issues du corpus CFDT-Unsa (constitutionnalisation du dialogue social, volonté de faire des syndicats des co­législateurs…). Nous n’en sommes plus là. »

Les quatre derniers mois de concertation l’ont à nouveau démontré. « La première ministre nous écoute, c’est quelqu’un de sérieux », mais « elle est sur une ligne qui n’est pas la nôtre aujourd’hui », a expliqué, la semaine dernière, Laurent Berger. « D’où la nécessité de hausser le ton », conclut Stéphane Sirot.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Retraites. Pourquoi la CFDT s’apprête à retourner dans la rue | L’Humanité

Région Centre-Val de Loire : le recteur d’académie relevé de ses fonctions

Alain Ayong Le Kama.

Alain Ayong Le Kama.
© (Photo archives NR)

« Sur proposition du ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse et de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, il est mis fin aux fonctions de recteur de la région académique Centre-Val de Loire, recteur de l’académie d’Orléans-Tours, exercées par M. Alain Ayong Le Kama. »

Source : Région Centre-Val de Loire : le recteur d’académie relevé de ses fonctions

Lycée professionnel : Nouveau passage en force du ministère

la ministre a confirmé, en audience FSU, que les éléments socles de cette réforme étaient non négociables et qu’ils s’appliqueraient dès septembre 2023 :

l’augmentation des stages, la révision des cartes de formation au prisme des besoins économiques locaux, la répartition locale des volumes horaires disciplinaires et le dispositif collège ».

Source : Lycée professionnel : Nouveau passage en force du ministère

Biden dit que Nord Stream 2 n’ira pas de l’avant si la Russie envahit l’Ukraine

Biden a déclaré lundi que Nord Stream 2 serait abandonné si la Russie lançait une invasion militaire de l’Ukraine, ce que les mouvements de troupes de Moscou suggèrent fortement comme imminent.

Mais Scholz a refusé de dire la même chose.

“Si la Russie envahit – cela signifie que des chars ou des troupes traversent la frontière ukrainienne, encore une fois, alors il n’y aura plus de Nord Stream 2”, a déclaré Biden lors d’une conférence de presse conjointe avec Scholz.

“Nous y mettrons fin.” “

Mais comment allez-vous faire cela exactement, puisque le projet et le contrôle du projet sont sous le contrôle de l’Allemagne ?”

a demandé Andrea Shalal de Reuters, qui avait posé la question initiale à Biden à propos de Nord Stream.

“Nous le ferons, je vous le promets, nous pourrons le faire”, a répondu Biden.

 

Lorsque la même question a été posée à Scholz, cependant, le dirigeant allemand a donné une réponse très différente.

 

“Nous avons intensivement tout préparé pour être prêts avec les sanctions nécessaires en cas d’agression militaire contre l’Ukraine”, a-t-il déclaré, sans mentionner Nord Stream. “Cela fait partie du processus que nous ne disions pas tout en public, car la Russie devrait comprendre qu’il pourrait y avoir encore plus à venir.”

Source : Biden dit que Nord Stream 2 n’ira pas de l’avant si la Russie envahit l’Ukraine